La Dame Blanche? [PV Tsukasa-sama][Finiii! <3]

La nuit était bien bien avancée lorsque Firiel se glissa hors de sa chambre sur la pointe des pieds. Sa longue nuisette couvrait son corps en sueur, résultat du cauchemard fait quelques minutes plus tôt. Son souffle était court et halentant, mais elle tenta de se repèrer sans faire de bruit et donc éveiller la maisonnée. Le silence était total, les murs insonorisés bloquaient les moindres bruits qui auraient pu s'échapper d'une chambre, seul le froissement de ses pieds nus sur la moquette se faisait entendre. Et cela suffisait pour la faire frémir des pieds à la tête. Elle n'avait pas vu son maître de la journée. Il devait encore être au travail ... Pourtant, lorsque l'humaine y songeait, il ne rentrait jamais très tard. Et ne partait jamais très tôt non plus. Elle était assez inquiète qu'il ne soit pas venu lui donner signe de vie, alors qu'elle était restée à sa place habituelle, dans le jardin, à jouer de la harpe. Pourtant, les livres en braille commençaient à s'accumuler dans la bibliothèque, mais Firiel n'était pas encore allée les lire. Elle avait la tête ailleurs, en ce moment. Il lui fallait terminer un requiem pour son père et sa mère, puis son frère... Ses pas la guidèrent vers la salle de bains, où elle entra sans se soucier d'autre chose. Qui pourrait bien y être à deux heures du matin? La jeune femme commença à rire à cette pensée, et se dévêtit. Après ce début de nuit agité, elle devait se calmer, et même si elle n'aimait pas l'eau, une baignoire restait un lieu privilégié pour se débarasser de toutes les préoccupations. Elle ne passa en fait qu'une vingtaine de minutes dans l'eau chaude, après quoi elle rinça son corps, et se rhabilla de vêtements propres et immaculés. Elle aimait cette couleur, et devait être la seule à la porter en permanence, à la maison, même si elle n'en savait pas grand-chose à cause de sa cécité. En sous-vêtements, elle tâta le radiateur pour retrouver une nuisette lavée, mais ses doigts ne rencontrèrent que la surface chaude et métallique du chauffage. Elle soupira, et resta immobile au centre de la pièce d'eau. Elle ne pouvait pas sortir dans le couloir dans cette tenue, en était-ce même une? La température n'était pas identique ici et de l'aute côté de la porte. Et puis, elle pourrait encontrer quelqu'un, ne serait-ce qu'un domestique ... Firiel, ou l'art de se prendre la tête pour des broutilles. Soudain, elle eut un éclair lumineux, et s'approcha du lavabo. Là, accrochés aux murs, il y avait des robes de chambre, à côté des peignoirs. À la matière et la coupe, la jeune femme reconnut la sienne, et l'enfila avant d'en resserrer la ceinture autour de la taille. La robe, blanche, était très longue et ample, elle la sentait venir caresser ses chevilles, et le bout de ses doigts. Voilà, ça devrait faire l'affaire ... Firiel ressortit, les cheveux presque secs, et s'avança dans le couloir qui menait à sa chambre... Avant de s'arrêter brusquement. L'odeur de Tsukasa-sama! Elle l'aurait reconnue entre mille. Elle changea de trajectoire, et se dirigea vers la porte de la chambre de son maître. Elle toqua doucement.

Tsukasa-sama?

Pas de réponse. L'humaine fronça les sourcils et en se pinçant les lèvres, elle se mit à réfléchir. Au bout d'une minute ou deux, elle respira un bon coup, et tourna la poignée.

Pardonnez mon intrusion...

Mais elle était trop tentée. Pourquoi ne l'avait-elle pas vu de la journée, pourquoi, alors qu'elle lui était on ne peut plus dévouée? Elle voulait savoir, et toujours elle se tenait à ses idées. Lentement et avec soin, elle referma la porte. Elle reprit la parole, toujours à voix basse, comme auparavant.

Maître?

Je sais, vous allez me demandez ce que je peu vraiment faire de mes journées, et bien c’est assez spécial à dire. Ont dis que je suis de la mafia, le chef même, mais je peu dire que ce n’est pas une mafia très « dangereuse ». Nous assurons en quelque sorte une deuxième sécurité dans la ville et diverse pays, en réalité nous somme comme une deuxième police du conseil des anges et des démons. Nous essayons d’assurer une certaine paix, c’est pour cela qu’il m’arrive de fournir des armes…Mes je ne les fournis pas à n’importe qui, uniquement à des chasseurs en qui je peu avoir confiance et à des sortes d’agent, le FBI ? Je n’en sais strictement rien. De plus il ne faut pas que j’oublie que ceci n’est pas vraiment la seule chose qui m’occupe, la famille Hishima est bien embêtante je peu vous l’assurez. Etant le représentant direct de la famille et même l’héritier, il est dans mon devoir de poursuivre l’affaire familial, ce qui veut dire notre entreprise multinational mais aussi d’assurer certaine soirée et spectacles pour assurer la bonne entente entre famille « pur ».
Aujourd’hui j’ai passé ma journée à organiser une soirée pour la famille, donné des directive c’est fatiguant lorsque l’ont se torture l’esprit à se demander ce que peut bien faire les personnes auxquelles ont tient pendant notre absence. A chaque fois j’avais des pensées mauvaise, il m’arrivait de pensé qu’ils leurs arrivent de mauvaise chose et que je ne sois pas là pour venir les aider><. Enfin, heureusement que j’avais un peu d’aide de temps en temps et que j’avais à ma disposition un téléphone, cela me rassuré un peu, mais pas assez. Alors que j’étais sur le point de rentré à la maison, j’ai malheureusement eu un imprévue et j’ai donc pas pu diner avec mes demoiselles…Grrrr, j’ai faillit tout détruire et sortir une arme pour leurs tiré dessus afin de me laisser rentré, mais dommage, c’est trop important pour que je repousse ce que j’avais à faire. QUOI !! Il est déjà cette heure là ? U_U les enflures, maintenant c’est sûr j’ai loupé le repas et même le coucher des belles, je n’ai donc plus eu le choix que de rentré et de vite allez au dodo en prenant le temps de me laver tout de même. Ce qui me sers de pyjama se trouve être une chemise bien légère ainsi qu’un pantalon.

Alors que je venais a peine de trouver le sommeil, j’étais loin de me douté qu’une présence que je connais bien se trouver non loin de moi. Je commençais à me perdre dans un rêve au plutot dans les bras de la nuit, le ciel étoilé qui laisser les rayons de la lune passer par la fenêtre pour ensuite venir me caresser le visage et faire un peu refléter mes cheveux. Une belle et douce voix se fit entendre, la première fois je ne dis rien, j’étais trop perdu dans le sommeil, mais la deuxième fois me fis ouvrir les yeux. Je me frottais un peu les yeux avec délicatesse, les ouvrant avec douceur pour essayer de voir qui était la personne qui c’est permise d’entré dans ma chambre en pleine nuit. Le mot « maitre » me mis directement sur la piste et la voix mélodieuse accentua mon intuition. En relevant la tête et en me redressant contre mon oreiller, je tendis une main vers ma lampe qui se trouve sur la table de nuit et j’appuyai sur le bouton pour l’allumer. Ma chemise était un peu entrouverte au torse et ma coiffure un peu vagabonde c’est vrai…

Hum….Fi-Firiel ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu devrais être entrain de dormir à cette heure-ci.

Je pris la peine de sortir de ma couverture, restant un moment assis sur mon lit entrain de la fixer, c’est vrai que la belle ne peu réellement me voir, c’est bien dommage parce que j’vais envie de lui montré un tas de chose merveilleuse comme la beauté de l’océan ou un couché de soleil. Lorsque je tournais la tête vers elle, mon regard rouge scintillé avec les reflets de la lune mais aussi de la lumière de la chambre, je la fixais avec un petit sourire. J’étais content de la voir, aujourd’hui je n’ai pas pu malheureusement, d’ailleurs je n’ai pas vraiment pris le temps d’être avec elle plus souvent, il va falloir que je fasse attention, il faut que je me gère un peu plus afin de consacrer ce que je peu a elle et les autres afin qu’elle voit que je ne la délaisse pas.

Je peux faire quelque chose pour toi Firiel ?

"Tu devrais...". Ces simples mots poignardèrent le coeur de l'humaine. Oui, Tsukasa-sama avait raison ; elle devrait être en train de dormir à cette heure-ci, au lieu de venir le déranger dans son sommeil. Elle s'en voulait beaucoup, à cet instant, et s'apprêta à rejoindre sa propre chambre sans autre forme de procès, avant de songer que d'une part, Tsukasa-sama se serait posé des questions, et que d'autre part, elle aurait aimé rester un peu plus ici, en compagnie de son maître. Elle se contentait habituellement de rester en retrait lorsqu'il venait les voir, elle, Keiko et Yui. Elle laissait les jeunes femmes s'occuper de tout, et ne disait rien. Mais ça ne semblait déranger personne, alors pourquoi arrêter? Si Firiel se sentait mal, elle prenait toujours soin de ne rien montrer, et de tout garder pour elle. Ce qui, au final, la consumait presque de l'intérieur. Elle regrettait d'être aveugle, et ce encore plus dans cette maison. Elle était sûre qu'il y avait sûrement beaucoup de choses très belles. Mais elle était incapable de les voir.

Oh, ce n'est rien... Je ne vous ai pas vu de la journée, mais j'ai senti votre odeur, alors...

Firiel aurait voulu se rattraper. Elle ne voulait pas dire qu'elle était inquiète, même si c'était le cas, car elle ne voulait pas donner encore plus de préoccupations à son maître qu'il n'en avait déjà. Elle songea un instant à se servir de son cauchemard comme prétexte, mais elle aurait l'air d'une enfant, et ceci, elle ne le voulait pas. Elle avait toujours été très digne et mature devant Tsukasa-sama, ce n'était pas le moment de tout détruire... Elle se mit à réfléchi plus vite, laissant un silence planer en attendant de trouver un argument valable.

Et je voulais vous faire une surprise. Mais je vous ai réveillé, donc je vais vous laisser vous rendormir, encore une fois, pardonnez mon intrusion.

L'humaine eut un petit sourire qui se voulait doux, mais qui se révéla amer. Elle mentait. Elle était en train de perdre tous ses moyens, elle avait entendu le froissement de la couverture qui roulait sur elle-même afin de laisser l'ange s'asseoir au bord de son lit. Firiel eut un moment d'hésitation, puis reprit la parole avant que Tsukasa-sama n'ait le temps de le faire.

Maître, voulez-vous que je vous ramène quelque chose en particulier? Avez-vous faim ou soif?

Autant tenter de se faire pardonner. Elle se sentirait bien mieux si elle pouvait lui rendre service après l'avoir dérangé. Elle resserra sa robe de chambre autour d'elle. Le tissu fin et délicat ne protègeait pas du froid, et la jeune femme tenta à plusieurs reprises de masquer ses frissons. Elle n'attendait plus que les ordres de Tsukasa-sama.

Elle avait l’air d’être gêné, il y a un peu de quoi l’être puisqu’elle ma sorti de mon sommeil. Le fait qu’elle me réponde déjà me faisais plaisir, l’entendre dire qu’elle avait senti mon odeur m’alla droit au cœur et un sourire pouvais se faire voir et ressentir. Elle avait envie de me faire une surprise ? Je me demande quoi…Mais ont dirait bien qu’il est maintenant trop tard pour que je le sache, et encore une fois elle s’excusa de son intrusion, une intrusion qui d’ailleurs m’a tout de même fait plaisir malgré ce qu’elle peut croire. Je l’écouté attentivement et je lui faisais des petits signe de la tête, mais il est vrai qu’elle ne me voit pas donc je lui répondais alors par des « hum hum ». Oui je sais, ce n’est pas des réponses très enrichissante, mais je suis ainsi et ont y peu rien je pense ^^". Je pouvais voir qu’elle était parcourut de frisson, mais avant même que j’ouvre la bouche que la belle le fit avant moi. Elle me demandait si je voulais quelque chose…En toute sincérité je ne sais pas si j’ai envie de quoique ce soit pour le moment. Je continuais alors de la regarder avec un délicat sourire et un regard à peine réveiller, j’étais toujours assit sur mon lit d’ailleurs.

C’est gentil de ta part Firiel, mais pour le moment je n’ai ni soif ni faim…Quoique peut-être un petit aspirine de me ferrais pas trop de mal ^^".

C’est vrai que ça ne me ferais pas trop de mal, au moins ça calmera un peu le mal de tête que je viens juste d’avoir. C’est surement toutes les activités de la journée qui m’ont un peu affaibli. En y repensant, lui demander e m’apporter cela risque surement de l’embêter même si c’est elle qui m’a proposé son aide… Je n’ai pas trop envie qu’elle se fatigue pour moi même si ces temps-ci je ne l’ai vu que rarement. Je ne sais comment vous expliquez, mais pendant un court instant j’ai cru la voir en double, ma vision était devenu flou. Je me frottais les yeux pour me remettre les yeux bien en face des trous et la encore mon corps se remit à faiblir, me laissant tomber en arrière sur le lit, sur le petit nuage moelleux. Un soupir se fit entendre dans toutes la pièce, le dos de ma main était appuyer contre mon front et mes deux yeux rubis étaient fixer sur le ciel noir.

…

Ce n’est surement pas que la journée qui m’a fatigué, mais je me demande alors quoi ? Je n’en sais malheureusement strictement rien du tout, mais là tout ce que je sais ou plutôt tout ce que je sens se sont mes yeux qui commèrent petit à petit à se refermer. Je me sentais terriblement lourd et un peu chaud même…ma chemise qui sert de pyjama me colle à la peau.

Les réponses brèves et répétitives de Tsukasa-sama suffisaient à Firiel pour savoir qu'elle était écoutée. Et lorsqu'il prit véritablement la parole pour demander de aspirine, l'humaine crut comprendre que c'était par sa faute. Paranoïaque, vous dites? Jamais!

Bien, je vais chercher ceci, maître.

La jeune femme s'inclina, et ressortit de la chambre en faisant le moins de bruit possible. Elle ne l'entendit pas soupirer, ni retomber en arrière sur son lit. Elle songeait plutôt à la journée qu'il devait avoir eu, à combien elle avait dû être pénible pour qu'il soit dans cet état. Et elle n'avait rien arrangé... Ele longea le couloir, ouvrit la porte de la salle de bain d'où elle venait, quelques minutes plus tôt, et ouvrit l'armoire à pharmacie en soupirant. Où avait-il été? Qu'avait-il fait? Du doigt, Firiel lut les inscriptions en braille sur un tube de comprimés avant de le reposer et de se saisir d'une boîte. Elle se demandait quel était ce travail qui lui prenait autant d'énergie. Bien sûr, elle savait qu'il s'occupait d'une grande entreprise, ou quelque chose comme ça... Clac! Le comprimé franchit la pellicule de la tablette médicamenteuse pour finir dans la paume droite de l'humaine. Mais une simple entreprise, même grande, n'accaparait pas autant de temps. Il y avait anguille sous roche. Requin, plutôt. Elle se demandait ce qu'elle pourrait découvrir. Un jet d'eau froide alla s'installer confortablement au fond d'un grand verre rempli aux trois quarts, petite mare silencieuse. Firiel retourna dans le couloir, veillant à ne rien heurter pour ne rien renverser sur la moquette, ç'aurait été dommage qu'elle l'abîme. Elle aurait pu se couper, mais ça, elle n'y avait pas pensé. Du coude, elle fit tourner la poignée de la porte pour accéder à la chambre de Tsukasa-sama.

C'est moi, maître.

Elle n'obtint pas de réponse. Levant un sourcil, elle s'approcha de la commode où elle posa verre et comprimé, en prenant soin de les disposer de manière à ce qu'il ne tombent pas. Elle se retourna, et avança silencieusement vers le lit de l'ange, contre les jambes duquel elle faillit tomber. Ainsi donc, il ne s'était pas bien recouché? Firiel attrapa les jambesdu jeune homme sous les genoux et les mouva de façon à ce qu'il soit totalement étendu.

J'ai ramené ce qu'il vous fallait...

Une main glissa sur le visage de Tsukasa-sama. En passant près du front pour écarter quelques mèches de cheveux, l'humaine ressentit une vilaine chaleur inhabituelle. Elle fronça les sourcils, et posa ses doigts près des tempes du maître, tandis que l'autra vagabondait sur son coeur.

Mais vous êtes brûlant...

La voix empreinte d'une inquiètude qu'elle ne cherchait plus à cacher, Firiel prit un pan de la chemise entre ses ongles afin de la secouer. Puis, elle reprit les couvertures en main et en couvrit Tsukasa-sama. Elle ne pouvait pas le laisser comme ça...

J’étais maintenant seul, perdu dans l’inconscience. J’étais là sans vraiment l’être, allonger sur le lit, je m’étais effondré il y a peu. Dans l’état actuel où je suis, je ne pouvais pas ressentir la présence de mon alentour. J’étais alors dans l’incapacité de savoir quand est-ce que Firiel allait me revenir. En y repensant, je dois certainement être un mauvais maitre, je n’ai pas eu le temps de m’occuper un peu d’elle depuis quelque temps et en plus de ça je me montre faible alors que je me suis promis de les protéger. Malgré mon manque de présence et de temps passé avec elle, elle prend tout de même soin de moi et pour preuve elle prend même la peine d’aller me chercher ce que je lui ai demandé. J’apprécie vraiment ce geste, j’en suis même profondément toucher même si pour le moment je ne peu le montré convenablement. Elle est forte et courageuse, j’ai bien remarqué qu’elle frissonner, mais elle tient tout de même à me faire plaisir…

Le temps passe mais je ne pouvais m’en rendre compte, j’étais encore endormis sur mon nuage noir assombri par l’heure. J’étais dans les ténèbres, parcourant cette dimension à la recherche d’une quelconque lueur qui aurait peut-être la capacité de me faire sortir. Parmi cette immense salle sombre, tellement sombre que je ne peu me voir moi-même, une sensation étrange vint à moi. Une sensation à la fois douce et chaude, d’où provient-elle ? Je me le demande bien, mais une chose encore plus étrange arriva, c’est la soudaine apparition d’une petite lueur ainsi qu’une voix.

Plus le son de cette voix se faisait entendre plus la lueur prenait de l’ampleur, je pouvais maintenant m’approcher de celle-ci…et…une fois assez proche j’ai pu l’attraper du bout des doigts et ainsi sorti de cette dimension. Revenant alors à la réalité, deux autres lueurs firent leurs apparitions, deux lueurs rouges revinrent dans la chambre. J’ouvrais peu à peu mes yeux, je sentais encore cette douce chaleur, prenant peu à peu conscience j’ai pu remarquer la main de Firiel sur mon visage ainsi qu’une main au niveau de mon cœur. J’avais chaud mais les quelques mots qu’elle prononçait suffisez pour me calmer un peu. Elle m’avait recouvert, elle a donc prit la peine de m’installer convenable sur le lit. Mon regard vint se figea sur elle tandis que ma main droite vint se posé sur l’une des siennes, lui montrant ainsi que je suis réveiller.

…

Petit moment de silence en effet, faut le temps que je me réveille correctement maintenant ( XD ). Je me redressais sur le lit, me mettais ainsi en position assise avec le front en appuie contre la paume de ma main gauche. Je tournais le visage dans sa direction pour lui afficher un beau
petit sourire puis je regardai la table de nuit sur laquelle se trouve ce que je lui ai demandé de m’apporté.

Est-ce que je peu prendre ce que tu m’as apporté ?

( dsl pas très constructif ^^ )

Firiel frémit en sentant la main de Tsukasa-sama sur la sienne. Le contact était tellement inhabituel qu'elle en était confuse. Bien sûr, il y avait les petites marques d'affection de tous les jours, celles au réveil, devant le petit-déjeuner. Mais là, ce n'était pas la même chose. Cette chaleur, si forte, qui émanait du corps du maître n'était pas normale. Sa chemise, auparavant collée à sa peau, était humide. Elle se demandait pourquoi il ne lui avait pas répondu avant... S'était-il rendormi, et l'avait-elle à nouveau réveillé? L'humaine songea qu'elle aurait dû la lui retirer, cette chemise, sans vraiment en être gênée. Il n'y avait pas de raison de l'être, c'était uniquement pour le bien de Tsukasa-sama... Lorsqu'elle le sentit vouloir se redresser, elle retira ses mains, non sans soulagement. Le maître était doux, mais il avait aussi quelque chose qui mettait mal à l'aise la jeune demoiselle. Elle lui était complètement soumise, obéissant au doigt et à l'oeil. Mais cette aura qui planait autour de Tsukasa-sama était intriguante. Il était toujours très chaleureux, mais quelque chose semblait l'absorber sans cesse, et Firiel ne savait pas ce qu'était ce quelque chose. Il était... Mystérieux? C'était le mot. Il était doux, et mystérieux. Ce que l'humaine avait parfois du mal à accepter. Que leur cachait-il, pour être aussi distant, parfois? Pour disparaître une journée entière, par exemple... Elle se releva du lit où elle s'était auparavant assise avant qu'il ne lui demande d'apporter ce dont il avait besoin. Firiel hocha la tête, et se tourna vers la table de nuit. À tâtons, elle attrapa le verre, puis le cachet. Elle se sentait tout simplement ridicule, à tapoter ainsi dans le vide avec la main. Rosie, elle s'approcha de son maître, et s'agenouilla à son chevet en tenant l'aspirine dans l'une de ses mains, le verre dans l'autre.

Tenez.

Elle avança la main, la suspendant ainsi au-dessus du torse de Tsukasa-sama. Il n'avait qu'à se servir, elle ne savait de toute façon pas où étaient ses mains afin de lui remettre le comprimé. L'idée de le lui glisser entre les lèvres l'avait bien effleurée, mais elle ne pouvait pas se le permettre. Suite à cette pensée, ses joues étaient encore plus roses, mais elle espérait juste qu'il fasse assez sombre pour que son maître ne voit pas ce détail. Elle ne voulait pas répondre aux questions quelqu'elles soient. Sagement, elle attendait que Tsukasa-sama ait terminé d'avaler l'aspirine et lui rende enfin le verre. Après cela, elle ne le dérangerait plus... Assise sur les talons, elle songea que c'était tout de même une heure bien tardive pour rentrer. Oui, elle se tenait encore à ça... Têtue, hein? Elle avait bien envie de demander au maître où il était passé durant toute la journée. Mais elle s'était promis de ne plus l'embêter, or, ne le ferait-elle pas en posant cette question? Cruel dilemne... Ou pas. Elle devait cesser ses bêtises, parce-que Tsukasa-sama était bon avec elle. Il lui accordait un foyer chaleureux, un toit sous lequel elle était libre de jouer de la musique, mais aussi de danser, bien que cela soit plus rare maintenant qu'elle ne pouvait plus voir les mouvements qu'elle éxecutait. Un peu d'affection, de chaleur humaine, aussi. Qu'importe, elle lui était reconnaissante. Elle laissa échapper un petit soupir, en souriant. Elle avait presque l'impression de se conduire comme une maman avec un petit poussin. ^^ D'habitude, c'était Tsukasa-sama qui prenait soin d'elle, alors de temps en temps, elle pouvait bien faire pareil. Un frisson gelé remonta du bas de son échine jusqu'à sa nuque, un peu plus et ses cheveux se hérissaient... En vitesse, elle attrapa la ceinture de sa robe de chambre, qui avait apparemment décidé de se faire la malle.

Je pouvais à nouveau entendre le son de sa voix, le verre tendu d’une main tandis que l’aspirine était tendue dans l’autre. C’est avec un petit sourire un peu faible que je tandis les mains vers elle pour m’emparer de ce qu’elle m’a apporté. Mettant alors le petit cachet dans le liquide enfermé dans la surface de verre, j’apportais celui-ci à mes lèvres pour le vidé de son contenu. Ce n’est pas vraiment ça qui va me soigner de ce qui je pense être une fièvre, mais au moins ça va peut-être rassurer Firiel, du moins c’est ce que j’espère. Il serait dommage de l’inquiété plus qu’elle ne doit surement l’être lorsque je ne la vois pas en journée. Même si nous sommes tout les deux éveiller en pleine nuit et que l’ont se retrouve dans ma chambre à cette assez tardive, la lampe de ma table de nuit était allumé et donc éclairé parfaitement la pièce de son obscurité. J’avais bien vu qu’elle frissonnait, mais j’avoue aussi pu remarquer autre chose…J’en rougissais presque et j’ai du détourner le regard de peur qu’elle me voit…Enfin que dis-je, elle ne peut me voir. Ce qui est d’ailleurs malheureusement dommage, j’avais bien envie de lui montré à quoi ressemble son maitre, pendant un instant il m’est arrivé d’avoir peur, peur qu’elle me rejette pour certaine chose.

Néanmoins j’avais maintenant les joues un peu rosi, la voyant resserrais la ceinture de sa robe de chambre, j’ai pu alors repose mon regard sur elle. Elle avait l’air d’attendre que je lui redonne le verre, ce que je ne fis pas d’ailleurs, à la place de le lui remettre en main, je le déposai simplement sur la table de nuit.

Merci Firiel…

Aucun autre son sorti de ma bouche, pourquoi ? J’aimerais bien le savoir moi-même. Est-ce peut-être parce que je m’en veux intérieurement de ne pas être souvent là pour m’occuper d’elle et des autres ? Possible…Qui sait…Inconsciemment l’une de mes mains vint se glisser sur les siennes pour ensuite en attraper une et la caresser du bout du pouce. Le regard ailleurs, ne voulant pas trop la regarder de peur qu’elle me ressente encore plus rougir de gêne…Malgré cette petite marque d’affection, je me sentais encore un peu mal, le front trop brûlant et le corps un peu en sueur, trop de boulot tu le corps, mais c’est aussi peut-être à cause d’une accumulation de stresse. Et oui, il m’arrive de stressé, je stresse pour le peu de temps que je passe à la maison à m’occuper de chacune de mes pensionnaire. Je m’en veux aussi pour plein de chose mais vaux mieux ne pas trop en dire. Continuant alors de lui caresser la main avec tendresse, d’un petit mouvement de bras je la fis monté sur le lui. Son dos contre mon torse, je passais ma tête par dessus son épaule et je soupirais un peu, de bien être mais aussi de petite souffrance. Je pouvais ressentir la chaleur de son âme, mais aussi les frissons de son corps que cette méchante nuit provoque dans la maison. Son souffle était parfaitement normal, du moins pour le moment (je pense). Moi par contre, je me haïssais d’être tombé « malade », je ne peu profité pleinement de ce petit instant entre nous à cause de ceci. Sans trop m’en rendre contre, mes mains passèrent l’une par dessus l’autre pour venir se glisser sur chacune de ces épaules et donc l’enlacer contre moi.

Désolé…Désolé de ne pas avoir pu passer plus de temps avec toi ces temps-ci…Je n’ai pas étais très souvent là à cause de mon travail, organiser des réceptions pour toute la famille et les proches de celle-ci c’est vraiment pénible et fatiguant au bout d’un moment.

Merci encore de prendre soin de moi ^^"

Un petit bruit caractéristique indiqua à Firiel que le verre venait d'être reposé sur la table de nuit. Bien, puisqu'il semblait enfin avoir prit l'aspirine, la jeune femme s'apprêta à se relever après avoir resserré sa robe de chambre autour de sa taille. Tsukasa-sama devait être occupé à boire son verre à cet instant, aussi n'avait-elle pas prit soin de se retourner pour cacher son corps. De toute façon, même s'il en avait eu l'occasion, elle ne pensait pas qu'il ait jeté un oeil sur elle. Alors qu'elle donnait une légère impulsion sur ses genoux pour se relever, une main venue caresser la sienne l'empêcha de continuer son mouvement. Ainsi stoppée dans son élan, Firiel eut un mal fou à garder un équilibre qui se révélait on ne peut plus précaire. Elle aurait voulu stopper ce contact, ne serait-ce que pour pouvoir se mettre dans une position à peu près normale, et non pas les genoux à moitié fléchis. Heureusement, le maître l'incita, par un mouvement du bras, à monter sur le lit. Non plus rose, mais rouge, l'aveugle ne put que se laisser entraîner bien malgré elle. Elle finit donc dos contre Tsukasa-sama, installée entre ses cuisses. Elle aurait aimé se faire toute petite, pouvoir échapper à cette étreinte qui, bien qu'elle soit agréable, l'embarrassait terriblement. Alors, elle voûta les épaules, et rentra la tête, telle une tortue. Elle sentait des frissons parcourir son corps, filer sur sa peau, sans cesse, de froid, de frayeur. Mais la demoiselle tentait néanmoins de rester comme une poupée inanimée, son souffle modéré témoignait des efforts fournis afin de paraître encore digne, et ne pas se laisser aller à ses instincts d'humaine qui lui dictaient d'enlacer à son tour l'ange. Il avait glissé ses mains sur ses épaules, et la tenait fermement contre lui. Crispée et droite comme un piquet, Firiel n'osa plus bouger. Son maître était malade, il lui fallait être douce et se montrer compatissante. La voix angélique, douceureuse, lui arracha un autre frisson, plus puissant.

La famille? Je vois.

La demoiselle eut un sourire. Elle aurait presque pu en vouloir à Tsukasa-sama d'être si cachottier, lui mentait-il? Mais très vite, elle se sentit mal à l'aise de penser de telles choses. Elle l'était mentalement, et physiquement.

C'est mon rôle... Ne me remerciez pas.

La jeune femme inspira.

Vous êtes fatigué et malade, je ne devrais pas vous importuner et vous laisser dormir, maître.

Elle n'esquissa pas un mouvement. Lui seul pouvait décider de son départ ou non, il avait même droit de vie ou de mort sur elle. Elle lui était dévouée, comme Ys l'était pour elle. Ce câlin improvisé, alors qu'elle sentait la sueur de Tsukasa-sama se coller peu à peu à sa robe de chambre, était embarrassant, gênant, agréable et bienvenu. Elle n'y était pas habituée. Le fait qu'il ne s'occupe pas d'elle ne la dérangeait pas outre-mesure, elle l'avait bien voulu, dans un sens, à toujours se mettre à l'écart. Mais elle devait avouer que même si cette situation la rendait confuse, elle la rendait aussi très heureuse. Un petit moment d'intimité comme celui-là n'était pas de refus, habituellement, elle laissait les autes filles de la maisonnée s'arracher l'être céleste. Elle, elle le voyait, lui souriait, et cela lui suffisait. Sa simple présence, bien que parfois effrayante, était réconfortante. Firiel n'oubliait pas que c'était là celui qui l'avait sortie de cette cage, au Local à Humains, et qui lui avait offert cette vie. Elle se trouvait bien ingrate...

Ha la la, la voir prendre ainsi soin de moi me fais très plaisir, malgré que je la prenne dans mes bras, elle pense encore à ma santé et ont dirait même qu’elle se jette un peu la faute sur elle en disant qu’elle m’importune. Cela me donne un grand sourire et me réchauffe le cœur, mais une chose me gêne parmi tout ce qu’elle a dit, elle m’a appelé « maitre »…Non pas que ce n’est pas la vérité, mais c’est tout de même assez gênant je pense. C’est vrai que aux yeux de la société et des registres, nous somme un maitre et sa soumise, mais l’entendre m’appelait ainsi me dérange un peu. Mon visage se retrouvait encore dans le creux de son épaule, je la ressentais se réfugier sur elle même. Ont dirait bien qu’elle frisonne un peu moins, ce qui déjà me fais assez plaisir malgré le sourire caché par l’obscurité de sa vue…D’ailleurs je suis content qu’elle ne peut me voir rougir, sinon j’en aurais étais encore bien très gêner et la couleur de mon visage aurait surement atteint une couleur totalement impossible et même inimaginable. Ma main gauche glissa le long de son épaule pour ensuite trouvé un petit coin sous le menton de Firiel, lui caressant la gorge puis le cou…Je me demande pourquoi je fais cela en faite.

Firiel…S’il te plait ne m’appel pas maitre, j’aimerais que tu m’appel tout simplement par mon prénom.

Niaaaa !!! Voilà ce qui est dit, mais maintenant reste encore un gros et difficile problème. Je suis malade c’est vrai et le repos est nécessaire, mais si je fais cela alors il me faudra laisser Firiel et je ne veux pas cela. Me penchant un peu plus sur elle, je continuais de l’enlacer contre moi tandis que mes lèvres étaient non loin de son oreille pour si besoin lui glisser quelque mot. Mais peu à peu j’ai encore eu un instant de petit coup de fatigue, mes yeux avaient retrouvé le noir pendant très peu de seconde, pas assez pour qu’elle puisse s’en apercevoir. Là sans trop m’en rendre compte, la pression sur les épaules de la belle se fit de moins en moins ressentir, je commençais à la lâcher pour ensuite me laisser tomber en arrière sur le lit. Cette fièvre est vraiment cruelle, me faire ainsi souffrir alors que je veux simplement passer un peu de temps avec Firiel, je sais que je peu en passé avec elle demain dans la journée, mais je trouve que cette instant est tout de même particulier. Je posais à nouveau ma main sur mon front, roh non il est encore brûlant…Un peu normal, ça ne va pas disparaître en à peine 5 minutes tout de même.

Dis moi….ce que tu porte…c’est que tu à prit un bain ou une douche avant non ? Tu va attraper froid ainsi…Il te faudrait quelque chose de plus chaud.

Bah quoi c’est vrai, je l’ai vu frissonner avec alors je m’inquiète pour elle alors que je devrais d’abord m’inquiété pour moi. Elle était donc assise sur le lit, dos à moi pour le moment alors que moi je suis entrain de laisser mon regard hasardé sur toute la pièce. Il faut chaud mais aussi froid, j’hésite entre les deux en faite, je ne sais pas trop quoi pensé de la température actuel et en y repensant, ce que j’ai dis reviendrais a demandé à Firiel de partir. Je ne veux pas être seul en plus de ça >< , qu’est-ce que je suis idiot quand je m’y met.

Firiel frissonnait moins, c'est vrai. Elle n'avait plus aussi froid, ni aussi peur. Elle frémissait, de temps en temps, mais ce n'était pas comparable à ce qu'elle avait ressenti lorsqu'elle était devant la porte de la chambre de Tsukasa-sama, ni à ce qu'il venait de faire. Glissant sa main près de son menton, et caressant sa gorge... Des zones très sensibles pour l'humaine, qui avait été malmenées à plusieurs reprises par les mains de Léonard et celles de ses invités à ces endroits. Elle réprima un haut-le-coeur, et se laissa faire sans un mot en écoutant avec étonnement la demande de son maître. Il voulait qu'elle l'appelle par son prénom. Firiel n'avait jamais été habituée à faire cela. Les races supérieures n'aimaient généralement pas qu'on soit aussi familier avec elles. Du moins, c'est ce qu'avait appris l'humaine, et ce qu'on lui avait dit de faire. Elle n'eut pas le temps de continuer son petit débat intérieur sur le fait de devoir ou non appeler Tsukasa-sama par son prénom, car la pression exercée autour de ses épaules, et sur le reste de son buste par la même occasion, s'était finalement peu à peu relâchée. La jeune femme se demandait pourquoi, mais lorsqu'elle entendit quelque chose atterir mollement sur les gros coussins qui se trouvaient derière eux, elle comprit. Mais elle restait incapable de bouger, paralysée par les précédents gestes du maître. Elle sentit son regard se poser u nstant sur son dos, et son sang ne fit qu'un tour. Elle bondit presque au rebord du lit, effrayée. Elle savait que Tsukasa-sama n'était pas violent... Mais l'image de Léonard et celle de sa famille revenaient la hanter. La respiration saccadée, elle n'écouta qu'à demi ce qu'il lui disait, et tenta de se reprendre. Ce n'était pas le moment de se laisser avoir par des mirages, par des choses fausses.

Oui... Je reviens tout de suite...

Tsukasa-sama venait d'inconsciemment lui offrir une issue. L'humaine ne se fit pas prier, et descendit du lit pour s'approcher rapidement de la porte. Elle tourna la poignée, et aboutit au couloir où elle s'engouffra en trottinant vers sa chambre. Elle ne pouvait pas montrer cette partie d'elle-même. Cette facette déchirée et faible, elle la haïssait. Elle se sentait mal d'avoir laissé le maître de cette façon, c'est pourquoi elle accélèra encore le pas, pour terminer sa course dans sa propre chambre. Elle ouvrit son armoire, et tendit la main vers une chemise de nuit couleur pêche et à la matière très douce. Elle défit le noeud de la ceinture, et laissa la robe de chambre tomber au sol en roulant les épaules pour la faire glisser. Enfin en sous-vêtements, elle enfila la chemise de nuit. Les bretelles étaient très fines, et il n'y avait pas de décolleté, le tissu esserrait légèrement la poitrine et la dérobait au regard par une ligne droite qui filait quelques centimètres en-dessous des clavicules. Le toucher velouté étreignait ensuite gracieusement la taille et les côtes, laissait deviner les courbes des hanches et s'évasait brusquement sous le nombril en de larges franges qui s'effilaient aux cuisses pour se terminer en pointe à mi-mollet. C'était très confortable, et assez chaud, plus en tout cas que ce qu'elle portait auparavant. Sans se soucier davantage de ranger, elle retourna en vitesse dans la chambre du maître, se faufila par la porte laissée ouverte, la referma et s'approcha du lit. Tsukasa-sama avait de la fièvre, mais l'aveugle ne s'était jamais occupée d'une personne malade, alors elle ne savait pas comment elle pourrait faire baisser la température corporelle de l'ange. Elle ne s'était absentée qu'une minute ou deux, elle espérait qu'il ne s'était pas senti trop mal durant cete période.

Tsukasa-sama... Dites-moi ce qu'il faut faire...

Firiel se sentait rougir de honte. Honte d'être aussi incapable et de l'avoir laissé entrevoir une de ses faiblesses. Elle venait ausi de trouver le moyen d'appeler le maître par son prénom, mais sans lui manquer selon elle de respect.

Alors qu’elle était parti, je me retrouvais maintenant seul dans cette pièce, me demandant ce qu’il m’arrive réellement. Etant plus jeune, cela ne m’étais jamais arrivé, ce qui est bien étrange d’ailleurs. Là tout ce que je ressens pour le moment c’est une flamme qui me brûle de l’intérieur, chaque parcelle de ma peau se voyer noyer de sueur et d’aura noir. Le sommeil était venu à moi sans prévenir, j’étais alors maintenant parti dans le royaume des rêves enfin surement celui des cauchemars. J’étais de plus en plus en sueur et je remuais dans tous les sens, de mal être, j’avais des images que je cherchais à fuir depuis longtemps, des images de mon passé que j’aurais tant voulu ne plus revoir. Mes cheveux commençaient à s’emmêler entre eux, s’ébouriffer dans tout les sens et faire quelques petites vagues sur le matelas, malgré leurs petites longueurs. Trop d’image défile dans ma tête, ce qui amplifie la douleur et la transpiration, gesticulant dans tous les sens la couverture qui était sur moi était entrain de se retiré. J’avais vraiment du mal à me reposer, cette fièvre n’est vraiment pas de tout repos et n’importe qui peut s’en rendre compte en me voyant bouger ainsi. Encore une fois elle était revenu pour me voir, mais je ne l’avais pas entendu revenir…Je suis d’une telle faiblesse qu’elle doit certainement en être dégouté de continué à vivre avec moi, je n’ai pas vraiment envie de me montré faible devant elle, mais là malheureusement je n’y peu rien. C’est lors le son de sa voix se fit à nouveau entendre que mes yeux revinrent à la réalité, me rendant ainsi compte que je n’étais que dans un cauchemar du passé.

Fi-Firiel...

Et oui, je dis son nom parce que je suis content de la voir à côté de moi malgré tout ce qui arrive, malgré l’un de mes aspects cachés. J’étais aussi content parce qu’elle avait prononcé mon prénom même si derrière se cache un petit « sama » qui marque tout de même le respect qu’elle a pour moi, ce qui fit apparaitre un sourire sur mon visage. Elle me demandait ce qu’elle pouvait faire pour m’aider, pour moi rien que cette demande est déjà très touchante parce que ça montre qu’elle veut me voir guérir. Ce qui est bien dommage c’est que moi-même je ne sais pas trop comment faire, je ne suis jamais tombé malade et je me suis jamais occuper d’un proche avec de la fièvre. Encore heureux que j’ai tout de même reçu l’éducation de ma mère et j’ai donc quelque petite notion de base pour se genre de chose, mais là c’est vrai que cette fièvre n’est pas comme toutes les autres. Normalement une bassine d’eau et une serviette humide sur le front pourrez être utile pour faire un peu baisser la température, mais je n’ai pas trop envie de lui demander d’aller me chercher ce genre de chose, elle pourrait réveiller les autres sans le vouloir. Je vins donc lui attraper une main et je laissa alors mon regard se posé sur elle, tout simplement tel une pétale de cerisier tombant et dansant dans la douce brise.

Rester prés de moi est suffisant je pense, il me faut juste un peu de repos et tu me verras en pleine forme juste après ^^’.

Oui bah hein ! C’est un remède parmi tant d’autre et personnellement je pense que c’est le meilleur de tous. Rien à prendre, rien à avoir sur le front, juste la douce chaleur d’une personne que l’ont aime bien prés de soit suffit pour venir à bout de n’importe quel maladie.

Mais, si tu à quelque chose en tête, alors dis le moi. Si tu veux faire quelque chose qui puisse me soigné à laquelle je n’ai pas pensé, tu peux…Ce n’est pas moi qui t’interdirais de m’aider.

Ca c’est sûr, dans l’état actuelle où je suis, ça m’étonnerais que je puisse lui interdire grand chose au risque de me fatigué d’avantage. Je continuais de lui caresser la main avec douceur, enfin avec le peu de force que j’ai en ce moment, j’avais encore et toujours mon sourire même si elle ne peut me voir.

La voix de Tsukasa-sama mit un moment avant de se faire entendre. Mélodieuse, douce, Firiel aimait cette chaleur qu'elle contenait. Mais elle regrettait que son maître prononce de telles paroles. Si elle avait pu, elle lui aurait offert sa propre énergie pour qu'il puisse y puiser la force de guérir. L'humaine ne faisait hélas pas de miracles.

C'est moi, Tsukasa-sama...

Elle lui sourit, et le laissa attraper sa main sans se débattre. Au contraire, elle resserra ses doigts autour de la paume angélique. Ce qu'il venait de dire était touchant. L'aveugle était très heureuse de pouvoir lui être utile, et si sa présence lui était agréable comme il le disait, elle allait rester auprès de lui. Elle aurait voulu véritablement le soigner, mais elle s'en révélait incapable, alors elle allait faire ce qu'elle pouvait, son maximum. Cela pourrait sembler dérisoire... Mais au moins, elle ne se sentirait pas mal. Lentement, elle se glissa auprès de Tsukasa-sama, sur le lit, et s'adossa au haut du lit, contre les coussins et le mur. Elle n'avait pas lâché la main du maître, et en remontant ses doigts près de son épaule, effleurant son bras et son cou, elle posa sa paume contre la joue de l'ange. Elle le souleva avec douceur au niveau des omoplates, et tira un peu... Elle dû reprendre plusieurs fois son mouvement, le maître étant un peu trop lourd pour les frêles bras de l'aveugle... Qui, à force d'obstination, avait réussi à l'attirer plus près. Elle finit par s'approcher à son tour de quelques centimètres, et posa la tête de Tsukasa-sama sur ses cuisses fermement serrées l'une contre l'autre. Elle espérait que ce serait un agréable coussin. Sous elle, ses genoux étaient repliés, les fesses sur les talons.

Je ne sais pas. Alors je vais rester auprès de vous...

Ses ongles glissèrent dans la masse de cheveux doux, les caressant lentement, et écartant quelques mèches du front du jeune homme. L'instant semblait magique à la demoiselle, qui sentit son coeur s'apaiser, et sa frayeur peu à peu s'évaporer. Elle tenait celui dont elle avait un peu peur entre ses mains, et prenait soin de celui qu'elle... Qu'elle quoi? Elle ne pouvait pas le dire. Ses sentiments étaient trop confus. Elle ne savait pas non plus ce qu'elle réprésentait aux yeux du maître. C'était aussi cela qui l'effrayait. Que lui réservait-il? Elle le savait joueur, peut-être un peu manipulateur. De quel rôle avait-elle hérité sans le savoir? À quoi jouaient-ils? Qu'est-ce qui l'attendait ensuite? Était-elle une vulgaire distraction uniquement là pour amuser Tsukasa-sama? Elle refusait d'y croire. Tant de questions se bousculaient dans sa tête, et elle n'arrivait plus à distinguer ce qui avait été songe et ce qui avait été réalité. Elle était perdue dans le monde du mensonge, elle s'enfonçait à chaque seconde un peu plus profondément dans le labyrinthe des interrogations. Il fallait que ça cesse. Malgré les quelques mots que lui disaient son maître, elle ne se sentait pas rassurée. Elle avait une méfiance surdéveloppée à l'égard de qui que ce soit depuis qu'elle avait été privée de sa vision. Et pourtant, si Tsukasa-sama lui avait dit de se jeter par la fenêtre, elle l'aurait fait dans l'instant, sans attendre. Ce perpétuel retrait dans lequel elle restait commençait à la consumer. Mais elle se demandait d'où tout était parti. Elle avait le collier en argent offert par l'ange, autour du cou. Elle sentait le métal froid sur la peau de son cou nu. C'était le gage qu'ils s'étaient donnés, le symbole de leur union en tant que maître et soumise, en tant qu'amis. Puisque c'était ce que le maître avait cherché en premier chez elle. L'aveugle s'y était habituée, et faisait selon ses désirs. Mais dans ses entrailles, quelque chose commençait à bouger, voulait se réveiller. Ses cils se heurtèrent les uns aux autres, et Firiel sentit quelque chose glisser lentement sur sa joue, un faible mais long trajet qui aboutit sur le menton, où la larme stagna, hésitait à tomber. D'un mouvement rapide, la jeune femme l'effaça, avec le dos de sa main. Que voulait-elle? Elle ne savait pas, ne savait plus. Tout était trop confus, et elle sentait son coeur se tordre. Allait-elle encore fuir? Tenter d'oublier ce moment, qui allait devenir un souvenir. Elle sentait ses yeux embués, et les paupières closes, elle retenait ses pleurs. Elle aurait voulu que tout s'arrête.

Sa petite voix me faisait déjà beaucoup de bien, même dans l’état actuel où je suis, je pouvais sentir la pression que ces doigts exercé sur ma main. Peu de temps après, j’ai pu ressentir une nouvelle chaleur contre moi, elle avait glissé la paume de sa main sur ma joue pour ensuite me rapprocher d’elle et me faire installé sur ces cuisses. Elle prend vraiment soin de moi et je lui en suis vraiment très reconnaissant. Elle voulait rester avec moi, comme je le lui avais proposé il n’y a pas si longtemps, j’apprécie ce geste. Me voilà alors maintenant confortablement installé sur le coussin de chair que ma préparé la belle Firiel, cela me rappelle tant de souvenir. Enfin pas tant que ça parce que je n’ai pas vraiment vécu beaucoup d’instant aussi paisible avec ma famille, néanmoins quelques vagues souvenir avec ma mère me revenait à l’esprit. Je me voyais elle et moi dans ma chambre, lorsque père me gronder trop à cause de petit faux pas ou d’un manque d’application de ma part, ma mère venait parfois me voir dans ma chambre pour me consoler et me réchauffer le cœur avec ces mots à elle. Rare sont les moments aussi merveilleux que j’ai pu avoir avec elle, mais cela me faisais toujours plaisir et je me sentais à chaque fois merveilleusement bien après. Je pouvais par la suite regarder mon père dans les yeux, peut-être qu’il prenait cela pour de la provocation ou pour un défi…

Enfin bref, cela me rappelle juste de bon moment du passé, mais celui que je suis actuellement entrain de passé est vraiment adorable…Du moins c’est ce que je pense. Alternant entre le blanc et le noir, ce qui veut dire entre les yeux ouvert et fermer, je cru voir une petite lueur, on dirait qu’un objet scintille. En y regardant de plus prés, je pouvais voir que c’était le collier que je lui avais offert, un symbole qui montre le lien qu’il y a entre elle et moi. Certain se doive avoir un tatouage, d’autre des colliers et diverse chose, moi j’ai préféré lui offrir un pendentif, ce qui est d’ailleurs plus jolie et qui lui va parfaitement bien. Plus je le regarde et plus j’avais envie de le toucher, ce que je fis d’ailleurs, le caressant du bout des doigts et sans le faire exprès il m’arrivait parfois d’effleuré la peau de la belle qui se tient à mes côté.

Je vois que tu le porte encore ^^’…Ca me fais très plaisir.

Cela me rappel déjà tant de souvenir, je voyais encore le jour où je le lui ai offert, elle avait l’air contente ce jours là, j’étais dans un meilleurs état d’ailleurs. Déjà je la remercie d’être resté aussi longtemps avec moi, mais là ce soir je la remercie de m’avoir redonné le sourire, un sourire qui s’était effacé à cause de mon état un peu faible, très faible même. J’avais envie de me reposé, de fermer les yeux et rejoindre un peu les rêveries ou bien les cauchemars, mais faire cela voudrez alors dire que je laisserais Firiel seul. Je ne peu me permettre cela >< déjà que je ne suis pas là souvent pour elle, alors si en plus que pour une fois ont est seule, je ne vais pas la laisser maintenant. Ma main glissa du pendentif jusqu'à son cou, montant petit à petit pour venir lui caresser le visage, mon regard à demi posé sur elle.

Firiel….J’ai envie de dormir mais je n’ai pas ….pas envie que tu partes….Te serait-il possible, enfin si tu veux bien sûr, d-de rester avec moi ?

Rien que de lui avoir dis ça m’a fait rougir, mais heureusement pour moi que ma fièvre cache ma rougeur, c’est un bon moyen pour ce cacher de la gêne dis donc ^^. Mais bon c’est vrai quoi !! En lui proposant cela, je pourrais certainement dormir l’esprit tranquille, me reposer tout prés de la première humaine que j’ai eu comme amie mais aussi contre une personne que j’aime beaucoup, sa chaleur est plus que bienveillante en se moment-même. L’avoir prés de moi me calme et me réconforte, ma main qui étais contre son visage descendis à son collier pour ensuite revenir sur mon ventre. Je serrais la couverture dans ma main, cette fièvre a beau se calmer un peu, elle est toujours présente malheureusement.

Un léger sourire apparut sur les lèvres de Firiel en entendant son maître. Sa voix était magique. Elle la rendait heureuse, la calmait et lui faisait oublier le reste. C'était la seule voix qui méritait d'être écoutée par l'humaine, la seule dont elle prenait soin de déceler les nuances et la moindre intonation. L'aveugle avait déjà connu ce genre de moments, elle était l'aînée de trois enfants et avait parfois dû calmer les ardeurs de ses frères. Peut-être que c'est ce qui avait développé son instinct maternel, ce désir de protéger ceux qui lui sont proches. Tsukasa-sama n'était pas une simple poupée sur laquelle elle pouvait s'entraîner à jouer à la maman, non. C'était son maître. Il l'avait tirée d'une cage, et lui avait offert un tas de choses toutes plus belles les unes que les autres. Par devoir, Firiel voulait lui rendre tout cela, en étant d'agréable compagnie, en ne le gênant jamais. Au moins, lorsque personne ne faisait attention à elle, elle était sûre de ne faire aucune erreur. Personne ne verrait son échec. Elle continua de caresser les cheveux du maître, tandis que la main large du jeune home venait effleurer son cou à l'endroit du pendentif, puis les doigts venaient toucher délicatement son visage pâle. Aussitôt, elle ravala ses larmes, qu'elle sentait prêtes à couler. Elle s'apprêtait à prendre la parole lorsque Tsukasa-sama le fit avant elle... Sa demande troubla Firiel. Les lèvres entrouvertes, l'aveugle ne sut quoi répondre, le visage baissé vers l'ange, bien qu'elle ne puisse pas le voir. Rester là? Cette nuit? Avec Tsukasa-sama? Dans sa chambre? Et dans son lit... ? Tut tut tut... Cerveau déconnecté. Le visage rouge à en rendre une tomate verte de jalousie, l'humaine ne savait plus où se mettre. Elle avait cessé ses mouvements dans la chevelure du maître. Bien sûr, elle pouvait rester près de lui. Sa question sous-entendait qu'elle devrait dormir avec lui, elle n'allait pas rester éveillée pour son bon plaisir... Quoique, elle en aurait été capable, dévouée comme un bon et fidèle sujet à son majestueux roi. Elle mit plus de trente secondes à redescendre sur terre, ses mains avaient glissé sur les joues du maître, et maintenant qu'elle y faisait attention, sa peau était brûlante à cet endroit. Tiens, il était rouge? ^^ Firiel sourit à nouveau, puis se rappella soudainement... Non, non... Si elle dormait avec Tsukasa-sama, ce n'était pas seulement sa pudeur qui allait en prendre un coup... Elle avait oublié un petit détail, qui pourrait néanmoins changer la donne et s'immiscer comme un grain de sable dans les rouages d'une machine bien huilée. Ce petit détail était redoutable... Tellement redoutable, que l'humaine frémit en songeant à ce qui l'attendait. Quelle méthode Yui privilégiérait-elle lorsqu'elle sera au courant? Lapidation, écartèlement, dame de fer, chaise électrique, pendaison, torture au fer à repasser, fouet ou cravache? Brusquement plus pâle, l'aveugle. Morte de frayeur rien que d'y penser. Ce qu'elle arrêta d'ailleurs de faire, trop mauvais pour son petit coeur...

J-je veux b-b-bien...

En même temps, le maître était malade. Il lui fallait assurer sa santé avant sa propre vie. Elle devait être discréte, repartir avant l'aube... Comme une voleuse. Mais d'abord, s'occuper de Tsukasa-sama. Machinalement, elle le couvrit comme elle le put avec la couverture, mais ne bougea pas d'où elle était.

Dormez, je suis là.

La voix un peu plus forte et stable qu'auparavant, Firiel esquissa un mince sourire. Interrogatiosn passées? Oubliées! L'humaine statuait déjà sur son sort, et faisait mentalement l'inventaire de ses possessions afin de rédiger son testament...

J’étais toujours contre elle, après ma demande la douce Firiel avait baissé la tête subitement, j’en rougissais encore plus, son visage était juste au dessus du mien et quelque mèche de ces cheveux flotter sur moi. La douceur de ces mains se faisait ressentir sur mon visage, un petit sourire faible illuminer mon visage malgré cette fièvre plus que gênante. Rare fois où je tombe malade et j’espère que cela ne se reproduira plus. Je restais figeais, en attente de sa réponse même si là en faite je ne pense plus vraiment à rien, perdu dans mes penser mais aussi en ce qui m’arrive, je me demandé vraiment où est-ce que j’étais. Pourrais-je un jour ressortir de e labyrinthe de sentiment ? La peur m’habite, je ne sais plus quoi faire, autant je commence à me rendre compte de ce qui m’arrive, autant je sens que je m’enfonce dans un puits sans fond. La couleur du visage de Firiel prenait une tout autre teinte, pourquoi ? De rouge elle passe au blanc total, quelque chose l’effraie ? Je me le demande bien. Surement est-ce de moi, c’est certainement de ma faute qu’elle soit actuellement ainsi. Ma demande était surement mal placé pour elle et que je n’aurais jamais du la faire. Je m’étais laisser emporté par cette maudite fièvre, non pas qu’elle soit très violent mais assez pour me mettre ko. Mais…Parmi toute cette remise en question, cette recherche, je me demandais tout de même ce qui lui est passé par l’esprit pour qu’elle soit ainsi. J’ai beau chercher partout je me demandais vraiment ce que ça pouvez être alors que la réponse n’est pas loin du tout, en effet, parce que ce n’est qu’au bout d’un certain temps que je trouvai presque la réponse, courant derrière la silhouette pour tenter de la rattraper et la voir afin de découvrir ce qui se passe. Mais hélas je n’ai pus la voir, à peine que ma main la frôler que je fis rappeler a la réalité par le son d’une douce et merveilleuse voix, celle de Firiel qui retentit dans mes oreilles ainsi que dans mon âme. De simplement qui me suffise amplement mais je pouvais ressentir son hésitation, est-elle gêné ? Surement mais je ne peu le dire par moi-même pour confirmer. Une autre chaleur commencer à enveloppé mon corps, différente de celle de Firiel, en effet puisqu’il s’agit tout simplement de la couverture qu’elle fait remonté jusqu’à moi pour que je ne prenne pas trop froid. Je souriais presque timidement, me demandant ce qu’il se passe réellement, j’étais de plus en plus étourdi par cette maudite fièvre. Je restais alors ainsi dans cette même position, ma tête reposer sur ces genoux avec la couverture qui m’enveloppe et qui m’apporte de la chaleur, même si la principale source de chaleurs que je reçois vient de Firiel. Je ne disais rien, je la laissais faire, je ne faisais que regarder et appréhender ces gestes.

Alors que j’étais maintenant couvert convenablement, elle me demandait de dormir, qu’elle est là auprès de moi, ceci me réconforter déjà mais pas assez, mon esprit rester néanmoins chagriner par autre chose. J’étais complètement troublé, je cherchais encore la signification de la frayeur qu’elle a eu il y a peu, intérieurement je continuais de courir derrière la silhouette, mais lorsque je réussi à l’attraper, je fus profondément surpris de voir que c’était Yui…C’est Donc Yui qui l’effraye ainsi, c’est vrai que Yui est très jalouse et que si elle apprend que Firiel à dormi avec moi, la belle risque d’avoir droit à un serment et surement même à une torture… Je ne préfère même pas y penser en faite, mais une chose est sûr, jamais je ne laisserais Yui faire de tel chose vis à vis de Firiel et de Keiko. Mais je connais Yui, elle à l’air terrifiante et vraiment cruel avec sa jalousie, mais jamais elle pourra leurs faire du mal parce qu’elle sait que je tiens à elles, malgré tout ce qu’elles peuvent penser d’elle. Moi qui était encore sur ces genoux, je retirais ma tête pour me décaler sur le côté, me tournant vers et lui faisant ainsi une place.

Si tu reste ainsi tu va mal dormir et tu risque même d’avoir mal au dos…S’il te plait, allonge toi aussi et repose toi. Rien que ta présence me suffit….Il ne faut pas que tu ai peur de Yui…Malgré ce que tu peu pensé d’elle, elle ne te fera pas de mal…

Ma main glisser sur l’un de ces genoux, le lui caressant un peu pour cette fois-là, la réconforter un peu.

Firiel n'avait jamais vraiment eu l'occasion de connaître Yui. Cette dernière était très possessive, et l'humaine n'allait pas sans savoir que les sentiments de la démone étaient bien spéciaux vis-à-vis de Tsukasa-sama. La voix était un parfait indicateur des émotions, et avec quelques efforts, l'aveugle avait fini par se douter de quelque chose. Mais motus et bouche cousue. Elle était comme un coffret, à beaucoup entendre mais à ne rien dire. Sa terreur était peut-être justifiée. Peut-être pas. Elle ne savait pas ce qui l'attendait, et ne voulait pas savoir. Elle se força à se concentrer sur l'instant présent. Le maître venait de retirer sa tête de ses genoux. Elle l'entendait se mouver, comme pour se placer d'une certaine façon sur le matelas. Puis il lui parla. Les lèvres de Firiel étaient toujours entrouvertes, et elle les ferma, consciente d'avoir l'air stupide à être bouche-bée comme cela. S'allonger auprès de l'ange... Comme elle avait pu le faire auprès de Léonard. Ce n'était pas un très bon souvenir. À la rigueur, elle aurait pu dormir à moitié debout, comme ça. Elle avait déjà connu pire, elle avait déjà dormi attachée à une croix ou dans une boîte. Les délires de l'ancien maître avaient toujours été incompréhensibles pour la jeune femme, en tout cas, ils étaient la preuve de la semi-folie du feu démon. Il lui avait déjà demandé de dormir auprès de lui, et elle avait souvent refusé. À force de coups et de chantages, il l'en avait persuadée. Mais ils ne faisaient que de dormir ensemble. Léonard avait toujours eu besoin d'une présence auprès de lui pour affirmer son autorité, même dans son sommeil. Jamais, cependant, il ne l'avait touchée d'une manière plus déplacée que des coups. Il avait bien tenté, mais sans succès. Ce qui faisait que Tsukasa-sama avait une soumise totalement dévouée était sans doute le fait que Léonard avait éduqué Firiel depuis sa plus tendre enfance dans ses conditions propres. Destinée à être totalement obéissante et soumise, le démon n'avait pas raté son but. Enfin, l'aveugle savait que lui et son maître actuel n'étaient pas du tout pareils. Ils étaient tous les deux effrayants, à leur manière... Mais l'ange avec qui elle se trouvait en ce moment était beaucoup plus subtil, elle était presque sûre qu'il ne la frapperait pas sans raison comme Léonard avait pu le faire.

D'accord...

Firiel se doutait bien que même si elle remettait la tête du maître sur ses genoux, il se tiendrait à son idée et s'écarterait encore une fois. Aussi, elle se glissa, après réfléxion, sous la couverture, et non pas par-dessus. Elle ne la monta pas plus haut que son ventre. Allongée sur le flanc, elle tira un coussin sous sa tête et y posa sa chevelure grisâtre. Puis, du bout des doigts, elle tâta pour trouver le maître. Sa main effleura sa chemise, et la jeune femme esquissa un sourire. Elle avait veillé à laisser une certaine distance entre leur corps, elle savait qu'il avait de la fièvre, et elle ne devait pas l'encombrer de sa propre chaleur. Elle replia ses bras contre elle, mais restait pâle. Malgré les paroles et le contact réconfortant sur son genou, plus tôt, elle n'était pas vraiment tranquillisée. À vrai dire, elle ne le sera que le matin, quand elle aura rejoint sa chambre sans encombre. Puis, elle se rappela que si elle s'était levée, c'était à cause d'un cauchemard. Se rendormir signifierait devoir lutter à nouveau contre ses propres peurs, dans son sommeil... Non. Elle voulait rester éveillée, pour veiller sur Tsukasa-sama. C'était elle qui l'avait réveillé et qui avait provoqué cela, elle s'en voulait vraiment.

Tsukasa-sama, cela vous convient-il, maintenant?

Elle sourit, et sa main alla caresser la joue de l'ange. Elle le sentait alterner entre l'ombre et la lumière. S'il plongeait pour cette nuit dans la première, la deuxième lui semblera plus douce et agréable à son réveil.

Vous pouvez vous rendormir.

Comme pour appuyer ses paroles, Firiel ferma les yeux, et retira sa main en la posant devant son visage, sur le coussin. Mais bien sûr, elle ne dormait pas. Elle en était incapable, encore morte de nervosité et de frayeur...

Je m’étais alors allonger sur le côté et je la regardais, elle avait l’air d’hésité mais finalement elle vint se loger sous la couverture, restant tout de même un peu à distance. C’est compréhensible, ont ne peu se mette l’un contre l’autre alors que l’ont en se connaît pas très bien, ont ne peu aussi le faire parce que pour faire ce genre de chose il faut certainement un lié particulier, du moins c’est ce que je pense, j’en avais en faite oublié la cause de tout ça, cette stupide fièvre. Mon front et brûlant mais je m’en fiche complètement, mon corps est un peu en sueur mais cela n’est pas très dérangeant, tout ce qui m’importe en ce moment c’est Firiel, malgré ce qu’elle veut me faire croire, je sais parfaitement qu’elle est mal à l’aise, mes paroles non servis à rien…Malheureusement je ne sais quoi dire pour qu’elle se sente mieux. Je ne faisais alors que la regardais et lui sourire même si elle ne peut me voir, il me faut lui répondre à sa question sinon elle ne saurait pas ce que je pense, j’ouvris donc la bouche pour laisser le son de ma voix sortir faiblement mais avec douceur.

Cela me convient très bien…

La chaleur de sa main se fit ressentir sur ma joue, me la caressant avec douceur et tendresse, j’en rougissais encore comme un imbécile. J’aimais beaucoup ce genre de petit contact, c’est ce genre de petite marque d’attention qui font battre mon cœur et qui me font me sentir bien. Elle avait l’air de vouloir vraiment que je dorme, me le disais par la parole mais le montrant aussi. Elle fermait les yeux alors j’en fis de même pour suivre son exemple, une main sur le matelas et l’autre qui me serre au niveau de mon cœur. Je me sens peu à peu perdre, je sens qu’un gouffre c’est ouvert devant moi et qu’il attend que je tombe à l’intérieur, que je me laisse emporter par sa profondeur. Mais qu’est-ce qui se trouve dans ce puits, a t’il un fond ? Je me le demande, mais il n’existe qu’une seul façon de le savoir non ? La seul initiative qui se dresse devant moi c’est celle de pénétré dans ce trou. C’est ce que je fis alors, je me laissais glisser dans les ténèbres, seul environnement que j’aime le plus. Les ténèbres me font penser à la lune, cette lune qui est seul, seul à nous regarder et nous écouter. Elle est seul dans le ciel, le soir elle écoute nos pleure, elle nous voit, elle ressent nos émotions et supporte toute cette pression alors que nous…Nous ont ne l’écoute pas, ont la regarde mais ont ignore ces pleures….Nous ne méritons pas son attention. C’est donc maintenant perdu dans l’obscurité du sommeil, que mon âme s’était matérialisée pour voyager, voyager sur des dalles de pierre invisible, voyageant vers un horizon inconnu. A l’extérieur si elle ne dort pas, elle pouvait ressentir mon souffle qui était calme, lent long et doux, une respiration endormis. Non pas un sommeil agiter bien au contraire, il était calme et paisible, de temps à autres ses lèvres s’entrouvrent pour se refermer et répéter cette action plusieurs fois. Je me détendais convenablement, je me sentais de mieux en mieux malgré cette fièvre qui ce montre pénible de temps en temps.

Humpf

Petit soupir pendant le sommeil, je dors profondément et je me vois encore sur le chemin invisible qui me mène je ne sais où. La nuit ne va pas être très longue normalement vu l’heure à laquelle je me suis réveiller, mais malgré le peu de temps quel risque de durer, je sais qu’elle peut être un peu être un peu difficile. Dans cette obscurité je pouvais y voir des petits obstacles et je me sentais fatiguer par moment, mais j’arrivais un peu à lutter, à ma façon mais j’y arrivais. L’heure du réveil approche mais je suis sûr que lorsque j’ouvrirais les yeux ce matin, je ne pourrais pas voir directement Firiel. Les ténèbres m’on complètement envahi, non pas que je sombre mais ce que je veux dire c’est que j’ai un sommeil assez profond, calme et un peu soupirant par moment.

Firiel sourit une dernière fois à son maître, avant de le sentir très rapidement sombrer dans un sommeil qui devait être réparateur. Ce furent en tout cas les conclusions de la jeune femme lorsqu'elle le sentit immobile auprès d'elle. Elle écoutait sa respiration calme et paisible, sereine même... Si tout allait bien, à son réveil, il se sentirait mieux. L'aveugle ne se rendormait pas, tant la situation était inhabituelle. Cette soudaine proximité avec le maître était agréable, mais pas familière. Il lui faudrait encore un bout de temps avant qu'elle ne s'y adapte... Elle resta éveillée une bonne partie de ce qu'il leur restait de nuit. Parfois, sa main allait sur le front de Tsukasa-sama, afin de vérifier l'état de sa fièvre. Elle allait decrescendo, c'était une bonne chose... Et lorsque Firiel ne faisait pas ça, elle songeait à ce qu'elle avait vécu jusqu'ici. Cette maison était comme un havre de paix après la tempête. Tsukasa-sama lui assurait la stabilité dont elle avait besoin, en retour, elle lui offrait tout ce qui lui appartenait, elle était entièrement sous ses ordres et totalement sienne. Lentement, ses yeux se fermèrent, et pendant quelques minutes, avant l'aube, elle bénéficia d'un peu de repos. Jusqu'à ce qu'elle sente une douce chaleur sur sa main. Le soleil était déjà levé, et quelques faibles rayons venaient percer à travers les rideaux de la chambre de l'ange. Firiel les sentait courir sur sa peau, et elle esquissa un nouveau sourire.

Tsukasa-sama?

Le chuchotement était faible, tout juste perceptible. L'humaine n'obtint pas de réponse, et conclut que le maître dormait encore. C'était le moment. Sans un bruit, elle se mit à quatre pattes, repoussa son bout de couverture sur le côté, et remit le coussin à sa place. Elle avança jusqu'au rebord du matelas, et s'y laissa glisser pour terminer sur ses pieds. Ses membres étaient froids et engourdis, elle n'avait pas bougé de la nuit, et ses yeux, rougis et à demi-ouverts, témoignaient des efforts qu'elle avait mis dans son rôle d'infirmière-veilleuse. Personne n'était debout, dans la maisonnée, sauf elle. En tout cas, elle l'espérait. Elle s'apprêtait à regagner le couloir comme cela, mais son instinct de soumise refit surface. Tsukasa-sama aimerait sans doute avoir de l'eau à son réveil... En trottinant, l'aveugle se dirigea vers la table de chevet, et attrapa le verre. Comme elle l'avait pensé, personne ne traînait dans les couloirs à cette heure-ci. Quelques minutes plus tard, elle revint, le verre de nouveau rempli aux trois quarts. Elle le posa à sa place, et sa main, humide, regagna le front de Tsukasa-sama en écartant au passage quelques mèches de cheveux.

Hum...

La température lui semblait normale. Il n'y avait plus rien à voir avec cette nuit. Toujours souriante, elle se dit qu'il avait dû lutter. Oh, elle ne savait rien de ce qui s'était passé à l'intérieur de lui, évidemment. Mais il était en meilleur état, c'était l'essentiel. La jeune aveugle resta ainsi quelques secondes. Puis, elle approcha tout doucement son visage du sien. Ses lèvres vinrent effleurer, puis embrasser la joue de l'ange. Elle se sentait rougir, et son coeur battait la chamade par cette simple bise.

*Je ne devrais pas...*

Et pourtant, le contact était addictif. Elle hésita longtemps, devait-elle se retirer ou non? Avait-elle seulement le droit de continuer? Elle faisait ça à l'insu du maître, et elle ne voulait que personne d'autre, même pas lui, le sache. Pour elle, cela signifiait beaucoup plus qu'un simple baiser apposé sur la joue de Tsukasa-sama. Elle y avait mis tout son coeur, toute sa passion, tout ce qu'elle ressentait pour le maître. L'amour n'était qu'une nuance, une couleur parmi le large panel de sentiments confus qu'elle nourrissait. C'était néanmoins la plus vive, celle qui éclatait le plus au grand jour. Elle savait que c'était aussi la plus dangereuse. Elle lui faisait mal, et si elle n'y prenait pas garde, elle ferait aussi mal à Tsukasa-sama et à Yui. Ainsi, l'aveugle se releva,frotta ses yeux qu'elle sentait brûler, à cause des larmes qui montaient et également à cause de son manque de sommeil. Elle soupira, et ouvrit la porte pour regagner à pas chancelants sa chambre. Puis, se glissant sous ses trois couettes, elle laissa quelques larmes silencieuses couler avant de s'endormir comme une tombe.

Envahie dans cette environnement sombre, j’étais perdu et maintenant à la recherche de la sorti, seul dans cette dimension, triste et maintenant dans l’oublie. Paisible à l’extérieur mais perturbé à l’intérieur c’est comme ça que je suis, je reste mystérieux même la nuit, particulière la nuit. C’est surtout dans les grands moments de solitude et lorsque je me retrouve face au regard argenté de la lune, elle arrive à me rendre nostalgique mais aussi à faire ressortir la véritable personne que je suis. Douce et agréable chaleur, non celle de ma fièvre qui d’ailleurs à disparut ont ne sait pas trop par quel miracle, surement la présence de Firiel tout simplement. Donc oui, cette chaleur vint bercer les tissus de ma peau dans une bulle, caressant tout d’abord mon visage pour descendre dans le cou et pour finir sur mes mains, douce chaleur que j’apprécie et qui me fais soupirer de satisfaction inconsciemment. Cette chaleur n’est pas la seul, mais au moins elle avait éclairé mes pas, je pouvais déjà voir une lueur parmi les ténèbres du sommeil, une lueur qui me guide vers je ne sais où. J’approchais doucement vers ce qui semble être une porte, un porte sous laquelle je peux voir de la lumière, est-ce elle qui me fera sortir du sommeil, me sortir de ce cocon pour que je puisse m’éveiller ? C’est à voir, je ne peux rien en dire de plus pour le moment. Mais la chaleur du soleil n’était pas la seule, il y en avait une autre qui est entrain en contact avec ma peau. Je ne peux vous dire malheureusement ce que c’est et quel en est la cause, mais une chose est sûr, je me sentais merveilleusement bien, rougissant inconsciemment. La chaleur profonde se retira pour s’éloigner, mais il la ressentait encore sur sa joue, cherchant encore les réponses à ces questions.

La lueur que j’avais vue se trouve là devant moi, derrière cette porte qu’il me faut parvenir à ouvrir. Attrapant alors la poignée je tentais de la tiré pour pouvoir atteindre la lumière, mais je n’y arrive pas malheureusement, surement est-ce le destin qui veut que je dorme encore un peu plus longtemps. Mais ce n’est qu’avec assistance et persévérance que la porte fut ouverte, j’étais alors maintenant éblouie par cette lumière qui se trouve être celle de la réalité. Ouvrant alors les yeux l’un après l’autre, je venais alors de quitter mon sommeil. Déjà première chose qui m’a surpris, c’est que je me sens déjà mieux que pendant la soirée, maintenant de mon regard un peu faible je ne voyais personne à côté de moi…Je me redressais alors directement, me frottant les yeux pour avoir une vision clair puis je me remis à regarder partout autour de moi, je recherchais la chaleur de tout à l’heure, je recherchais Firiel du regard mais elle n’est plus. Cela veut donc dire qu’elle à surement regagner sa chambre pour se reposer, je la comprends en même temps, elle est surement plus alaise dans sa chambre que dans la mienne. Je continuais alors de regarder un peu partout pour reprendre mes esprits de la nuit passé, apercevant le même verre que hier sur ma table de chevet, il était rempli ! Etrange, peut-être est-ce Firiel qui la remplis avant d’aller se reposer. Je pense que oui et ce genre de petite marque d’attention me touche beaucoup, je ne peux dire à quel point mais j’avais le sourire, ce qui est déjà une bonne chose non ?

Adorable…

Simple petit mot dis à voix faible, vraiment très doucement pour que personne ne m’entende même s’il n’y a personne pour. Peut-être que c’était pour pas que je ne m’entende moi-même…Mis à part cela, je pris alors le verre et j’apporte la matière à mes lèvres, avalant le contenue de celui-ci. C’est rafraichissant et ça fait du bien, je déposais alors le verre pour sortir de mon lit, assis dessus et ma tête baiser. Je passais rapidement ma main dans mes cheveux et je regardais le tableau qu’il y a en face…Je ne dirais rien sur ce qu’il représente. Je vins a mon armoire pour y prendre un pantalon ma fois bien agréable à porter, d’une couleur blanc associé à une chemise rouge, ça me change un peu mais pas tant que ça en faite. Les deux vêtements de matière diverse sont alors choisis, laissant ainsi mon armoire tranquille pour le moment. Chacune des chambres possèdent une petite salle de bain personnel, mais moi j’avais envie d’allez dans la salle de bain principal pour y prendre une simple douche histoire de bien me maintenir éveiller. Sortant alors de la chambre avec mes affaires en mains, je me dirigeais alors vers cette salle de « détente ». Keiko est surement entrain de ce reposé, Firiel aussi, du moins c’est ce que j’espère pour elle parce que je l’ai retenu plus tôt ce matin. Quand à Yui, il est rare qu’elle ne vienne pas me réveiller comme chaque matin, surement avait-elle sentit que j’avais besoin d’un peu de repos.

Me promenant alors dans les couloirs de la maison, je passais devant chaque chambre, ouvrant légèrement chaque porte pour y jeté un œil, voir si elles sont bien entrain de se reposer. Un sourire apparaissez sur mon visage lorsque je les apercevais, mais bon, je refermais de suite derrière moi une fois que je fus suffisamment rassuré. Je poursuivais alors ma route pour me rendre alors dans la salle de bain, j’entrais dans le petit vestiaire et j’y laissai mes vêtements du soir, ce qui entre autre veut dire que je suis actuellement nu….Un détail dont ont se fous certainement, laissant alors couler l’eau, je vins me placer en dessous d’elle et ainsi donc prendre une bonne douche. Je pouvais déjà sentir chaque goute s’abandonner sur mon corps, les yeux fermer et la tête relever vers le plafond, je me demandais ce que je pourrais bien faire de la journée, peut-être passez un peu de temps avec Firiel pour la remercier…Il serait grand temps que je fasse un peu plus attention à chacune d’elles si je veux me montré digne de les avoirs à mes côtés.

Firiel, pour sa part, dormait toujours dans son lit d'un sommeil de plomb. Le cauchemard n'était pas revenu, à son grand soulagement. Elle n'aimait pas les rêves, qu'ils soient agréables ou pénibles. Ils reflètaient des choses dont elle avait envie ou peur, et bien souvent, les deux se confondaient, pour ne plus former qu'un songe répugnant. Cela finissait toujours par la mettre en sueur et lui donner la nausée. L'onirisme était un phénomène auquel elle aurait aimé ne plus être confrontée. Éternelle insatisfaite et égoïste... Derrière l'écran d'une aurore, une silhouette dansait, bientôt rejointe par une autre, plus petite et sinueuse. Elles fusionnaient, puis se séparaient, se rejoignaient à certains niveaux et se découpaient à d'autres. C'est sur cette image que l'aveugle fut rappelée à la dure réalité en entendant une domestique s'affairer dans sa chambre. La jeune femme se redressa à la turque sur son lit, les traits tirés et les yeux parés d'une demi-lune bleuâtre sous les cils inférieurs. La voix pâteuse et la tête harassée par un violent mal de crâne, la jolie Firiel demanda à la suivante d'user de cosmétiques, afin de dissimuler sous une épaisse couche de fond de teint et d'anti-cernes les indésirables témoins de son escapade nocturne. Le souhait fut exaucé en moins de quarante minutes, et c'est donc presque aussi fraîche qu'une toute jeune pâquerette que l'aveugle sortit de sa chambre en chantonnant. Ou du moins, elle essayait de chantonner... Ses maux de tête étaient puissants, et elle fut obligée de prendre une aspirine pour les soulager. Elle se souvenait parfaitement bien de ce qu'elle avait fait et de ce qu'il s'était passé un peu plus tôt. C'était très agréable... En passant dans le couloir pour aller prendre son petit-déjeuner, elle sentit de la vapeur s'échapper du rai entre le sol et la porte de la salle de bains. Tsukasa-sama était déjà levé? Ou peut-être n'était-ce pas lui. En tout cas, la jeune femme n'allait pas entrer, et ne l'aurait d'ailleurs pas fait, même pour tout l'or du monde. En soupirant, elle bifurqua et descendit à la cuisine, demanda une tasse de chocolat chaud qu'on lui promit de rapporter au perron arrière où elle était installée. Si la cécité ne l'avait pas touchée, elle aurait eu une jolie vision du jardin et de sa fontaine. Mais cette dernière était arrêtée. Il pleuvait. Les rayons du soleil qui brillaient plus tôt dans la journée n'avaient été que des chimères temporaires. L'astre solaire avait pris la place de la reine nocturne, froide et argentée, pour finalement se camoufler derrière de fins nuages grisâtres. Il pleuvait, mais les gouttes d'eau étaient faibles, et parfois, le roi d'or dardait quelques fins rayons. L'atmosphère était légère, l'air pur et cristallin, en fond sonore, la musique des larmes célestes s'écrasant sur l'herbe tendre. Firiel s'installa sur le divan à balancier installé au perron donnant sur le jardin, et but la tasse que lui apportèrent deux domestiques. Elles laissèrent un paquet de génoises à la framboise, et l'aveugle en mangea qulques-unes, avant de se lever, le temps d'aller se laver les mains. En revenant, elle prit sa harpe celtique, et la cala entre ses genoux, la tenant fermement contre son buste et entre ses petites mains délicates. Elle inspira profondément, ferma les yeux à la recherche du calme et de la sérénité intérieure nécessaires pour jouer. Sans cela, un musicien était nerveux, et ses doigts pouvaient fourcher sur la mauvaise corde. Quelques instants plus tard, et le visage paisible, Firiel entama la mélodie. Le bruit de la pluie accompagnait parfaitement l'occasion, elle devait terminer ce requiem qu'elle avait commencé pour ses parents et ses frères. Au début, les notes furent graves, et longues, mais elle n'étaient pas pesantes, au contraire. C'était la naissance d'un morceau mélancolique, la harpe celtique était d'ailleurs un bon instrument pour ce registre. Le tempo était volontairement lent, l'oreille de l'aveugle se tendait pour percevoir la déchéance de chaque son dans l'air. Un sourire naquit sur les jolies lèvres charnues, et quelques paroles vinrent s'ajouter à la mélodie de l'instrument. Quelques notes plus aïgues afin d'enjoliver et d'égayer... Elle n'exprimait pas le regret, mais juste la joie. Firiel exprimait la joie qu'elle avait eu, et combien la présence de ses semblables lui manquait. Combien elle serait heureuse de les revoir, même si elle était déjà comblée ici-bas. Elle n'était pas émue, mais soulagée.

Les notes ont-elles passé les portes du paradis, Maman?

La jeune femme sourit au ciel, et reposa sa harpe à ses côtés pour se saisir d'une feuille et d'un stylo plume. Ses mains ne l'avaient jamais trahie, elle les savait capable d'écrire encore quelques mots sur la surface lisse et souple du papier. Ainsi, elle nota le titre du requiem, et reposa la feuille sur ses genoux. Elixir de Rosée Éternelle. Un extrait des sentiments de la jeune aveugle... Puis, soudainement, elle bondit sur ses pieds, énergique, et s'étira. Elle allait voir Tsukasa-sama, et lui demander s'il allait mieux! Le souvenir du bisou volé la faisait encore rosir, mais elle souriait malicieusement. Ah, s'il s'y était attendu! Le coeur léger, elle remit en place les pans de son drapé immaculé, et termina sa tasse de chocolat.

Dérisoire illusion que nos yeux nous révèlent, perdu sous un torrent, je fermais les yeux et j’ouvrais bien grand mes oreilles, me perdant dans cette sonorité qu’offre l’eau de cette cascade. Que faire et où suis-je réellement ? J’aimerais tant le savoir. Est-ce le fruit de mon imagination, ou bien celle de ma solitude, peut importe, cela est un sentiment vraiment inexplicable. Perdu dans les limbes du temps, la sorti n’a lieux d’être présente, l’aurore s’était en effet levé, quelque rayon parvinrent à m’atteindre sous cette douce cascade chaude, une température qui me fais beaucoup de bien malgré ce que l’ont peu croire. La solitude est un sentiment à double tranchant, vous pouvez en sourire mais aussi en souffrir. Est-ce que je souffre de cette solitude ? Est-ce que j’en souris alors ? Tant de question qui peuvent être compté sur les doigts, des questions qui attende une réponse mais je ne sais si elles en trouveront une. Mais si je suis emprisonner de la solitude, j’aimerais alors savoir dans quel solitude je suis…Est-ce le fait d’être fils unique, d’avoir vécu seul dans la tristesse de l’âme, un passé dans lequel je ne suis rien d’autre que la représentation d’un nom et d’un rang. Il ne faut pas vivre dans le passé même si celui-ci nous rattrape plus vite qu’ont le pense, je suis un Hishima, un ange, le l’héritier de la famille et non un être vivant, je ne suis rien d’autre que la descendance, une descendance qui plus tard devra engendrer les mêmes événements. Mais il me faut tout oublier, oublier toute ces souffrances, tout ce que j’ai bien pu endurer par le passé et vivre les moments présent pleinement, même si je ne peux vraiment me permettre cela. Revenant alors à la réalité, le torrent qui se déverser sur moi retrouver alors sa forme originel, le paysage vert redevenez du carrelage blanc et froid, l’eau ne sortait pas d’une cascade mais de la douche. La réalité et dur à accepté, la réalité et dur a vouloir retrouvé. Fermant alors le robinet qui permettez à l’eau de s’échapper, je restais encore à la même place, laissant les dernière goutter s’abandonner sur mi pur couler le long de mon corps et retrouver le sol humide. Je suis dans la salle de bain de ma demeure, la mienne et non celle de ma famille, rien ici ne me lie à eux, du moins dans cette pièce, je me demande bien pourquoi je n’arrive pas complète à m’échapper de leurs griffes. Sortant de ce petit univers de vapeur, je m’emparer d’un nuage beige, un nuage qui passe sur tout mon corps affin de retiré toute trace d’humidité. Le nuage passé, je me glissais alors dans mes vêtements choisi avant de venir me perdre ici, mettant alors une chemise de la couleur du sang, le range qui pour moi est une couleur vraiment fascinante qui à elle seul a plusieurs représentation qui peuvent me correspondre, du moins si je ne m’emporte pas trop dans mes divagation.

Sortant de cette pièce j’allais alors en direction de la salle à manger, afin de participer au petit déjeuner…Je ne sais trop quoi prendre et je n’ai pas vraiment faim en faite. J’ai alors donc pris un simple café et un croissant, cela est parfaitement suffisant je pense. Simple sourire et bonjours au personne que je croisais, je m’avançais sans trop m’en rendre compte vers le jardin, merveilleux endroit dans lequel j’ai placé quelques souvenir et sentiment, seul endroit qui arrive à apaiser mon âme sous toute ces formes. Mais je m’arrêtais à l’écoute d’un son, plusieurs sons, une sérénade qui vint jouer et danser à mes oreilles, perçant mon enveloppe de chair pour atteindre mon cœur sous cette épaisse couche de neige plus blanche que la lumière mais aussi plus sombre que les ténèbres. Je me mis alors dos au mur, fermant les yeux et me laissant bercer par la chaleur qu’elle dégage, je me sentais envelopper dans un voile de douceur, perdu maintenant dans ce qui avait l’air d’être une belle de solitude chaude. La mélodie toucha à sa fin malheureusement, mais comme qui dirait, « toute bonne chose à une fin » même si c’est vrai c’est difficile à accepté. Le paradis…Est-ce que leurs portes seront ouvertes pour m’accueillir lorsque le jour viendra ? Je me le demande bien, je ne sais si je serais accepté là-bas. J’avais les bras croisé, mon regard fermer et mon visage braquer vers le sol, un petit sourire en coin qui trahie ce que je ressens en ce moment même.

Le Paradis ne peut être qu’éblouie face à ce requiem…

Je me retirais alors du mur, rompant le contact entre la matière et mon dos pour commençais à faire quelque pas dans la maison. Ce que je viens d’entendre ma donné envie de jouer, j’ai maintenant envie d’aller chercher mon violon afin de pouvoir faire entendre la résonnance de mon cœur et la voix de mon âme. Une voix qui je pense n’a encre jamais était entendu par Firiel et Keiko, il est vrai que je ne leur ai jamais parlé de cet instrument. Quittant alors le salon, j’allais dans ma chambre, oui c’est ici que se trouve mon violon même si celui-ci se retrouve dans un étui enfermer dans mon armoire…Quel honte de l’avoir laissé seul tout ce temps. Je m’en veux de l’avoir laissé ici, lui demander grâce ne servira certainement à rien, il doit m’en vouloir lui aussi. J’attrapais la poignée de l’étui pour le déposer sur mon lit et l’ouvrir, apercevant alors une silhouette familière, une silhouette qui m’a tant manqué sans que je m’en rende vraiment compte. Touchant la matière du bout des doigts, je pouvais ressentir un souffle froid coulé le long de ma joue pour donner forme à une perle qui vient se briser en mille éclats sur le bois du violon. Je le sorti de sa prison pour le serrer contre moi, tel un enfant avec sa peluche qu’il a faillit perdre. C’est avec lui que je sortais de la chambre pour descendre le long des escaliers afin de me glisser prés de la fontaine, la regardant de mes deux yeux rouge, regardant ensuite mon violon et souriant avec lui. Amenant la base de celui-ci à sur mon épaule, j’appuyer ma joue contre sa matière tout en fermant les yeux, déposant l’archet sur les cordes pour ensuite laissant échapper quelques notes pour me remettre dedans.

Firiel quitta le perron exérieur pour s'engager dans le couloir qui menait à l'intérieur de la maison. Guillerette et joyeuse, elle chantonnait et sautillait sur place à chaque croisement, pour savoir de quel côté elle devrait se tourner. Où donc se cachait Tsukasa-sama? Rien ne servait de le demander aux domestiques, elles indiquaient toutes des lieux différents. Pour une fois, la jeune femme ne devrait compter que sur son instinct féminin et ses sens surdéveloppés pour retrouver l'ange qui dominait sa vie. C'était le maître, et tout ce qui la touchait devait le toucher aussi, elle était comme un électron sous son attraction, gravitant autour de lui sans jamais pouvoir s'éloigner. Il influait, dirigeait, empoignait même la vie de sa soumise, qui ne serait plus, sans lui. Elle n'était pas pour lui, elle survivait en lui, à travers lui, elle se sentait enfin vive et ardente parce-qu'il était là. Il était sa drogue, elle était une toxicomane dépendante depuis plusieurs mois, dont l'âme ne se rattachait véritablement qu'aux ailes invisibles du représentant céleste. Elle avait apprécié Léonard, parce-qu'il l'avait élevée, et lui avait appris tant de choses... Mais Tsukasa-sama était différent. Il était son seul lien avec l'extérieur, il ne lui avait appris qu'une chose, mais il allumait des milliards d'étoiles dans ses yeux aveugles, il faisait pousser des fleurs dans ses entrailles, leurs pétales la secouaient à chacune des paroles de cet homme qu'elle devinait beau, il la nourrissait d'une ambroisie divine nommée joie, il l'abreuvait et faisait couler dans ses veines l'eau de la vie. Il faisait battre son petit coeur plus vite que personne ne l'avait jamais fait. Il lui avait appris à aimer. Mais plus elle y pensait, plus elle trouvait cela malsain. C'était toucher à la réputation, la dignité, l'honneur intime du maître. En éprouvant toutes ces choses, elle se malmenait, et elle avait l'impression d'intenter à l'estime qu'on pourrait porter à l'ange. Toutes ces mauvaises choses, elle ne les voulait pas. Mais elle ne parvenait pas à se détacher de son amour pour lui, malgré tous ses efforts. Elle cohabitait avec lui, dans son corps, ne montrant que la façade d'une soumise banale à Tsukasa-sama. Elle était là, mais il lui était inaccessible, hors-de-portée pour ces yeux devenus inutiles, ces petites mains futiles et délicates. Elle auait pu lui avouer ce qu'elle resentait. Mais c'était sans compter sa timidité, et sa terrible peur de l'échec. Pourtant, il n'y aurait pas eu d'échec, seulement un féroce et blessant rejet. Elle préfèrait se consumer elle-même, s'immoler intérieurement pour ne pas essuyer ce refus cinglant. Il avait sans doute pitié d'elle, elle redoutait qu'il ne l'ait achetée que parce-qu'elle était aveugle, et donc parfaitement inutile, mais amusante à torturer. Oui, il s'amusait, par sa simple présence, à torturer sa soumise, mais pourtant, il ne faisait rien. C'était elle, qui pensait toujours à mal. Ces pensées n'érodaient pas le bonheur qu'elle éprouvait à cet instant. Ele était terriblement heureuse, mais... Son oreille capta un son familier, et la jeune femme bondit vers le jardin, où elle avait laissé sa harpe. Dévalant à toute vitesse les escaliers, elle aboutit à son précédent bastion. Ce son, cette mélodie, cette résonnance... Un violon! Avant de se demander qui pouvait bien en jouer, Firiel écouta le morceau. C'était doux, terriblement doux, mais teinté d'une tristesse et d'un sadisme à en mourir. Le sadisme, c'était bien cela, ces notes lui arrachaient des lambeaux de coeur. L'exaltation de la jeune aveugle retomba peu à peu, pour se noyer dans les méandres de l'incompréhension. Qui était-ce? Qui pouvait exprimer autant de sentiments néfastes en ne jouant que quelques minutes, ainsi? La jeune femme avait envie de pleurer, et ses yeux furent d'ailleurs embués de larmes stagnantes. Et s'il s'agissait du maître? Que s'était-il passé pour qu'il joue quelque chose d'aussi... D'aussi déprimant? Les pas hésitants, l'humaine descendit les deux premières marches qui menaient à l'herbe humide sous ses pieds nus, couverts par la traîne de sa robe, en direction de la fontaine. Elle réalisa à quel point son égoïsme avait pu être étouffant. Elle n'avait jusqu'ici pensé qu'à elle, et jamais à son maître, à ce qu'il ressentait, ce qu'il avait vécu. Elle n'avait pensé qu'à ce qui tournait autour d'elle, à son propre coeur sans songer à celui de Tsukasa-sama. Elle eut un instant envie de vomir, dégoûtée par ses propres défauts. La pluie s'était arrêtée, pour faire place au soleil et à ses rayons à peine tièdes qui venaient caresser la peau de Firiel. Cette dernière dénoua le long foulard transparent qui lui entourait le cou, le secoua sans faire un bruit. Le tissu volage était imprégné de son odeur, alchimie de pivoine et de lys, l'aura charnelle du musc et de l'iris blanc. C'était un parfum de femme, puissant et délicat, raffiné, fait de lumière et de sensualité. La fragrance était merveilleuseusement bien dosée, elle faisait naître le désir au creux de l'épaule et de la gorge d'une femme. Lentement, Firiel s'approcha, quand Tsukasa-sama eut terminé de jouer. Elle avait été on ne peut plus silencieuse, telle un fantôme, et elle s'arrêta à quatre pas du maître.

Allez-vous mieux? Votre fièvre est partie, Tsukasa-sama?

Cette idiote avait toujours été incapable d'aller droit au but, d'être franche. Elle avait besoin, avec le maître, d'enjoliver les choses, de lui demander l'habituelle routine pour ne perdre aucun repère dans son environnement. Toujours est-il que sa voix se voulait assurée, mais qu'elle avait fini par être chevrotante, sous l'effet de l'émotion. Son pauve petit coeur battait à tout rompre, le sang affluait en masse aux joues de la soumise et ses jambes la tenaient à peine. Trop, c'était trop pour elle, en 24 heures, elle avait l'impression qu'un château de cartes s'était écroulé, que la barrière et la distance qu'elle voulait mettre en elle et Tsukasa-sama avait été balayés par son souffle qu'elle savait doux et simple, angélique tout simplement. Elle vint s'asseoir souplement aux pieds du maître, ramenant ses jambes sur le côté, et se saisit de la main qui tenait l'archet pour le lui retirer. Elle le posa sur l'épais bord de la fontaine, et ses petites patounes gelées tenaient la main plus large, rassurante et chaude, de l'homme. Frémissante et effrayée par ce qu'elle allait faire, Firiel déposa une demi-douzaine de baisers sur la totalité de la main, des doigts jusqu'au poignet, en passant par la paume et le dos. C'était une déclaration muette, d'autant plus que le foulard qu'elle tenait auparavant avait été glissé dans le cou du maître, sous le col même de la chemise. En posture d'ultime soumission, c'était là que l'aveugle se sentait le mieux, à servir Tsukasa-sama avec tout l'amour qu'elle était capable d'éprouver.

Le vent est parfois fourbe, plein de surprise mais aussi de mystère, on se demande ce qu’il est vraiment, à quoi peut-il bien correspondre et ce qu’il veut nous faire comprendre. Suis-je comme lui ? Cela est possible, mais je ne suis rien de plus qu’un grain de poussière dans cette immense entendue que je nomme le monde. Un univers plein de mystère, j’aimerais tellement les découvrir mais comment, comment faire sans quitter cette endroit, sans quitter ma demeure et surtout sans quitter Firiel, Keiko, Yui et les autres personnes qui compte pour moi. La vie est ainsi, pleine d’obstacle, de limite qui s’oppose à nous mais il y a aussi des limites que l’ont s’impose nous même. Ce sentiment de vouloir s’évadé est si spécial, je me demande bien pourquoi je le ressens en ce moment. Surement parce qu’au fond de moi j’ai envie de fuir certaine difficulté que le monde dresse devant moi, sur mon chemin. Mais ce n’est pas seulement une sensation d’évasion, mais surtout une tristesse ou les souvenir d’un lointain passé qui me permet de faire vibrer ainsi le vent. Quel est donc ce sentiment que j’éprouve alors pour provoqué ce genre de son, une mélode douce mais triste et qui se montre par moment assez violente. Elle est enfermer en moi depuis un bon moment, c’est un sentiment qui me soulage, cette mélodie m’aide à évacuer un bon nombre de chose dont je ne dirais rien, mais j’ai du mal à croire que c’est moi qui là joue. C’est étrange…Mon âme est bien étrange, j’ai du mal à la comprendre, les liens invisible de mon âme se dévoile peu à peu, prenant diverse couleur particulière, chaque lien attaché à un passé. Mais il arrive que des liens disparaissent avec le temps mais d’autre arrive très vite ce qui est merveilleux et c’est ce qui fait avancer nos pas dans l’avenir. Cela fait tellement que je ne l’avais pas revu celui-là, depuis déjà un bon moment je l’avais laissé dans son étui, repoussant un maximum le jour ou je le reprendrais et que je ferais danser l’archet sur la piste de corde. Il me rappelle bien trop de souvenir, trop de sentiment et d’émotion, il me rappelle toute mon enfance mais aussi un amour que j’ai eu pour une personne, un amour particulier mais différent que celui qu’un couple de jeune marier ressent l’un pour l’autre. Cet univers c’est effondré, je ne dirais pas comment parce que cela est bien trop difficile à expliquez et je ne sais si mon cœur ou du moins mon âme arriverait à le supporter. Mais bon, je l’ai retrouvé, je joue sur sa matière, je le laisse m’envahir et je me laisse emporter par ce soudain soulagement, laissant quelques larmes couler le long de mon visage. C’est bien étrange d’avoir de tel sentiment pour un simple violon, c’est particulier mais merveilleux et cela me fait chaud au cœur. Les larmes du passé sont toujours les plus chaleureuses et les plus tristes, capables d’émouvoir des cœurs impénétrables, c’est ce qui rend ce genre d’évènement magnifique et unique. Jouant alors, jouant comme jamais, retrouvant mes repères, retrouvant la présence de mon ancienne amie…Oui mon violon est une demoiselle et elle se nomme Maria en l’honneur de cette douce symphonie mélancolique selon la personne qui en joue. Me laissant bercer par cette douceur, je me demande parfois où est-ce que je suis, c’est une drôle de sensation, une vague de chaleur parcourant tout mon corps, des picotements se faisaient ressentir sur ma peau. Le son voyage dans le vent, allant un peu partout dans le jardin avant de s’évanouir dans l’atmosphère, je suis totalement perdu dans ce labyrinthe mélancolique et triste, à la recherche du fil qui me permettra de retrouver la sorti parmi tant d’émotion que cette simple partition provoque, surement est-ce parce que je retrouve gout au violon. Normalement lorsque l’ont retrouve ce genre de sentiment ont joue joyeusement mais moi j’interprète ce bonheur avec une musique douce, triste et presque déprimante, capable de perturbé les cœurs troubler. Plus les notes défile et plus la lumière apparait pour me laisser ainsi trouver la trace de ce fil invisible à l’œil nu mais visible par le cœur. Je me laissais donc guider vers la sorti, éblouie par une lumière pur j’étais alors dehors et je laissais les dernières notes de la mélodie s’éterniser un instant pour ensuite laissais le vent les transporter vers des cœurs qui ont besoin d’elles, qui ont fait appel à leurs présence éphémère. Retrouvant la réalité j’ouvrais alors les yeux, la première réalité que mes yeux purent voir fut une déesse qui à trouvait refuge sur cette terre, se réincarnant sous l’apparence d’une merveilleuse humaine. Firiel était là, tout prés de moi à seulement quelques pas, m’affichant son sourire plus qu’éblouissant qu’autre chose et me demandant de sa douce voix si j’allais bien. Mais je ne disais rien malheureusement, aucun son de ma voix se fit entendre pour le moment. Je ne savais pas trop quoi dire en faite, j’étais un peu mélancolique face au retour de ma musique mais en tous cas elle réussit toujours à me sauver. Perdu je ne sais où je pouvais sentir un doux voile protecteur se glisser autour de mon cou, une agréable odeur et une chaleur merveilleuse m’enveloppe complètement, me laissant ainsi m’évader dans un champ de fleur.

Dans cet univers d’odeur plus qu’agréable je pouvais sentir l’archet de mon violon se retiré de ma main et je voyais alors la belle laisser une multitude de marque chaude et invisible sur celle-ci. Je ne rougissais pas mais je ne restais pas indifférent face à cela, je la regardais faire et je souriais, ce qu’elle fait me touche profondément, me pénétrant la poitrine pour atteindre mon cœur. Un cœur qui d’ailleurs s’emballe un peu trop vite là, c’est assez spécial comme sensation mais elle me remplit de joie, m’abaissant alors jusqu'à ce que les courbes arrière de mon corps puissent toucher mes talons. Ma main toujours dans la sienne je la regardais de face à face, je pouvais voir des perles scintiller sur son visage au bord de ces yeux, des larmes prêtes à s’échapper en se laissant guider le long de ces joues. Déposant alors mon violon contre le rebord de pierre, j’apportais ma main à son visage pour venir recueillir ces larmes du revers de mon index. Un doigt scintillant de mille éclat du au reflet des rayons du soleil, j’amenais ce doigt à mes lèvres…

Tes larmes ne son que trop pur pour être verser sur cette terre.

Par la suite je me laissais me reculer un peu pour venir m’assoir sur le bord de la fontaine, ma main libre glissant le long de son bras pour attraper sa main et l’apportais elle aussi à mes lèvres pour y déposer quelques baiser, deux sur le dos de la main, un dans sa paume et un autre sur son poignet. Sans trop m’en rendre compte il y avait un peu de sensualité là dedans, je ne l’avais pas quitté des yeux une seule seconde.

Je t’ai entendu jouer de la harpe, soit sûr que les portes des cieux seront ouverte par le simple sourire de ton âme.

Aux pieds du maître, assise sur l'herbe détrempée par la précédente pluie, Firiel tenait toujours la main large et douce, déposant quelques baisers d'une tendresse infinie à plusieurs endroits. Elle aurait pu continuer à démontrer tout l'amour qu'elle éprouvait à cet instant, si Tsukasa-sama ne s'était pas accroupi face à elle. Paupières closes, les larmes stagnantes aux creux des yeux furent recueillies par l'index de l'ange. Sa soumise ne protesta pas, s'abandonnant au contraire à la caresse occasionnée par son doigt sur sa peau. Elle ne se sentait pas rougir, mais elle gardait son teint pâle, comme si de rien n'était. C'était un nouveau moment d'intimité, qu'elle comptait bien savourer cette fois-ci, pas comme cette nuit où elle s'était crispée, et rendue nerveuse. Le maître recula, s'asseyant sur le rebord de la fontaine et effleurant son bras, il attrapa sa main pour la porter lui aussi à ses lèvres. Les baisers étaient empreints d'une volupté légère, détectable uniquement par les sens surdéveloppés de l'humaine qui fut subitement secouée de frissons, et peut-être aussi son imagination. Tsukasa-sama ne s'était sûrement pas rendu compte de ce que cela éveillait chez l'aveugle, une connotation de délice qu'elle s'efforçait de maîtriser au mieux. Son regard fixé sur elle contribuait encore à lui rappeler ce qu'il faisait. Pourtant, elle avait été très attentive à ses moindres paroles. Il l'avait entendue jouer, et parlait du sourire de son âme. Elle ne savait pas vraiment si une âme pouvait sourire, encore moins si la sienne en était capable pour autre chose que le maître.

Tsukasa-sama, pourquoi jouiez-vous quelque chose d'aussi triste?

Volontairement, elle avait changé de sujet, espérant ne pas devoir se justifier quant à la raison de la création du requiem. S'il l'avait entendue parler, il devait s'en douter... Mais elle ne voulait pas en parler pour l'instant. Tout naturellement, elle se coula contre lui, pour finir par coller son buste à l'une de ses jambes, le flanc contre la pierre froide de la fontaine. Elle lui avait laissé sa main, mais profita d'avoir encore son autre bras pour le glisser sur les cuisses du maître, et poser sa tête par-dessus. Elle avait le visage, étrangement empreint de sérieux, relevé vers Tsukasa-sama, les larmes avaient disparu et elle avait rouvert les yeux, les dirigeant vers son amour sans pouvoir le voir.

Si quelque chose vous donne du souci, vous pouvez m'en parler. Je ne pourrai peut-être pas vous donner de solution, mais ça vous fera du bien. Non?

La jeune femme sentait les vêtements de son drapé se mouiller petit à petit, à cause des gouttes de pluie sur l'herbe. De ses pieds, qu'elle avait nus, jusqu'à son bassin, le tissu était trempé. Le froid commençait à s'attaquer à sa peau nette, tandis qu'en haut, son coeur vibrait et réchauffait à lui seul tout son buste. Elle ne savait au final pas grand-chose sur son propre maître, il ne parlait pas souvent, et s'il le faisait, c'était pour s'occuper des autres ou leur remonter le moral. Firiel voulait lui montrer qu'elle aussi pourrait être là pour lui, autant qu'il l'était pour elle, disponible à tout heure du jour et de la nuit, sur sa simple demande, sans que cela ne fasse vraiment partie de son rôle de soumise mais plutôt de celui de courtisane. Cependant, il n'y avait pas de liaison purement charnelle entre eux. Un sourire s'ancra sur son visage, d'une grande douceur, pour réconforter le coeur de son ange qu'elle savait refroidi, distant. Qu'est-ce qui avait façonné cette partie de son esprit, si méfiant? Elle l'était aussi, mais pour d'autres raisons, ça, c'était les conséquences de son éducation chez Léonard. Ce qu'avait enduré Tsukasa-sama devait être bien pire, dans le sens où ce n'était pas de souffrances physiques dont il avait été la victime, mais de souffrances morales et psychiques. Se battait-il avec ses démons intérieurs? Son esclave les abattrait, aidée par le rayon purificateur de son amour. Jusqu'à ce qu'il comprenne enfin que sa soumise ne lui était pas seulement dévouée par rôle, mais aussi par sentiment, elle continuerait à lui envoyer d'ineffables preuves d'affection suprême. D'ailleurs, dans l'instant, elle se releva, dominant Tsukasa-sama par la hauteur, et elle se pencha vers l'avant pour plonger sa tête au creux de son cou, les mains sur ses épaules. Elle avait besoin de ce contact physique, puisqu'il lui était impossible d'en établir un visuel, autant qu'il soit le plus tendre possible. Elle ne voulait pas qu'il la prenne pour le genre de soumises traînées qu'elle avait parfois pu voir chez son ancien maître, déterminées à prendre autant de plaisir que la personne qui les avait achetées. Non, elle offrait tout son amour, avec toute l'innocence dont elle était capable, le coeur seul épargné par les souillures physiques. Ses lèvres cherchèrent l'oreille du maître pendant quelques instants, et elles les trouvèrent, les effleurant délicatement au passage, susurrant tout bas, dans un souffle chaud, et calme. Leurs tempes se touchaient, tandis que de ses mains, elle le forçait à rester assis, et à écouter ce qu'elle lui murmurait, avec grâce et volupté, la voix douceureuse et presque insidieuse. L'audace dans le sang, les veines battant à rompre les vaisseaux, nourrire d'insolence, la jeune femme se délectait presque de ce toucher, sous ses doigts, de le tenir entre ses mains.

Tsukasa-sama, que diriez-vous d'une paysanne qui aime le roi de son pays comme ses propres frères, qui serait prête, comme beaucoup d'autres, à lui offrir sa vie, suivant le moindre de ses ordres, au point où elle ne vit que pour enfin l'approcher, un jour, qui irait jusqu'à se sacrifier pour le sauver? C'est insignifiant, n'est-ce pas, pour le roi, ce n'est qu'un jouet parmi tant d'autres, une chose dont il se lasserait vite, ou pas?

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