Le lundi au soleil

Les yeux sont clos, comme ceux de Lov si elle ne triche pas. Les oreilles sont dressées. La respiration est retenue. Le cœur bat plus lentement et le doigt au bord du gouffre est crispé tel un crochet.
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-Mya, mya, mya. Perdu!
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Tamaris, qui a ouvert ses deux lunes dorées sur le corps nu et la main refermée dans le vide de sa compagne de jeu, sautille gaiement sur place, étrangement satisfaite de l'absence de tintement -bruit qui aurait empli l'air autour d'elles si la directrice avait attrapé la clochette-. C'est que la princesse a son petit caractère et elle n'a pas apprécié la claque sur sa fesse, aussi petite soit-elle. Dans son royaume personne, même par jeu, ne se serait risqué à un tel geste. C'est donc un sourire malicieux et un regard pétillant d'excitation revancharde qui illuminent son visage de neko prétentieuse et trop gâtée.
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- Il vous faudra serrer les dents pour cet échec cuisant!
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C'était pour la rime et la sensation finale après acte. La princesse embrassa franchement Lov avant de s'éloigner de quelques pas en quête d'un rameau, d'une branchette...N'importe quoi pouvant servir de baguette pour cingler le joli derrière rebondi. et d'autres endroits qui sait. Pas trop fort....Quoique...
Tamaris trouva son bonheur dans un bosquet non loin. Elle revint au pas de course et sans prévenir asséna un coup non retenu sur les collines huilées. Rapidement elle enchaina avec une exploration effrontée du vallon du bout du martinet végétal. Un second coup sur les fesses et la même remontée pour ensuite enchainer quatre petits coups rapides et moins forts, deux sur chaque partie charnue. Les rameaux vinrent chatouiller la chute de reins puis remontèrent le long du dos jusqu'à la nuque dans le but de provoquer des frissons. La neko se positionna sur sur un flanc de Lov pour pouvoir alterner séant fouetté et torse caressé- toujours avec le bout de bois, en insistant un peu plus sur la poitrine-. Le frottement de l'écorce sur un téton est particulièrement excitant si on sait s'y prendre.
Tamaris, après cinq passes de coté, se mit face à la directrice pour une autre approche. Le bout libre du rameau effleura le nombril puis vint se perdre dans le pelage ensoleillé de la chatte offerte avant de retrouver son chemin - nez à lèvres grandes et petites-. Ne pas trop s'attarder car petite souris est mécontente, ce ne sera que quelques pressions et frottements avant de se retirer et de fessé de biais en se penchant tour à tour sur la droite et la gauche.
Pas de coté et c'est l'autre flanc, même programme qu'au premier. La petite princesse est radieuse et amusée, un dernier coup semblable au premier. Tamaris jette la "baguette" au loin et mordille un lobe pour inviter la perdante à ouvrir les yeux et à prendre le relais. Avec malice et rapidité du bout du doigt elle glisse la clochette dans l'intimité de Lov, le ruban pendant entre les jambes.
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-J'espère que je ne vous ai pas fait trop mal. Mya. C'est à vous.
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Tamaris savait pertinemment que pour le premier et le dernier coup elle n'y avait pas était de main morte, petite remise en place. Mais pour le reste elle s'était retenue, jouant le jeu de la fessée, alternant avec savoir et autosatisfaction les sensations naissantes pour sa compagne de jeu afin de la satisfaire. De nouveau face à Lov, elle attendait.

Vilaine fille...
Les lunes dorées sont pleines. Quelques jour/nuit surviennent au rythme des paupières qui clignent. Les deux oreilles velues sont aplaties contre la chevelure sombre et la queue pend mollement. La vision de la clochette retirée de l'intimité avec doigté et glissée sur la langue pour subir un nettoyage avant de ressortir comme un fruit sucé la laisse pantoise, un petit haut-le-cœur est vite réprimé. Une mise en bouche? Jusqu'ici, bien que consciente des dispositions de la directrice, Tamaris n'avait perçu que la surface du potentiel libidineux de la jeune femme. Elle déglutit, soudain mal à l'aise, tiraillée entre saisissement et désir. Incapable de bouger, en proie à moult questions sans réponses, la neko dévisage ostensiblement Lov qui se prépare et rompt sa dissipation d'esprit par la consigne de fermer les yeux. Sursaut, queue au garde à vous, comme les oreilles, et réapparition du sourire qui reflète curiosité et envie, cette fois-ci saupoudré d' interrogation et surprise.
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-Mya, oui.
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Tamaris est d'abord tendue, ne profitant pas pleinement des doigts qui explorent son corps, dévalent les collines en courses folles, glissent, chutent, repartent de plus belle. Elle ne peut s'empêcher de réfléchir au mot vilaine et à l'expression lubrique sur le visage de sa compagne de jeu. Décidément, un lieu d'enseignement bien singulier. Les exigences professorales semblent donner la part belle à l'épanouissement charnel. La petite princesse pouffe en essayant de réprimer un rire qu'elle parvient finalement à contenir en se mordant la langue. De nouveau pleinement disposée, Tamaris se détend, respire plus lentement et ouvre son corps aux sensations. Elle frissonne et s'agite un peu, le feu aux joues, rouge induit par le jeu et les images débauchées de la directrice qui tournoient dans sa tête.
Plus de mouvement, on attend à la porte du château, fin de comptine sur note hardi et provocante.
Concentrée, la neko tend l'oreille et trace mentalement le parcours de la clochette depuis son dernier tintement. La menace pesant, Tamaris a décidé de gagner. Elle trouvait toujours une parade pour éviter les parties sanction du jeu avec ses compagnes nekos, pourquoi en irait-il autrement ici? Concentration, elle ne peut tricher en ouvrant un œil car cela se verrait en l'absence d'ombre ou obscurité, tout est donc basé sur son ouïe fine.
Respiration retenue et un bras se tend devant elle. Sa main bute sur les rondeurs et se referme avec maladresse sur un mamelon, un téton pressé contre la paume, doigts écartés autour. Elle l'a ratée de peu, elle le sait. Tamaris avait déterminé la position entre les seins mais avait omis un détail de taille: la morphologie de Lov. La jeune femme était généreusement gâtée par la nature, une belle plante fournie. Restait à voir si elle était urticante.
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-Myaaaaaaa, zut! Nom d'un poisson pourri, j'étais sûre de l'avoir! Mya.
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Difficile de cacher sa déception. Le nez est frondeur, le regard perçant, une moue boudeuse sur lèvre mordillée d'une canine. Tamaris expire de mécontentement mais se reprend vite, elle a juré comme un pêcheur des mauvais jours, ce qui est inconvenant.
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-Je vous prie de m'excuser, mya, je me suis emportée. Je n'aime pas perdre...
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Pouvait-elle suggérer à la directrice de changer de jeu pour éviter la partie punitive? Non...Elle passerait pour une petite capricieuse, ce qui n'était pas envisageable. Tamaris se résigna, après tout ce n'était pas dégradant, juste une fessée pour l'amusement. Doigts tortillés fébrilement au niveau de son sexe, elle attend avec une pointe d'anxiété.

Mais que fait Lov? Un œil fermé, l'autre entrouvert, Tam la regarde s'éloigner, chercher autour d'elle pour finalement porter son dévolu sur maillot et serviette. Un cache-cache en vu? Peut-être la jeune femme a-t-elle froid? Peu probable avec la chaleur diffusée par le soleil et l'impossibilité pour de tels petits bouts de tissu de réchauffer. La réponse ne se fait pas attendre, la voilà revenue et à l'œuvre pour la ligoter. Trop préoccupée par les intentions de Lov, la neko n'a rien vu venir et est restée sans réaction pendant la mise en place des liens. La précaution ne lui semble pas nécessaire, elle ne se serait pas enfuie pour la fessée ou bien les...Quels étaient les termes de la comptine? Pas le temps d'essayer de se remémorer, une pression sur son corps et elle chute faute d'appui bien réparti. Instinctivement Tamaris essaye de battre des bras et de ramener ses mains devant elle pour se réceptionner en douceur mais l'entrave l'en empêche. Nul besoin d'une bonne corde pour l'immobiliser, la princesse , sans être chétive, n'a pas suffisamment de force pour déchirer le "vêtement" et la directrice connait son affaire pour les liens. Vilaine...Elle comprend mieux et est de plus en plus mal-à-l'aise, consciente que le jeu lui échappe. Poids du corps basculé sur un côté pour tomber sur un flanc et non de face. Fâchée, un feulement à l'encontre de Lov sort de sa bouche.
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-FFFFFFFFFFFFffffffffffffffffffffffffffFFFFFFFFFFFFFffffffffffffff
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Tamaris n'aime ni perdre, ni se sentir vulnérable - sensation d'impuissance induite par l'incapacité à user de ses membres à sa guise-. Il lui faut signaler le fait à la directrice qui comprendrait, assurément. Elle inspire, gigote et tourne son visage vers Lov pour darder son regard dans le sien et lui faire comprendre le fond de sa pensée.
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-Ce n'est pas utile, les liens, et cela m'indispose. Mya. En plus ce n'est pas habituel dans....MYAAAAAAAAAAAAAA, myaaaaaaaaaaaaaa, Myaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa...le jeu. Myaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.
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Elle est effectivement au supplice, chatouilleuse, très chatouilleuse, la neko s'agite comme un beau diable au contact de la langue sur la plante de ses pieds. Les chatouilles la font rire aux larmes. C'est insupportable.
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-Mya ça suffit! Myaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. Je...myaaaaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAA. En plus je suis allergique aux fibres non naturelles! J'ai la peau MYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA sensible et Myyaaamyaaaamyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa je suis certaine que le bikini n'a pas une composition...myaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaMYAAAAAA hypoallergénique.
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Son petit baratin à l'air sans effet et le souffle vient à lui manquer. Elle comprend mieux le ligotage, sans cela un pied aurait vite frappé Lov par réaction au léchage. Sa bouche se referme sur une touffe d'herbe pour essayer de maitriser son rire. C'est ainsi? Il lui reste sa queue pour gêner Lov et lui donner un peu de répit pour se calmer. La longue queue noire fouette l'air et le bout taquine le visage de sa compagne de jeu, frotte les narines, cherche les oreilles.
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-Myaaaaaaaaaaaaaaaaa. Vilaine!

La directrice ne se laisse pas attendrir, ni avoir par ses plaintes, bien au contraire elle en joue et donne même dans le sarcasme. Une pointe de bouderie clôt les lèvres de la princesse ligotée et agitée comme un ver sur l'hameçon. Cela ne dure pas, très vite un rire reprend, suivit de quelques silences et de ronronnements courts. Elle doit admettre que c'est agréable, déstabilisant mais plaisant. Détachée, sans un mot Tamaris se masse poignets et chevilles avant de se mettre debout, clochette dans une main aux doigts repliés. Que dire du regard qu'elle pose sur Lov, d'aplomb devant elle, séparées d'une trentaine de centimètres? Le jeu devient une véritable gageure, sa partenaire fait montre d'initiative et talents qui réveillent son esprit de compétition et la pousse vers un affrontement retenu. Cette femme lui plait, ça la change des nekos femelles toutes en réserves à cause de son rang. Cependant la directrice devra bien comprendre qu'il y a une hiérarchie à respecter. Quand elle dit ça suffit, Tamaris entend être obéit. Ce serait un cours ce serait différent, elle observerait les consignes sans broncher.
Ragaillardie par l'idée qui venait soudain de germer dans son esprit si Lov perdait, le visage de la neko se para d'espièglerie et provocation.
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-Fermez les yeux, mya, dit-elle d'une voix mélodieuse, presque enjôleuse.
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Cette fois ci elle n'attacha pas la clochette à sa queue mais la conserva dans sa main. Elle l'y fixerait plus tard, pour le moment elle avait besoin de cette longueur poilue.
Tamaris se mit dos à Lov et regarda par dessus son épaule pour guider les mouvements à venir. Elle caressa sa compagne de jeu des orteils aux joues avec sa queue. Tantôt du bout ferme, tantôt de côté pour alterner légères pressions et effleurements duveteux. Elle fit de même avec le verso après un petit pas de côté. La fermeté fut réservée au nombril, à la colonne, à la nuque, aux pointes et sillons. Satisfaite elle attacha la clochette au bout de sa queue, toqua de deux doigts à la porte du jardin secret pas si secret d'après le "vilaine" et les dispositions naturelles.
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-Petite souris languit. Le prince charmant elle veut voir.
Le garde est à l'huis. Il lui faut garder espoir.
"Petite souris je suis amusé de te revoir
Si d'un coup de patte du chat la clochette ne retentit
Il se fera battre s'il ne s'en repentit"
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Propos volontairement sibyllins. Tamaris comptait sur la curiosité de la directrice et son caractère joueur pour qu'elle ne mette pas trop d'entrain à trouver la clochette. La neko savourait déjà le moment de la punition.
Elle se hissa sur la pointe des pieds pour lécher la bouche close de Lov, reprit un appui stable sur la plante des pieds puis agita la clochette derrière le talon droit de la jeune femme. Comme les autres fois Tamaris changea sans bruit la position de sa queue et plaça l'objet métalique devant le pied gauche.
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-Le chat a-t-il ouïe fine et bon odorat, mya, lança-t-elle avec un air satisfait.

Un large croissant de lune fendit la frimousse princière. Comme elle l'espérait Lov avait échoué à trouver la clochette et le sentiment de satisfaction lui donnait des ailes. Elle posa son index sur les lèvres de sa compagne de jeu pour lui faire comprendre qu'elle ne devait ni parler ni bouger. Un coup de langue sur un sein tendu et la voilà qui s'éloigne d'une démarche gracieuse et féline. Que fait-elle? Elle ramasse des petites branches cassées et une large et longue feuille verte. Tamaris, chargée de ses trouvailles, revient. Quelque chose a changé. Serait-ce le regard coquin? Le déhanché provoquant? Le ventre plus creux et la poitrine plus haute et offerte? Quoiqu'il en soit elle avance avec détermination.

Autour de la directrice elle forme un cercle avec les bouts de bois d'environ un mètre de diamètre et dépose la feuille à plat sur l'herbe, face lisse vers le ciel, entre les jambes de celle-ci. Ceci fait, Tamaris pose une main sur la chute de rein de Lov, l'autre caresse un flanc et remonte jusqu'à un sein qu'elle garde au chaud sous sa paume. Son corps se presse contre celui debout devant elle, son souffle chaud se fait vent tiède et humide sur le cou et la nuque. Sa langue devient un petit serpent qui sillonne et ondule d'une oreille à la bouche dans laquelle elle s'insinue pour vite ressortir. Quelques effleurements supplémentaire et la neko pousse Lov avec douceur hors du cercle.
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-Pour que le repentir soit, mya, il faudra faire naitre le désir. La feuille en sera témoin, ajouta-t-elle, énigmatique.
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Lov allait vite comprendre. La princesse s'assit en tailleur sur la feuille, son sexe contre le végétal. Elle pencha son buste vers l'arrière, appuyée sur ses bras tendus de part et d'autre de son corps, tête inclinée et joue posée sur une épaule. Une queue frétillante et une moue aguicheuse pour parachever le tableau.
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-Vous devez, sans pénétrer dans le cercle, faire monter en moi la sève du désir.Mya. Et cela devra se voir sur la feuille. Soyez imaginative et convaincante mya, dit-elle d'une voix suave, un clin d'œil en appui.
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La princesse ne souhaitait pas battre qui que ce soi. Si Lov échouait, ce qui était peu probable, une fessée du plat de la main conviendrait.
Cette partie du jeu amenait le "perdant" à user de son corps et de ses charmes sans retenue sous les yeux du "gagnant". L'exercice pouvait s'avérer difficile la première fois en cas de pudibonderie. Tamaris aimait bien que l'on se démène pour elle. Un baiser envoyé du bout des doigts et second clin d'œil pour inviter la directrice à commencer.
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-Vous pouvez vous mettre à l'œuvre, mya, je suis impatiente de vous voir vous plier à l'exercice. Je compte sur dame Vilaine pour qu'il y ait assez d'encre afin d'attribuer une bonne note.
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Dire que la neko était contente de la tournure prise par le jeu n'était pas peu dire. Une belle jeune femme qui allait se trémousser devant elle et devrait s'en tenir aux règles comme elle l'avait si bien fait remarquer précédemment, le tout avec du plaisir à la clef. Myaaaaaa! Revanche jouissive, c'était le cas de le dire.

Il mouille, il mouille l'escargot, ou serait-ce la neko? La grenouille dit-on mais elle n'est pas là.
La feuille n'est plus toute verte et sèche, Tamaris le sait mais ne veut concéder une victoire facile. Depuis le temps que les corps se frôlent, que les caressent pleuvent et que les doigts toquent à l'entrée du jardin, il n'en faut pas beaucoup à demoiselle princesse pour que ce soit dégoulinant de désir. A peine Lov avait-elle commencé qu'elle avait sentit le ruisseau devenir rivière.
Subrepticement, profitant d'un moment d'inattention de Lov , Tamaris essuya rapidement la feuille sur l'herbe et la remit en place. Cela ferait l'affaire si sa compagne de jeu n'était pas trop regardante. Un petit air narquois au coin des lèvres, elle se leva, quitta le cercle et se pressa contre la jeune femme, à demi allongée, feuille en main, bouche contre bouche. Un doigt glissa sur la surface du végétal et commença à tracer une note sur la cuisse de Lov. La neko se redressa en tournant la tête de gauche à droite.
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- Pas assez de sécrétion. A peine de quoi écrire le un des dizaines. Mya. Un petit effort madame la directrice, la moyenne n'est pas loin, dit-elle avec une pointe de défi et de sarcasme.
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Même si sa partenaire d'expériences de journée ensoleillée lui plaisait et qu'elle était à deux doigts de lui sauter dessus, taquiner un peu le poisson l'amusait. Elle se mit donc à genoux sur l'herbe, frotta sa joue comme un chat contre la poitrine de Lov, ronronna fort pour la faire frissonner et se remit sur ses pieds après un coup de langue dans le cou, prête à repartir vers le cercle.
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-Je vous laisse une seconde chance, mya. Je suis complaisante et j'aime à vous regarder, ajouta-elle sur un ton chaleureux non dénué de sous-entendu.
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Ceci dit, Tam se retourna, queue sous le menton de Lov et se dirigea vers le cercle.

Une chose est certaine, pudeur et retenue ne font pas partie du vocabulaire de la directrice. Maintenant agenouillée au-dessus de la feuille, cuisse entrouvertes, la neko se mord langue puis lèvre en torsadant et arrachant les brins d'herbes à sa portée pour canaliser ses pulsions. La feuille est maculée et sous la surveillance non dissimulée de Lov elle ne saurait refaire le même coup que précédemment. Consciente de ne pas l'avoir dupée la première fois et plus excitée qu'une puce devant un chenil, Tamaris met la clochette en bouche, ruban pendant, et franchit le périmètre de branches mortes et rameaux. D'abord debout, elle adopte petit à petit la position d'un félin pour arriver à quatre pattes entre les jambes ouvertes de sa compagne de jeu. D'un coup de langue elle en apprécie le jus et de son corps qui s'insinue pour dominer la jeune femme et l'allonger sous son poids elle les écarte un peu plus. Ses seins frottent contre le pubis, le ventre puis buttent contre l'opulente poitrine. D'un genou elle glisse en va-et-vient contre la porte aux gonds fraichement huilés tandis que son buste s'incline vers l'avant et que sa langue pénètre une bouche pour y déposer la clochette.
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-Peut-être pourrions nous écourter le jeu, proposa-t-elle d'une voix empreinte d'un désir non dissimulé. Le continuer dans nôtre état serait un supplice. Qu'en dites-vous mya?
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Tamaris ne parvenait plus à se contrôler et tout la stimulait: les odeurs de sueur, de secrétions vaginales, d'huile, de l'herbe sous elles; les rayons du soleil sur sa peau, chaque mouvement de Lov... Elle ferma les yeux et frotta une joue contre une autre, puis contre le cou et les mamelles auxquelles elle fit semblant de se sustenter faute de lait. Quant elle libéra tétons et mamelons de ses sucions elle formait une arche au-dessus de Lov, ondulant comme un serpent en sur-place. D'une main elle fit passer le ruban de la clochette autour du cou sa partenaire, ceci sans la quitter des yeux.
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-Nous passons aux choses sérieuses, mya?

-Mya!
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La neko ne bouge plus, seules des vibrations sonores s'échappent. La queue est droite dans la prolongation de son corps tendu.
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-Myaaaaa
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Un tracé et revoilà les deux doigts. Nouvelle cru du ruisseau difficile à contenir. Tamaris s'empourpre puis rosit, un peu prise au dépourvu malgré la situation. Sous sa chevelure et ses deux oreilles inclinées vers l'arrière ça chauffe comme les ressorts des lits des lupanars. La chaleur est diffuse, son corps une bouillotte qui ne demande qu'à échauffer. Chat, souris, gardien, la princesse a perdu le fil. Ne pas oublier que sa nature féline est bien présente et qu'en certaines occasions, comme un après-midi à éveiller sens et plaisir, elle prend le dessus. La neko ne pense plus comme un peu plus tôt dans la journée, de langage il n'y a presque plus que celui du corps.
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-Myafait! Forfait! Mya non. La souris peut entrer! Parvint-elle à myafouiller.
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D'un coup de langue elle fit disparaitre le 10 sur le corps de Lov puis vint se frotter à elle en reprenant le ronronnement. Elle se tortilla un peu pour mieux apprécier la présence des deux visiteurs. Il lui fallait rendre la politesse, elle ne pouvait être accuser de manque de savoir-vivre et d'incartade aux convenances. C'est un duo de danseurs qu'elle envoya en visite, ils ne restèrent pas sans bouger dans le vestibule mais bien au contraire firent de nombreux pas de danse dans le palais des plaisirs. Dans un éclair de lucidité , ne se rappelant avec exactitude de ses propos, il lui parut important d'apporter une précision à mademoiselle Vilaine.
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-Une seule solution, mya, et je n'accepte plus aucun gage! Imposa-t-elle d'un ton qui ne laissait place à la protestation sous la note fleurie de sensualité.
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C'était fait, elle pouvait reprendre: une langue qui visite un nombril, une bouche qui d'une bouchée apprécie un sein et enfin une paire de lèvres qui sur une autre s'écrase pour faire taire toute plainte éventuelle.

-Mya, mya, vilaine comment? Interrogea-t-elle dans un sursaut d'intérêt pour l'information fournie plus tôt quand elle déroba sa langue à la jolie bouche tentatrice.
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Tamaris avait deviné depuis quelques chat-souris que sa partenaire pouvait se montrer imaginative, être une dispensatrice généreuse et ne faire preuve d'aucune retenue. Cette combinaison l'alléchait et elle espérait bien voir la jeune femme la lécher. Un frisson de plaisir parcourut son corps à l'image qu'elle se fit de la scène. La neko décida d'attiser un peu plus le feu. Elle recula à quatre pattes en veillant à ne pas écraser Lov, sa langue laissant une empreinte pour le chemin du retour. Parvenue aux pieds elle mordilla doucement un mollet et remonta ainsi le long de la jambe jusqu'au plus haut de l'intérieur de la cuisse en alternant avec des petites sucions. Le but de la manœuvre était d'obtenir un effet situé entre la massage, pétrissage et chatouille. Tamaris fit de même avec l'autre jambe sauf que cette fois-ci, arrivée non loin de la crique écumante, elle y plongea avec audace sans prendre le temps d'enfiler bouée, masque et tuba. Du plat de la langue elle caressait chaque pétale de la flore locale et du bout elle fureta jusqu'à trouver le bouton qu'elle s'amusa à titiller. La plongée dura deux ou trois minutes, le temps - espérait-elle- de mettre la directrice au supplice. Une petite moue coquine refit son apparition au dessus de la ligne pubienne quand Tamaris reprit le chemin du retour. A califourchon, elle cambra son dos pour tendre sa poitrine et l'offrir tel deux fruits mures.
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-C'est marée haute dame Vilaine! Vous prendrez bien un abricot ou deux avant que je ne retourne en pleine mer, mya.
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La petite princesse riait en fin de tirade et semblait épanouie, toute au plaisir à venir, qu'il soit à donner ou recevoir. Si un peu plus tôt elle avait pris à quelques reprises Lov de haut, ce n'était plus d'actualité.

Déçue de la rapidité avec laquelle la directrice avait consommé les fruits présentés, mais cependant en position de demande du fait d'un besoin à combler, la neko saisit la proposition au vol.
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-En attendant le jour où vous me montrerez, puisez donc ou minez, vilaine fille mya, dit-elle d'un air qui mêlait défi et gaieté. Si l'on dit jeu de mains, jeu de vilain, qu'en est-il pour la langue? Questionna-t-elle sur le ton de la conversation pour se donner le temps de reprendre un baiser et de changer de position.
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Les jeunes femmes étaient maintenant tête-bêche, toutes deux prêtes à plonger, bouche de l'une contre sexe de l'autre. De quelques coups de langue Tamaris dégagea le chemin. Si elle voulait voir le récif corallien et atteindre un point précis de la formation l'écume devait disparaitre. Puis pour faire profiter du râpeux de sa langue cela était mieux. Quand Lov s'activait, la princesse cessait, incapable de savourer son propre plaisir si elle en dispensait en même temps, et entonnait une chanson de ses montagnes, dos cambré, tête levée vers le ciel.
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- Un jeune neko s'en revenait de la pêche
Un jeune neko s'en revenait de la pêche
Et ri et ran, ran pa ta plan.
S'en revenait de la pêche!
Fier comme un roi à la table fournie
Son beau panier il l'avait bien garni
Et ri et ran, ran pa ta plan.
Il l'avait bien garni!
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La chanson cessa et le refrain se fit entendre dans l'intimité de Lov. Nouvelle pause nez au vent et vers flottants.
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-Au devant de lui vint la poissonnière
Avec un air de vouloir faire des misères
Et ri et ran, ran pa ta plan.
De vouloir faire des misères.
Et au panier elle y mit la main
Que cherchait-elle?Peut-être un alevin!
Mais au lieu de ça elle sortit un gourdin.
Et ri et ran, ran pa ta plan
Elle sortit un gourdin
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Plus de mya mais du paillard pour tenir la distance. Elle prenait soin d'accélérer les paroles pour faire savoir à sa partenaire qu'elle désirait plus d'ardeur. La neko était une jeune femme complexe qui pouvait avoir d'étranges réactions. Jamais là où on l'attendait, elle même parvenait à se surprendre. Peut-être était-ce le fait d'avoir une partenaire non neko, ou l'envie de faire plaisir à une étrangère qui lui conféraient la maitrise suffisante pour ne pas lâcher la bonde à sa partie féline. Profitant des soins généreux, elle ne termina pas la chanson, son sourire équivoque en disait long sur l'évocation du gourdin. Elle n'y avait jamais " gouté" mais cela ne l'empêchait pas d'avoir de peu chastes pensées et des interrogations à son sujet. Digression de l'esprit mise à part, Tam se frotta contre Lov et entreprit cette fois d'alterner doigts et langue afin d'étoffer les sensations.

Ce n'était plus une petite princesse pétillante de vie, ronronnant et se trémoussant, mais une statue. Tamaris était comme figée, un pont de pierre au dessus de Lov, ses yeux ébaubis braqués sur ce qui venait d'apparaitre. Un coup de baguette magique et hop, apparu!
Elle cru d'abord que sa vue lui jouait des tours, ou bien le soleil qui aurait trop dardé ses rayons sur son crâne, à moins que ce ne fut quelque chose dans l'air: une plante ou un champignon. Peut-être des substances dans l'huile! La neko avait léché une bonne partie du corps de la directrice, une intoxication à cause du produit dont elle s'était enduite était possible. Quand sa gangue de stupéfaction se craquela pour s'effriter, Tam posa un doigt sur le nouvel appendice pour s'assurer de son inexistence. La main entière suivie, serrant le membre pour l'éprouver, le secouant aussi. Elle devait admettre qu'il était bien réel. Soudain la neko fit un bond de côté, tourna à quatre pattes autour de Lov, la renifla, la tâta en divers endroits et enfin s'accroupit sur sa gauche.
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-Mya vous êtes quoi? Une femme? Un homme? Les deux mya? Un animal fabuleux?
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Elle avait beau fouiller dans sa mémoire, aucune légende ou conte pour enfant ne relatait une telle "chose". Quant au bestiaire de la bibliothèque royale, il était trop peu fourni pour avoir un tel cas de mentionné, c'est à peine s'il y avait suffisamment d'espèces d'hybrides pour couvrir cinq pages. N'oublions pas non plus qu'au moment des faits, entre l'après-midi bucolique ou buccovaginique et son arrivée à Méridell il ne s'était écoulé que quelques jours, une demi-semaine tout au plus. Anges, démons, vampires, succubes...étaient des inconnus dans une équation d'un degré trop important pour son esprit resté dans le cirque de ses montagnes.
La curiosité prit le pas sur son étonnement. Bras serrés autour de ses jambes, tête penchée sur le coté et queue jouant avec le nouveau venu, elle observait la directrice comme elle l'aurait fait avec une souris ou un poisson dégénéré.
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-Ca fait mal quand vous le sortez mya? C'est comme un vrai?
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Décidément les lieux étaient surprenants. La neko se demanda si tous les autochtones étaient ainsi nantis. A y regarder de plus près, si c'était bien ce qu'elle croyait que c'était, l'intérêt était de taille, c'était le cas de le dire. Tam se mordit la lippe.

-Une femme fabuleuse, pour sûr mya, reprit-elle pour elle même en hochant la tête.
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La neko ne cessait de détailler Lov sous toutes les coutures, elle demanderait plus tard à Ayu de plus amples détails. Amusée par les gémissements aux caresses de sa queue, elle continua jusqu'à en obtenir de plus longs et plus sonores et cessa quand la proposition de reprendre s'écoula des lèvres de la directrice comme un doux parfum de fleurs. Tamaris, bizarrement empourprée, resta un instant figée avant de bouger pour frôler la jeune femme de son corps. Timidement elle dispensa caresses et léchouilles, flatta les seins de ses paumes et de la pression de ses doigts, suivit le contour du membre dressé du bout d'un index. Elle risqua même un coup de langue sur le bout turgescent puis vint se placer dans le dos de Lov pour l'enlacer et murmurer à son oreille.
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-Je dois vous avouer que je n'ai jamais eu de rapport avec un neko mâle, mya.
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La petite princesse n'en menait pas large et ne savait que faire. A la fois curieuse, craintive et inexpérimentée, elle ne voulait pas être maladroite et surtout le montrer. Il lui avait été difficile de confesser son inexpérience, si donc elle devait mal faire, elle en éprouverait de la honte.
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- Il est arrivé à mon regard de se poser par inadvertance sur des ébats entre un mâle et une femelle, mya, mais je l'ai vite détourné. Quant à mon cousin, il s'apprêtait à me montrer la vigueur et la puissance de son fier chevalier quand père est arrivé...
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Tam lâcha un soupir et afficha une moue déçue à cette évocation. Sa digression ne l'empêchait pas de continuer à peloter Lov, s'égarant sur toute la géographie corporelle
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-Pourriez vous m'enseigner ce qu'il convient de faire, mya?
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Plus de candeur dans la voix relevait du défi. Tam s'était penchée et appuyait sa joue contre celle de la directrice, les yeux dardés sur le sexe sorti.

Tamaris fixait d'un œil scrutateur ce qui avait l'apparence d'un sexe masculin et était un sexe de femme fabuleuse. Dotée d'une curiosité démesurée et d'une soif d'apprendre, la neko se fit un devoir d'endosser promptement le costume de bonne élève attentive et disciplinée. Sous le défi dressé se tenait une directrice, enseignante et partenaire de plaisirs charnels, elle ne devait pas faillir. Le coin droit de sa lèvre supérieure tressaillit nerveusement tandis qu'elle retenait son souffle et le libérait avec lenteur. La petite princesse était comme un chat devant une souris ou un oiseau savoureux prêt à être croqué. Elle s'abstiendrait de faire de même, se doutant de la douleur que cela occasionnerait.

Tam, rassurée par le ton bienveillant de Lov avait quitté le dos de celle-ci pour lui faire face, agenouillée entre des jambes préalablement écartées. Elle cherchait comment tenir le membre bien droit quand la remarque de la directrice revint en second tour de piste : " il ne mord pas". Son nez remua à la manière d'un écureuil attentif et une de ses oreilles s'abaissa sur le côté. Peu habituée au sens imagé, la princesse prenait bien des dires aux pieds de la lettre. Un membre pouvant apparaitre de façon inexpliquée pour elle pouvait avoir de bien étranges dispositions, comme mordre bien qu'elle ne voyait pas comment. C'est donc un visage méfiant qu'elle releva vers sa compagne.
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- Vous en êtes certaine, mya? Vous l'avez bien dressé?
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N'attendant pas la réponse, faisant confiance à la directrice pour maîtriser la verge qui ne tarderait pas à être marri [Désolée^^] de son inaction, Tamaris prit son courage à deux mains- et pas que ça-, et commença à lécher le pénis. Les premiers coups de langues furent timides : de petites appositions rapides du bout de la langue faisant une ascension lente de la base au gland. D'un œil elle guettait l'approbation ou désapprobation de Lov. Quand elle s'aperçut que le haut du mât était sensible, voire très sensible au passage de son appendice buccal râpeux, la neko s'enhardit. Pour une plus grande aisance elle le maintint dans le cercle non fermé d"un pouce et d'un index et y alla franchement du plat de la langue, s'amusant du bord renflé du capuchon qu'elle n'hésita pas longtemps à mettre en bouche sans toutefois l'y laisser longtemps, juste de quoi l'humecter complètement et le sentir contre son palais. Contente de la découverte de ce qui avait tout l'air d'un "jouet ou d'une douceur" pour elle, Tam ne put s'empêcher de faire part d'une comparaison.
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-C'est comme les bâtonnets de poissons congelés par la rigueur de l'hiver, mya! Sans la sensation de froid sur la langue bien sûr.
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Parenthèse refermée, elle reprit, confiante et fière des réactions créées. Cependant, comme pour toute action répétée, Tam se lassa vite et cessa donc de s'occuper du membre turgescent pour reporter son attention sur sa propriétaire, une dent de sa mâchoire supérieure prenant en otage le coin gauche de sa lèvre inférieure. Elle attendait le verdict, un boule d'angoisse naissante dans la gorge.