Devotion [Maîtres/Soumis] Bienvenue à Meridell, Cité où règne la loi du plus fort… Serez-vous soumis à votre condition ? Profiterez-vous de votre position de Maître ? Très bon jeu sur notre forum !! |
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| La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] | |
| | Auteur | Message |
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Juri Shizuka Humaine
Nombre de messages : 9 Age : 35 Date d'inscription : 20/09/2009
Maîtres/Soumis Orientation sexuelle: Bisexuel Maître de: Ma solitude Soumis par:
| Sujet: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Dim 4 Oct - 2:39 | |
| L’obscurité venait de s’abattre sur toute la ville, laissant les larmes du ciel s’écouler avec force en apportant avec elles un air glacial et malsain, frigorifiant mes petits os d’humaine qui vient tout juste d’être réveiller par la petite ronde habituel du gérant du local. Un démon bien gentil qui ne maltraite personne, du moins c’est l’apparence qu’il montre envers tous ses clients ainsi qu’envers sa marchandise. Oui en effet nous les humains nous ne sommes rien d’autre que de la marchandise, ses petits chéris qu’il aime choyer jusqu’à ce que l’on trouve une personne capable de nous héberger contre une somme quelque peu exagéré par rapport à notre réelle valeur. Je m’étirai alors de tout mon long pour détendre mes muscles de la nuit que j’ai passé dans ma cage, dans le froid et l’humidité de la fraicheur nocturne. L’odeur de la nourriture qui me remonte jusqu’aux narines, je n’ai pu m’empêcher d’attraper ce qui me sers d’assiette pour alors déguster mon repas comme si c’était celui d’un réveillon de noël. Le gout de la nourriture n’est pas détestable mais elle n’est pas plaisante pour autant, mais lorsque l’on a faim le goût ne compte plus, notre seul et unique pensé n’est tout autre que de nous remplir l’estomac afin de pouvoir supporter l’attente éternel dans laquelle nous avons plongé lors de notre arrivée ici. En effet depuis que nous sommes ici notre petite vie est la même chaque jour, on se lève, on mange et on attend que quelqu’un vienne nous sortir d’ici, arrachant nos chaînes pour nous permettre d’avoir une liberté quelconque. Je venais alors au bout de mon petit déjeuné, avalant même ma dernière bouché avant de m’essuyer les lèvres. Ce qui est bien ici c’est que nous avions droit de sortir de nos cages pour prendre une douche afin d’être le plus présentable possible, comme ça on ne donne pas une mauvaise image à la boutique.
J’ai donc eu droit de sortir de mon petit nid pour prendre une douche comme toutes les autres femmes ici présentes sans oublier les hommes bien entendu. Je ne sais pas à quoi ressemble le démon qui nous surveille, mais je pense qu’il doit être plutôt séduisant, je n’ai jamais prit la peine d’avancer mes mains jusqu’à son visage pour essayer de l’identifier. Suite à la douche quotidienne du matin, je revenais dans ma cage pour alors m’exposer aux yeux des futurs clients. Enfin, m’exposer c’est assez vite dit puisque je reste surtout dans le fond de ma cage, préférant me réfugier dans l’obscurité pour éviter de partir avec un être qui sera capable de me faire subir les mêmes malheurs que j’ai connu jusque là. Je n’ai pas d’autre vêtement que le simple drap blanc et usé qui me sert de couverture le soir, je n’ai rien réclamé au démon et je pense que pour lui il est plus facile d’attirer la clientèle en exposant des articles très peu vêtu. Du marketing dirons nous, c’est l’emballage qui attire les regards pour qu’ensuite ont se pose des questions sur le contenue, c’est exactement le même principe que sur nous les humains. Voilé donc de mon drap dans l’obscurité total, je pouvais ressentir l’air glacial qui se glisse à chaque ouverture de porte me mordre la peau, me tirant des milliers de frisson et me forçant à me mettre en boule dans mon coin, mon visage caché derrière mes jambes et mon front en appuie sur mes genoux. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Mar 6 Oct - 14:31 | |
| Le bruit feutré, à peine audible, des talons de Shinza' sur le sol résonnait dans l'enceinte de sa boutique encore close. L'heure d'ouvrir ses portes aux clients n'était pas encore venue, et les étalages de velours, capturés derrière leur vitre brillante impeccable, semblaient bien vides sans les bijoux qu'ils exposaient et mettaient en valeur sur leur robe sombre. Le propriétaire avisa les lieux, l'œil scrutateur mais satisfait, avant de sourire. Il avança sur les carrés de moquette qu'il avait fait installer, effleura le comptoir principal où il se tiendrait dans peu de temps. Enfin, il franchit le seuil, soupira avant de composer un code trop long et difficile à retenir afin d'activer l'alarme, bien qu'il n'y ait rien qui puisse attirer les voleurs ; c'était juste un avertissement. Puis, il abaissa la grille dans un vacarme assourdissant, il était encore tôt et à cette heure-ci, il était encore le seul idiot à s'être perdu dans la galerie marchande. Lorsqu'il arriva au bout de celle-ci, devant la sortie, il constata avec déplaisir que la pluie qu'il avait crainte s'était invitée, et qu'il devait négocier sa journée avec elle. Il passa sa capuche sur sa tête, protégeant ses longs cheveux à la couleur si douce, violet pastel, et se mit en route d'un pas lent et mesuré. Ses yeux changeants fixaient le sol, les gouttelettes de pluie froide s'écrasaient dans les flaques, elles créaient de petits cercles concentriques qui mourraient aussitôt, remplacés par d'autres. Shinza' plaça son pied dans l'une de ces flaques, l'air absent, avant de lever le visage vers les agglomérats de coton gris qui se regroupaient au-dessus de Meridell. Il sentit quelque gouttes s'échouer sur sa joue et venir stagner à son menton, consumant leur vie de trois secondes sur son épiderme d'argent. Ce temps le rendait étrangement mélancolique. Il sourit, toujours joyeux, et lorsqu'il retrouva la rue, dans son champ de vision, elle lui apparut plus claire, saine, plus belle avec ses vitrines délavées, ses ladies qui pressaient le pas sur les pavés mal fixés, son vent violent qui s'engouffra subitement sous le manteau du démon. Ce dernier tourna la tête et remarqua un endroit inconnu. Un endroit qu'il n'avait jamais visité, dont il avait entendu parler mais qu'il n'avait jamais approché. Fasciné, il s'approcha de la grande vitrine derrière laquelle se trouvaient plusieurs spécimens humains. Mâles et femelles confondus, séparés par des barreaux. Sur leur visage, une seule et même expression : celle de détenus qui n'ont commis d'autre délit que d'être humains, tout simplement. Leur misérable existence réduite à cela, à errer de maître en maître, de tortures en tortures. Le jeune homme ne laissait pas transparaître sa compassion, son émerveillement passant avant tout. Ces petits êtres délicieux, offerts... Il passa le bout de sa langue sur ses lèvres, prêt à céder à ses pulsions qui lui dictaient d'aller enlever l'une de ces petites choses, et de l'user jusqu'à la corde, comme un bon jouet. Son sang de démon bouillait dans ses veines. Mais une jeune femme le bouscula, et tiré de ses rêveries et autres fantasmes, il fut forcé de se retourner pour proposer son aide à la demoiselle, galanterie oblige. Ce laps de temps avait suffit à l'humain qu'il épiait depuis deux bonnes minutes pour se replier hors de la vue du client, car il était auparavant paralysé par la terreur, immobilisé par l'instinct de prédateur qui se dégageait des yeux de Shinzaburo. Donc, le petit humain hors de vue, le démon soupira, et poussé par une appétit féroce, il entra dans la boutique de monsieur Koupl. Alignées sur plusieurs rangées, parfaitement parallèles, propres et salubres, les cages ne sentaient même pas mauvais. C'était loin de l'image qu'il s'en était faite. Il nota qu'il y avait trois catégories de soumis, ici : ceux qui se mettaient en avant pour leur beauté ou leur compétences. Agaçants. Il y avait ceux qui, un peu ailleurs, rêvaient sans vraiment faire attention aux maîtres qui circulaient à quelques pas. Mouais. Puis, les autres, reclus au fond de leur cage, près à montrer les crocs, comme de bêtes blessées qui ne pensaient qu'à une chose, leur survie. Intéressants. Poitrines opulentes, fesses rebondies, la carrosserie était fortement mise en avant. Pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable ? Dans sa tête, le démon avait déjà fait son choix ; il préférait les femelles. Plus calmes et soumises que leurs compères, elles semblaient nettement plus douces et attrayantes, également, qu'une sorte de... Singe surexcité qui tapait contre ses barreaux. Le regard faussement chaleureux du jeune homme se posa sur le soumis en question qui hurlait, ou plutôt aboyait des choses incompréhensibles. Il s'était tendu à l'entrée de Shinza', mais ce dernier lui lança un regard méprisant et lui tourna le dos en avançant entre les étalages appétissants. Toutefois, à chaque marchandise qu'il inspectait, à un mètre des barreaux, un détail le rebutait : des cheveux trop courts, un cou disgracieux, des blessures apparentes. Car l'utile, pour lui, allait se résumer à ceci : aider à la bijouterie. Il avait besoin d'un modèle qui corresponde à ses attentes. C'était sans compter sur son caractère intransigeant et son exigence peu commune. Il pensait à aller chercher du côté des hybrides, plus difficiles à mater mais vivant deux fois plus longtemps que les humains, lorsqu'une cage plus sombre, placée près de la porte et des courants d'air, l'intrigua. Il se rapprocha quelque peu, et constata à son grand étonnement que ce n'était ni plus ni moins qu'une femme qui reposait là. Quoique. Ses courbes n'étaient pas encore très mûres. Une jeune fille. Comment avait-il pu la rater ? Ses longs cheveux noirs retombaient en cascade sur ses épaules nues, ils s'étendaient comme un voile sombre et opaque autour de son corps frêle. Il ne la voyait pas très bien, car elle était repliée dans la pénombre et son drapé soulignait mal sa silhouette ; pourtant, il était sûr qu'elle était splendide. Son poignet particulièrement fin était tout désigné pour accueillir l'une des créations du joaillier. Il s'était arrêté devant sa cage depuis plusieurs minutes, au moins cinq, et il la scrutait, sans se lasser, admiratif, interdit devant cette petite fée maintenue en captivité. Elle avait un charme très particulier et irradiait une impression de souffrance et de dignité, fière malgré sa condition d'esclave. Shinzaburo aimait beaucoup tout ce qu'elle dégageait, mais avant de se décider à la prendre, il lui fallait l'observer encore un peu. Les mains dans les poches, immobile et droit, il ne la quittait pas du regard, désirant ce contact unilatéral, car elle était aveugle. Il l'avait très vite compris et inconsciemment, l'avait noté. Il ne s'étonnait pas de ne pas voir ses yeux, ni ses pupilles, dissimulées derrière un métal blanc et poli. Il savait de quoi il retournait, sans s'être vraiment posé la question, cette évidence s'était imposée d'elle-même dans son esprit. Il remarqua son léger tremblement, dû à la chute des températures de ces derniers jours, et enfin, il prit son courage à deux mains, s'avança, confiant, pour s'accroupir devant la cage de la jeune femme, l'une de ses mains se saisissant d'un barreau pour maintenir son équilibre dans cette position :
« Mademoiselle ? Quel est votre nom ? »
Sa voix n'était ni tendre, ni douce. Elle était, comme à son habitude, joyeuse et délicate, comme une brise d'été rafraîchissante courant sur la peau de l'humaine convoitée. Le démon était vêtu, ce jour-là, d'une chemise noire qu'il n'avait pas boutonnée jusqu'au col, elle s'entrouvrait un peu à la jointure des clavicules, et un pantalon aussi noir, à bandelettes latérales fines et blanches, des chaussures vernies et noires, elles aussi. Seul son manteau pourpre dénotait un peu, quelques gouttelettes quittaient la surface douce du revers pour s'écraser sur le sol, la capuche rabattue en arrière, dévoilant les longs cheveux violine de Shinza', attachés une queue de cheval haute sur sa tête.
Dernière édition par Shinzaburo Amai le Ven 16 Oct - 23:47, édité 1 fois |
| | | Juri Shizuka Humaine
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| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Jeu 15 Oct - 12:22 | |
| C’est dans les ténèbres que l’on est le mieux non ? Du moins c’est que je pense, parce que j’ai beau avoir tout fait pour vivre dans la lumière, jamais je n’ai pu y rester bien longtemps. Je ne dirais pas pourquoi parce qu’il me semble que cela soit totalement inutile pour le moment, et puis de toute manière cela n’intéresse personne. Dans tous les cas je suis là au fond de ma cage, serrant mes jambes contre mon buste enveloppé dans mon drapé qui me sert de couverture la nuit, je me cache du froid qui fait rage dans ce local. Le sol est gelé, la paille aussi, je n’ai plus rien dans mon assiette et je suis seule à attendre que la nuit vienne me chercher. Une nouvelle fois la brise glacial du matin vient mordre ma peau, laissant des picotements froid sur celle-ci, c’est à chaque fois comme ça lorsque la porte du local s’ouvre. À défaut de ne pas entendre le son de la petit cloche ou bien de la sonnette, c’est le vent que l’ont ressent de tout notre corps. Je ne sais pas qui a bien put poser les pieds dans ce local et je m’en fiche complètement, avec le temps j’ai appris à me méfier de tout le monde maintenant, même des enfants, ce sont d’ailleurs certainement les plus venimeux. Un sourire vous attendri, un câlin vous met en confiance, un baiser vous capture et plus tard, c’est le pointe d’un couteau que vous ressentez dans votre cœur lorsque cette personne vous abandonnes. Est-ce qu’il en sera de même pour tous les humains qui vont quitter cet endroit ? Est-ce qu’ils seront tous abandonné pour encore une fois se retrouver ici ? J’espère que non, j’espère pour eux qu’ils trouveront le bonheur. Malgré tout ça, malgré mes pensées quelque peu farfelue, une présence chaude mais à la fois humide ce fit ressentir non loin de moi. Une voix presque douce mais vraiment très chaleureuse vint parcourir ma peau tout le long de mon corps, un souffle exquis qui me fit tirer des frissons. Je relevai lentement la tête en direction de mon interlocuteur, ce que je vois n’est rien d’autre que les ténèbres, je n’arrive pas à me l’imaginer mais je ne souhaite pas m’approcher pour effleurer son visage de mes mains. En aucun cas je peux me permettre de souiller le visage de cette personne qui à daigner poser son regard dans ma direction et de m’adresser la parole. Toujours dans le fond de ma cage mon visage est redressé vers lui, le fixant des mes yeux éteint au travers de mon masque de fer, il m’avait posé une question et il est dans mon devoir de lui répondre pour ne pas lui manquer de respect mais aussi pour ne pas ternir à la réputation du local.
Juri…
Une voix faible que j’ai là, je ne dis pas quelle est douce et tendre, loin de là, mais elle est un peu attendrissante malgré le fait que mon souffle soit aussi froid que l’air ambiante qui règne ici. Je ne lui ai pas dit mon nom de famille, je pense que cela ne l’intéresse pas du tout et que ça lui est même totalement inutile de le savoir. Je ne sais pas trop pourquoi mais j’ai au fond de moi l’envie de connaitre un peu mon interlocuteur, ce n’est pas tous les jours que quelque s’adresse à moi de façon aussi agréable.
Et vous, quel est votre nom Monsieur ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Sam 17 Oct - 2:46 | |
| Shinzaburo fixait sa cible, aussi déterminé qu'un prédateur. Ce qu'elle était belle ! Son visage se releva vers lui, encadré par de longues mèches sombres et délicates, légères et brillantes. Elles étaient sûrement très douces, et le démon dut se faire violence pour maîtriser la pulsion qui lui dictait d'aller caresser cette crinière offerte, luisant dans la clarté matinale. Il avait remarqué le léger tremblement de ses membres frêles, qu'il était certain de pouvoir briser s'il le désirait. Si fragile, et exposée au froid. Elle lui inspirait de la pitié et de la compassion. Cette petite fleur perdue n'avait-elle point trouvé d'acquéreur ? Qui donc avait pu passer près d'elle sans en avoir le cœur retourné et battant ? Le démon comprit qu'il avait trouvé, en la personne de Juri, la perle qu'il recherchait. Elle avait une voix froide et lointaine, mais son ton demeurait assez tendre et courtois. Elle ne pouvait pas lui faire confiance alors qu'il venait de lui adresser la parole pour la première fois, d'ailleurs, c'était une idée complètement stupide ! Il ne lui tint pas rigueur de son éloignement, ni du fait qu'il ne suscite pas sa curiosité. Elle avait répondu sans se montrer insolente ou irrespectueuse, c'était déjà un bon point ; mais elle devait encore faire ses preuves avant qu'il ne décide de la tirer hors de cette boutique. Les autres humains vaquaient de nouveau à leurs occupations, aussi maigres et peu nombreuses qu'elles soient, en constatant que le client ne s'intéressait plus à eux. La cécité dont souffrait la belle demoiselle jouait certainement un rôle dans le fait qu'elle n'aie pas encore été achetée. Toutefois, Shin' n'en avait que faire. Une soumise aveugle serait bien utile, au contraire. Il n'occupait que l'aile est de son manoir, et ne devait nettoyer que quelques pièces, la télékinésie aidait grandement lorsqu'il se rendait compte que trois centimètres de poussière, ça commençait à faire beaucoup. Il n'accablerait donc pas l'humaine de tâches ingrates, non, sa beauté devait être employée à autre chose et elle avait un talent caché, pour sûr. Le joaillier restait accroupi, quelques minutes s'étaient écoulées depuis la question qui lui avait posée son interlocutrice, et il entreprit d'y répondre. Son ton restait le même, et le sourire qu'il arborait se ressentait dans sa voix.
« Je suis Shinzaburo, enchanté. Juri-san, pourriez-vous approcher, je vous prie ? J'aimerais voir vos poignets, chevilles, oreilles et taille, si possible. Ah, et votre cou également. »
Il tenta de décrypter l'expression de son superbe visage si bien dessiné et proportionné, puis songea à quelque chose et hésita avant de se lancer à l'eau. Il était un démon et elle était une humaine, elle devait lui obéir bien que ce principe ne plaise pas à Shin', mais si ça pouvait l'aider, il n'aurait aucun scrupule à le mentionner et à en user.
« J'aimerais aussi que vous retiriez le masque que vous portez là, celui qui couvre vos yeux. Pardonnez-moi de vous demander cela. Puis-je me saisir de votre main ? »
Il avança la sienne jusqu'à la jeune femme, séparé d'elle par quelques centimètres. Il espérait sincèrement qu'elle ne serait pas trop farouche. Mais après la petite inspection, il sut que même en protestant, elle ne lui échapperait pas. Il la voulait, et l'aurait. Son corps était fait pour accueillir sur lui les créations du bijoutier et joaillier qu'il était.
« Un camée serait superbe, une parure d'émeraudes serait sublime… »
Il songeait déjà, à voix basse, à ce qui seyait le mieux à Juri, prenant en compte les proportions idéales de son corps de nymphe, le teint de sa peau. Il exposait ses créations sur des socles adaptés, bien évidemment, mais il préférait que les clients sachent comment rendrait le bijou une fois qu'ils le porteraient. Comme l'hygiène de certains laissaient à désirer, il préférait user d'un mannequin qui lui appartiendrait et qui lui obéirait au doigt et à l'œil, en plus de pouvoir ravir sa vue et lui offrir la délectation de ses courbes. Joindre l'utile à l'agréable, en somme. |
| | | Juri Shizuka Humaine
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| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Sam 17 Oct - 8:40 | |
| Un doux sourire qui certainement me fait face, je ne sais pas s’il en a un parce que je ne peux le voir mais j’ai le sentiment que son visage est illuminé et qu’une source de chaleur s’en échappe. Sa voix en plus de ça est tendre et suave, je n’arrive pas à percevoir le moindre zeste de cruauté ou bien même de perversité en lui, du moins pour le moment. Ce que je n’apprécie pas par-contre c’est le fait que des ordres me soient donnés. J’ai eu droit à une réponse à ma question, mon interlocuteur ce nomme Shinzaburo. C’est un nom que je n’ai jamais entendu jusqu’à maintenant, une appellation qui sonne au creux de mon oreille et fait frissonner tout mon être. Je tentai même par tout les moyens de me dire que ce n’est rien d’autre que l’air glacial qu’il y a dans la pièce qui me fait ainsi frissonner mais je n’y arrive pas, m’auto convaincre et nié un fait, je n’y parviens pas. Ce qui m’intrigue par la suite c’est qu’il me demande de m’approcher pour mieux me voir, que veut-il faire en regardant mes chevilles, mes poignets ainsi que les autres parties de mon corps qu’il avait mentionné ? Je me le demande bien et pourtant cette question qui hante mes pensées ne resta pas bien longtemps dans le brouillard. Il est d’une grande politesse et d’une douceur que je ne peux lui refuser cette demande même si je me méfie un peu de lui. Heureusement pour moi qu’il y a les barreaux de la cage qui nous séparent et qui me protègent du monde extérieure tout en me maintenant captive tel un oiseau ou bien un tigre. Mes bras délaissèrent mes genoux pour alors laisser la paume de mes mains venir en appuient sur le sol froid et humide, une petite grimace qui se fait visible au niveau de mon visage. Ce contact vint le même lorsque mes genoux se posèrent également sur sol pour me permettre de me déplacer tel une fauve en cage même si je n’ai pas l’impression d’en être une. Le drap qui me sert de couverture entoure tout mon corps, attaché en un nœud par-dessus mon épaule gauche, je me déplaçai comme un félin en direction du démon pour lui dévoiler ce qu’il m’avait demandé. Est-ce la lumière qui doucement attaque ma chair qui me réchauffe ainsi ou bien la proximité qui diminue entre moi et le démon ? Je n’en sais rien et je ne vais pas chercher trop loin, de peur de tomber encore une fois dans un des fameux pièges de la vie.
« Comme ça ? Monsieur…. »
Je ne me mets pas en valeur, je ne fais que lui montrer ce qu’il désir, basculant la tête d’un côté à l’autre pour lui dévoiler les contours de mon cou. Je ne suis dans la même position que les félins mais presque, mes fesses sont sur le sol et mes pieds en face de moi, assise en tailleur. Là encore une fois je fus surprise par sa demande, personne ne m’avait demandé de retirer mon masque pour voir ce qui ce cache derrière, j’étais à la fois touché et perplexe. Et pourtant, je me mis à la tâche, exécutant ce qu’il voulait que je fasse, mes doigts glissèrent le long de mes joues pour atteindre mes tempes, retirant lentement mon masque de fer pour relever la tête vers Shin’ et lui montrer donc ce qu’il voulait voir en espérant de ne pas lui être trop déplaisante. Depuis que je suis ici je n’ai pas vraiment eut compliment sur mon corps ou bien même mon visage, je ne sais pas du tout à quoi je ressemble depuis ce fameux jour, et pourtant quelqu’un a fait attention à moi. D’ailleurs cette personne me fit une réclamation que je n’ai pas pu refuser, en voyant sa main la mienne s’est automatiquement avancé vers la sienne pour qu’il puisse la saisir. Douce est la chaleur qui s’échappe de sa main, tendre et la sensation du contact entre nos peaux, j’en jubilerai s’il n’y avait personne pour m’entendre. Des mots dans un murmure, je ne sais pas de quoi il parle mais l’émeraude est une pierre précieuse si je ne m’abuse. Peut-être parle t’il de bijoux, je ne saurai quoi dire exactement et je ne préfère pas trop me faire d’idées. Mon visage est tout simplement redressé dans sa direction pour qu’il puisse me regarder, ma main ne bouge pas dans la sienne et mes doigts sont tenté de l’attraper et lui caresser sa paume.
« Pourquoi m’avoir demandé tout cela ? »
La curiosité est trop forte, veuillez me pardonner d’être ainsi malgré tout ce qui se passe autour de moi. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Dim 18 Oct - 17:46 | |
| Shinzaburo ne cillait pas, toujours accroupi devant la cage de la belle Juri. Ses muscles commençaient à protester, malmenés par cette position inconfortable, mais il ne leur prêtait qu'une oreille distraite. Toutes ses pensées étaient dirigées vers la nymphe qui lui faisait face, entourée de la soie de jais qu'étaient ses cheveux, assise et recluse, repliée sur elle-même comme si elle était un papillon et que ses ailes l'entouraient, fins barrages entre son être fragile et le monde extérieur. Elles s'entrouvrirent assez pour laisser les mains de l'humaine se poser sur le sol gelé. Elle avait grimacé, malgré la paille qui l'entourait. Elle devait être glaciale… Les températures ne cessaient de chuter, ces derniers jours, et le joaillier aurait voulu que les barreaux auxquels il se cramponnait n'existent pas. Il aurait prise la jeune fille dans ses bras, et l'aurait gardée comme ça, contre lui, le temps qu'elle se réchauffe. Pourtant, ce fut lui qui sentit son sang accélérer sa course dans ses veines, lorsqu'elle avança vers lui à l'aide de ses genoux et de ses mains. Ses épaules se soulevaient comme celle d'une lionne à la démarche lente, tout son corps se mouvait pour passer de l'ombre à la lumière et elle ressemblait davantage à une prédatrice qu'à une proie. Il détestait cette impression, celle de n'être qu'un apéritif pour elle, et se jura de ne jamais lui laisser le contrôle de quoi que ce soit. Elle n'aurait pas d'emprise sur lui. C'était elle, la chose qui devait être mangée, ce mets délicieux s'offrait aux yeux du client. Elle bascula la tête avec une sensualité innée, sa gorge et son cou tendres ployant à chaque mouvement. Shin' passa le bout de sa langue sur ses lèvres pour les humecter, toujours souriant.
« Oui, comme ça, c'est parfait… »
Sa voix, malgré lui, s'était faite plus suave encore, toute de velours. Ses poignets et ses chevilles, tout comme son cou, étaient fins. De plus, il avait remarqué deux petits trous aux lobes de ses oreilles. Elle était donc percée. Tant mieux ! Ça lui éviterait des douleurs inutiles. Juri posa ensuite ses mains sur le masque de fer blanc et poli qui dissimulait la partie supérieure de son visage. C'était incompréhensible ; elle avait de si jolis yeux… Plutôt grands, et entourés de cils fournis, ils rendaient ce visage aussi angélique que celui d'une diva. Il se sentit fondre lorsqu'elle posa sa main dans la sienne, ses doigts fins étaient gelés comme de petites brindilles ayant reposé dans la neige. Ce n'était toutefois pas ces membres qu'il observait, mais les endroits habilités à recevoir un bijou. Elle était si… Délicate et fragile qu'il désirait ardemment la protéger de tous les maux. Un modèle comme celui-là serait vraiment exquis s'il se retrouvait au Lys d'Or, couvert d'or et de joyaux. Un murmure lui avait échappé bien malgré lui, et la demoiselle l'avait capté. Ses sens devaient être plus aiguisés que ceux d'un humain normal, après tout… La jeune femme lui posa une question qui ramena le démon sur terre, le tirant violemment de sa contemplation et de ses pensées qui tendaient vers le malsain. Il serra un peu sa petite main fragile dans la sienne.
« Je suis joaillier, et je pense que vous feriez un modèle idéal dans ma boutique. Avant d'acheter, les clients préfèrent voir comme un bijou peut rendre lorsqu'il est porté ; or, vous seriez parfaite pour ça. Comme un patron et son employée. Vous ne serez pas payée, mais nourrie et logée. Et je n'ai pas d'autres soumis. Qu'en dites-vous, Juri-san ? »
Shinzaburo, en attente du verdict de la belle, amena près de ses lèvres ces doigts de déesse, et lui fit un simple baisemain du bout de ses lèvres douces, chaudes, son souffle humide se répandant sur la peau nue et satinée. Il espérait vraiment qu'elle accepte, car ces quelques paroles échangées lui avaient donné l'envie de faire plus ample connaissance avec cette humaine. Il lui avait peut-être demandé son avis, mais une certitude lui apparaissait clairement : même s'il essuyait un refus, il se lèverait, irait voir monsieur Koupl pour conclure cette vente et ramener la nymphe chez lui. Il lui passerait le goût de se rebeller et la ferait languir jusqu'à ce qu'elle admette enfin qu'elle désirait rester auprès de lui. Il n'était pas un démon pour rien, hypocrite qui plus est. |
| | | Juri Shizuka Humaine
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Maîtres/Soumis Orientation sexuelle: Bisexuel Maître de: Ma solitude Soumis par:
| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Lun 19 Oct - 23:52 | |
| Un regard qui fait froid dans le dos, une échine qui se plaint sous la température et l’intrigue. Cette personne est bien particulière parce que même sans pouvoir le voir, je me sens un peu attiré vers lui tout en aillant un pincement au niveau du cœur, comme s’il cherchait à me dévorer. La satisfaction qu’il a eut lorsque je me suis avancé vers lui se fait ressentir dans sa voix, celle-ci est bien plus douce qu’au tout début de notre conversation. J’apprécie beaucoup ce doux timbre de voix qui vint enjouait mes oreilles d’une douce symphonie, il y a bien longtemps qu’on ne m’avait pas parlé aussi calmement. Le son de sa voix me change de celui des habitués qui grognent. Ma main est toujours dans la sienne, je ne me lasse pas de la chaleur qu’il dégage, mes paupières se sont même refermés pour me permettre de mieux savourer ce contact. Hélas, j’ai du sortir de ma rêverie lorsque sa voix se fit une nouvelle fois entendre à mes oreilles. Mon hypothèse sur ses dires d’un peu plus tôt n’est pas totalement fausse, il parlait bien de bijoux puisqu’il vient de m’apprendre sa profession. Je ne cache pas la rougeur de mon visage lorsque mon sang est vite monté en l’écoutant me dire que j’étais parfaite pour le rôle de modèle dans sa boutique. Je prends cela pour un compliment, cela me touche même que l’on puisse me considérer moi comme un modèle, qui plus est pour porter des bijoux de grande valeur. Ma tête retomba avec élégance sur le côté droit, intrigué par la proposition qu’il venait de me faire, « comme un patron et son employé », c’est ainsi que je serai considéré ? La suite me fait penser le contraire. Ce n’est plus d’employé dont il parle mais bien de « soumis », il est donc bien comme tous les êtres qui peuple cette terre, les humains son des soumis pour eux les démons et les anges. Ce n’est pas parce qu’ils ont des dons en plus que nous leurs somme soumis, ce n’est pas la force qui soumet mais le cœur, jamais le mien ne faiblira face aux leurs. Ce n’est plus de la rougeur d’intimidation que j’ai mais bel et bien celle de la colère, cela ne se voit pas parce que je parviens à me contrôler, avec le temps et les difficultés que j’ai rencontré je n’ai pas eu d’autre choix que d’apprendre. Si j’accepte sa proposition, je ne me considérerai pas comme sa soumise mais comme son employé et rien d’autre, je n’hésiterai pas à le lui rappeler.
Or, cette rage disparut face au baisemain qu’il venait de me faire. Un souffle chaud qui se répand sur ma frêle peau encore froide, mes doigts se retirèrent instinctivement de sa main pour revenir contre moi, contre ma poitrine, refugié sous le plumage de sa compagne. Je ne cache pas le petit sursaut que j’ai eu à cet instant là, j’en suis vraiment surprise qu’il a osé poser ses lèvres sur ma peau d’humaine. L’ai-je souillé ? Essaye t-il de me montrer que dans un sens je lui suis soumise derrière mes barreaux ? Je n’en sais rien et je ne préfère pas trop m’avancer, les chemins que l’ont pense emprunter sont toujours plein d’obstacle. Ma tête repliée sur moi-même se redressa lentement pour lui faire face encore une fois et mes lèvres s’entrouvrirent pour laisser ma voix s’échapper dans un faible murmure embrumé d’un souffle glacial.
Pourquoi me demander alors que c’est vous qui aviez l’argent, votre proposition m’intéresse et je…Je ne veux pas la refuser…Je préfère la saisir que la laisser à quelqu’un d’autre.
Qu’il prenne mes paroles dans le sens qu’il le souhaite, ce que j’ai dis est vrai. Je ne laisserai pas la chance de pouvoir quitter ma cage à quelqu’un d’autre, c’est à moi que l’on tend la perche et je me dois de la saisir pour me relever. C’est vrai que ce qu’il me propose n’est pas plus rentable que les familles d’accueil que j’ai eu dans mon passé, avec eux j’avais aussi droit à un toit ainsi que de la nourriture mais en plus de cela une somme m’était versé. Certes pas bien grande, de misère même mais bon, je sens que lui il est tout petit peu différent qu’eux et que j’ai envie d’en savoir un peu plus à son sujet je dois bien me l’avouer à moi-même. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Ven 30 Oct - 16:54 | |
| Shinzaburo était satisfait de l'effet produit sur la marchandise. Elle était calme et docile, elle ferait une parfaite soumise. Une perle qui ne devait pas lui filer entre les doigts. Quand bien même elle se révolterait qu'il s'empresserait de la remettre à sa place. Déjà, l'imagination fertile du démon faisait des siennes, et il n'eut aucun mal à visualiser ce petit corps fragile qu'il enchaînerait et briserait, au fond de la cave humide de sa demeure. Le pire étant qu'à travers la fascination exercée sur Juri, le démon se sentait encore plus puissant ; tellement naïve… La pauvre grelottait presque de froid, et la chaleur qu'il dégageait, en bon être des enfers, semblait l'attirer plus que de raison. Mais il était prêt à l'accueillir jusque dans ses bras si elle le désirait. Une soumise comme celle-là, aussi attentive et calme, pleine de bonnes intentions et notant le moindre détail, il la lui fallait. Il n'était pas conscient de céder du terrain à sa seconde personnalité ; pourtant, il sentait ses pupilles qui se concentraient sur les courbes alléchantes de la demoiselle et ses narines, nerveuses, qui tressaillaient lorsque l'effluve de sa chair fragile et fraîche lui parvenait. Il ne savait pas l'impact qu'avaient produit ses paroles sur la marchandise, et il s'en souciait bien peu, puisque cette dernière ne semblait pas choquée. À vrai dire, l'absence de réaction aurait pu paraître louche, mais tant mieux ! Elle savait se tenir, un nouveau point pour elle. Le plus amusant fut sans doute la façon dont ses muscles se crispèrent et dont elle se retira lorsqu'il baisa sa main.
*Doucement, petite gazelle, je ne te ferai pas de mal…*[H.RP : Je précise qu'il s'agit de ses pensées, au cas où ce ne serait pas clair. ^^]
Un rictus étira les lèvres du démon ; mais il n'était ni mauvais ni railleur. C'était un sourire qui exprimait toute sa nature et tout ce qu'il ressentait à l'instant. Donc, un peu de tout ça. La voix de Juri acheva de l'envoûter et contemplatif, il demeura immobile durant de longues secondes, fixé sur elle, et rien d'autre. Seulement elle. Il était déjà sûr de son choix, mais la manière dont elle s'adressait aux représentants des races dites supérieures fascinait le joaillier. Elle respirait l'insolence, mutine sous ses airs de jeune fille reléguée à son rôle d'esclave. Vraiment intéressante. Shinzaburo n'hésita pas, mais il aimait observer sa future acquisition qui, s'il désirait l'avoir près de lui, devait donc être achetée. Il se leva sans détacher son regard du corps de perle qui gisait là, et la bouffée d'air procurée par le mouvement lui remit un peu les idées en place, tout comme le soupir de soulagement que ses muscles semblaient pousser. Le gris déprimant du Local agressa sa vision après les longues minutes de plaisir visuel qu'il s'était offert, et il finit par revenir à son état normal. Quelques gouttes s'étaient agglomérées à ses pieds après avoir coulé le long du manteau qu'il portait et le long de ses cheveux violines, du moins le long des quelques mèches qui échappaient à l'étau du ruban à quatre pointes qu'il fichait dans sa crinière pour la capturer en une longue queue de cheval. Il adressa un nouveau sourire à la nymphe, mais cette fois-ci, il était nettement plus doux, aimable et conciliant. Pas démoniaque pour un sou. Il avisa ensuite la boutique de monsieur Koupl d'un large coup d'œil, mais… Était-ce toujours la boutique de monsieur Koupl, justement ? Il n'avait pas pris garde à l'affiche sur la vitrine du magasin, et qui annonçait un changement de propriétaire, mais qu'importe. Il se dirigea vers le seul maître de l'assemblée, bien qu'il s'agisse en réalité d'un maîtresse. Mignonne. Le bruit de ses talons résonna jusque devant elle, et Shinzaburo s'inclina.
« Mademoiselle ? Serait-il possible de prendre cette jeune fille auprès de moi ? »
Il désigna la nymphe capturée derrière ses barreaux. |
| | | Killeria Gérante du local à Humains
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| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Ven 30 Oct - 22:53 | |
| Killeria s'affairait à ranger tous les papiers dans le bureau. Son nouveau bureau. L'acte de propriété du magasin fut vite rangé dans un classeur, lui même rangé sur une étagère, à côté du classeurs rouge, celui des comptes du Local. Elle ne faisait guère attention au passage dans la boutique, sachant que les humais étaient tous tranquilles dans leurs cages, et que rien de grave ne pouvait leur arriver. Une fois tous les papiers rangés, le bureau ordonné, les classeurs rangés, la démone pris la décision de faire le tour des cages pour voir si les humains ne manquaient de rien. Alors qu'elle s'apprêtait à questionner un habitant d'une cage, un homme s'approcha d'elle, et s'inclina. Il lui demanda s'il pouvait emporter une humaine avec lui. Le visage de Killeria s'illumina. Elle sourit à cet homme et s'approcha de l'humaine en question. Elle s'accroupit devant la cage et regarda l'humaine avec tendresse.
" Bonjour jeune demoiselle. Je suis la nouvelle gérante du Local. Puis-je savoir ton nom ? "
la démone prenait son temps pour conclure la vente. Elle voulait surtout savoir si cette fille serait entre de bonnes mains et si elle était d'accord. Pour Killeria, il était important que les humains se sentent bien dans leur foyer. Aussi elle aimerait beaucoup avoir de leurs nouvelles de temps à autre, au moins pour savoir qu'ils allaient bien. La démone avait plus une attitude d'ange que de démon. Souvent cela créait un certain malaise entre elle et les autres démons, surtout avec les démoniaques. Mais elle s'en fichait. Elle préférait savoir que les autres étaient choyés avec elle plutôt que de les savoir maltraités avec d'autres. | |
| | | Juri Shizuka Humaine
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| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Dim 1 Nov - 3:40 | |
| Quelle est cette aura que je ressens là, quelle peut bien être ce sentiment désagréable qui me ronge les os. C’est étrange et bien gênant, le sourire qu’il affiche a beau être plus doux ou peut-être même un peu plus rassurant que les précédant, moi il ne me dit rien qui vaille. Ce démon malgré son physique que je devine ma foi charmant dégage une aura loin d’être rassurante, on peut ressentir au-delà son sourire une hypocrisie bien malsaine. Il ne me regarde pas de haut c’est déjà un bon début, c’est paroles ne m’insultent en rien et je le remercie de ne pas essayer d’en aller trop loin. Ses mains s’éloignèrent doucement et je pouvais ressentir la proximité qu’il y a entre nous s’éteindre pour disparaitre complètement. Il n’est maintenant plus au côté de la cage mais éloigné de celle-ci de plusieurs pas, je peux maintenant me détendre d’avantage puisque je n’ai plus à me montrer face à lui. Sa voix se fit entendre une nouvelle pour faire cette fois-ci la conversation avec une autre personne, avec la nouvelle Gérante des lieux. Je ne la connais pas vraiment, je la croise de tant en tant quand nous vient l’heure de nous nourrir. En prêtant attention au moindre son, je n’ai pas entendu le son de la voix de la Gérante sortir pour répondre à mon employeur, si je peux me permettre de le surnommer ainsi. Mon visage lui est braqué dans leur direction, mon corps toujours dans la même position que tout à l’heure, mes mains qui étaient encore contre ma poitrine se décolèrent pour venir se poser sur le sol avec délicatesse. Mon regard éteint se releva vers les barreaux de la cage lorsqu’une aura bien plus douce et reposante que celle du démon s’approcha. Sa voix et douce et tendre, de la soie qui me caresse les oreilles, j’apprécie la bonté et la gentillesse qui émane de cette tendre personne au point que je n’ai pu m’empêcher de lui sourire.
Elle ne connait pas mon nom et je la comprends parfaitement, elle débute et l’ancien propriétaire n’a pas eu le temps de nous présenter à elle. C’est donc pour cela que je lui répondis de ma voix la plus douce et rassurante afin de lui être bien présentable.
« Juri… »
Un petit « Bonjour » n’est pas nécessaire je pense, je le lui ai dit au travers de mon sourire que j’ai affiché lorsqu’elle s’est approché. C’est assez dommage qu’elle ne sorte que maintenant des archives et de la paperasse puis que je vais certainement bientôt partir d’ici, je vais surement quitter cette cage qui me retienne prisonnière. Nous aurions put faire d’avantage connaissance mais le démon a l’air pressé de m’emmener avec lui, je ne lis pas dans son regard puisque je ne peux le voir. Toutefois, mon corps frissonne légèrement lorsqu’il se pose sur moi, il réagit face au regard démoniaque qu’est le sien. Je me permets d’avouer que même si son aura m’intrigue et me donne des frissons, d’un côté j’apprécie cette sensation, je l’adorerai presque même, mais jamais je ne le dirai. Mon visage reste braqué dans la direction de la gérante, lui faisant toujours face sans dévier une seule fois mon regard. Je ne la vois pas mais je ressens sa présence non loin de moi, juste devant moi.
« L’homme qui vient de vous parlez souhaiterait me faire sortir de ma cage mademoiselle Killeria, en a-t-il le droit ? » | |
| | | Killeria Gérante du local à Humains
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| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Mer 4 Nov - 1:37 | |
| Killeria observait la jeune fille. Elle était jolie. Un simple drapé la couvrait. Elle devait avoir froid par ce temps glacé. La démone se promis d'offrir aux humains de meilleurs vêtements pour l'hiver. Ses longs cheveux noirs formaient une cascade soyeuse dans laquelle on avait envie de passer ses mains pour en ressentir la douceur qu'ils semblaient avoir. Les yeux de la jeune fille étaient... Dissimulés par du métal. Killeria s'en étonna et se demanda donc pourquoi elle portait ainsi une espèce de paire de lunettes d'argent. Les lèvres de l'humaine s'étirèrent en un sourire. Un sourire qui reflétait un bien être incertain, le sourire que l'on arbore lorsque quelque chose d'exquise ose nous plaire et que l'on ne peut s'empêcher de sourire sans même s'en rendre compte. La jeune demoiselle se nomma. Sa voix était douce. Très douce. Beaucoup trop douce. Le genre de douceur que l'on associe à des paroles trop respectueuse. Killeria ne mangeait pas de ce pain la. Et Juri n'avait donc pas à lui parler d'une façon tant cérémonieuse. Lorsque la jeune fille repris la parole, c'était pour lui demander si le démon demandeur avait le droit de la libérée. Killeria fut presque outrée de cette formulation mais ne s'en formalisa pas pour autant. La petite Juri avait du être éduquée ainsi dans le respect des anges et des démons... Quel gâchis alors que tous auraient pu travailler main dans la man et s'aimer et être égaux...
"Juri, je te demande de choisir. Il s'agit de ton avenir. Penses-tu que tu sera bien avec cet homme ? Veux-tu partir avec lui ? Je te demande cela car je ne veux que ton bien, alors si tu ne veux pas, n'hésite pas à dire non. Je pourrai essayer de négocier..."
Killeria ne savait pas si ce qu'elle disait pourrait se réaliser. En effet, elle avait un commerce à faire tourner. Pour l'instant, les comptes étaient bons. Mais si elle refusait des propositions d'achat à chaque fois que l'humain en question refusait, elle aurait tôt fait de fermer ou de revendre. Pour elle, il était inimaginable de procéder à l'une de ces deux solutions. | |
| | | Juri Shizuka Humaine
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| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Sam 7 Nov - 0:59 | |
| La gérante des lieux est vraiment très gentille puisqu’elle a l’air de faire beaucoup attention à mon bonheur, elle souhaite que je me retrouve chez une personne qui prendra soin de moi, qui ne me maltraitera pas. Je ne sais pas du tout quoi dire de cet homme là puisque je ne le connais pas du tout mais bon, je pense qu’avec lui je ne subirai pas les mêmes malheurs que ceux que j’ai subit dans le passé. C’est difficile à croire comme ça mais c’est la triste vérité, ce n’est peut-être qu’une impression et j’ai certainement tort, mais l’erreur est humaine et c’est bien ce que je suis non ? Mon visage se tourna vers la demoiselle qui ne souhaite que mon bonheur, la regardant des mes yeux éteint, je ne la vois pas avec mes yeux naturel mais avec ceux de mon âme. Encore une chose difficile à imaginer mais que voulez-vous, c’est ainsi que je suis. Un petit sourire s’éclaircit sur mes lèvres pour s’adresser à la belle accompagné d’un petit hochement de la tête pour lui donner ma réponse.
Oui…J’aimerai partir avec cet homme…
Non je ne dis pas que je désir être avec lui, je ne réclame pas à être avec ce démon. Même si à cause de mes paroles il va certainement penser que je veux de lui à mes côtés, ce qui est légèrement faux,, juste légèrement. Ce que je veux dire par-là c’est que je veux quitter ma cage et partir d’ici en sa compagnie, j’ai envie de voir si je peux me trouver une place dans son univers même si je sais très bien qu’il vient de m’en offrir une en tant que mannequin. Je m’approchai des barreaux de la cage pour faire un petit signe à la gérante comme quoi elle devait s’approcher, approchant alors par la suite mes lèvres à son oreille pour lui murmurer quelques mots.
Partir avec lui ne me dérange pas, j’ai vraiment envie de sortir grâce à lui…
Je ne rougissais pas mais je lui souriais, ce que je viens de dire est vrai, je veux sortir grâce à lui parce qu’il est peut-être l’un des seuls qui m’ai remarqué. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Mar 17 Nov - 1:19 | |
| Shinzaburo observait le petit manège des deux jeunes femmes avec un amusement certain. Comment ne pas sourire de la situation ? Lui, le client, celui qui avait le pouvoir de faire sortir cette perle de sa coquille ou de l'y laisser pourrir jusqu'à ce que d'autres doigts encore moins scrupuleux que les siens se posent sur sa peau nacrée, se retrouvait relégué au second plan. L'ironie à laquelle il était en proie se muait peu à peu en cynisme et il sentait son humeur se dégrader au fil des secondes et au fil d'une conversation dont il n'avait pas idée puisqu'il avait poliment reculé pour laisser la jeune et charmante démone négocier avec la non moins jeune et charmante humaine. Qu'est-ce qu'elles pouvaient bien se raconter, ces femelles, au juste ? Le sourire affiché par sa future acquisition effaça celui, courtois, qu'il avait peint sur ses lèvres ; il était jaloux. Alors, pour passer le temps, il se mit à fixer le petit humain à la fierté mal placée qui le dévisageait depuis son entrée dans le Local. Le soumis, farouche, osait soutenir son regard violine qui, grâce au pouvoir métamorphe du démon, devenait pourpre. Effrayé, Alllen, puisque c'était le nom inscrit sur la fiche suspendue à la porte de sa cage, tapa rageusement contre ses barreaux au moment où Juri faisait des confidences -ah, ces femmes !- à Killeria. Instantanément, les iris du joaillier reprirent leur couleur habituelle. Il ne suffit que d'un clignement de cils. Il haussa les épaules, répondit au regard que lui lançait la gérante, arborant son air le plus innocent et naïf en faisant quelques pas vers les jolies créatures. Très jolies créatures. Cette démone lui plaisait, décidément, avec cette attitude d'ange tombé du ciel. Un ange et une nymphe… Cette image fit revenir le sourire qu'avait perdu Shin' avant d'avoir confronté ses yeux brûlant de perversité et de sadisme à ceux du petit captif. Ces humains avaient des réactions assez… Aléatoires… C'était ce qui les rendait intéressants. Il se demandait à quoi il aurait droit avec celle sur laquelle il avait jeté son dévolu. Une petite soumise qui connaissait son rôle ou une petite princesse capricieuse qu'il serait forcé de remettre à sa place à la première occasion. Bien que ses pensées voguent, cet instant, sur des flots d'insanités, son visage, lui, restait de marbre. Son expression était figée sur un demi-sourire poli et il regardait tour-à-tour la marchandise et la marchande, en l'attente d'un verdict qu'il ne put attendre. Il épousseta son bras sur lequel se promenaient quelques particules grisaillées.
« Mesdemoiselles se sont-elles mises d'accord ? Puis-je prendre la charmante Juri sous mon aile ? »
Il était impatient de tester les limites de cette perle. Mais avant cela, il faudrait s'occuper du payement, et cette étape se révélait beaucoup moins agréable. Il n'avait plus un sou, ou presque. Il s'était suffisamment endetté pour créer un commerce qu'il n'avait pas encore ouvert, et dont il n'avait pour l'instant tiré aucun bénéfice. En parcourant le magasin, il avait bien vu une pancarte indiquant que les crédits étaient possibles, et ce serait certainement l'option choisie. C'était déjà assez difficile d'avoir quitté le domicile familial sans un sou, bien que ses parents lui aient légué un manoir où vivre. Manoir qui, d'ailleurs, commençait à coûter cher en entretien… Ceci, cela, et son compte en banque était toujours aussi vide… Désespérant. |
| | | Killeria Gérante du local à Humains
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| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Mer 18 Nov - 21:57 | |
| Killeria vit un sourire se former sur les lèvres de Juri, légèrement lumineux, et un petit hochement de tête accompagna la réponse positive. La démone vit alors que l'humaine voulait lui confesser une chose qu'elle ne voulait peut-être pas que le démon entende. Killeria s'approcha alors et tendit l'oreille. Le souffle chaud vint chatouiller ses oreilles et les mots de Juri s'imprimèrent dans le cerveau de la jeune démone angélique. Un bruit de barreau tapés fit se décider Killeria. Puisque c'était le désir de la jeune humaine, ce serait bon ! Au moment où elle s'apprêtait à chercher l'acheteur de la demoiselle, celui-ci vint à sa rencontre. Killeria se leva alors qu'il demandait si Juri pouvait partir avec lui. Killeria se tourna vers lui et lui sourit d'un sourire à la fois plein de bienveillance mais aussi emplit d'un avertissement du genre "Tu la touche, lui fait du mal une seule fois, j'te bouffe !" puis elle ouvrit la cage et aida la demoiselle à en sortir. Puis, elle la confia aux bons soins du démon.
"On va passer à la signature du contrat si vous le voulez bien."
Elle se dirigea vers le bureau suivit du démon et de l'humaine et fouilla dans un des classeur. Elle trouva rapidement la fiche de Juri avec le contrat qui lui serait destiné à sa vente et la somme qu'elle valait. Elle présenta le contrat au démon, n'aimant pas annoncer les sommes, surtout fortes, que les clients devaient payer.
"Si vous le souhaitez, vous pouvez payer en plusieurs fois. J'aurai juste besoin d'une caution minimum et d'un certificat d'emploi."
Killeria eut un sourire gêné de demander cela. Mais c'était comme cela que ça fonctionnait, un point c'est tout. Elle se demandait si Juri avait fait un bon choix de maître. Killeria prendrait soin de s'informer si Juri se portait bien ou non. | |
| | | Juri Shizuka Humaine
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| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Ven 20 Nov - 4:35 | |
| La démone est vraiment agréable mais le démon se montre peu patient, celui-ci s’était même avancé vers nous pour entrouvrirent ses lèvres et laisser le son de sa voix se faire entendre. Elle avait l’air heureuse de ma décision, je pense que si elle est aussi souriante c’est parce que j’ai décidé d’aller avec le démon parce que j’en ai envie et non pas parce qu’il m’y oblige. Je relevai la tête dans la direction de mon « employeur » sans le voir, guidé simplement par sa voix et l’aura qu’il dégage autour de lui. Ai-je un sourire sur les lèvres ? Non bien sûr que non, du moins pas en apparence parce que oui, je préfère cacher mon sourire que le lui montrer. J’en suis certaine que ça lui ferait trop plaisir de me voir avec le sourire parce qu’on venait d’accepter le fait que je parte avec lui. Ce démon est vil, j’arrive parfaitement à le voir entre les fines mailles du rideau d’innocence qu’il essaye de se donner, toutefois, je sortais de ma cage en marchant sur les pas de la démone, restant bien derrière elle avant d’être abandonné auprès de l’être démoniaque qui ne cesse de me dévisager. Cette fois je ne suis plus protégé par les barreaux de ma cage et de ce fait je suis exposé à ses tentatives d’approche qu’il pourrait avoir à mon égard. Bien que dans mes pensées j’ai leur de le détesté, la vérité est vraiment loin, je ne le déteste pas mais j’en ai tout simplement un peu peur. Enfin, quand je dis « peur » ce n’est pas parfaitement le bon terme mais je me comprends, c’est l’essentiel n’est-ce pas ? Peu importe donc, je parvenais à deviner la direction de la démone en me fiant au son provoqué par les petits « claps » dessiner par chacun de ses pas. La bruit d’une feuille qui glisse dans le vent et sa douce voix qui vient jouer une mélodie en se mélangeant à la présence de Shin’, quel délice pour cette petite humaine. Hum hum tout cela est bien intéressant dis donc, elle propose au démon de payer en plusieurs s’il le souhaite, ceux qui font ainsi sont des personnes qui n’ont pas vraiment beaucoup d’argent sur eux, mais bon cela n’est pas très grave. Si j’ai accepté de le suivre ce n’est pas pour son argent ni pour sa proposition, c’est tout simplement pour être libre de marcher et de respirer l’air pur….Mais, il y a aussi une autre raison à tout cela mais celle-ci est très honteuse pour moi pour que je vous en parle.
Je ne disais rien puisque je ne vois pas l’utilité à ce que je fasse entendre ma voix, que voulez-vous que je dise de toute manière puisque tout a déjà était dit ? Je restai donc dans mon petit coin, derrière le démon sur son côté gauche avec mes mains dans le dos et mes doigts entremêlé entre eux. Je restai bien droite à faire tourner ma tête dans tous les sens comme si je regardai avec curiosité les lieux sans vraiment pouvoir les voir. Par moment j’affiche des petits sourires lorsque mon visage passe dans la direction de la démone qu’il y a je pense en face de moi, mon « employeur » ne peut me voir en faire parce que je suis dans son dos. Les hommes en général me dégoute depuis ce qui m’est arrivé avant que je termine, mais je ne sais pas trop pourquoi ni comment vous expliquer, je me penchai par-dessus l’épaule du démon pour effleurer sa joue avec mes pétales, l’effleurant à peine de mon souffle que je rougissais d’embarras. C’est en quelque sorte ma façon à moi de le remercier de vouloir de moi à ses côté alors que je sûr d’être un boulet plus qu’autre chose. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Mer 2 Déc - 19:45 | |
| Vil, Shin' ? Bouh ! Méchante ! Il n'empêchait que le sourire de la gérante, sous ses airs rassurants, sonnait un peu… Faux ? Hmm, ce n'était pas le mot juste, mais ça s'en rapprochait. Bah, ça restait effrayant. Le démon saurait se tenir à carreau, durant un certain bout de temps. Il n'avait pas envie d'abîmer sa toute fraîche acquisition par des gestes brutaux, et d'encorner cette image de vierge. Il serait certainement plus subtil, mais pas tout de suite, il faudrait attendre un peu que la rose soit éclose pour que les blessures soient également plus douloureuses. Ainsi, frémissant lorsqu'il vit Juri sortir de sa cage, aidée par Killeria, il hocha la tête. Évidemment, il était impatient de passer à l'étape supérieure qui, bien que très désagréable, serait celle qui lui permettrait de prétendre posséder la nymphe qu'il convoitait. La démone se dirigea vers son bureau, laissant la perle au bon soin du joaillier dont la main s'avança prudemment vers l'une des épaules mal couvertes par le drapé. Sa paume épousa la courbe ronde, et il se pencha un peu vers l'avant afin de voir le visage sublime qu'entouraient de toutes aussi sublimes mèches d'ébène.
« Par ici, s'il vous plaît. »
Il n'avait pas envie de la laisser en arrière, de la perdre de vue au risque de la perdre tout court. Ainsi, il se mit en marche, mais très vite, il prit conscience du malaise de la jeune fille et il rompit le contact qu'il avait établi entre leurs corps. Il constata, avec un étonnement teinté de respect, que Juri parvenait à le suivre sans difficulté et qu'elle s'arrêtait même à une certaine distance, sans doute par crainte d'être amadouée et apprivoisée par l'esprit pervers qui se logeait dans le corps masculin. Il n'eut pas le choix et dut s'avancer jusqu'au comptoir sur lequel était posée LA fiche, celle de l'humaine, avec son nom, sa date de naissance, son origine, et blabla, et blabla… Hop, le prix ! Shin' fit la moue ; il avait eu peur mais avait prévu pire, ne sachant absolument pas à quoi s'attendre étant donné qu'il achetait une esclave pour la première fois. Il fouilla dans la poche gauche de son pantalon, de ce même côté où se trouvait la demoiselle, et fit glisser jusqu'à la démoniaque patronne une carte de visite. Le Lys d'Or, écrit en grosses lettres, surplombait le nom et le prénom de son gérant. Au dos du petit bout cartonné se trouvaient adresse, numéro de téléphone et autre informations utiles.
« Ceci fera-t-il l'affaire ? »
Toujours courtois, il dégaina la carte presque gracieusement offerte par sa banque, et dès que la machine lui fut présentée, il la lui jeta en patûre, composant toutefois le code avant de laisser les finances du Local se régaler de celles, plutôt maigres, voire très maigres, de Shin'. Il adressa un nouveau sourire à Killeria, lorsqu'un contact délicat et furtif sur sa joue le fit tressaillir. Il jeta un œil sur la nymphe qui avait fini par faire un pas vers lui, et quel pas ! La peau du démon avait frémit, un court instant. Il se retourna vers l'esclave, et se débarrassa de son propre manteau avant de le poser sur le dos de la jeune fille.
« Juri-san, pourriez-vous enfiler ma veste ? Je ne veux pas que vous tombiez malade. »
Sa main tapota la cascade de jais et le démon retourna à son négoce en laissant la nymphe se familiariser avec son vêtement. Killeria s'était, entre-temps, saisi des papiers signés et remplis ; les rangeait à l'instant où Shin' posait son regard sur elle. Il se saisit d'une main qu'il baisa délicatement, du bout des lèvres, comme toutes les femmes le méritaient.
« Au plaisir de vous revoir, mademoiselle. Soyez sûre que je prendrai soin de la douce Juri. »
Il n'aimait pas faire de dépenses inutiles ; d'une façon ou d'une autre, l'humaine lui servirait. Que ce soit pour des motifs professionnels, ou d'autres un peu plus intimes. |
| | | Killeria Gérante du local à Humains
Nombre de messages : 32 Age : 33 Date d'inscription : 28/10/2009
Maîtres/Soumis Orientation sexuelle: Bisexuelle Maître de: Venezziano Soumis par: Son passé
| Sujet: Re: La pluie ne vient jamais seule...[PV Shinzaburo Amai] Lun 8 Fév - 12:05 | |
| La démone se raisit de la carte de visite que lui tendit le démon. Elle ne jetta qu'un furtif coup d'oeil dessus puis l'agrafa à la fiche de Juri. La carte bancaire fut si vite avalée par la machine que Killeria se surprit de l'impatience du démon. Ainsi il voulait vraiment la petite Juri... Killeria observait l'humaine. Elle avait un peu de peine à la voir partir même si elle ne l'avait pas vraiment connue. Cela faisait peu de temps que la démone était propriétaire du local. Mais malgré tout, elle était heureuse pour Juri. Elle allait pouvoir sentir la fraîcheur de la vie sur ses joues. Killeria sourit lorsque l'humaine, en rougissant un peu, s'avança un peu et se pencha vers le démon. Killeria sembla deviner que pour Juri, ce devait être un acte important. Killeria ne se lassait pas d'observer ces êtres. Ils étaient si attendrissant... L'acquéreur tendit sa veste à l'humaine et Killeria sourit de ce geste. La démona avait pris les papiers et les rangeait et quand elle eut finit, le démon lui fit un simple baise-main teinté d'un brin de respect. Killeria resta de marbre cette fois-ci. Les baisers n'étaient guère sa tasse de thé et à vrai dire, elle ne méritait pas de respect. Elle souhaitait juste offrir aux pauvres humains le respect qu'ils méritaient. Shin promi alors à Killeria qu'il prendrait soin de Juri et Killeria ne se surprit pas à penser qu'elle risquait de faire un tour au Lys d'Or pour en vérifier lces dires.
Le démon et l'humaine sortirent de la boutique. Killeria soupira. Une bonne chose de faite. Juri était à peu près libre, Shinzaburo avait une soumise, et Killeria, un poid sur la conscience en moins. Elle ne détenait plus cet être dans une cage. La démone s'assit alors sur le bureau. Elle croisa les bras dessus et posa sa tête dans le creux entre ses bras et sa poitrine. Fermant les yeux, elle se mit à penser.
*J'espère que j'ai bien fait... Au moins elle pourra espérer être libre et heureuse. Bon... Maintenant, il faut nous occuper des autres petits êtres prisonniers...* Pourtant elle ne bougea pas, presque épuisée par la vente. Killeria resta ainsi à attendre la suite.
[Vente close. Post vérouillé] | |
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