Vive la vitesse mais attention aux risques [Tsukasa Hishima]

Invité

La neko avait grandi, elle avait maintenant atteint l'âge de 15 ans. Cela faisait quelques années déjà qu'elle vivait au dépends de son cher ami Kyo, qui avait généreusement hébergée la petite orpheline chez lui. Remarque, il lui avait expliqué qu’avoir 12 ans et vivre seul dans une grande maison, c’est très ennuyeux… Alors quand on trouve une fille de sa race, orpheline, et qui a le même âge, on se pose pas trop de questions et on essaie d’être amis pour la vie. C’est comme ça que ça marche, généralement…

En effet, la jeune Kana avait fui son village natal sous la demande de ses parents, aujourd’hui tués par leurs maîtres. Seule pour l’éternité, elle avait erré dans la forêt des heures entières, cherchant vainement la sortie, les lumières de la Cité de la Paix, la douce chaleur de Meridell. Finalement, un ange l’avait aidée à s’en sortir, mais, encore trop jeune pour comprendre, elle ne se rappelait plus de lui, si ce n’est une vision trouble de son visage, et sa gentillesse sans bornes. De plus, il lui avait laissé un souvenir, une chaîne en argent, accompagnée d’un pendentif de la même couleur sombre que ses yeux. Lorsqu’elle s’était retrouvée seule, elle avait marché quelques instants vers la ville, puis, épuisée, elle s’était endormie, grelottant de froid dans la neige blanche, ses petites mains glacées enfouies sous sa robe déchirée de tous côtés par les branches des arbres touffus.
Et c’était comme ça que Kyo l’avait trouvée, allongée dans l’encre de la nuit, à l’orée de la forêt des nekos, farcie de chasseurs à cette heure. Jugeant utile de la ramener chez lui, il l’avait portée jusqu'à sa cabane non loin de l’entrée de Meridell.

Kana parcourait de long en large la petite colline où elle se trouvait. Des herbes folles fouettaient ses chevilles et sa queue remuait sans cesse dans son dos. Agitée, elle paraissait désorientée, ne sachant que faire. Cela faisait plus de trois ans qu’elle s’était fait cette promesse. La promesse de rendre le bijou à son sauveur et le remercier. Le truc, c’est qu’elle ne savait rien de lui, même pas son nom.
"Raaaaaaaaaaaaaaaah… C’est frustrant ! rageait-elle en criant. Que faire ? Mais que faire ? Bon sang !!! J’y vais ou j’y vais pas ?"
Elle s’arrêta, fixa la cime des arbres de ses yeux verts, un air de défi peint sur le visage. Puis elle se ravisa, avala sa salive, et finit par refaire les cent pas. Tout était confus en elle. Le seul endroit qu’elle avait en commun avec l’ange était cette forêt, cette forêt où elle l’avait vu combattre, où elle avait admiré son courage… Le seul endroit qui pourrait lui replacer quelques images en tête, lui remémorer le passé, ne serait-ce qu’une seule seconde. Cela pourrait sûrement l’aider… Mais voilà, depuis plusieurs mois, elle se levait au petit matin, tournait en rond pendant des heures, pour finalement rentrer chez Kyo le soir, à la nuit tombée. Elle ne trouvait jamais le courage nécessaire pour entrer dans la sombre forêt où les chasseurs de nekos se retrouvaient pour tuer les siens. Pire, elle avait peur de ne se rappeler de rien, et de s’être torturé l’esprit pendant trois ans pour rien.
"Ma petite neko, un jour ou l’autre, il va bien falloir que tu y ailles, alors autant y aller tout de suite, comme ça, c’est réglé et on n’en parle plus…"
Malgré ce qu’elle pensait, elle n’osait pas avancer, et continuait sa marche silencieuse.
Tout à coup, elle se tourna vers les arbres, et trouva la solution. Elle descendit la colline à toute allure, courant parmi les herbes hautes, sautant au dessus des rocher parsemés çà et là sur la terre, résignée comme jamais. Elle avançait au rythme du vent qui soufflait, se délectant de la vitesse et calculant la trajectoire à prendre entre les arbres qui commençaient à se faire proches.
Puis, comme sortant du néant, un ange sans ailes apparut dans son champ de vision, grand, mince, élancé, au regard triste et déambulant seul au beau milieu de sa course. Si elle continuait à cette vitesse, elle allait le percuter !!! Pour éviter d’abîmer le beau visage de cet homme, elle se força à ralentir, mais n’y parvint pas, à cause de la vitesse qu’elle avait atteinte en dévalant la pente… Elle saisit donc au vol une branche qui dépassait au dessus de sa tête, quelques secondes avant le choc, et, dans un élan, sauta dessus après avoir effectué une pirouette, encore époustouflée, échevelée, et haletante. Les joues rouges, elle s’assit, se balança en arrière, et retomba sur ses pieds, à quelques centimètres de l’ange. Epuisée, elle tomba à terre, s’allongea dans les feuilles mortes, et soupira, soulagée de ne pas avoir percuté quelqu’un de statut plus élevé qu’elle. Egratignée, elle avait de multiples coupures sur les bras et les jambes, dues à son acrobatie sur la branche et les herbes lors de sa course. Mais cela l’importait peu, et d’ailleurs, son esprit ne s’en souciait pas. Tout ce qu’elle se demandait, c’était si l’ange était blessé ou pas.
Elle se releva péniblement, secoua sa chevelure noire et lisse, et passa la main sur ses oreilles aux extrémités aussi blanches que sa brassière qui soutenait sa poitrine. Elle leva les yeux, et interrogea l’homme du regard, encore immobile, qui ne prononçait pas un mot.
C'est seulement à se moment qu'elle réalisa la douleur qui torturait son corps meurtri.
"Aïe aïe aïe... Si je rentre comme ça à la maison, Kyo va me forcer à aller à l'hôpital... Ouch, mais ça fait mal tout de même !"
Elle grimaçait de douleur, et quelques larmes ruisselaient sur ses joues sans qu'elle l'eut voulut. Honteuse de montrer cette scène à l'ange, elle rougit, et se retourna pour s'en aller, quand soudain, il l'interpella.

Qui est cette personne qui courre ? Pourquoi est-elle seule dans cette neige ? S’il vous plait dite le moi, s’il vous plait entendez moi, s’il vous plait écouter moi et comprenez moi. J’ai envie de comprendre, j’ai envie de savoir qui elle est, j’ai envie….j’ai envie de…. Hélas je ne peu en dire d’avantage, le noir complet arriva, l’enfant perdu dans la neige disparu de mon champ de vision et le soleil vint me sortir de ce qui semblait être un rêve, mais moi je dirais plutôt un fragment de ma mémoire. Mes paupière s’ouvrirent tout doucement, lorsque les premiers rayons vinrent en contact avec mes yeux je me suis retourné, je n’ai pas envie de me levé mais pourtant je n’en ai pas le choix. C’est donc avec beaucoup de mal que je me redressai dans mon lit, les mains appuyer sur le matelas je tournai la tête pour regarder un peu partout autour de moi histoire de me rappelez où je suis. Je suis…je suis dans une chambre, est-ce ma chambre ? Est-ce que c’est la chambre de ma maison, est-ce celle de mon enfance ? Oui c’est bien ma chambre, oui c’est celle de mon passé, celle de mon cœur. Je me sens maintenant un peu plus rassurer, mais comme je l’ai dis plus tôt, il me fait sortir de mon lit qui pourtant est si accueillant.

C’est un peu avec regret que je sorti vraiment de mon lit pour allez me refugier dans la salle de bain juste à côté, prenant une serviette avec moi, je la posais sur le porte-serviette pour ensuite me dévêtir de mon petit pyjama. J’entrais rapidement dans la douche pour venir me repentir sous cette eau chaude, cette cascade de pureté qui pour moi me fait le plus grand bien et m’aide à retiré les impuretés de la nuit ainsi que les tourments de la vie. L’eau glissé le long de mon cœur pour venir atteindre le sol blanc et froid, mes cheveux maintenant mouillé et bien lavé ainsi que mon corps, j’attrapais la serviette et j’éteignis l’eau pour ensuite commencé à me sécher. Que vais-je portais aujourd’hui ? Une chemise noir et un pantalon blanc d’assez haute couture ferra l’affaire je pense, tout cela assorti avec une veste et mon collier à croissant de lune. Me voila maintenant prêt pour m’aventuré dans cette nouvelle vie, je descendis le long des escaliers pour venir me restauré, comme toujours Yui est là entrain de m’attendre ainsi que Keiko qui à l’air un peu gêné de la présence de la démone. Le petit déjeuner maintenant prit, le ventre bien remplis et la barre d’énergie au complet, je suis maintenant prêt pour allez m’isoler….Et oui aujourd’hui je n’ai pas envie d’aller en ville, la forêt suffira largement comme recueil.

Me voila maintenant bien éloigner de la maison, de la ville, de la population. Maintenant je suis au beau milieu de la forêt, je ne sais pas trop quoi faire en réalité, j’avais juste envie de m’isoler un peu mais bon, tout cela n’est pas trop grave. Ici il y a temps de chose à faire que je trouverais surement un centre d’attraction, je continuais donc ma petite marche au travers les arbres de la forêt, regardant un peu partout autour de moi, prêtant attention à chaque bruit et mouvement, que ce soit les mouvements des animaux sauvage que ceux de la nature. Tandis que je m’aventurais au travers des arbres, je senti une présence s’approcher à grande vitesse, la maitrise du vent ne me donne pas un sens développé, mais il me permet de lire les ondulations du vent, ces fréquences et ainsi donc de pouvoir reconnaitre s’il est perturbé oui ou non. Et là il est actuellement perturbé, mais par quoi ? Je ne le sais pas mais je vais vite le découvrir, et en effet, j’ai à peine eu le temps d’essayer de comprendre ce qui ce passe qu’une personne vint à toute vitesse sur moi, heureusement pour moi cette personne à réussi à m’évité en exécuter des mouvements bien agile et rapide. La voyant monté sur une branche pour ensuite se balancer en arrière et revenir sur le sol, je baissa la tête pour la regarder avec mon calme légendaire. Et oui, malgré la situation je reste toujours calme, pourquoi ? C’est difficile de répondre à ce genre de question, surement peut-être à cause de l’éducation que j’ai reçu.

Elle était complètement essoufflé, elle se redressa pour me regardé, il ma semblait entendre le son de sa voix, c’était pour me demandé si je vais bien, mais au moment même ou je voulais lui répondre, la belle s’était mise debout pour ensuite commencé à s’éloigner. J’avais put remarquer que le corps de la belle était meurtri de partout, cela est un peu gênant et la savoir blesser me dérange fortement, mais que faire ? Je ne peu tout de même pas la laisser ainsi donc je vais essayer de lui venir en aide.

Excusez-moi…

J’avais dis cela avec une voix assez faible mais rassurante, je ne veux pas l’effrayer loin de là. Lors qu’elle se retourna vers moi, je lui adressai un petit sourire, comme d’habitude, je souris tout le temps mais que pouvez-vous y faire ? Absolument rien du tout ^^. Je m’approchais d’elle pour ensuite venir glisser ma main prés de son visage et toucher du bout des doigts sa chevelure, mon regard rouge posé dans le sien.

Vous-avez l’air couper un peu de partout mademoiselle, il faudrait soigner tout ça avant que sa ne s’affecte.

Invité

Excusez-moi…

Tétanisée, Kana suspendit son geste et s’arrêta. Il lui avait bien adressé la parole, elle n’avait pas rêvé…Que voulait-il ? Lui avait-elle fait mal ? L’avait-elle touché, éraflé, égratigné ? Oui, c’était sûrement ça… Elle l’avait blessé !!! Honte sur elle, elle était souillée dorénavant !!! Elle avait blessé un ange et sali son honneur !!! Comment pourrait-elle encore survivre après avoir commis un tel pêché ? Non, elle ne pourrait plus jamais se regarder dans une glace… Ce serait impossible… Blesser quelqu’un de statut plus élevé que soi revenait à ne plus jamais pouvoir espérer prospérer et trouver u maître pour survivre dans sa vie future… Elle serait pauvre, lâche, seule et mourante, ce serait son destin.
A cette idée, la peur et la tristesse se mêlèrent à la douleur de ses blessures. C’était un sentiment insupportable. La honte la tenait, elle ne s’en débarrasserait plus jamais, maintenant… C’était la fin. Les larmes qui coulaient sur ses joues qu’elle essayait tant bien que mal de retenir redoublèrent en intensité et tombaient lourdement sur le sol, ses épaules tressautaient, elle tremblait. Elle avait envie de fuir, de s’enterrer plus profond que le plus profond des terriers, mille pieds sous Terre… Elle voulait partir loin de tout, loin de lui, courir vers la maison de Kyo, de se mettre à genoux et de le prier de la pardonner pour ne pas avoir su être à la hauteur de sa bonté et sa gentillesse. Mais elle ne le pouvait pas… C’était comme si ses jambes refusaient de lui obéir et restaient immobiles alors qu’elle les suppliait de bouger.
Mais c’était un fait, elle ne pouvait pas se permettre d’ignorer l’appel qu’il lui avait lancé. Il lui avait parlé, l’ignorer serait signer son arrêt de mort. Mais… Elle ne voulait pas qu’il la voie pleurer, elle, si courageuse d’ordinaire, ce serait une faute vis-à-vis d’elle même, de sa conscience et de ses principes de montrer ses faiblesses… Elle avait résisté à la mort de ses parents, à l’abandon de sa sœur, aux multiples épreuves qu’elle avait traversées… Pourquoi faudrait-il que tous ses efforts soient réduits à néant juste à ce moment là ? Pourquoi ? Elle avait tenu bon jusqu’ici !
Tant pis, elle n’avait plus le temps. Il trouverait ça louche, si elle mettait autan de temps pour faire un demi-tour. Elle abusait de sa patience. Trois fautes impardonnables. Que pouvait-elle espérer ? Qu’il la pardonne pour l’avoir blessé, tenté de l’ignorer et l’avoir fait attendre ? Absolument pas, ce serait inutile de tenter quoi que ce soit maintenant…
C’est donc avec appréhension qu’elle se retourna, et planta ses yeux ruisselants de larmes dans le beau regard de l’ange. Abasourdie par la pureté de leur lueur, elle se figea, et oublia une seconde tous ses problèmes pour plonger dans le tourbillon de bonheur qui l’entraînait. C’était mélodique, mélancolique, à la fois sombre et lumineux, elle voyait une mer rouge parfaitement calme et sereine, dont les vagues glissaient sur le sable blanc de ses paupières, ombragées de ses longs cils magnifiques qui rendaient immortelle toute la splendeur de ce paysage idyllique. Son visage blanc impassible mais confiant lui faisait oublier tout le reste. Elle aurait pu rester des heures et des heures à contempler l’encre de sa chemise, l’aura de bienveillance qui émanait de lui naturellement. Les motifs calmes progressaient d’une manche à l’autre de son tissu fin comme le lin sans aucun accroc, le vêtement parfaitement lisse sur sa peau, exaltant un parfum de fleurs des champs aussi frais que la neige elle même.
Elle le regardait, il la regardait, ils ne bougeaient pas. Qui ferait le premier pas ? C’est difficile à dire… Ils semblaient campés sur leurs positions, et Kana avait repris ses esprits. Les doutes l’assaillirent de nouveau, tels un énorme raz-de-marée dont elle ne pouvait échapper, et elle ragea intérieurement de ne pas avoir pu profiter plus longtemps de ce moment de pause. Cependant, elle avait quelques peu repris son souffle, et se sentait prête à affronter la décision de l’ange pour les pêchés qu’elle avait commis.
Elle fut donc étonnamment surprise quand il s’approcha d’elle et glissa sa main douce près de son visage. Elle ne broncha pas, tandis qu’il lui toucha du bout des doigts sa chevelure noire. Sa queue s’agita, ses oreilles frétillèrent, mais il ne semblait pas l’avoir remarqué. Elle, si. Elle essaya de contenir tant bien que mal le rouge qui lui montait aux joues. Il planta ses yeux foudroyants dans la pâle émeraude des siens. Elle continuait de saigner abondamment, et il le remarqua tout de suite.

Vous-avez l’air couper un peu de partout mademoiselle, il faudrait soigner tout ça avant que sa ne s’affecte.

Elle fut totalement déstabilisée par ses propos, s’attendant à ce qu’il soit beaucoup plus brutal, reprochant et sans vergogne. Pourtant, ses mots recherchaient la sincérité et la chaleur, elle sentit qu’il ne souhaitait pas l’effrayer. Son instinct naturel de Neko lui disait qu’elle ne devait pas avoir peur, il ne lui voulait aucun mal. Elle se redonna confiance, et répondit :

Je ne souhaite en aucun cas aller à l’hôpital, si c’est ce que vous pensez. Je… Je n’ai rien, ce ne sont que des blessures superficielles, ne vous en faites pas…

Sa voix tremblait un peu, mais ça ne s’entendait pas. Pourvu qu’il ne l’ait pas entendu lui, c’est tout ce qu’elle voulait. Montrer qu’elle était vaillante et qu’elle ne craignait rien. Elle avala sa salive, et soutint son regard, ses sens déboussolés par l’odeur de fleurs qui s’était amplifiée au contact de sa main. Elle avait envie de quelque chose, elle sentait le besoin de refouler toutes ses émotions, elle devait à tout prix se détacher de ce qui la contrariait. C’est pour cela qu’elle se mit à genoux devant l’ange, baissa la tête, et dit :

Ne vous préoccupez pas de ma personne, noble seigneur, je ne suis qu’une âme de passage, et ne désire rien d’autre que la paix intérieure de Meridell. Je vous suis reconnaissante de prendre soin de moi, mais poursuivez votre chemin, et laissez derrière vous mon être. S’il vous plaît.

C’était faux !!! elle voulait qu’il reste !!! Tout son corps le criait, ses oreilles de chat bougeaient dans tous les sens, et même la douleur atroce de ses multiples blessures s’amplifia lorsqu’elle prononça ces mots. Elle désirait plus que tout au monde rester auprès de lui, mais ça, elle ne lui dit pas… Ce ne serait pas politiquement correct…

Les larmes de la petite néko sont pour moi une véritable tristesse, vous savez pourtant que je n’aime pas voir les personnes de la gent féminine pleuré…Pourquoi pleure-t-elle d’ailleurs ? Est-ce que ces blessures lui font si mal que ça ? C’est tout à fait possible mais je n’en suis pas certain, d’après ce que je peu constater, ce ne sont que des petites blessures pas très graves. Mais la belle avait tout de même l’air de souffrir et même un peu apeuré par quelque chose, je me demande bien quoi, j’espère tout simplement que ce n’est pas de moi sinon j’en serais encore plus gêné. Ma main était toujours prés de son visage lorsqu’elle m’annonça le bilan de son état ainsi que son refus d’aller à l’hôpital. Certes, c’est elle qui décide puisque c’est elle qui est blessé, d’ailleurs je n’avais pas vraiment l’intention de l’emmener dans ce genre d’endroit, moi-même j’évite de m’y rendre malgré les gueulantes de Yui. J’avais envie de continuer de la regarder droit dans les yeux un peu plus longtemps mais malheureusement le destin en a décidé autrement. La belle néko blessé venait de se mettre à genoux tout en baissant la tête pour me dire quelque parole vraiment très noble. Comment pourrais-je poursuivre mon chemin en laissant derrière moi une personne blessé et faire comme si de rien était ? C’est totalement impossible, je ne peux faire une telle chose.

Cette enfant me touche beaucoup, elle à vraiment un magnifique cœur, une belle âme qui mérite bien plus que ma compagnie ne ce moment-même. Mon éducation ma apprit à toujours aider ce qui en ont besoin, et ma aussi apprit à respecter la nature. Pour moi cette enfant ne fait pas partie de la nature, elle représente bien plus que cela à mes yeux. Je me baissa avec légèreté, mon visage arriva au niveau du sien malgré qu’elle ai le regard braqué sur le sol. Je la regardé tandis qu’elle ne le fait pas, je pouvais ressentir son odeur, une bien belle odeur qui serait capable de me transporter bien loin, vers de lointain horizon encore inexploré. Je vins poser ma main sur le visage de la belle pour lui relevé ensuite le visage et la regarder droit dans les yeux, j’avais bien remarqué que certaines parties de son corps était un mouvement telle que ces oreilles et sa queue. Moi et ma grande naïveté je crois que c’est parce qu’elle à un peu froid, qu’elle est un peu effrayer de ma présence inhabituel, mais en réalité il est en une tout autre raison que j’ignore.

Ma main sur son visage laissa mon pouce venir recueillir ces larmes qui sont trop pur pour être versé en ma présence, des larmes trop pures pour cette terre et pour les cieux. Ces larmes me touche énormément même si je ne connais pas réellement la raison de leurs existence, mais une chose est sûr c’est que la voir en verser m’attriste. Oui j’avais mon sourire en ce moment un sourire qui peut-être en apportera un sur le visage de cette demoiselle, mon autre main elle, elle vint chercher un mouchoir dans l’une de mes poches pour par la suite venir essuyer le reste des larmes de la petite ainsi que quelque goute de sang.

Allons, je ne peu laisser une aussi charmante créature telle que vous dans un endroit pareil avec des égratignures.

Niaaa mais qu’est-ce que je déteste voir une fille pleuré T_T, c’est surtout à cause de mon passé que je n’aime pas voir les larmes d’une demoiselle versé. De plus l’odeur du sang me déconcentre, non pas que j’aime le sang bien au contraire, mais c’est que cela me rappel la terrible époque de la guerre, la terrible époque où que bon nombre de cadavres de démons et d’hybride son rester figer devant la demeure familial et moi qui me suis retrouvé au milieu de ce champ de bataille avec le sang de nombreuse créatures sur mes mains. Heureusement que tout cela fait parti du passé, un passé qu’il vaudra mieux que j’oublie si je ne veux pas qu’il me rattrape. Perdu dans mes pensé ou surtout dans mon passé, j’avais encore la main sur le visage de la belle et mes yeux toujours braqué sur les siens tandis que mon regard lui avait l’air d’être ailleurs pendant un moment. D’ailleurs quand ont y pense, mes yeux ont presque la même couleur du sang si ce n’est plus…S’en est un peu effrayant non ? Peu importe la couleur de mes yeux cela ne m’empêchera pas de venir en aide à cette enfant qui pour moi mérité bien plus d’attention. Elle mérite bien plus que ma simple présence mais malheureusement ont fait avec, je passais ma main sur sa tête pour venir lui caresser les oreilles afin de lui retiré ce qui reste de peur, du moins s’il y en avait… Mon sourire était toujours présent comme d’habitude, les gestes sont là mais les paroles reste refoulé au fond de moi, au fond de mon âme. Parler gâcherai ce moment de silence, qu’est-ce que je peu bien faire dans se cas ? Plus le temps passe et plus le sang coule, même si ce n’est qu’en petite quantité, il faut tout de même arrêter ça

Je ne sais pas trop pourquoi, mais ma main qui se trouver sur la tête de la petite se glissa derrière pour ensuite la tiré vers moi. Elle la tête coller contre mon torse et j’avais posé mon menton sur sa tête juste entre ces deux oreilles

Je pense que rester ici plus longtemps servira à rien, je vais donc vous laissez le choix entre vous raccompagné dans votre habitat si vous en avez un ou soit me suivre et venir chez moi pour soigner tout ça.

J’avais dis cela avec toute franchise, je n’ai pas très envie de la laisser seule ici et surtout avec des blessures, donc maintenant c’est à elle de faire le choix, moi je lui ai proposez ce que je pensé être le plus juste à faire dans cette situation. Sans m’en rendre vraiment compte, j’avais toujours la petite contre moi et ma tête posé sur la sienne avec les yeux fermer tout en écoutant et ressentant le vent, j’écouter ce qu’il avait à me dire. C’est vraiment dommage qu’elle se soit blessé par une si belle journée, moi qui voulais passer la journée un peu dehors c’est raté, je vais maintenant devoir la passé en compagnie de cette demoiselle…Je ne suis pas contre bien au contraire, je ferais tout ce qui est dans mon possible pour la voir avec un sourire et faire en sorte qu’elle me regarde bien dans les yeux...

Invité

Craintive, elle attendait. Elle attendait qu'il parte, qu'il la laisse seule, elle et sa maladresse déplorable. Elle souhaitait rester seule, qu'il l'oublie, qu'il continue sa promenade matinale qu'elle avait dérangée, qu'elle avait souillée de son existence. Elle ne demandait que ça, mais, en même temps, désirait qu'il reste, qu'il lui porte un peu d'attention, que sa vie se mêle à le sienne et découvrir un peu le monde au travers des yeux d'un ange aussi noble et somptueux que lui. C'était du moins ce que ses parents auraient souhaité pour elle, un avenir brillant, un maitre bienveillant et un monde meilleur. Elle avait le pressentiment que cette personne pouvait lui offrir les trois à la fois. Mais, paralysée par le respect obligé face à un ange, elle n'osait bouger et attendait, en silence, qu'il s'en aille. Ce qu'il aurait du faire, pour son bien. Mais, elle ne saurait par quel miracle, son désir muet prit vie, et l'ange s'adressa à elle sur un ton plus que doux.

Allons, je ne peu laisser une aussi charmante créature telle que vous dans un endroit pareil avec des égratignures.

Ebahie par tant de gentillesse, elle ne put néanmoins relever la tête. Ses larmes cessèrent de couler, et ses joues fraîches étaient devenues roses. Elle se sentait vide, effrayée et en même temps son coeur battait la chamade. Son pouls s'accéléra lorsque l'ange posa sa main sur sa tête. Elle le laissa faire, pensant que se rebeller ne lui vaudrait rien de bon. La main de l'ange sans ailes se glissa derrière pour ensuite l'attirer vers lui.
La tête collée contre son torse et le menton de l'être de lumière sur ses cheveux noirs juste entre ses deux oreilles, elle était maintenant rouge de surprise et se posait des tas de questions, et tremblait comme une feuille... Pourquoi autant d'attention ? Pourquoi l'avait-il touchée, elle, un être souillé par le déshonneur ? Pourquoi ?
Elle cessa de penser pendant un instant, savourant le plaisir que cette position lui procurait. Elle se sentait bien, calée dans les bras de ce parfait inconnu. Sa chaleur et la douceur de sa chemise lui donnaient une sensation de bien être et d'une séreinité totale. Elle ferma les yeux. L'odeur de champ de fleurs revint à ses narines, et ses oreilles frétillèrent de bonheur. Elle était au paradis. Mais avait-elle le droit de ressentir autant de joie ?

Je pense que rester ici plus longtemps servira à rien, je vais donc vous laissez le choix entre vous raccompagné dans votre habitat si vous en avez un ou soit me suivre et venir chez moi pour soigner tout ça.

La seule source de conscience qui lui restait dans ce tourbillon de sensations était ses oreilles. Elles avaient capté les mots, les avaient enregistrés, et attendaient maintenant la réponse de l'âme de Kana. Qui était, elle, complètement inapte à répondre tout de suite. C'est pourquoi, ne considérant pas la question, elle garda le silence.
Puis, se rappelant son statut de soumise, elle se décida à repousser son protecteur, au prix de nombreux efforts pour s'arracher au doux bonheur qui lui avait tendu les bras pendant un instant. C'est alors que son esprit se remit en marche, libéré de l'emprise de l'odeur de fleurs et de la douceur de la chemise. Son esprit vif et intelligent en alerte, elle avait tout de suite compris l'approche de l'ange, il lui proposait ce dont elle avait toujours rêvé...
Ses yeux verts se fixèrent sur le rouge sang de l'autre, et elle répondit sans aucune hésitation, oubliant l'incident qui s'était produit un peu plus tôt.

Vous suivre aurait été le plus grand des réconforts, messire. Sachez que je ne souhaite rien d'autre, et que j'éprouve franchement le désir le plus ardent de vivre avec vous. C'est ce que mes parents auraient voulu, me voir grandir dans un environnement approprié. Néanmoins, quelqu'un que je souhaite remercier pour m'avoir aidée dans le passé, un ami fidèle nommé Kyo Shino, me retient encore dans sa maison, et je ne puis le quitter de la sorte. Je suis profondément désolée, mais sachez que je ne fuis pas votre proposition. Soyez rassuré, elle me touche au plus haut point, mais je me sentirais coupable de quitter mon ami sans rien lui dire... Et cela me poursuivrait jusqu'à la fin de mes jours. Or, si je dois vivre avec quelqu'un comme vous, je voudrais le faire joyeusement, et sans retenue. Comprenez-vous mon problème ?

[Je trouve que mon post n'est pas génial, désolée... Il n'est pas tellement long, comparé aux autres, et il manque de cohérence... J'étais pas trop inspirée je pense... J'attends le tien avec impatience, histoire de rattraper le coup ^^ J'adore toujours la manière dont tu t'exprimes... C'est fabuleux !]

Je pouvais ressentir la chaleur de son âme contre la mienne, avec un peu plus de temps nos deux chaleurs auraient pu fusionner. Mais j’ai aussi pu ressentir sa chaleur s’éloigné de la mienne, le contact entre nos deux enveloppes charnelles c’était séparé en deux pour laisser place à deux regards perdu dans les profondeurs. Ainsi donc elle ne peu quitter son ami, ou plutôt, elle ne peu le laisser tant qu’elle ne la pas remercier comme il se doit. Ce la est bien noble, d’après ce que je peu voir, il n’y à pas que les paroles qui le soit, mais aussi son comportement. Ont pourrait presque trouver cela adorable. Cette enfant à surement reçu une très bonne éducation, ses paroles sont bien trop noble pour cette terre, bien trop noble pour moi qui ne mérite pas tant d’honneur. Mais malgré la noblesse de ces paroles, la belle à mal interprété ce que j’ai dis il y a peu, je n’ai jamais dis que si je l’emmené chez moi c’était pour qu’elle vive à mes côté mais simplement pour la soigner. D’un côté sa me fait plaisir, inconsciemment cela montre que au fond d’elle, qu’elle veut rester avec moi, moi un parfait inconnu. Je me demande bien pourquoi alors que je n’ai rien de plus que quiconque dans cette ville, Peut-être est-ce parce qu’elle arrive à entre voir une faille dans le mur qui entoure mon cœur, dans les murailles qui le retient enfermer depuis si longtemps. Mais il faut l’avouer que pour le moment une seule personne à réussi à touché la lumière qui se cache derrière les murs, une personne qui vie avec moi depuis maintenant plus de 100 ans. Mon regard rouge, rappelant parfois le sang était posé sur elle, toujours et comme d’habitude, un trait de son caractère est toujours présent, son sourire.

-Je comprends parfaitement votre situation, et il est parfaitement normal que vous veuillez en discuter avec ton ami avant de t’aventuré dans une quelconque histoire. Mais il faut que vous sachiez que si je voulais vous emmenez chez moi c’était simplement pour soigner les blessures de votre corps, rien de plus. Votre cœur est noble, tellement que vous en aviez oubliez vos blessures corporel pour laisser resurgir celle qui sont à l’intérieur.

C’est bien vrai tout ça, cette enfant est bien trop noble, bien plus qu’elle devrait l’être. Elle est vraiment adorable il me faut bien l’avouer, mais ce qu’elle ma dit m’intrigue un peu, elle veut donc voir son ami afin de la remercier. « Le faire joyeusement, et sans retenue » avait-elle dit ? De quoi parlait-elle ? Je suis sûr qu’elle voulait parler du fait qu’elle veut remercier son ami joyeusement. C’est ce que je lui souhaite de tout cœur, même si je n’ai jamais eu en tête de la garder avec moi…Mais elle n’a pas refusé ma proposition et elle à l’air de vraiment vouloir lier sa vie à la mienne. Tout cela n’est que trop d’honneur pour ma malheureuse personne, elle mérite meilleur compagnie et il à fallut que ce soit sur moi qu’elle tombe.

-Je prends donc en note la première proposition ^^, puisque vous voulez allez voir votre ami alors je vais vous raccompagné jusqu'à chez vous afin de m’assurer que vous soyez en sécurité. Et puis je pense qu’il n’est pas nécessaire de demander à votre ami l’autorisation de vous soignez, il est plus important de vous soignez que de rester là.

Bah quoi c’est vrai ! Si ont reste plus longtemps ici la pauvre va se vider de son sang….Je sais que ça n’arrivera pas, ces blessures ne sont pas si profonde que ça, mais c’est tout de même gênant de savoir une personne blessé. Je fit glisser mon doigts sous le menton de la petite pour ensuite lui caresser légèrement la gorge avec, j’avais l’impression de l’entendre ronronner….C’est vraiment adorable en tous cas, mais il ne faut pas que j’y prenne trop gout, qui sait ce qui pourrait m’arriver si une certaine personne apprend ça. Peu de temps après quelque caresse de gorge, je me levais pour levé la tête au ciel et le regarder. Ma main se tendis vers elle et je n’attendais plus qu’une seule chose, qu’elle accepte de l’attraper, qu’elle attrape ce qui pouvait paraitre une corde de lumière qui la sortira de son trou de ténèbres.

Allez levez-vous ! Allons rejoindre votre ami et soigner vos blessures au plus vite.

En faite c’est que au fond de moi il y a une parti qui veux la soigner et une autre qui veux gouter se sang…

[ je trouve ton post très bien ^^, moi par contre le mien est assez particulier -_- ]

» Une visite de courtoisie qui tourne court... [PV Firiel et/ou Tsukasa]
» Petite sortie [tsukasa samaaaa]
» La Dame Blanche? [PV Tsukasa-sama][Finiii! <3]