description de la boutique

Petite boutique à l'arrière de laquelle se trouve l'atelier d'Emmanuel et au-dessus de laquelle il y a l'appartement de l'ange. L'atelier est visible de la boutique, le mur de séparation entre celui-ci et la boutique étant, dans sa partie supérieure, percé de fenêtres et la porte permettant l'accès d'une salle à l'autre étant toujours ouverte.

Voici une description plus détaillée de l'atelier d'Emmanuel

La porte d’entrée de l’atelier se trouve sur la droite de la vitrine lorsqu’on fait face à l’atelier. Des objets aussi divers par leur origine que leur forme ont été disposés derrière la vitrine pour donner aux clients éventuels une idée de ce que peut faire Emmanuel. Mais s’ils sont tous différents par leurs caractéristiques, ils ont en commun leur ancienneté et leur rareté.

Lorsqu’on entre dans la boutique, on peut apercevoir l’atelier d’Emmanuel car le mur qui sépare la boutique de celui-ci est pour sa moitié supérieure percé de fenêtres. Une porte en son centre permet d’ailleurs d’y accéder et en général, elle est grande ouverte. On voit rarement Emmanuel derrière le haut meuble qui lui sert de « bureau » puisqu’il est la plupart du temps dans l’atelier à réparer les objets de ses clients. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il voulait acquérir un soumis (ou bien employer quelqu’un) car du coup, l’entrée fait un peu vide et cela n’engage pas nécessairement les clients à entrer...

La boutique où les clients entrent est assez rudimentaire. A part les objets qui décorent la vitrine, il n’y a pas beaucoup d’autres meubles. Certes, il y a le haut meuble, et deux chaises hautes, tous trois ayant été réalisés par l’ange et laissant transparaître son talent mais cela reste assez vide. Après tout, il s’agit avant tout d’un atelier...

L’atelier en revanche est un fouillis incroyable. Mais comme Emmanuel n’hésiterait pas à le dire : c’est un fouillis joyeux et organisé. Sur le mur de gauche, il a installé l’ensemble de ses outils et un établis sur lequel on retrouve d’autres outils, des morceaux de bois plus ou moins travaillés, des copeaux de bois mais également une énorme plante dans un pot, une plante grasse qui donne un peu de couleur à l’atelier qui reste dans les tons bruns. Au centre de la pièce, il y a une table en bois lourd carrée jonchée de dessins, d’esquisses de meubles, de verres, d’assiettes, d’un cendrier rempli de mégots de cigarettes (qui semble toujours sur le point d’atteindre sa limite mais qui, par miracle, ne l’atteint pas...) et de cristaux. Comme la table n’est pas très grande, la place restante au centre est utilisée pour recevoir les gros objets de ses clients et là, par contre, la place est nette, parfaitement nettoyée car il ne faudrait pas risquer de les abîmer...

Enfin, dans le coin droit, Emmanuel a installé un canapé. Il ne s’agit pas de n’importe quel canapé mais du canapé le plus défoncé et le plus confortable qui existe dans tout Meridell (Emmanuel le jurerait sur sa vie). Il grince à chaque fois que quelqu’un s’y assoit et semble sur le point de rendre son dernier souffle mais ce n’est pas le cas. Le tissu des coussins du canapé est un vieux velours qui avait dû être d’un beau bordeaux dans sa tendre jeunesse mais qui est élimé à plusieurs endroits aujourd’hui... Il est grand de sorte qu’Emmanuel peut s’y allonger sans nécessairement se retrouver dans la position du chien de fusil. Sur le canapé ne traînent que deux coussins, d’une belle facture par contre, d’un vert tendre, et un plaid beige dans lequel l’ange s’enroule parfois pour piquer un roupillon. D’ailleurs, il lui est arrivé plusieurs fois de s’endormir carrément et de se réveiller le lendemain matin...

Emmanuel aime bien les plantes vertes et à part sa grosse plante grasse qu’il surnomme affectueusement Madoue, il y a Geneviève, une ceropegia (aussi connue sous le nom de chaîne de cœurs), installée sur les hauteurs de son établis et qui le ravit par ses nombreuses et belles guirlandes de feuilles, Maëlys, une délicate et parfumée (chose rare) orchidée violette et Bernard, son énorme ficus placé au fond de l’atelier, près de son canapé, dont Emmanuel aime le chant quand une petite brise vint agiter ses feuilles ^^ (chant agrémenté des petits mobiles qu’il a réalisés et installés à ses branches).

Finalement, au fond de la salle, une porte donne accès sur une toute petite cour intérieure, suffisamment grande pour y placer une petite table et deux chaises d’appoint et de nombreuses autres plantes (mais là, Emmanuel a renoncé à toutes les nommer).

Une autre porte, située au fond, près de l’établis, donne sur un escalier étroit menant aux appartements privés d’Emmanuel.