Le lundi au soleil

L'après-midi commençait, et commençait bien. Lov avait fini de digérer son repas et le soleil était au rendez-vous. Tout désignait de longues heures de détente au soleil pour la démone. Pour cette fois, elle avait opté pour la bronzette. quoi de plus agréable que de rester allongée, le corps juste recouvert par les rayons du soleil, et une crème protectrice qui rendait sa peau plus brillante et lisse encore qu'à l'accoutumée.

Portant son simple bikini-léopard, elle se rendit au milieu de sa pelouse avec juste un drap et son flacon d'huile. Un roman érotique aussi, au cas où elle aurait envie de lire.

Lov étendit le drap et sa tenue vola à coté de celui-ci. Elle s'assit sur le drap et ouvrit son flacon. Elle versa un peu de son huile protectrice sur ses mains et en étala partout où elle le pouvait sur son corps. Elle s'allongea ensuite entièrement pour exposer son corps au soleil - et aux voisins ayant acheté un télescope malgrè une passion très modérée pour l'astronomie.

Elle pouvait à présent pleinement s'adonner à l'activité prévue : ne rien faire et laisser le soleil faire son office. A peine quelques minutes suffirent pour que la démone s'endorme et commence à faire ses rêves habituels, pullulants de corps nus et enchevêtrés.

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Les cours étaient tactiles, très, peut être un peu trop pour la petite princesse qui ne savait plus comment communiquer simplement, avec des mots. Et des maux commençaient à l'assaillir, surtout quand Trixiy essayait de lui faire comprendre sa définition de maître. De quoi la mettre dans tous ses états et les tas de noeuds qui lui embrouillaient l'esprit l'incitaient à prendre l'air.

Tamaris profita que chacun soit occupé pour visiter le jardin. De petits pas en sautillements, elle se retrouva dans les parages du bâtiment qui surplombait celui où Ayu l'avait introduite quelques temps plus tôt. De nature curieuse, la neko ne put s'empêcher d'approcher et d'observer à travers les feuillages quand elle aperçut une femme fort peu vêtue. Ses deux lunes dorées suivirent ses moindres mouvements puis se figèrent. Deux pommes du jardin des Héspérides sur lesquelles se reflétait une nymphe du couchant ou bien le dragon Ladon. Tamaris ne tarderait pas à le savoir car déjà elle quittait son observatoire de verdure pour aller à la rencontre de la belle allongée.

Depuis son arrivée dans cet étrange et vaste centre d'enseignement atypique, la demi chatte se posait un grand nombre de questions qui ne trouvait que des réponses partielles ou incompréhensibles, voire aucune. Enfin un autre membre du corps enseignant qui pourrait certainement la renseigner. Penchée au dessus du corps huilé, elle s'aperçut que la probable maîtresse dormait. Dans un souffle retenu Tamaris recula. Craccc. Maladroite! Une brindille que son pied droit venait de briser en deux.

Lov, enduite de crème fraiche, avait été galamment nettoyée par les langues de quelques mâles serviables. Ceux-ci déversaient à présent du chocolat sur leur bâtonnet respectif et la démone se fit un plaisir d'en prendre un en bouche, rendant le service de nettoyage qui lui fut fait. Ce fut alors qu'un crac se fit entendre. C'était bien la première fois que cette action buccale produisait un tel bruit.

Lov ouvrit les yeux et, en plus du fait qu'ils étaient fermés, elle constata qu'une néko s'éloignait d'elle à reculons. Les mâles en rut et les femelles sans pudeurs n'étaient qu'un doux rêves, la vérité était hélas moins intéressante, quoique la néko n'était pas des plus désagréable à regarder.

Lov, s'appuyant sur les coudes, se redressa un peu et regarda Tamaris, lui souriant.

"Tu t'es perdue, petite néko?"

Pour Lov, la réponse à la question était évidemment "oui". Tamaris ne devait être que la néko d'une autre personne, qui s'était égarée bien loin de chez elle. la première moitié était vraie. Si Tamaris appartenait à Lov, elle le saurait. Mais, ce qu'elle ignorait, c'est qu'elle était la néko d'Ayu, la fille de Lov, et n'était donc pas loin de chez elle. De toute façon, la question était purement formelle. Ce qui intéressait Lov pour le moment, c'est qui était cette néko qui marchait sur sa pelouse et dérangeait ses rêves.

"Comment t'appelles-tu? Et comment es-tu arrivée ici?"

Lov n'avait rien contre le fait que des personnes viennent la voir quand elle était nue - elle venait de se souvenir de ce détail, mais cela ne lui posa aucun problème - mais le domaine était entouré d'un mur d'enceinte, qu'une néko aurait eu du mal à sauter. La façon dont Tamaris avait pu arriver jusqu'à elle l'intéressait donc.

Invité

Au craquement la femme bougea puis ouvrit les yeux. Redressée sur un coude pour mieux la regarder, son assurance déstabilisa Tamaris qui ne répondit pas de suite, perdue dans la contemplation du corps nu. Troublée, la neko parvint à se reprendre et à répondre.

°o°

-Je ne me suis pas perdue, madame, à moins que ce ne soit mademoiselle…

°o°

La petite princesse se retourna et pointa son index sur le bâtiment en contrebas. De nouveau bien droite, elle s’inclina poliment pour se présenter.

°o°

-Tamaris Leonny, princesse récemment arrivée à Méridell par des méthodes que je trouve inadmissibles. J’espère que tous les voyageurs ne sont pas ainsi traités…

°o°

Tamaris n’était toujours pas au fait de sa situation. Tout ce qu’elle avait vécu jusqu’ici s’imbriquait logiquement dans son esprit princier d’enfant gâtée. Elle faisait la sourde oreille à tout ce qu’elle ne comprenait pas ou ne voulait accepter.

°o°

-Je suis l’enseignement de Maîtresse Ayu, en compagnie de deux autres élèves. Particulier, à ce propos. Cette ville est étrange... Je souhaitais visiter les lieux, je me suis donc absentée pour prendre l’air, quand je vous ai vu…

°o°

Tamaris se détendit et s’accroupit, un bout de son ruban rouge passé entre deux doigts. Elle se mit de côté pour n’offrir aucune vue du dessous de sa robe et s’enhardit à questionner à son tour.

°o°

-Puis-je connaître vôtre nom et savoir si vous enseignez ici? Vous devez connaître Ayu.

Lov regarda la néko, qui sembla d'abord avoir perdu sa langue, mais pas ses yeux, ceux-ci contemplant ce qui faisait la fierté de la démone : son corps. Le spectacle ne devait pas être si choquant, puisque Tamaris parvint enfin à parler.

Elle désigna la demeure d'Ayu, ce qui suffit pour comprendre que la petite avait acquis une charmante soumise sans l'avoir présentée à sa mère. C'était au fond son droit. Mais la façon dont la néko parla amusa Lov. On pourrait presque la prendre pour une de ces princesses de dessins animés, qui fuyait le château pour découvrir le vaste monde, et s'offusquait qu'on les traitent comme des gens normaux. De princesse, elle prétendait en tout cas au titre.

Et l'explication de sa présence était encore plus amusante. "suivre l'enseignement d'Ayu", et le qualifier de "particulier". Ayu avait des notions d'économie, presque inévitables avec un père comme le sien, mais avait aussi une grande expérience des contacts des corps. Lov ne chercha pas très longtemps ce qu'elle "enseignait" à ses soumises.

Les réponses données, la néko sembla libérée d'un poids autant que des questions de Lov. La princesse s'accroupit, essayant de cacher ce qui doit l'être en société malgré tout. Elle s'enquit ensuite de savoir qui elle avait en face d'elle.

Lov leva sa main et approcha sa main de son buste, se désignant de la main.

"Moi?"

"je m'appelle Lov, je suis la directrice de cet établissement, si on veut."

Lov s'assit ensuite complètement. Elle regarda mieux la néko. Sa fille avait bon gout, et, Lov en était sûr, voulait transmettre celui de certaines choses à celles et ceux qui partageaient sa résidence.

"Tu as donc séché les cours d'Ayu pour aller te balader? C'est très mal, ça."

"Mais ça va me permettre d'un peu voir si ses cours portent bien, princesse. Montre-moi ce qu'elle t'a appris."

Quoique Ayu apprenne à ses soumis, Lov se sentirait sûrement compensée d'avoir été dérangée en plein rêve érotique. Si c'était à quoi pensait Lov, elle aurait mieux qu'un rêve. Si c'était de l'économie, la succube se rendormirait bien vite et pourrait à nouveau rêver de son passe-temps favori.

Invité

La directrice? Ses deux lunes dorées figées, le coeur rata un battement. Tamaris, habituée au protocole, usages, respect du titre, et autres convenances s'agenouilla rapidement et s'inclina un peu plus, confuse. Si elle restait fermée à certaines données depuis son arrivée à Meridell, son éducation l'incitait à se conformer aux règles en vigueur et à ne plus se considérer comme au dessus des autres. Elle se fiait à la fonction pour agir en conséquence et au fait qu'elle était loin des siens, en milieu inconnu.

°o°

-Je vous prie d'accepter mes excuses. Ma légère impudence était déplacée. Mya. Je ne savais pas qui vous étiez.

°o°

La princesse releva lentement la tête. Elle ne put s'empêcher de regarder le corp nu de la femme assise devant elle. Un autre battement se suspendit quand son regard accrocha l'intimité de la directrice. Il lui fut difficile de dissimuler sa gêne et la carnation de sa peau vira au rouge quand il fut question de cours séchés et de démonstration des acquis. Bafouillage, marmottage, marmonnement, tout y passa avant que Tamaris ne parvienne à ordonner sa pensée et à articuler.

°o°

-Je ne sais si je saurai me montrer digne de l'enseignement d'Ayu. C'est une forme de maîtrise de langage du corps et de communication tactile. Mya. Des techniques bien plus approfondies et déroutantes que celles en usage dans mon royaume. Je ne savais pas que ceci méritait un enseignement, surtout de prime abord. Les habitants de cette ville communiquent tous ainsi?

°o°

Habituée aux contacts physiques, et encline à les prodiguer et recevoir, la petite neko n'était pas pudique.Ses premiers gestes furent toutefois retenus et maladroits, elle était intimidée. Tamaris fit comme la maîtresse lui avait montré. Sa main droite se posa sur le genou gauche de la femme et caressa la peau nue avec lenteur, jusqu'au sein gauche. La douce chair contre sa paume, son autre main s'aplatit contre la chute de reins et poursuivit jusqu'à la nuque en suivant la colonne. Elle ferma les yeux et ses lèvres rencontrèrent celles de Lov. Satisfaite et convaincue que sa démonstration était honorable, Tamaris reprit place à genoux et guetta une approbation.

°o°

-Ceci est pour dire bonjour, pour accueillir. Enfin si je ne me suis pas trompée...

Se définir comme la directrice, ce qui semblait coller avec l'idée que Tamaris se faisait du lieu, était une bonne idée. La néko se montra soudain très respectueuse avec la démone. Elle hésitait, mais accepta la démonstration que Lov demandait. La démone découvrit alors que, pour la saluer, les soumis de sa fille devaient lui caresser le corps et l'embrasser. C'était bien digne de la fille de sa mère. Lov soupira un peu en sentant les mains glisser sur sa peau lissée par la crème. Mais Tamaris n'alla pas plus loin, probablement était-ce tout et ne voulait-elle pas faire plus. C'était plutôt dommage.

Lov avait déjà un peu bronzé sur le devant, de quoi avoir un bon bronzage, sauf à un endroit qui ne sortait qu'en de grandes occasions. Elle regarda Tamaris en souriant.

"C'est plutôt bien, tu n'es pas si mauvaise apprenante que tu le prétends. Peux-tu me rendre service? J'aurais besoin qu'on m'applique de la crème sur le dos."

sans attendre que la néko accepte le service, Lov se redressa pour se mettre sur le ventre sans quitter Tamaris des yeux. Elle prit son flacon d'huile et le lui tendit, attendant que la princesse enduise l'arrière du corps du produit protecteur.

"Et sur les fesses aussi, bien sûr. Enfin, toutes les parties de mon corps qui sont encore exposées au soleil."

Lov semblait bien relaxée, elle posa sa tête au sol et ferme les yeux, attendant que le flacon lui soit pris et que les mains qui avaient déjà parcouru une partie de son corps continue l'exploration, joignant utile et agréable.

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Soulagée que le petit exercice ait reçu une bonne note et qu'il ne se soit pas poursuivi en composition, Tamaris ne se fit pas prier pour aider. Le flacon fut pris de la main de Lov et avec précaution la neko s'agenouilla légèrement de biais au plus près de celle-ci. Le ruban rouge servit à attacher ses cheveux pour qu'ils ne gênent pas ses mouvements ou ne chatouillent la peau nue, sa robe remontée de quelques centimètres sur ses cuisses. Des gouttes d'huile furent déposées en de multiples endroits, des talons à la nuque. Tamaris acheva sa préparation par une petite quantité du liquide dans une paume et frotta ses mains avant de les poser sur le dos que déjà le soleil commençait à chauffer.
°o°
-Vous même enseignez vous? Y a t il d'autres élèves et professeurs? Les lieux sont agréables mais fort calmes...
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La petite princesse étala soigneusement le produit, du haut vers le bas, passes légères n'ayant pour but qu'oindre. Cependant alors que le retour vers la tête aurait dû être semblable une modification s'opéra, d'abord fugace puis très nette. L'onction se fit massage sensuel. Tamaris ne jouait que rarement de ses charmes, et pouvait paraître frigide au premier abord. Impression qui volait en éclats quand il y avait contact et environnement propice. Les us et coutumes de son royaume d'origine plus les quelques jours passés avec Ayu, Trixiy et Luna contribuaient à la faire réagir rapidement. En permanence baignée dans une ambiance d'échanges corporels comme elle l'était, la retenue devenait volupté.
°o°
-Dois-je vous appeler par vôtre prénom ou bien madame la directrice?
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Avec des gestes amples et sensuels, les petites mains remontèrent le long des cuisses après avoir gratifié les chevilles de quelques mouvements de pouces appuyés. Arrivées aux fesses les mains de la masseuse se firent plus insidieuses, effleurant mine de rien la raie pour ensuite s'échapper sur les côtés du dos et caresser les partie de seins accessibles. Maintenant penchée au dessus de Lov, Tamaris suivait sa respiration et ondoyait en rythme. Elle sentit le tissu de sa robe se tendre contre sa poitrine, des contractions involontaires du périnée l'entraînaient petit à petit vers un état second. Souffle court et palpitations, la neko oeuvrait, émoustillée par le contact de la peau nue sous ses doigts, les rayons du soleil, le cadre bucolique. Parvenue à la nuque elle redescendit d'un geste lent et voluptueux vers le fessier qui reçu quelques mouvements circulaires de l'extérieur vers l'intérieur, puis de nouveau une remontée pour s'occuper des lombaires et des omoplates avant de redescendre en harpiste, du bout des doigts jusqu'aux mollets après quelques notes sur le galbe des fesses. Un chant d'oiseaux plus aigu que les autres sortit Tamaris de sa transe qui suspendit son geste, rouge comme un coquelicot et embarrassée de son débordement.
°o°
-Je suis confuse...Je ne sais pas ce qui m'a pris...

La serviable néko s'empressa de répondre à la demande d'aide pour la crème solaire. En déposant aux points stratégiques du corps des salves de crème, elle s'appliqua ensuite à l'étaler, demandant à Lov comment elle devait appeler la directrice de son centre d'enseignement, ainsi que les effectifs du centre.

"Tu peux m'appeler Lov, il n'y a pas de problème. J'enseigne, mais très peu. Les responsabilités du poste. Mais cet établissement comporte peu d'enseignants et peu d'élèves, ce qui permet une bonne qualité d'enseignement, ainsi qu'un encadrement correct des apprenants."

Pendant que Lov répondait, elle remarqua que les mains de Tamaris visaient moins l'étalage de la crème que le simple contact avec le corps de la démone. Elles allèrent même chercher les seins de Lov, alors que ceux-ci avaient déjà été protégé pour le bronzage de face. Mais La démone ne se donna pas la peine de demander des comptes à la néko, cette déviance étant loin d'être désagréable. Elle se détendit, appréciant au mieux les mains qui, comme bien d'autres avant elles, explorait les contours et formes de la démone.

Le petit massage improvisé ne dura hélas pas. Tamaris sembla soudainement se rendre compte que ce qu'elle faisait n'était plus vraiment de l'étalage de crème. Elle s'excusa de son geste, dont la démone ne s'était pourtant pas plainte.

A ce stade, Lov se trouva devant un affreux dilemme. La néko semblait n'avoir pas besoin de grand chose, dans son état d'esprit actuel, pour partir dans des caresses plus poussée, mais l'y inciter allait interrompre le bronzage de la démone, même si elle se mettait au dessus. Ce n'était pas très élégant d'être moins bronzée d'un coté que de l'autre, mais qui la verrait à la fois de dos et de face, finalement?

"Tu n'as pas à t'excuser. C'était plutôt agréable. Tes mains sont très habiles."

Lov tourna la tête, regardant la néko qui avait toujours ses mains sur ses mollets (si j'ai bien suivi). Ayu semblait avoir contaminé sa néko avec son coté coquin, à moins qu'elle ne l'avait déjà. Quoi qu'il en soit, Tamaris semblait savoir que ce genre d'attouchement n'était pas vraiment innocent, ce qui rendait étonnant la façon dont elle interprétait ce qu'Ayu lui disait de faire comme un enseignement.

"On dirait que mon corps suscite une certaines envie chez toi."

Le ton aguicheur de Lov était clair sur la résolution du dilemme. Si la néko était tentée par un contact fusionnel de leurs corps, elle n'allait pas la laisser frustrée de n'avoir pu que le caresser le temps d'une rêverie. Restait à voir si Tamaris irait plus loin que cette rêverie.

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CONFUSION. Neuf lettres ou deux mots associés pour n’en former qu’un. Con et fusion, sexe et assemblage, voilà ce que le cerveau en ébullition de la neko lui transmettait. Les stimuli visuels, tactiles et auditifs n’y étaient pas étrangers. Tamaris avait devant elle une belle femme nue aux formes provocantes qui ne semblait pas farouche et loin de qualifier son écart d’importun. Certes il s’agissait de la directrice du centre, mais n’était-elle pas une princesse ? Bien au dessus en définitive même si elle manifestait du respect à l’égard de ceux qui enseignaient, et leurs concédait un soupçon de pouvoir. Tamaris redressa sa tête et son torse, se morigénant de s’être ainsi sentie mal à l’aise. Elle claquerait la porte de l’établissement et rentrerait chez elle d’une manière ou d’une autre après s’être plainte auprès des hautes instances pour son introduction primitive dans la ville. Elle avait le droit à des égards dignes de ce nom ! Mais avant cela, répondre à la jeune femme plantureuse.
°o°
-Vôtre corps me fait effectivement envie, Lov. Et je…
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Un papillon bleu venait de passer devant ses yeux et de se poser sur une petite fleur violette. Sans plus se préoccuper de la directrice, Tamaris se leva et s’approcha de l’insecte avec toute la souplesse et discrétion féline qui la caractérisaient. D’un geste vif elle emprisonna le papillon entre ses mains, sans l’écraser, puis retourna s’agenouiller auprès de Lov. Elle lui adressa un sourire , ses grands yeux dorés émerillonnés, et libéra le lépidoptère sous son nez.
°o°
-Dans le royaume d’où je viens, la coutume veut que l’on offre un papillon à celui ou celle qui nous suscite du désir. A faire aux beaux jours bien sûr. Si l’attirance est réciproque, on se voit offrir une fleur dans les minutes qui suivent.
°o°
Tamaris profita de ce que le papillon ait détourné l’attention pour se pencher et joindre ses lèvres à celles de Lov, une main caressant son dos. Satisfaite de son petit effet , la neko se dévêtit, plia soigneusement ses affaires et s’allongea ventre contre l’herbe , menton enserré entre les paumes de ses mains, jambes levées et agitées d’un petit mouvement de balancier en rythme avec celui de sa queue. Si le ton de Lov était aguicheur, c’est tout son être qui l’était maintenant en réponse.
°o°
-Quand j’aurai trouvé une escorte pour me ramener chez moi, je vous ferai parvenir une invitation pour venir me visiter. Le palais vous plaira, ainsi que nos professeurs. Certains sont un peu cuistres mais tout de même assez bons pédagogues. Non pas que je ne trouve point les lieux et Ayu divertissants, mais je ne puis m’attarder. Vous devez comprendre.

Après s'être montrée confuse de ses égarements, Tamaris regagna d'assurance en voyant que Lov n'en était pas vexée. C'est avec la fierté digne de son rang de princesse qu'elle confirma l'envie que le corps démoniaque suscitait chez elle. La néko se laissa distraire par un papillon, comme si ces petits lépidoptères étaient plus intéressants que la succube. Elle revint ensuite vers la "directrice" pour libérer l'insecte devant elle.

Tamaris parla ensuite d'une coutume de chez elle, pour exprimer le désir qu'une personne nous inspire. c'était plutôt mignon, mais ne devais pas être facile en hiver. Mais cette nostalgie des traditions était aussi une diversion pour voler un fugace baiser à Lov, ce dont la démone ne sembla pas outrée. Tamaris se dévêtit ensuite rapidement pour s'allonger sur le ventre, ne semblant pas trop craindre les chatouilles de l'herbe, à moins qu'elle ne les apprécie.

Lov observa ce corps nu autre que le sien qui paressait aussi sur la pelouse et qui parlait de son retour en son royaume. L'idée était illusoire, mais amusante. La démone trouvait cette néko noble sympathique. Elle avisa son flacon de crème, puis une fleur, assez jolie, qui poussait sur la pelouse.

Lov prit son flacon, se leva pour cueillir la fleur, puis revint vers Tamaris. Elle posa son corps sur celui de la néko, se maintenant d'une main pour ne pas l'écraser, l'autre main passant devant le nez de la néko, lui présentant la fleur et tenant aussi le flacon. La poitrine encore recouverte de crème de la démone se plaqua sur le dos de la princesse. Lov approcha ses lèvres d'une des oreilles de chat pour lui murmurer.

"Je comprends. Mais, tant que tu es ici, autant en profiter. Et si tu restes au soleil sans crème, tu risques de rentrer chez toi couverte de crème solaire."

La proposition de Lov semblait avant tout concerner l'application de crème sur le corps découvert de Tamaris, mais, si la néko préférait que la démone lui fasse de l'ombre en gardant son corps au dessus du sien, elle ne refuserait pas, ça leur donnerait l'occasion de bien explorer chacune ce corps étranger qui suscitait une coupable envie en elles.

Invité

Petite neko profite du soleil, sa peau nue sur le tapis de verdure dont le contact lui procure d'agréables sensations. Imperceptibles mouvements des brins qui chatouillent son ventre et la pointe rose de ses seins plus sensibles que les autres parties en contact, félicité des sens à peine troublée par le gazouillis des moineaux et le chant du vent léger dans les branches.
La directrice s'en est allée pour revenir au plus près, arche protectrice ou dominatrice. Tamaris ferme les yeux au contact, surprise, et découvre une jolie fleur en les ouvrant. Petit à petit son visage s'illumine et ses pommettes rosissent. La poitrine se tend quand le dos se cambre en réponse au buste qui sur lui se pose. Elle devine les deux fruits frais pressés et imagine les tenir en bouche pour en apprécier la sapidité. La réponse de Lov est sans équivoque, elle vient de répondre positivement à sa proposition détournée. Comme une anguille elle se tortille et se retrouve sur le dos.
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-Père dit toujours qu'il faut mordre dans le poisson tant qu'il est frais. Nul ne sait quand la rivière cessera d'être poissonneuse et le plaisir gustatif à nouveau assouvi.
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La princesse leva la main qui tenait la fleur et avec délicatesse la ficha dans la chevelure noire qui cascadait en un rideau d'intimité. Habituée aux nekos femelles de petite taille, comme elle, Tamaris se sentit comme un chaton entre les bras de la femme à laquelle elle faisait maintenant face. Doucement elle se dressa sur ses coudes et prit en bouche un mamelon pour le sucer dans un premier temps et le lécher de sa petite langue râpeuse dans un second, effet garanti. L'autre ne resta pas longtemps spectateur, téton rapidement au garde à vous. Ils avaient un goût de crème solaire, arôme chimique qui disparaitrait sous peu au profit de l'organique si la directrice souhaitait aller plus loin. Ce dont Tamaris ne doutait point. Décidée à prendre les rênes et ne laisser aucun répit pouvant conduire à l'hésitation, la neko devint caressante. Elle attira Lov un peu plus à elle et de ses mains douces explora la géographie sensuelle de sa partenaire: plateau du ventre, gorges profondes, collines et vallées des fesses. Tamaris s'appliqua à éveiller le désir pour stimuler une réponse généreuse et audacieuse, le tout en ronronnant sourdement, elle même en effervescence.
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-Souhaitez-vous donner la mesure ou suivre ma musique?
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Elle avait demandé par politesse, une main sur une fesse , l'autre sur un sein, plus habituée à guider elle ne pouvait cependant pas oublier qu'elle n'avait pas affaire à une simple neko de son royaume.

Tamaris répondit assez favorablement à la fleur de Lov, se retournant pour lui faire face sous elle. Elle était intéressée par plus qu'une application de crème.

Elle attaqua de sa langue la poitrine de Lov qui répondit par un gémissement approbateur à ce début. Les pattes de la néko commencèrent ensuite à explorer le corps de la "directrice". Elle s'arrêta ensuite pour demander à Lov si elle voulait mener les ébats. La démone commençait à comprendre que Tamaris venait de loin, et découvrir les techniques de sa région étaient plutôt tendant.

"Je fais d'abord écouter la musique et, si je n'aime pas l'air, je taperais la mesure."

Lov invitait donc Tamaris à continuer à son rythme. Au pire, elle pouvait toujours rattraper le coup si cela ne se passait pas de façon agréable, même si l'échantillon était prometteur.

Après avoir usé de ses lèvres pour répondre à la néko, Lov les utilisa pour capturer celles de Tamaris et visiter sa bouche de sa langue. Il était dommage qu'elle avait besoin de ses mains pour en pas tomber sur Tamaris et ne pas l'écraser, elle aurait bien aimé explorer aussi ce corps, mais elle comptait bien le faire bientôt.

[court, je m'en excuse]

Invité

Au royaume perdu les nekos avaient un jeu, une manière de procéder qui relevait plus d’un art que d’un amusement. Ils pouvaient occuper une partie de la journée à stimuler le partenaire du moment sans aller au delà des attouchements de surface. Le but était de se mettre mutuellement au supplice des sens et envie, et de s’abandonner complètement, fou de désir, quand la clochette de l’ivresse tintinnabulait pour annoncer l’heure de la consommation. Son absence se prolongerait trop si elle faisait de même avec la directrice, elle lui épargnerait donc la partie cache-cache, course poursuite et abrègerait un peu.
°o°
-Pour bien écouter, il ne faut pas se laisser distraire. Fermez les yeux et détendez vous. Ressentez, sublimez chaque pression sur votre corps, que chaque note devienne une goutte de pluie qui tombe et trouble l’étendue douce et laiteuse qu’est votre peau, créant des ondes de délice.
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Tamaris attendit que Lov ait clos ses paupières pour commencer. En douceur elle retira la fleur de la chevelure de la directrice et tout en se contorsionnant pour passer sous l’arche de chair sans cogner bras et jambes, elle caressa bouche, naissance des seins, galbe, ventre et nombril avec les pétales en couronne. Le champ pubien fut frôlé, comme le contour du puits vulvo-vaginal, quand la petite neko ressortit entre les cuisses écartées.
Debout derrière Lov, elle se déplaça jusqu’à ses épaules en continuant de faire cheminer la fleur le long du relief féminin : sentier du mont Fessier, cordillère dorsale, embouchure nucale. La princesse repiqua la fleur dans la cascade soyeuse, juste au-dessus de l’oreille gauche, s’agenouilla face à sa partenaire pour lui donner un baiser et recommença le circuit touristique, avec la langue cette fois. Ce serait plus humide.
Elle se faufila entre les bras tendus, et de la proue à la poupe alterna ronronnements dispensateurs de frissons et attouchements linguaux, lents, longs et légèrement râpeux. Neko des champs au premier voyage, neko des mers agitées et écumantes au second. Le navire jeta l’ancre le temps d’essuyer quelques vagues de la mer qui en son sein recèle un trésor qu’elle fit briller un instant avant de remonter le long du cordage. Au lieu de prendre la direction de la terre ferme et vallonnée, la voyageuse fit le chemin inverse, avec les mêmes visites. Son visage sous le menton de Lov, elle lui chatouilla avec sa queue pour qu’elle ouvre les yeux. Tamaris emprisonna le corps au-dessus du sien avec ses bras et ses jambes pour l’amener au contact.
Sourire et regard coquin, oreilles dressées, elle se trémousse et observe sa compagne en ronronnant.
°o°
-Mya ?

Lov lui ayant proposé de la laisser mener la danse, Tamaris proposa à la démone de fermer les yeux pour s'ouvrir aux sensations. Lov joua le jeu, baissant les paupières pour obstruer sa vue.

Et les sensations ne se firent pas attendre, Lov percevant le toucher de quelque chose de doux et léger qui lui descendit le long du corps, avant de remonter par derrière. Lov mit du temps à deviner que cette sensation provenait de pétales de fleurs. Elle comprenait à présent l'utilité d'offrir une fleur pour accepter les avances d'une personne.

Lov se remettait à peine des chatouilles de la fleur qu'une autre sensation, plus connue, fit son entrée. La néko léchait à présent le corps de la succube, suivant le parcours premier de la fleur.

Une petite chatouille de la queue, et Lov ne put plus garder les yeux fermés. La néko était toujours à la même place, bien qu'elle l'avait quittée. Elle emprisonna la succube de ses membres, la regardant d'une façon qui en disait long.

"Si tu me joue un air si entraînant, je risque de me lancer dans la danse, attention."

Tamaris ayant marqué une pause, Lov se décida à attaquer. Posant les genoux au sol pour avoir un meilleur appuis et n'avoir plus besoin que d'une main pour se maintenir au dessus de la néko. L'autre main caressa la joue de Tamaris tandis que Lov rapprochait son visage pour embrasser la néko. Main et lèvres glissèrent ensuite. La main alla saluer la poitrine de Tamaris et la bouche, parcourant la joue, jusqu'à la naissance de l'oreille que la démone lécha.

Invité

-Le seul risque serait que je ne vous rattrape pas et vous laisse chuter au sol. Je m’en voudrais de voir ce si beau bronzage cohabiter avec de bien disgracieuses ecchymoses.
°o°
Captive consentante du corps de Lov, Tamaris tira le rideau sur ses lunes dorées après sa tirade qui se voulait facétieuse. Un sourire de satisfaction illumina son visage quand sa peau nue et ses lèvres devinrent à leur tour un terrain d’exploration. Jouer les exploratrices l’amusait, troquer le rôle la ravissait, surtout quand ses sens étaient en ébullition. La neko savoura le contact et s’arqua, ventre contre ventre, bout des seins fermes contre la partie laiteuse de ceux de la directrice. Elle resserra bras et jambes autour du torse de Lov et laissa échapper un petit rire à l’attouchement chaud et humide de la langue près de son oreille. Par réflexe Tamaris remonta ses épaules et appuya sur l’une d’elle la joue parcourue par la bouche de sa partenaire. Courte visite. La princesse prit cela comme une invitation à poursuivre et à mener la danse à son rythme. Soit. Dans son esprit de neko élevée au royaume perdu, la notion de jeu revint au galop, au diable la durée de son absence.
°o°
- Prenez ma main et acceptez un autre air, plus enjoué.
°o°
Tamaris s’était faufilée sous l’arche corporelle pour se mettre souplement sur ses jambes fines. Une main tenait le ruban rouge muni d’une clochette qu’elle avait retirée plus tôt de son cou pour attacher sa chevelure, et l’autre était tendue, paume vers le ciel. La princesse ne se dépareillait pas de son petit air distingué agrémenté du froncement espiègle de ses lèvres.
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-Un jeu érotique de ma contrée ?
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La directrice lui apparaissait comme une jeune femme gentille et curieuse, elle avait donc grand espoir de pouvoir partager un moment d’intimité mêlé à une distraction. De plus elle ne semblait pas surchargée de travail. Établissement étrange…

Tamaris se montra très réceptive à la riposte de Lov. Paupières closes, elle savourait les sensations que lui offrait l'exploration de son corps par la démone. Un petit rire dévoila à la succube que la néko était chatouilleuse des oreilles, ça pouvait être intéressant. La néko sembla motivée par ce début et proposa un autre air, avant de s'échapper de dessous du corps de Lov pour se relever. Tamaris proposait à la démone un jeu érotique de sa contrée, et Lov avait hâte de savoir de quoi il s'agissait.

"D'accord pour ce changement de rythme. Savoir varier les plaisirs ne les rend que plus appréciables."

Sur le ventre, Lov se releva sans peine et prit la main de la néko. Elle rapprocha son corps du sien, ainsi que sa tête de la sienne, les lèvres se touchant presque.

"Et quelles sont les règles de ce jeu? A moins que les découvrir n'en fasse partie."

Il était clair que la directrice acceptait de se plier au jeu, surtout que l'adjectif érotique qui lui était associé permettait de croire qu'il ne serait pas ennuyant. Elle attendait que Tamaris explique le jeu, ou qu'elle le débute.

Invité

Elles sont proches et la neko s’enivre du parfum que dégage l’huile solaire de Lov. Elle peut également sentir le souffle sur son visage qu’elle a levé pour regarder celui qui frôle le sien.
Au bout de sa queue elle attache la clochette à l’aide du ruban rouge. Sur la pointe des pieds, de sa petite langue rose elle lèche les lèvres présentées puis main dans la main mène la directrice un peu plus loin.
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-Si vous voulez bien vous donner la peine de fermer une fois encore vos yeux, le jeu va commencer. Point d’inquiétude, mya, la règle est simple comme attraper un poisson dans un trou d’eau.
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Tamaris tourne autour de la directrice, sa main droite reste toujours en contact avec la peau nue de celle-ci, caressante de la chute de reins à la nuque, du nombril au menton. Derrière elle la clochette tinte, tantôt devant, à droite, à gauche, vers le haut, vers le bas. La neko remue sa queue pour que jamais le son ne reste figé sur le cercle de son déplacement. La petite chatte ronronne et souffle dans le cou, souriante, amusée et attisée par le plaisir du jeu et du désir. La clochette se tait et la main baladeuse sur un sein s’arrête. A l’oreille de Lov elle délivre les premières rimes de la comptine.
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-Petite souris s’en va au champ puis au palais pour y trouver le prince charmant.
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En parlant la main descend pour se poser sur le pubis de celle qui dans l’obscurité est plongée, si l’œil elle n’a point ouvert par tricherie. Tamaris donne un coup de langue sur le pourtour de l’oreille et continue.
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-Petite souris toque à la grand porte, un garde l’y reçoit, peu accorte.
« Si dans l’instant la clochette que tu tiens, par le chat est attrapée, au palais je te laisse entrer ! »
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La princesse déplaçe sa main, un peu plus bas, trois doigts effleurant l’intimité puis agite sa queue pour que Lov entende les tintements. Elle cesse alors que le dernier son métallique retentit au dessus de la tête de sa partenaire, et sans un bruit, elle abaisse sa queue et la place derrière elle.
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-Un seul essai. Si la clochette n’est trouvée, petite souris se contentera du verger.
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Jeu populaire dans son royaume qui consistait à faire miroiter un plaisir non plus de surface mais profond. La clochette était rarement trouvée du premier coup, et cela pouvait même durer longtemps selon l’envie de prolonger l’exploration externe. En compensation, la poitrine ou un autre endroit du corps bénéficiait de l’attention. Après chaque essai les rôles du chat et de la souris étaient alternés. Une douceur à obtenir pouvait se transformer en petite douleur à éviter. Pour le moment Tamaris préférait y aller doucement, elle ne savait pas à qui elle avait affaire.

Tamaris lécha d'abord les lèvres de Lov qui avait accepté le jeu. Cela ne semblait pas faire partie du jeu, mais le fait que la néko attache la clochette à sa queue ressemblait plus à cela. Lov dut à nouveau fermer les yeux, chose souvent requise pour les amusements que proposait la néko.

Tamaris toucha ensuite Lov et la main se promenait sur elle, lui tournant autours. En plus de cette perception de la peau, Lov entendait la clochette qui s'agitait sans repos aux mouvements de la néko. Ayant vu la néko attacher la clochette, la succube se doutait qu'il y avait quelque chose d'important dans ce mouvement.

La ronde infernale et tripoteuse s'arrêta tandis que la main passait sur l'un des seins de Lov. La néko débuta quelques paroles, qui permirent à Lov de relocaliser approximativement sa bouche, et donc sa tête. Il y avait une histoire de souris qui quittait les champs pour se rendre au château. La gestuelle ressentie plaçait les champs au pied des collines jumelles et le château au fond d'un ravin. Après une histoire de garde et de chat, la clochette retinta. Lov fit un drôle de mouvement de tête, comme si elle voyait la clochette et la suivait des yeux, mais elle ne réagit pas lorsque Tamaris bougea la queue sans faire sonner la clochette.

Lov compris, aux paroles, qu'elle devait attraper la clochette. Elle savait approximativement où se trouvait la néko, pouvant la repérer à la voix, et où la clochette avait disparue, ou plutôt cesser de tinter. Il était trop facile de laisser la clochette juste à l'endroit où le tintement s'était arrêter, Lov savait qu'elle avait encore bougé.

Impossible cependant de deviner où elle était. Lov visualisa la bouche de la néko, dont elle connaissait, il fallait espérer, la position et, mentalement, la redessina entièrement. Le plus important était de relocaliser les fesses de Tamaris, lieu intéressant, certes, mais surtout auquel était rattachée la queue. C'était le centre de la sphère dans laquelle la clochette se situait. Partant de la position initiale de la fin de tintement, Lov gagea, à tort, que la néko avait fait glisser l'objet à l'opposé.

Un participant normal, sûrement, aurait commencé à tâtonner dans cette direction, mais Lov se contenta d'avancer un peu, tendant le bras et saisissant l'air là où la clochette aurait dû se trouver.

Elle avait échoué, et la petite souris devrait se contenter du verger...

Invité

La queue remue et la clochette tinte. Baiser fugace donné en riant.
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-Perdu. Petite souris ne verra pas le prince, mais pour se consoler de deux fruits frais elle se satisfera.
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Le visage illuminé d’un sourire qui dévoile ses dents blanches, Tamaris remonte lentement la main apprentie spéléologue jusqu’à la poitrine de la directrice. Les deux seins soutenus par ses paumes deviennent son centre d’attention. Ses pouces prodiguent des caresses circulaires autour des mamelons tandis que les pointes durcies sont tour à tour les proies de petits coups de langue et suçotées. Quelques minutes de cette gestuelle et la neko se place dans le dos de Lov. Ainsi elle est plus à même de la pencher contre elle et de prendre à pleines mains les deux pommes. La chair tendre est cette fois massée et « pétrie » avec fermeté, et de temps à autre un téton pincé. Pendant ce temps Tamaris ronronne dans le cou de sa partenaire de jeu pour que son corps soit parcouru de petits frissons, mélange de sensations qu'elle aime à dispenser. Satisfaite du résultat, elle revient devant Lov et détache la clochette de sa queue.
°o°
-Vous pouvez ouvrir les yeux, c’est à vous.
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Enjouée et radieuse, Tamaris tend le petit objet de métal.

Lov avait perdu, mais elle repartait quand même gagnante. ses seins furent caressés, sucés, malaxés et ses tétons, à l'occasion, pincés. La succube avait droit à un traitement dont elle ne se plaignait pas, mais accompagnait de gémissement de plaisir. Tamaris avait des mains en or et Lov était presque heureuse d'avoir perdu. Le festival de sensations cessa hélas, la néko ne comptant pas passer sa vie à peloter la succube, hélas.

La néko revint devant sa compagne de jeu et lui permit d'ouvrir les yeux. Elle avait détaché sa clochette et voulait la donner à Lov afin qu'elle prenne sa place. Lov hésita un peu, elle n'avait pas l'appendice qui permettait le jeu.

Finalement, elle se décida à attache le grelot à son poignet, faute de mieux. Elle attendit que Tamaris ferme les yeux pour commencer à tourner autours en promenant sa main sur le corps de la néko. Elle s'arrêta ensuite pour essayer de ressortir les rimes de la comptine.

"Petite souris, de la montagne descend, pour aller au palais trouver le prince charmant."

La main de Lov passa des monts Seins au palais secret, pour essayer de respecter la gestuelle.

"Petite souris frappe à l'entrée, un garde y est posté"

-Si dans l’instant la clochette que tu tiens, par le chat est attrapée, au palais je te laisse entrer !

Lov agita le bras pour faire entendre la clochette, puis, en essayant de ne pas faire de bruit, ramenant son poignet près de sa tête pour que Tamaris ne puisse, peut-être, pas la trouver.

"Un seul essai. Si la clochette n’est trouvée, petite souris ailleurs devra aller."

Bon, les paroles de la comptine n'étaient pas vraiment respectées, il fallait espérer que la néko n'en serait pas fâchée, tant que le principe du jeu était respecté.

Invité

Lov hésite puis attache la clochette à son poignet. D'un signe de tête la princesse approuve le choix avant de fermer ses yeux. Dépourvue de queue, la directrice dispose de peu d'endroits où lier l'objet, trouver la clochette serait plus aisé. C'est une frimousse polissonne qu'elle offre aux regards, petit nez plissé et bouche fermée en U étiré.
Deux ou trois fois Tamaris veut reprendre Lov sur les phrases de la comptine mais elle n'en fait rien, préférant se mordiller une lèvre pour se taire. Après tout la jeune femme n'est pas de son royaume et elle n'a prononcé qu'une fois les paroles. L'erreur est pardonnable.

La neko s'agite au contact de la main, des petits cris de plaisir lui échappent , et elle trésaille quand la petite souris se présente au palais.
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-Mya!
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Elle hésite! Le dernier tintement était à peu près par là, mais si la directrice a compris le principe, la clochette ne doit plus être au même endroit. Sauf si Lov s'est penchée, le champ d'action est au dessus de ses genoux, ce qui laisse une grande surface à couvrir. Si sa partenaire de jeu veut s'assurer de prolonger le jeu, la clochette doit se situer là où elle ne peut facilement l'atteindre et vu sa taille c'est bien au dessus de sa tête.
C'est qu'elle n'a pas toute la journée, enfin si -après tout elle n'a signé aucun règlement en entrant dans l'établissement-, et son corps réclame des attentions avec de plus en plus d'insistance. Tamaris fléchit les jambes et saute pour refermer ses mains sur le vide à une dizaine de centimètres au dessus de la tête de Lov. Elle retombe souplement nez à nez avec sa compagne, bras écartés pour ne pas la cogner lors de la retombée, poitrine agitée de deux ou trois ballotements.
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-Mya, perdu...
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Un œil est entrouvert au dessus d'une petite mine déçue. Elle aurait aimé tricher, mais en plein jour et sans arbres ou buissons pour faire de l'ombre cela se serait vu.

Tamaris n'attrapa pas la clochette. Lov en était étonnée que les sens plus développés d'une néko n'aient pu la guider, malgrè les efforts de la démone pour ne pas faire de bruit. Mais Lov n'allait pas s'en plaindre, les échecs pour trouver la clochette prolongeait le jeu, qui était aussi amusant qu'excitant.

"Et oui, perdu."

Lov devait à présent choisir qu'elle partie du corps de la néko elle allait investir. Pas la zone intime, puisque Tamaris n'avait pas trouvé la clochette. Elle avait choisi la poitrine de Lov, mais la démone ne voulait pas juste copier. C'est donc l'autre partie charnue qui subirait l'assaut de la petite souris, ou des deux souris, Lov n'ayant pas l'intention de laisser son autre main dans sa poche.

Sa main glissa, quittant l'entrée de l'intimité pour frotter la cuisse, et arriver à la première fesse, qu'elle pinça pour signaler sa présence. Elle posa ensuite chacune de ses mains sur une fesse, la caressant avec douceur. Elle approcha son bassin de celui de la néko afin d'avoir plus facilement l'objet de sa convoitise à portée. La dizaine de centimètres qui les différenciait plaçait la poitrine de la démone sous le nez de la néko, mais elle ne s'en souciait pas et elle doutait que Tamaris en soit gênée.

Elle passa plusieurs minutes à savourer la douceur des petites fesse de la néko, collant au plus son corps nu au sien. Quand elle eu finit, elle donna une claque sur la fesse qui agita la clochette et la fit tinter. Elle récupéra ensuite ses bras et s'écarta en détachant la clochette de son poignet. Elle la tendit à Tamaris

"A ton tour."

Invité

Contraction, décontraction, contraction, décontraction, une courte séance de fessiers sous la main experte de l'alpiniste des Monts Postérieurs et une plongée en apnée dans la piscine olympique des Deux Mamelles, rue des douceurs rebondies. Si elle n'avait fermé les yeux la neko n'aurait su où donner de la tête, présentement sur coussins huilés.
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-Mya!
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Une claque aux fesses pour signifier la fin de la visite et le passage de clochette. La princesse ouvre grandes ses mirettes, arque un sourcil, pince une lèvre et fustige Lov de sa désapprobation affichée, une seconde ou deux, le temps de se reprendre car l'après-midi est à la détente et au plaisir.
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-Voyons voir si le chat est plus adroit cette fois ci.
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Tamaris achève d'attacher la clochette à sa queue en souriant à la directrice puis dépose un baiser sur la bouche fermée tout en posant sa main sur les jolis yeux sombres pour accompagner la clôture des paupières. Cette fois-ci ce sont ses doigts qui se promenent sur le corps de la jeune femme pendant qu'elle tourne autour en alternant lenteur et rapidité de mouvement. Pouce, index, majeur, annulaire, auriculaire, tous jouent différentes mélodies sur la peau nue et deviennent des fripons agités à chaque partie rebondie et sombre sillon rencontrés. Une fois de plus la main droite s'arrête au bois joli et toque à l'entrée du palais.
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-Petite souris est de retour, bien décidée à rencontrer le prince charmant dans ses plus beaux atours.
"Ouvre donc garde portier, pour ton chat je tiens clochette agitée."
"Encore toi, s'il l'attrape tes charmes à mon maître tu pourras livrer, sinon il te faudra ailleurs ton fin museau remuer."
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Tamaris glissa un doigt dans l'intimité de la directrice et agita sa queue sur sa droite à hauteur de sa poitrine. Sans bruit elle ramena sa queue dans son dos, la courba pour la passer entre ses jambes et présenter la clochette entre le sexe de Lov et le sien sans les toucher. Cette fois ci si elle échouait, sa compagne de jeu gouterait à la punition.
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-Si le chat revient bredouille et que petite souris ne doit voir le prince, courroucée elle donnera la fessée.
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Lov semblait disposée à jouer, Tamaris se risquait donc à introduire la version intégrale du jeu de son royaume, celle où les participants alternaient les jeux charnels, mêlant caresses et petite correction retenue pour la diversités des sensations.

Tamaris ne sembla pas avoir apprécié la claque aux fesses qui ponctua les attouchements que Lov lui faisait subir pour ne pas avoir attrapé la clochette. La démone ne s'en soucia pas, cela faisait partie du jeu, pour elle. C'était à nouveau au tour de Tamaris de jouer la petite souris.

Lov ferma à nouveau ses yeux, tandis que Tamaris déposait un chaste baiser sur ses lèvres. La ronde du jeu reprit, un peu différente. La néko désolidarisait ses doigts, offrant des sensations plus éparses au toucher de la démone. C'était mieux encore que la main, surtout que les doigts s'agitaient aux endroits intéressants. Mais il fallait s'attendre à ce que le jeu gagne en intensité au fur et à mesure qu'il avançait.

Les paroles aussi étaient différentes. Elles faisaient suite au premier échec de la souris, ce qui pouvait laisser supposer qu'elles changeraient à chaque échec, et que le jeu pourrait être perdu si le dernier couplet, quel qu'il soit, devait être à nouveau suivi d'un échec. Mais il valait mieux se concentrer sur l'instant présent que sur ce qui pourrait arriver si l'échec se répétait trop.

Tamaris entra un doigt dans l'intimité de Lov, la petite souris semblait insister pour forcer le passage. Lov devait à nouveau chercher la clochette, sous menace d'une fessée. La démone ne s'inquiéta même pas de chercher si la fessée faisait vraiment partie de la suite du jeu, ou s'il s'agissait là d'une vindicte de la part de la néko pour la claque, elle n'avait rien contre un petite fessée, si elle était bien administrée.

Lov le savait, la clochette était difficile à trouver. Après le dernier son, Tamaris pouvait furtivement la glisser n'importe où, dans le champs d'action de sa queue, comme elle l'avait fait la première fois. Lov prit donc le parti de supposer que, justement, elle aurait pu ne pas le faire, voyant que la démone y avait pensé la première fois. Elle piocha donc dans le vide, là où la clochette avait sonné pour la dernière fois, avant de rouvrir les yeux.

"Encore perdu."

» Un soleil nouveau [PV Hazan Nanya]