Une soirée avec Oriane [PV Oriane et Kerges]

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Kerges avait passé une partie de sa journée à cuisiner. Il s'était garder la soirée pour mieux connaître la dernière arrivée de la maisonnée, Oriane. Nisis avait fort à faire avec une visite en ville ce soir. Mais, les services de Kerges n'avait pas été requis. Il avait donc eu le loisir de préparer la surprise. Il avait fait comme si de rien n'était et il était face à Oriane pour les passes d'armes du soir. Kerges se battait à la lance et au bouclier ce soir, changeant des deux lames droites qu'il maniait d'habitude, pour tester les réactions d'Oriane face à ce changement. Il laissa Oriane aller à la douche en première. Kerges se lava aussi vite qu'il le pu à l'extérieur, comme il le faisait parfois, il avait été prêt en un rien de temps. Il avait dressé une table magnifique dans un coin de la propriété. Il alla chercher Oriane, il lui banda les yeux et l'amena devant la table. La temps était agréable et doux en cette soirée, propice à un repas extérieur. Kerges avait passé un temps certain avec Ishina pour la confection des plats. Il avait été demandé des cours de cuisine japonaise à la démone et celle-ci avait accepté de bon cœur.

- Voilà, j'ai préparé cela pour nous. J'espère que les plats te plairont. Nous avons la soirée pour mieux nous découvrir. Je sais que tu es une bonne combattante et une dirigeante de ton peuple, une gardienne. Mais, j'aimerais connaître Oriane, tout simplement, loin des titres et des armes...

Kerges arborait un sourire et parlait d'une voix douce. Il servit un verre de vin à Oriane et passa le premier plat du repas...

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Voila que le dîner de remerciement était passé, et maintenant, toute la famille Fallen habitait dans le nouveau manoir. La jeune Avariel restais la plupart du temps très proche de Kerges par peur de se perdre ou de faire une bêtise, elle ne se sentait toujours pas à l’aise quand on l’a voit agir maintenant. Bizarrement, Kerges avait demandé à sa bien aimé d’aller faire des choses afin que Kerges et Oriane puissent se retrouver seul dans le manoir. La jeune fille se demandait bien ce que Kerges avait en tête pour avoir demandé le départ de son amour. Bref, les deux jeunes gens, après quelques minutes, Kerges décide d’aller s’entraîner au combat et Oriane finit par le suivre. Au départ, elle laissa Kerges s’entraîner tous seul, puis finalement, après un petit quart d’heure, elle s’approcha de lui et lui demanda si elle pouvait s’entraîner avec lui. C’est ainsi, que tout deux se mettent à se combattre mutuellement mais bien sur, aucun des deux ne fut blessé vu que ce n’était qu’un petit entraînement et rien de bien vrai. Après une petite heure de combat entre les deux soumis de l’ange Nisis Fallen, Kerges ; le soumis wemic proposa a Oriane d’allers se laver pour ensuite allez manger. La jeune fille n’y voyait pas du tout d’inconvénient voir même aucun car après tout, elle en avait drôlement envie après chaque combat. Bizarrement, d’habitude, elle n’aime pas se battre mais la, c’était vraiment un combat ou plutôt un entraînement qu’elle avait fortement apprécié et se dit qu’il faudrait véritablement recommencer ce genre de combat dans les jours a venir si le soumis Wemic le voulait bien. Après sa petite douche, Oriane sortis donc de la salle de bain pour être attrapé par Kerges et être bandé des yeux. Celle-ci se mit à rire face à cette scène.

« Kerjounet, tu as préparé quoi pour me cacher les yeux ainsi ? »

Elle n’eu pas de réponse de celui-ci ce qui l’amusa encore plus qu’avant, car bizarrement, elle se sentait encore mieux maintenant, elle ne pensais de moins en moins à sa vie d’avant, ce qui était bénéfique pour son moral et son bien être. Celle-ci fut alors guidé jusqu'à une table, ou elle découvrit alors le repas préparé par le cher Kerjounet. Elle l’écouta parler et se mit a rougir et a réflechir a sa proposition puis finit par s’asseoir alors a sa place et le regarde dans les yeux.

« Et bien, je suis d’accord, mais je te laisse poser des questions alors, je ne sais pas trop quoi dire sur moi, en tout cas, merci pour ce repas, il a l’air vraiment délicieux »

Un grand sourire apparut sur son visage et personne ne pouvait lui enlever en ce moment même, elle était bien, et apprécié ce petit moment d’attention porté sur elle.

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Kerges avait eu un large sourire en entendant Oriane avant de la mener à la table. Il la laissa s’installer et servit l’entrée. Des croquettes de poulets et de crevettes. Il avait eu du mal à ne pas laisser de poils dedans, mais il savait qu’il n’y en avait pas. Il avait même porté des gants et une tenue assez proche du corps pour ne pas en perdre dans les plats. Il s’installa, de nouveau, en face d’Oriane. Le temps de s’installer et Oriane lui dit qu’il devrait poser des questions à celle-ci, si il voulait en savoir plus. Il se demanda par où commencer. Mais, il lui vint une question plus naturellement que les autres après l’entraînement qu’ils venaient de faire.

- Tu as un style de combat peu orthodoxe, d’où te vient cette façon de te battre? Je n’ai jamais vu cette technique nulle part. Et pourtant, j’ai pas mal lu sur le sujet, surtout ces derniers temps.

Cette question était un peu courte pas vraiment dans ce qu’il voulait savoir d’elle, il décida de se relancer.

- Mais pour être honnête, je voudrais savoir ce qui te fait sourire, ce qui te fait rire, ce qui t’amuse. J’aimerais que tu te sentes bien ici, avec nous. Je ne me bats pas avec toi juste pour la forme, mais parce qu’on peut connaître quelqu’un en parlant avec lui, que ce soit avec une arme ou avec des mots. Il y a toujours une grande part de tristesse en toi, ca se sent, mais aussi une grande fougue, une grande passion. Et pour une jolie Avariel comme toi, ca serait dommage de ne pas tenter de se sentir vraiment bien. Voilà, c’était pour ca, tout cela. Je t’aime énormément, et je sais que c’est pareil pour Nisis, même si elle a moins le temps de te le montrer. Tu es avec nous et pourtant, par moment, je te sens si loin de nous…

Kerges avait l’impression d’être brouillon dans ce qu’il disait, mais pourtant, c’était ce qu’il ressentait. Il céda à une envie, il se leva et alla prendre Oriane dans ses bras. Il la connaissait, d’une certaine façon. Mais pas convenablement. Il l’embrassa et reprit.

- Je t’aime Oriane, aussi fort qu’il m’est possible. Je sens en toi des choses que je ne peux exprimer, faute de les connaître vraiment, mais je sens tes passions et tu commences à te sentir ici chez toi, et tu y es, chez toi…

Kerges garda Oriane dans ses bras, la regardant dans les yeux. On pouvait lire dans ses yeux qu’il aimait Oriane. Pas de la même façon que Nisis, plus comme deux complices à la base, mais il ne savait plus trop. Sa compagne angélique était sa passion, son amour. Il était uni à elle, mais il ressentait une union particulière avec Oriane aussi, comme peuvent en ressentir des personnes avec un passer qui se ressemble. Il était confus et malgré son pelage, on pouvait voir qu’il rougissait de ce qu’il venait de faire. Il s’était mis à nu. Il sentit l’autre se moquer de lui, mais il ne réagit pas. Il ne voulait pas perdre une seconde de ce qu’il ressentait en serrant Oriane dans ses bras…

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Oriane se mit à déguster l’entrée du repas que Kerges s’est mis à préparer pendant qu’elle prenait la douche. Kerges avait vraiment réussit a la surprendre avec ce repas si bien organiser et décorer. Elle en fut toute surprise mais se laissa totalement guider par son ami avec qui elle se sentait vraiment bien, un vrai ami comme son meilleure ami dans son royaume. Elle savait qu’elle pouvait se confier a celui-ci et espérait qu’il comprenne qu’il pouvait faire la même chose de son coté. Mais ça, elle n’était vraiment pas sur qu’il l’avait compris mais elle ferait le nécessaire pour qu’il le comprenne ce soir, au moins, elle se sentirais un peu mieux. Elle continua de déguster le repas tout en écoutant les paroles de Kerges. Elle finit alors par lui répondre.

« Et bien, tout d’abord, je dois te dire que ton repas est vraiment délicieux, et je t’en remercie de m’offrir un tel repas. »

Celle-ci se mit un peu a sourire puis, se mit a le regarder dans les yeux en repensant a son passé.

« C’est un art que seul le peuple Divina connaît. Personne de la famille n’a quitté la forêt après avoir appris cet art et c’est pourquoi, personne ne connaît cet art, elle doit rester secrète, seul le royaume a le droit de le connaître et de s’en servir. N’aimant pas me battre, je n’ai pas tout appris de cet art. Alors que les autres connaissent l’art du bout des doigts. J’espère que je t’ai un peu éclairé sur le sujet »

Celle-ci fut un peu surprise par les paroles de kerges dans son monologue. Elle écouta soigneusement les paroles du Wemic afin de garder les principales données et les plus importantes. Elle ne savait pas trop comment répondre à tous cela et se mit a longuement réfléchir avant de répondre ses mots.

« Kerges, je suis d’accord avec tes paroles, certes, on apprend à connaître quelqu’un en se battant avec une personne, je le confirme car j’ai appris d’énorme informations importantes avec cette méthode dans mon royaume. Pour ce qui est de ma tristesse, cela est vrai, je me sens très triste de ne plus pouvoir voir mes parents, mes amis et mon territoire. Pour moi, c’est toute ma vie, je ne peux pas sourire maintenant, j’ai besoin de faire mon deuil, parfois, je me dis que je devrais peut être oublier ma vie d’avant. J’aime par-dessous tout m’amuser a faire la folle avec mes amis, c’est facile généralement de me faire rire et sourire sauf que la, je me sens un peu seule et que je m’en veux d’être partis comme ça et de ne plus pouvoir y retourner. Je suis certaine qu’ils doivent se demander quoi faire et si je vais revenir un jour. »

Elle se tu un instant, s’enfermant un peu dans le silence puis finit par dire d’un mot si bas car elle en avait honte de tout cela.

« Je t’apprécie beaucoup Kerges mais j’ai peur de m’attacher aux gens maintenant »

Alors qu’elle ferma les yeux pour se détendre et oublier ses moments de tristesse de les faire partir et s’éloigner pour ne pas a avoir à pleurer devant lui, par honte ou par mal à aise. Soudain, elle sentit des bras autour d’elle, ce qui réchauffa quelques peu son cœur d’amour et de sentiments malgré qu’elle ne le voulait pas trop. D’un coup, elle se fit embrasser sur la bouche, et celle-ci fut totalement surprise qu’elle ne sache plus comment agir. Elle ne comprenait pas ce comportement vu qu’elle savait que Kerges aimait Nisis et finalement, il venait d’embrasser l’Avariel. Elle se mit a rougir longuement et continua de l’écouter en ayant un peu l’esprit ailleurs.

« Kerges, je ne comprend plus, je ne sais plus quoi penser. Pourquoi ce baiser ? Tu aimes Nisis pas moi. »

Finalement, après ses paroles, elle resta la sans bouger comme une poupée sans vie, elle ne savait plus comment agir, elle se sentait de plus en plus mal à l’aise. S’éloigner de lui était la seule pensée qui venait a son esprit mais pourtant, elle n’arrivait pas à bouger pour le moment comme pétrifier de peur mais d’un coté, elle se sentait bien dans ses bras. Mais son instinct de peur pris le dessus et se mis à rétrécir fortement jusqu'à devenir la taille d’une mouche. Kerges pouvait ne pas comprendre ce qu’il se passait vu qu’il ne sentait plus rien en ce moment dans ses bras et que Oriane était en train de volé au dessus de la tête de Kerges essayant alors de se faire revenir a une taille normale mais n’y arrivait pas pour le moment, comme toujours envahie par la peur. D’un coup, elle repris sa taille normale et tomba sur la tête de Kerges n’arrivant plus cette fois a reprendre sa taille de petite mouche pour ne pas le blesser. Elle tomba donc lourdement sur le pauvre Wemic nommait Kerges.

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Kerges se demanda pourquoi il avait pris un chemin si direct pour exposer ce qu’il ressentait. Il ne savait rien d’Oriane ou presque et cela aurait pu la faire partir. Il la vit disparaître de ses bras et se demanda ce qui se passait. Il ne comprit pas ce qui venait de se passer. Il cherchait l’Avariel du regard et se mit à parler, convaincu qu’elle pourrait l’entendre.

- Tu ne dois pas avoir peur de te lier aux personnes qui t’entourent, surtout si tu les apprécies. Je sais que ma réaction doit te sembler étrange et incongrue, mais je ne sais pas comment freiner les élans de mon cœur. Oui, j’aime Nisis pour une série de chose et une partie de moi est définitivement à elle. Mais, en te regardant, en écoutant parler tes armes, mais aussi en t’observant et en me rappelant ce que tu m’as dit lors de notre première rencontre, je me suis trouvé des affinités avec toi, et le temps faisant, je me suis attaché. Il est vrai que cela fait peu de temps en réalité. Mais j’ai trouvé en toi quelqu’un qui comprends ce que j’ai vécu car tu as aussi vécue le même genre de chose. Je t’en prie, ne me fuit pas, ne me laisse pas…

Kerges ne savait pas où était Oriane et ses souvenirs revenaient sur la mort de ses parents et de sa sœur. Il avait senti la perte des siens comme un abandon. Il se sentait seul d’un coup, comme si il avait été abandonné à nouveau. Il ne savait que faire et sentit les larmes lui monter aux yeux. C’est à ce moment précis qu’il reçut la jeune Avariel sur la tête. Il ne se demanda pas d’où elle venait. Cela ne l’intéressait pas, il ne savait qu’une chose, elle était là et elle l’avait probablement entendu. Il n’entreprit pas de se relever tant qu’elle serait sur lui, il ne voulait pas lui faire mal, même si il avait un bras coincé dans le dos, bras qui était douloureux. Il reprit la parole.

- Pour répondre à ta dernière intérrogation, oui, j’aime Nisis, mais je t’aime aussi et je sais que le cœur de Nisis en aime plus d’un ou d’une. Je ne peux pas la garder pour moi, car je veux qu’elle soit heureuse. Il y a autant de façon d’aimer que d’être sur la terre. Je sais bien que je suis étrange et que je ne pense pas comme toi, mais que dirais-tu de me laisser une chance, douce Oriane ?

Kerges attendit qu’Oriane se relève et put se remettre debout. Il n’était pas blessé, juste une légère douleur qui disparaitrait au bout d’une nuit de repos. Il fit jouer son épaule et son bras pour vérifier et rien ne semblait cassé ou déboité. Il servit la suite du repas à Oriane et se réinstalla en face d’elle afin de reprendre la conversation.

- Pourquoi as-tu peur de tant t’attacher aux gens. Après tout, l’amitié est une forme d’amour aussi. Je ne comprends pas pourquoi tu te priverais des autres au point de t’en faire mal à toi-même? Toi comme moi, nous avons perdu des gens que nous aimions, pour ma part, définitivement, mais nous sommes encore là, alors, pourquoi ne pas tenter de vivre un peu et si le cœur t’en dit, pourquoi ne pas me laisser tenter ma chance pour te convaincre de vivre un peu en ma compagnie?

Kerges prit la main d’Oriane par dessus la table et lui sourit. Il la regardait dans les yeux avec une tendresse dont il n’était capable que par amour. L’autre partie de lui-même se moquait de lui et de son cœur tendre…

- Tu es vraiment une lavette, une ange et maintenant une Avariel. Ton cœur est un zoo pour créatures étranges! Tu es vraiment une peluche idiote!
- Je ne te demande pas ton avis. Je ne vais pas contre tes amours, laisses-moi avoir les miens. De plus, je ne m’occupe pas de tes affaires alors laisse moi aux miennes!
- Hahaha, et tu comptes lui parler, à ta douce petite créature féérique?
- Si, il faudra bien que je me décide car sinon, tu viendras la perturber encore plus qu’elle ne l’est en ce moment!
- Oh, ne me tente pas, peluche, je ne suis pas contre m’amuser un peu, malgré que je doive encore travailler un peu mes plans…

Kerges avait eu une sorte de blanc. Le regard perdu dans le vague. Il tenta de revenir à lui et y parvint. Il se demanda si la douce Oriane avait remarqué son absence. Il resta là, à la regarder en se demandant ce qu’elle allait dire sur son étrange comportement.

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Oriane était vraiment perturbé après le baiser, par l’incompréhension, celle-ci utilisa ses pouvoirs sans le vouloir et devenir alors la taille d’une mouche et ainsi, Kerges ne pouvait pas la voir, a croire qu’elle était invisible alors qu’elle avait juste rétrécie. Celle-ci était vraiment mal à l’aise et n’arrivait pas a revenir à sa taille normale, complètement paralysée et perturber par le baiser qui avait eu lieu juste avant. Elle avait mis des mains sur sa tête pour essayer de se calmer et reprendre une apparence normale mais n’y arrive pas. Elle qui ne voulait pas montrer son pouvoir a qui que ce soit, il était trop tard maintenant et cela la rendait aussi très dingue de savoir ça. Tout ce stresse n’allait vraiment pas arranger sa peur et sa perturbation. Elle l’écouta les paroles de Kerges qui commençais a un peu la calmer mais pas totalement, savoir qu’il l’aimait deux personnes n’était vraiment pas logique à ses yeux, pour elle, l’amour se faisait entre deux personnes pas trois, et pis, le reste c’était de l’amitié très fort et non de l’amour.

*Que se passe t’il ? Kerges qu’est ce qui t’a pris d’avoir agis ainsi, ce n’est pas possible, tu ne peux pas m’aimer, tu aimes Nisis plus que tout, et non moi. Quoi que tu dise, cela est comme ça, pourquoi ce baiser, par pitié, arrêtez ça de suite*

Au mot ou plutôt a l’expression « Ne me laisse pas », la jeune Avariel réapparut et se remis a grandir doucement et reprenant sa taille normale. Elle tomba lourdement sur Kerges en étant un peu évanouie mais se réveilla rapidement. Elle ne se sentait vraiment pas à son aise et n’arrivait alors plus à le regarder dans les yeux, elle préféra détourner le regard ou alors de les fermer carrément. Celle-ci se mit à l’écouter en essayant de se calmer en n’ayant rien d’autre a faire et a moins de redevenir petite, il fallait qu’elle se calme sinon, elle allait refaire activer son pouvoir contre son gré. Toutes ses paroles étaient si douces et si appréciable mais pourtant Oriane ne comprenait pas vraiment. Lui laisser une chance, devait t’elle vraiment le faire ? Qu’est ce que cela va entraîner tout cela ?

« Je ne sais pas, c’est trop compliqué pour moi, ne m’en demande pas trop »

Elle finit par se remettre de débout en voyant qu’elle était toujours sur Kerges et que peut être, elle lui faisait mal, elle avait un peu oublier qu’elle était sur lui tellement que tout ces émotions la perturbé a un point inimaginable. Elle se sentait vraiment mal à l’aise après avoir dis ça. Elle ne savait pas comment le laisser faire, le laisser s’approcher sans stresser et paniqué. Qu’allait t’elle pouvoir faire pour se dépatouiller de tous cela ? Le Wemic se releva a son tour et vérifia que tout allait bien et que rien n’était cassé. Oriane avait peur de lui avoir fait du mal en tombant ainsi mais fut rassuré de savoir qu’il n’avait rien de casser. Elle s’installa de nouveau à sa place et regarda Kerges servir la suite du repas. Enfin, cela permettrait d’oublier ce petit incident. Elle l’écouta les paroles de Kerges en essayant de trouver une solution pour se sortir de se labyrinthe en le regardant droit dans les yeux sans toucher au repas. Son cœur s’emballa a toute allure au mot aimé et vivre avec lui en sa compagnie. Ses paroles l’avaient profondément touché et cela se ressentait, elle s’était encore mise à rougir.

« Euh je, je ne sais pas, un amour se fait a deux, pas a trois, partager mon cœur entre deux personnes m’est impossible, mes parents, mon peuple ne le comprendrais jamais. Je t’apprécie beaucoup certes car tu as vécu presque la même vie que moi, mais je ne dirais pas que c’est vraiment de l’amour, je ne connais pas ce mot mais quand je vois les réactions de mes parents, c’est une personne qu’on veut toujours protéger et toujours la rendre heureuse. Si tu aimes une personne, tu ne voudras jamais la tromper pour une autre, c’est ce que ma mère me disait quand je lui avait demander comment savoir si on aimait cette personne. »

Elle sentit alors soudain la main de Kerges se posait sur la sienne par-dessus la table. Elle regarda longuement cette main sans vraiment agir et regarda Kerges dans les yeux, avec des larmes dans les yeux, étant triste de tous ça et de ne pas savoir quoi faire, de lui faire du mal comme ça. Elle avait remarqué qu’il était quelques peu absent et en profita alors pour enlever sa main de la sienne et dès qu’il revient a lui, celle-ci sortis quelques peu de tables et lui tourna le dos, séchant ses larmes du mieux qu’elle pouvait.

« C’est pour ça que tu m’as invité, pour me dire que tu m’aimé en plus de Nisis ? C’est trop perturbant, j’ai besoin de ne plus ressentir cela. A la base, je voulais pas être amoureuse, alors avoir un amour a trois me dis encore moins. Tu es heureux avec Nisis alors reste avec elle. »

Elle se colla contre le mur et laissa a nouveau ses larmes coulés, ses parents lui manquaient terriblement et aussi un de ses amis, oui, elle était amoureuse de son meilleure ami mais elle savait qu’elle ne le reverrais plus jamais maintenant. Elle qui ne montrait généralement jamais sa tristesse, n’arrivait pas à s’arrêter, ses larmes coulaient sans cesse, et elle en avait un peu besoin d’ailleurs, celui lui faisait plus que du bien. Elle se laissa tomber au sol, a genoux, posant sa tête contre le mur, elle voulait tant retrouver les paroles de ses amis qui la réconfortait quand elle en avait besoin. Elle du se résoudre a essayer de le faire sois même avec les mots qu’elle pourrait dire si c’était ses amis qui était la a terre mais elle ne trouvais rien a dire.

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Kerges comprit vite que son discourt n’avait pas touché ce qu’il espérait. Il vit Oriane pleurer et ne put se retenir. Un élan du cœur comme il les appelait. Il se leva et alla la prendre dans ses bras et lui mis le visage contre son torse. Il savait qu’elle devait encore comprendre ce qu’il avait dit et il devait aussi la rassurer sur ses sentiments et ses intentions. Il resta un moment avec elle contre lui. Il se décida enfin et la regarda dans les yeux.

- Je sais que tout cela dépasse ce qu’on t’a appris et ce que les exemples ont pu te montrer, douce Oriane, mais je ne te demande pas de me livrer ton cœur aujourd’hui, pas plus que demain. Je te demande le droit d’être prêt de toi. Je sais que ça peut te sembler déjà énorme comme sacrifice, d’autant que tu ne me connais pas encore aussi bien que cela. Je vais te parler de moi et de ma famille. En suite, tu jugeras ce que je suis, probablement un pauvre diable indigne, mais cela, c’est à toi d’en juger.

Kerges se donna le temps de penser par où commencer. Il ne semblait pas important de parler de sa petite enfance et décida d’en venir à la partie sombre de son histoire. Mais une petite phrase liminaire s’imposait quand même.

- Je viens des plaines d’Afrique, ce n’est pas une surprise, je te l’ai déjà dit. Ma famille a été bannie alors que mon père était malade et se remettait d’une blessure reçue en chasse. Mon éducation ne m’avait doc rien donné, si ce n’est un autre moi. Je suis double, mais j’en parlerai après. Bref, nous avons du quitter la tribu où nous vivions. Je vais te révéler un secret. Je peux devenir invisible. C’est grâce à cela que nous avons pu survivre loin des nôtres et de nos plaines. J’ai commis des vols et un peu de fouilles pour faire survivre mes parents et ma sœur. Mon père était intenable, il ne voulait pas rester à l’arrière et ma mère faisait tout pour le retenir. Ma sœur m’a vu revenir en ayant des chasseurs à mes trousses. Elle prit sur elle de me protéger. Elle en mourut, je porte encore sa mort sur la conscience. Mon père décida que nous devions récupérer son corps aussi, nous nous lançâmes dans la récupération, mes parents en sont morts, eux aussi. Je fus capturé et j’ai hésité à me donner la mort. Un des chasseurs se montra gentil et éveilla ma curiosité et c’est pour ça, que je suis encore là…

Kerges savait que le moment était venu de parler de sa vie dans Meridell et du premier conflit avec Nisis. Il savait aussi qu’il devrait parler de sa double personnalité.

- Mon père m’a formé comme tu as été entraînée. Je ne voulais pas devenir un chef de guerre. J’aimais et j’aime toujours me promener le long de l’eau et vivre paisiblement. Mais, en résistant, un autre moi est apparu. Il est mon opposé, il veut combattre, il aime se battre et si il ne pense pas à la guerre, il se retourne contre ceux qui sont proches. Je sais qu’il ne fera pas de mal à ceux que j’aime, je sais le faire plier. Mais, je sais qu’il est en moi, c’est ma malédiction…

Il regardait Oriane dans les yeux. Kerges se sentit mal en parlant de ses vieux souvenirs. Il se sentit vaciller un instant et du se poser au sol pour ne pas chuter. Ses yeux étaient emplis de larmes en pensant à sa sœur qui était morte pour lui. Il eut du mal à reprendre le dessus et à poursuivre.

- Voilà, tu sais ce que j’ai vécu, dans les grandes lignes. Je voulais que tu me connaisses. Je sais que je t’aime, peut-être d’une mauvaise façon ou pour une raison qui te semble mauvaise, mais je sais que mon cœur ne peut pas arrêter de battre pour toi. Je ne sais pas le dire mieux. Tu es une personne magnifique et entière et je sais que mon cœur est autant à toi qu’à Nisis et ca, je ne peux pas le changer, que ce soit aujourd’hui ou jamais…

Kerges se replia sur lui-même, autant pour réfléchir que pour se sentir mieux et avoir sa sœur en tête. Il ne savait pas si il avait fait ce qu’il fallait, mais il savait qu’il avait fait ce qui était juste vis-à-vis d’Oriane. Il ne pouvait forcer personne à aimer un monstre, un monstre avec un corps de wemic…

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Oriane n’allait vraiment pas très bien, elle se sentait si malheureuse d’avoir vécu une vie si bizarre et étrange. Elle n’aurait jamais pensé que sa vie allait tellement changer dans ce sens. Elle vivait une histoire si compliquée qu’elle pensait ne jamais vivre jusqu'à aujourd’hui. Elle n’avait jamais penser a aimer une personne et la, on venait de lui dire qu’elle était dans les pensées d’un wemic, d’un amoureux mais que celui-ci partager son cœur entre deux filles. C’était injuste pour elle, pourquoi devrait-elle partager son amour avec une autre personne ? Non, c’était impossible pour elle. Soudain, elle sentit des bras autour d’elle pour le faire tourné et avoir doucement la tête contre le torse du Wemic. Celle-ci commença a doucement se calmer un peu mais ses larmes continuer de couler sur son visage et tout le tralala. Elle se mettait même à trembler a cause des sensations. Il se remit à parler alors elle pouvait seulement l’écouter et peut être qu’elle irait mieux ensuite après l’avoir entendu.

*Merci Kerges, merci d’être si gentil et d’être près de moi, de vouloir me consoler comme tu peux. Peut être que je devrais te laisser faire, et surtout de ne pas t’empêcher de m’aimer, après c’est a moi de voir si je vais vraiment l’aimer un jour où l’autre mais je ne sais que faire, j’ai vraiment peur de tous cela.*

L’avariel ne savait quoi dire surtout que finalement, le wemic allait commençais l’histoire de son récit, alors elle ne pouvait dire un mot avant de l’avoir entendu, c’était comme ça, et pas autrement. Dès que sa voix retentit a nouveau, ses tremblements s’arrêtèrent car elle se sentait en sécurité dans ses bras. Plaines d’Afrique était un lieu inconnu pour la jeune Avariel mais cela ne l’empêcher pas d’écouter la suite. Son histoire avait chamboulé la jeune Avariel et s’en voulait tellement de lui avoir fait du mal moralement en le rejetant de son cœur comme elle l’avait fait. Elle s’en voulu terriblement qu’elle n’arrivait a se détacher de lui. Ainsi, il avait le pouvoir de se rendre invisible et elle était la seul a le savoir, pourquoi tant de confidence ? Elle allait devoir faire pareil à son tour, elle l’avait décidé. Mais pour le moment, c’était Kerges qui parlais et non elle, alors elle ne pouvait rien faire pour le moment a pars l’écouter et lui offrir des caresses au niveau du dos pour le soutenir. Elle se sentait un peu prise dans son histoire quand elle entendit que le père de Kerges l’avait forcé à savoir se battre comme elle avait aussi vécu. Cela lui rappela de mauvais souvenirs à son tour. Quand celui-ci se mit en boule après avoir raconté son histoire. Oriane le regarda un moment avant de se coucher à ses cotés, lui tenant la main dans la sienne et laissant ses larmes coulées sur ses joues pour partager sa tristesse.

« Kerges, je suis désolé pour tout ce que tu as vécu, je suis désolé que tu es du en parler pour me rassuré et me calmer, je suis vraiment désolé, je ne voulais vraiment pas te faire pleurer comme ça. »

Elle ne savait finalement pas quoi faire pour le calmer, ni le rassurer, vraiment pas quoi faire, qu’elle restait la, comme une idiote a lui tenir la mienne sans agir finalement, après quelques minutes, elle se décida de serre encore plus sa main dans la sienne et d’avaler sa salive et de prendre une grande inspiration.

« Je n’ai pas vécu une vie si tragique de mon coté, ce que je peux dire, c’est que ma grand-mère avait vu mon arrivée, ma naissance avec mes caractéristiques d’avariel. Mais pourtant, elle n’avait jamais rien dit a mes parents, elle préférait garder le secret, et je n’ai jamais su pourquoi d’ailleurs. Quand j’étais jeune, dès l’age de mes 2 ans, j’ai appris a lire et a écrire puis je devais écouter les histoires de mon père, dès cet age, j’apprenais a être une guideuse pour gagner les épreuves quand j’aurais 15 ans. Pour le moment, c’était acceptable et pis j’étais trop jeune pour comprendre alors je ne disais rien et je n’ai jamais rien dis même. »

Avouer qu’elle ne pouvait allé contre le gré de ses parents lui faisaient mal, et en avait très honte, elle se sentait terriblement faible et commencé un peu a regretter d’avouer son passé, mais finalement, elle ne dis rien et continua de raconter son histoire car celui-ci l’avait fait, elle devait le faire a son tour.

« Ces habitudes ont durées jusqu'à l’âge de mes 9 ans, a neuf ans, j’ai du apprendre a me battre et a tirer a l’arc avec mon père puis apprendre a cuisiner et a faire le ménage avec ma mère. Je faisais aussi de la pratique de mon pouvoir avec ma mère, comme tu as pu le constater, j’ai le pouvoir de rétrécir mais aussi de grandir, j’ai le pouvoir de croissance pour résumé. STP, ne le dis a personne, je ne veux pas qu’on le sache, même Nisis ne doit rien savoir. J’ai appris a me battre et a tirer a l’arc mais je n’ai jamais voulu apprendre mais je le faisais contre mon gré pour leur faire plaisir et je me disais qu’au moins je pouvais savoir me défendre et protéger ceux que j’aimais mais je haïssais la guerre, le combat, je pensais que le combat ne servait a rien mais pourtant, toute ma vie s’est basé sur ça. Le plus dur pour moi a été le jour de mes 15 ans, le jour où les épreuves ont du commencé. »

Elle se releva et essaya de relever Kerges a son tour mais cela était dur, il était imposant et elle, était si petite, jeune et une fille, alors que lui était un wemic, grand, gros, tous le contraire d’Oriane. Elle lui sécha ses larmes et lui caressa la joue avant de déposer ses lèvres sur son front et ferma les yeux.

« Ce jour la a été terrible pour moi car mon premier adversaire était mon meilleur ami qui était bien plus qu’un ami finalement, je crois l’avoir aimé car il était toujours la pour moi, c’est lui qui m’as dit de continuer d’apprendre a me battre, que cela servirait a me défendre et a protéger ceux que j’aime, je l’ai toujours écouté et je ne voulais pas combattre celui qui m’avait appris certaines choses. Je trouvais aussi qu’il mérite encore plus la place de guide que moi mais pourtant, il était trop tard, désormais, j’ai gagné le combat et j’avais pris sa place. J’espère que désormais il sera le guide du peuple, il mérite plus que quiconque cette place. Kerges, je ne veux pas qu’on se dispute pour une chose si nul, permet moi d’être ta meilleure amie, d’être ta confidente a tout jamais. Un jour peut être, tu auras une place plus importante dans mon cœur mais pour le moment, je n’arrive pas a comprendre que tu puisse aimer deux femmes en même temps. »

La jeune Avariel se colla contre le wemic, laissant ses larmes coulés encore une fois, elle se sentait si bien proche de lui, qu’elle ne voulait pas s’en séparé pour le moment.

« Tu n’es pas un monstre Kerges, car si tu l’ai, je le suis aussi »

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Kerges sécha ses larmes et du moins, pour le moment, il ne se redressa pas, mais passa un bras autour des épaules d’Oriane. Il l’écouta avec énormément d’attention. Mais, l’image de sa sœur lui restait dans la tête. Les larmes coulaient encore, contre la volonté de Kerges. Elle ne coulait plus de façon aussi vive, mais elle coulait quand même. Kerges nota qu’Oriane avait déjà aimé, c’était quelque chose qu’il trouvait bien pour elle, on ne devait pas vivre sans amour, jamais. Il sentit son désarroi en écoutant son histoire. On avait forcé Oriane à suivre de leçons et à faire des choses dont elle n’avait pas envie, ce qui était aussi son cas. Elle n’avait pas aimé la façon de faire, mais comprenait le but qui se cachait derrière, comme lui. Il n’avait pas aimé les entrainements, mais il avait bien fallu se plier aux exigences impérieuses de la tribu. Il sentit la chaleur d’Oriane contre lui. Son cœur se réchauffa doucement à la suite du récit. Il n’avait pas compris le passage de la grand-mère, mais, il comprit vite le passage avec son meilleur ami. Il avait été une personne secourable pour elle. Il était de bons conseils et semblait vraiment aimer Oriane. Kerges se demanda s’il verrait un jour ce vieil ami à elle. Kerges n’avait pas eu d’ami pour le soutenir dans son périple, juste sa famille, famille dont il ne restait rien. Il prit la parole à la fin de son récit, plus pour préciser une pensée que pour exprimer un malaise quelconque.

- Personne ne devrait avoir à se battre contre ceux qu’il aime, jamais… On se bat pour eux, mais jamais on ne devrait se battre contre eux.

Il se redressa en sentant qu’Oriane voulait qu’il se relève, elle mettait même toutes ses forces pour qu’il se redresse. Il se sentait faible sur ses pattes, un comble pour lui, une force de la nature habituellement. Il ne savait pourquoi il se sentait si faible. Il se demanda si ce n’était pas son esprit qui affaiblissait son corps…

- Bien sur que c’est ca, peluche inapte au service! Maudit cœur tendre!
- Je pense à notre sœur, crétin!
- Et? Tu crois qu’elle s’est sacrifiée pour un faible ou pour un futur chef de tribu? Elle ne voudrait pas te voir dans cet état, crois-moi!
- Je sais qu’elle pensait à moi comme le plus fort de la maisonnée, mais c’est surtout qu’elle me savait différent des autres et aussi de toi!
- Je sais, mais ne reste pas comme ça, tu nous fais honte à tous les deux, alors, reprends toi!
- Je vais essayer…
- N’essaye pas, fais-le!

Kerges tenta de raffermir ses appuis, mais sans succès. Il redoutait de tomber sur Oriane, comme une masse morte. Elle se serrait contre lui et séchait les larmes qui coulaient encore sur son visage. Kerges ne comprit pas pourquoi elle faisait cela si elle ne l’aimait, ne serais-ce qu’un peu.

- Je ne peux pas répondre à ta question, c’est comme ca, je ne contrôle pas mon cœur, il est comme il est et même mon autre coté, le stratège, la chose de mon père, lui non plus ne sait pas contrôler les élans de son cœur. Il se tracasse déjà pour toi et ce qui va venir, je le sens. Il t’apprécie car tu as eu le courage de t’opposer à ce qu’on te faisait, ce qui n’est pas mon cas. Et pour répondre à ta futur question, c’est une révolte qui viendra, il l’organise pour que nous n’ayons rien à craindre dans les rues de la cité. Il ne veut que cela, rien de plus. Il prépare cela depuis un long moment, pas pour nous, nous sommes bien et Nisis est charmante, mais pour les autres, pour tous les hybrides qui sont maltraités. Il a beau ne pas être chef de tribu, il pense quand même au bienêtre des autres. Pour ca, j’ai de l’admiration pour mon autre moi. Je veille juste sur ceux qui passent à l’antre, lui, il veut faire plus…

Il gardait Oriane tout contre lui, sentant ses forces lui revenir. Elle parla d’eux, elle avait beau ne pas comprendre ses sentiments, elle ne semblait pas vouloir le quitter et la dernière remarque se ficha dans son cœur comme une flèche.

- S’il y a un monstre, c’est moi, pas toi, tu es jolie et tu as supporté que je te parle de ce que je ressentais, sans broncher. Tu es quelqu’un de magnifique en comparaison…

Il embrassa Oriane sur le front et resta simplement à la tenir dans ses bras, prolongeant simplement ce moment. Il espérait qu’elle lui reparlerait et surtout, qu’elle l’accepterait, comme elle l’avait dit. Il n’avait pas répondu, laissant les gestes parler pour lui…

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Oriane ne savait pas faire grand-chose pour consoler son ami, ce qui la désola quelques peu car elle n’était pas capable de l’aider et se sentait de plus en plus inutile a force de ne savoir que faire pour aider quelqu’un qu’elle appréciait vraiment. Oui car Kerges était quelqu’un d’important a ses yeux malgré qu’elle ne comprenait pas qu’il pouvait aimer deux femmes en même temps, mais peut être que finalement, un jour, elle le comprendrait. Finalement, pendant qu’elle racontait son histoire a Kerges, des scènes revient dans sa mémoire, des moments où elle se mettait a lire des livres, un livre l’avait finalement touché et plus, car elle était d’accord avec l’idée mais elle n’arrivait pas trop a s’en rappeler finalement. Cela l’attristait fortement mais finalement, ça reviendrais un jour où l’autre quand le moment sera venu. C’est toujours ce que disait sa grand-mère, tout arrivait a point quand on s’avait attendre. Elle disait qu’elle était peut être amoureuse du jeune homme mais était ce vraiment ça ? C’est ce que Oriane se mit a penser un bon moment dans sa tête mais elle ne trouvait toujours pas de réponse véritable à cela qui la dérangeait fortement. La voix de Kerges fit sortir Oriane de ses pensées et l’écouta attentivement afin de lui répondre le plus convenablement possible. Elle se mit a lui sourire et lui dis alors pour le rassurer.

« Oui, c’est vrai mais c’était la tradition du peuple, et pis d’un coté, c’était un combat sans danger, sinon je ne m’y risquerais pas bien entendu. Ne t’en fais pas, il ne m’a même pas égratigné un peu »

La jeune fille essaya alors par la suite de relever le Wemic mais elle avait du mal, déjà qu’il était assez costaud et parce qu’il avait pas l’air de pouvoir rester sur ses jambes tout seul, alors elle avait un peu peur qu’il tombe sur elle mais finalement, elle pensait qu’elle pourrait lui échappé en devenant une mouche car après tout, il connaissait maintenant son pouvoir vu qu’il l’avait vu fonctionner devant ses yeux. Finalement, en se collant a lui, elle se sentait un peu plus en sécurité et pouvait sécher les larmes qui coulait sur un aussi beau visage qu’avait Kerges. Finalement, il se remit à parler, Oriane l’écouta encore très attentivement surtout qu’il s’agissait d’une longue tirade. Cela était vraiment étrange, elle savait pour son autre partie ou plutôt son autre esprit qui était moins deux et plus stratège mais elle se doutait pas du tout que celui-ci soit aussi tracassé pour elle malgré qu’il ne la connaissait pas trop. Surtout le fait de m’apprécié pour la bonne et simple raison qu’elle s’était un peu opposer à ce qu’on me faisait, mais finalement, elle ne s’était pas autant opposer vu qu’elle avait quand même du appris à se battre malgré tout. Mais bon, elle n’allait pas contester ses paroles au moins, car peut être qu’il lui montrerait qu’il avait raison. Et pis d’un coté, ce n’était pas si important que cela, donc autant oublier ce petit désaccord. La suite de ses paroles fut un peu troublante pour la jeune Oriane, elle ne s’attendait pas du tout a ce qu’une partie de Kerges préparait une révolte dans son petit coin. Finalement, son autre lui était très touchant et attentionné avec ce qu’il préparait. Oriane en avait les larmes aux yeux face à ses paroles. Elle lui sourie tendrement en hochant de la tête comme pour dire qu’elle était d’accord avec lui sur l’admiration sur son autre lui. Mais elle ne voulait pas pour le moment, lui dire un mot, ne voulant pas couper son élan. Puis finalement, elle lui répondit après un petit moment de silence.

« Je suis d’accord avec toi, ton autre toi est fantastique pour imaginer un tel plan pour le bien être des autres, il est très affectif pour un chef de tribu, j’apprécie beaucoup ton autre toi mais ça me gêne de l’appeler comme ça, il faudrait peut être lui donné un nom, réfléchissons. Tu t’appelles Kerges, donc lui, on pourrait l’appeler euh Wemges. Tu crois que ça lui plaira ? Si cela lui plait pas, j’en chercherais un autre qui lui plairas mieux ou alors qu’il dise ce qu’il veut, et j’écouterais sa demande »

Elle était toute contente d’avoir réussi a lui trouver un nom pour son autre lui, ça éviterais de le blesser dans son amour propre et d’être pris pour un moins que rien mais surtout d’être vexé par un nom si peu appréciable. Elle était satisfaite de son geste, de ce qu’elle avait fait, encore fallait-il que celui lui plaise a lui et non à elle, car c’était bien entendu le plus important. Elle restait collé contre lui, et alors, elle sentait très bien qu’il finissait par reprendre des forces, ce qui était très appréciable et ce qui rendait encore un peu plus Oriane heureuse d’être près de lui. Il se remit a parler, et elle l’écouta toujours aussi attentivement, elle se mit a faire des signes négatifs de la tête quand il dit qu’il était un monstre. Mais elle ne voulait pas le stopper dans ses paroles, encore un signe de politesse envers lui, dès qu’il avait finit, il déposa un baiser sur son front en restant dans ses bras. Elle se mit a sourire, et à lui caresser la fourrure doucement et tendrement en se mettant a dire d’une voix douce.

« Tu n’es point un monstre Kerjounet, pour moi tu es quelques choses de vraiment magnifique, surtout au niveau du cœur, des sentiments que ce soit d’amitié ou d’amour, tu es et tu sera toujours aussi magnifique. Et pis, je te remercie de m’avoir complimenté sur ma beauté, mais je ne suis pas extraordinairement belle. T’écouter a était un plaisir, ainsi, j’ai pu apprendre à te connaître, et toi aussi tu m’as écouté sans broncher alors que ma vie, n’as pas était si triste que la tienne. Je te propose un petit pacte entre nous. Si tu te considères plus comme un monstre, je ne me dévaloriserais plus sur ma beauté. D’accord ? »

Toujours avec un grand sourire, elle lui tendait sa main pour conclure le pacte, qui allait ainsi les relier un moment ensemble, même si ce n’était pas en amour, cela signifiait déjà une très grande amitié entre les deux amis. Elle finit finalement par approcher son visage du sien, très près en souriant de plus belle pour finalement l’embrasser rapidement sur ses lèvres et de devenir de très petite taille, la taille d’une mouche et de se poser doucement sur la tête de celui en rougissant de plus belle. Elle ne savait toujours pas si elle l’aimait lui, ou pas mais elle s’était rappelait de son livre et se retrouver être contente, d’être près de lui malgré qu’elle s’en voulait de se cacher ainsi dans sa fourrure. Elle finit alors par doucement prendre une plus grande taille, jusqu'à arriver a sa taille normale, elle s’accrocha a son cou en souriant toujours.

« Kerges, je voudrais t’accompagner et t’aider dans ta révolte, je pourrais espionner des personnes que tu voudras pour écouter leur conversation et ainsi avoir une révolte préparé correctement. Qu’en dis tu ? Je te suivrais partout, je ne veux plus te quitter, je désire t’accompagner dans tous tes gestes, tes pas, pour pouvoir te protéger et aussi parce que je me sens en sécurité près de toi »

Elle s’accrocha a lui, surtout a sa fourrure avec les yeux un peu en larmes. Dans les prochaines paroles, les sanglots pouvaient un peu se sentir dans sa voix, malgré qu’elle essayait de les cacher pour ne pas l’inquiétait d’avantage.

« Je ne veux pas me retrouver seul dans un endroit, je ne veux pas être seule Kerges »

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Kerges avait repris le meilleur sur sa faiblesse précédente, il redevenait plus solide sur ses jambes le temps faisant. Il vit la détresse d’Oriane et Nintaï ne put s’empêcher de se moquer de lui.

- Alors, on manque d’écraser la jolie fée de Nini, sans autorisation en plus!
- Oh ca va hein, je t’ai senti triste aussi au souvenir de notre sœur!
- Et? Je ne suis pas devenu une masse molle pour la cause.
- Moui, forcément, tu ne commandais pas le corps.
- Et même, si je l’avais contrôlé, ca ne m’aurait pas empêché de rester bien droit.
- Que tu dis ca!
- Tu te rebelles maintenant? Bien, c’est un mieux, tu finiras par être utile, petite chose fragile qui pleure…
- Ah non, ne commence pas avec ça!
- Commencer? Hum, c’est vrai que je débute à peine. Enfin, reprends-toi, sinon, c’est elle qui va pleurer et je connais une grosse peluche au cœur tendre qui risque encore de nous ridiculiser si ca arrive!

Nintaï retourna dans ses pensées. Kerges avait eu un blanc de quelques secondes. Il espérait ne pas avoir choqué Oriane par son manque de réaction. Elle parlait de l’épreuve et se voulait rassurante au sujet de celle-ci.

- Je vois, c’est moins dangereux que pour ceux de mon peuple alors. Et ce n’est pas un mal… Je suis content pour ceux de ton peuple. Nous devrions prendre exemple sur vous pour cela. Chez nous, les perdants meurent, habituellement.

Kerges sentit Nintaï fier à l’appréciation d’Oriane. Il la sentit aussi un peu mieux, moins triste de ne pas savoir l’aider lui. Ce fut un soulagement pour Kerges de la sentir rassurée. Nintaï chassa Kerges et prit la place de Kerges. La voix de celui-ci se fit plus grave et plus sérieuse. Il redevint le rock musculaire qu’il était avant de fondre en larmes.

- Tu viens de me trouver un fort joli nom, Oriane. Tu seras la seule à me nommer comme ça. J’ai choisi un nom pour diriger ma révolte, les autres me nomment Nintaï. Mais j’aime bien que tu m’en ailles choisi, jolie Avariel. Je trouve gentil l’intention que tu as à mon égard sans me connaître, car tu connais la peluche, mais pas moi. Je suis plus sérieux et moins tendre, mais j’ai pour toi de l’affection, ne serais-ce parce que nous sommes tous deux des leaders de nos peuples. Même si nous ne sommes plus avec nos peuples, nous sommes toujours des guides, des chefs, des personnes qui prennent soin des leurs…

Nintaï avait une idée précise de ce qu’il ressentait pour Oriane. Il se dit qu’une descendance avec elle serait aussi un atout pour lier son peuple à un autre. Il ne pouvait s’empêcher de calculer malgré ce que Kerges ressentait. Mais aussi, malgré ce que son cœur lui disait aussi. Elle lui proposa un pacte pour ce qui était de la considération personnelle. Il trouvait Oriane très belle en comparaison de lui-même, mais c’était étrange de l’entendre dire qu’il avait une forme de beauté du cœur. Kerges lui, voulait la remercier et l’embrasser, mais Nintaï était trop bien implanté pour être délogé par la personnalité affaiblie de Kerges.

- Je suis un monstre, celui créé par mon père, je parle juste de moi, mais je sais avoir du cœur, belle Avariel. Aussi, passons cet accord, de plus, je sens que la peluche est d’accord pour cela. Il aimerait que tu te sentes mieux avec toi-même et je suis pour aussi. Je retourne à mes affaires, je te rends ton gentil compagnon de table…

Nintaï repartit dans ses pensées et Kerges revint. Il sentit que son corps avait été raffermi par l’occupation de Nintaï ou Wemges, puisqu’il avait accepté le nom que voulait lui donner Oriane. Oriane l’avait embrassé puis, elle avait rapetissé. Il attendit qu’elle re-grandisse et alors, Il la prit directement dans ses bras.

- Merci pour ton affection et ton soutient. Tu es belle et je ne serai plus un monstre à mes yeux, je te le promets…

Il garda Oriane dans ses bras et l’embrassa comme il en avait eu l’envie pendant que c’était son alter-égo qui occupait la place principale. Elle avait encore les joues un peu rouges et elle parla de la révolte, de l’accompagner, pour le protéger et l’aider. Nintaï n’était pas contre, il pourrait ainsi la protéger au mieux durant ce temps de trouble. Nintaï ne voulait pas risquer Oriane en espionnage, d’autant qu’il avait déjà des paires d’oreilles là où il le fallait pour savoir ce qui l’intéressait.

- D’accord, tu me suivras comme mon ombre lorsque les évènements commenceront, mais pour ce qui est d’espionner, Wemges a déjà des personnes là où il faut, d’après lui. Nous n’avons donc pas à nous en faire pour cela. Mais il te remercie, ma belle.

Il entendit Oriane étouffer un sanglot et la sentit se serrer plus fort contre lui. Elle ne voulait plus jamais être seule. Kerges lui redressa la tête et essuya ses larmes.

- Tu ne seras plus jamais seule, je te le promets. Je suis là et je ne t’abandonnerai pas, jamais, du moins, pas de ma propre volonté…

Il embrassa Oriane une fois encore pour donner plus de poids à ce qu’il disait. Il sentit Nintaï rugir en lui, un rugissement de fierté, il était fier de la réaction de Kerges…

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Oriane avait été inquiète pour Kerges quand celui-ci avait des absences malgré qu’elle sache pourquoi il en avait. Cela était quelques choses de nouveau pour elle et elle avait du mal à comprendre comment il avait pu avoir deux esprits dans un même corps. Elle en profita alors pour réfléchir à la situation qui se faisait en ce moment avec lui. Elle avait toujours peur et ne comprenais toujours pas l’amour a plusieurs. Mais d’un coté, lui n’était déjà pas seul dans son esprit. La voix du Wemic la rassura et elle l’écouta ses paroles espérant l’avoir rassuré mais elle en était pas sur. Quand elle appris que chez eux, les faibles mourraient, elle eut un haut les cœurs, et des larmes se mirent a couler le long de ses joues pour vite fait les essuyer.

« C’est horrible, je n’aurais jamais accepté que mon ami meure par ma faute, j’aurais alors fait semblant de perdre pour que cela soit moi qui meurt. Il était bien plus important que moi »

Elle reprit un peu confiance en elle et a devenir moins triste en parlant de Nintai ou de Wemges après tout désormais c’était la même personne maintenant. Elle avait alors envie de prendre contact avec son autre lui afin de le connaître lui aussi et surtout d’avoir son avis pour son nom, justement peut être qu’il viendrait, c’était tant ça qu’elle voulait avoir mais peut être que Kerges ne le voudrait pas. Etait-il capable de l’empêcher de venir ? Tant de questions qu’Oriane se posait. Elle sursauta quelques peu en entendant la voix de Kerges en étant plus grave et sérieux. Elle se douta alors qu’il avait changé d’esprit, que Wemges avait pris la place, elle espérait qu’il serait gentil avec elle. Elle écouta donc ses paroles qui déjà la première la rassura vu qu’il avait aimé son nom qu’elle venait de trouver pour les distinguer. Finalement, elle était contente de lui parler car il était vraiment doux avec elle. Elle se mit parfois à rougir sous ses compliments. Elle baissa la tête quand il parla de leader, elle n’était pas a l’aise quand on disait ça d’elle après la bêtise qu’elle avait faite en quittant son royaume. Dès qu’il eut finis, elle se mit a lui répondre directement d’une voix vive.

« Tu sais, tu es vraiment gentil même si tu n’es pas aussi tendre que Kerges, je t’apprécie bien, j’espère que parfois je pourrais te parler aussi Wemges. Sinon, leader ne me va pas très bien, si je méritais ce rang, je n’aurais pas abandonné mon peuple pour vivre des aventures. J’ai fuis mes responsabilités .Donc je ne suis pas digne de porter ce rang. Je suis contente que le nom que je t’ai choisi te plaise, et qu’il sera uniquement pour moi. J’essayerai de le pas dévoilé aux autres pour le garder secret entre nous »

Un petit clin d’œil malin avait été envoyé en direction de Wemges. Elle était vraiment contente d’être la, d’avoir fait sa connaissance et de lui parler, celui lui plaisait vraiment ce qui était vraiment appréciable pour son moral. Elle ne savait plus quoi faire, elle se retrouvait alors silencieuse après avoir proposé le pacte qui allait peut être difficile pour les deux camps a réaliser mais au moins, c’était un défi à se lancer. Elle entendis a nouveau sa voix et finit par l’écouter très attentivement. Elle baissa un peu la tête mais quand il dit qu’il allait de nouveau laissez la place à Kerges, elle serra sa fourrure en souriant.

« Attends, je ne trouve pas que tu es un monstre, quoi que tu dises, tu seras toujours beaux, tu as quand même un certain charme comme ça. Je ferais tout pour être mieux mais déjà, ça va mieux grâce a toi et a Kerges. J’aime bien parler avec toi aussi alors n’hésite pas a revenir me voir, ça me ferais plaisir que tu reviennes »

Oriane ne contrôlais jamais ses pouvoirs quand elle embrassais quelqu’un ce qui était gênant finalement mais bon, de toute façon. Kerges était au courant de cela alors tout allait bien. Mais quand même, c’était gênant car elle ne voulait pas trop montrer son pouvoir, pour le moment, Kerges en était le seul au courant et cela la rassuré car après tout, elle avait tout confiance en lui. Il se mit à la prendre dans les bras, elle se laissa faire et le regarda dans les yeux en l’écoutant attentivement. Elle fut ravie de ses paroles mais fut encore choqué par son baiser qui suivit ses paroles.

« Merci pour ta promesse, je t’apprécie tant »

Pour se calmer de se stresse et être aussi gêné, c’est pour cette raison qu’elle bifurqua vers un autre sujet pour en revenir petit à petit vers la révolte en exprimant son envie de l’accompagner pour le protéger du danger. Le fait que celui-ci accepte lui faisait drôlement plaisir et se mit a sourire encore plus.

« Merci encore Kerjounet, c’est vraiment gentil de ta part, je me sens bien et en sécurité avec toi »

Mais malheureusement, une peur vient la hanté alors en elle, pensé qu’elle pourrait être seule la traumatisé maintenant, elle ne le voulait plus, elle avait toujours besoin d’être entouré, se retrouver seule était une phobie à ses yeux. Mais au moins, elle était au courant de cette peur et essayer de tout faire pour la maitrisé. Ses paroles la réconforta grandement mais le baiser la perturba encore quelques peux. Après s’être remise de ses émotions, elle resta collé a lui en essayant de se calmer quelques peu.

« Je te remercie encore et encore, merci a toi Kerges et aussi a toi Wemges, j’espère ne jamais vous perdre que ce soit en amitié ou autre chose malgré que pour le moment, je n’éprouve que de l’amitié. D’ailleurs, si tu pouvais éviter de m’embrasser trop souvent, ça me rend mal à l’aise, et surtout que j’utilise mon pouvoir a chaque fois quand tu m’embrasses. Et de ne le pas le faire devant Nisis, elle n’est pas au courant et je ne souhaite pas qu’elle le sache. »

Elle ne savait plus comment se mettre maintenant, elle regarda le sol, honteuse de lui avoir demandé tant de chose alors qu’il l’aimait véritablement d’après ce qu’elle avait compris. Elle baissa la tête encore plus et voulu abuser de son pouvoir pour disparaître de ses yeux.

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Kerges essuya encore les larmes de sa douce Oriane. Il ne réussissait qu’à la faire pleurer. Elle trouvait son peuple un peu barbare pour ses coutumes. Il espérait qu’elle lui pardonnerait de la faire pleurer.

- Je sais que c’est cruel, mais c’est ainsi depuis des temps très ancien dans mon peuple. Bien que je n’approuve pas tout cela. Je préfère savoir que ca a été différent pour toi et j’aimerais que ca soit pareil pour les miens, sans en venir à tuer celui qui lutte honnêtement en face de nous.

Kerges se laissa un peu aller, mais pas trop. Il ne voulait pas tuer quelqu’un qui pouvait être utile. C’était dans sa nature de penser à la tribu et une tribu forte est une tribu qui sait épargner les siens pour prospérer. En cela, il préférait la vision des choses du peuple d’Oriane. Il sentit que Nintaï était d’accord avec lui, ce qui était rare sur ce genre de sujet. Le chef de tribu et la peluche ne s’entendaient guère sur les choses du pouvoir. Il ne comprenait toujours pas pourquoi Oriane rejetait son rôle de chef de son peuple. Il prit la parole.

- Tu es encore un guide pour ton peuple. N’en doute pas, mais tu es aussi bien plus que cela car tu es toi. Tu es unique et tu as énormément de qualité. Nisis nous a promis que nous irions visiter nos peuples, tu pourras leurs laisser tes enseignements, ceux que tu as tiré de tes aventures et de ce que tu vis avec nous. Ce sera déjà merveilleux. Il te remercie de ce secret avec nous.

Kerges la serrait contre lui. Il ne voulait pas la laisser. Si elle avait pu voir sa peau, elle aurait vu qu’il rougissait à ses compliments. Il aimait sincèrement Oriane et n’espérait qu’une chose, qu’elle lui ouvrirait son cœur, mais pas qu’à lui, à Nisis aussi. Il l’espérait vraiment.

- Je ne suis pas un monstre à tes yeux ? Oh, merci ma douce… Nintaï te fait savoir qu’il reviendra à ta demande tant que la révolte n’aura pas eu lieu, il préfère se concentrer dessus, mais je sens que tu lui as réchauffé le cœur plus que je ne saurais l’exprimer. Tu devrais te méfier, tu vas finir par avoir aussi un amoureux de plus…

Kerges sourit à Oriane et sentit une chaleur étrange l’envahir. Nintaï lui donnait son approbation à ses paroles de cette façon là. Il ne voulait pas le perturber en parlant à Kerges. Il ne l’avait que trop fait durant la soirée.

- Merci à toi de me donner confiance en moi… Tu n’es pas ma sœur, mais tu sais me rendre confiance comme elle le faisait. Je t’aime…

Kerges était heureux de l’aveux d’Oriane sur ce qu’elle pensait de la sécurité qu’il pouvait lui prodiguer.

- Je ferai de mon mieux, pour toi et pour Nini, je vous aime tant… Tu as ma parole que je mourrai avant qu’on ne puisse vous faire du mal en ma présence…

Kerges se savait capable d’un tel sacrifice par amour. Il ne doutait pas de pouvoir le faire. Il espérait qu’elle ne serait pas encore plus gêné qu’il se propose pour cet ultime sacrifice et ce, par amour. Il entendit Oriane lui demander timidement de ne plus être si prompt à montrer ses sentiments. Il ne sut que répondre. Il n’avait pas voulu l’embarrasser.

- Je ferai attention, ma douce, je ne veux pas te faire honte ou te gêner. Je ne le ferai pas en publique de toute façon, du moins, pas tant que tu ne le voudras pas. Je ne pourrai pas réfréner mon amour, mais je peux en contenir les expressions…

Kerges sentait Oriane contre lui et appuya délicatement sa tête sur la sienne. Il aurait voulu arrêter le temps pour rester simplement comme ça avec, simplement comme cela…

[HJ : Je crois qu’on a tous dit ou presque et j’aime bien l’image de fin, on laisse comme ça ou pas ?]

» Une rencontre plus intime [PV : Wemges et Oriane]
» Comme un corbeau sur la branche [Victoria Oyada + Nisis Fallen ou bien Oriane]