Elma Pitoy [humaine]

Famille est un terme un peu inadéquat pour décrire les relations qu’elle a entretenu avec ses compagnons et compagnonnes de cellule. Elle est née de l’accouplement d’une femme et d’un homme dans une ferme d’élevage angélique. Angélique dans le sens où la ferme appartenait à un ange.
Or donc, elle n’a connu sa mère que le temps du sevrage et ne sais pas qui est son père. Elle ignore si elle a des frères ou des sœurs.

Elma est née d’une humaine considérée comme une excellente pondeuse malgré ses 39ans bien frappé et d’un humain dit « jeune étalon prometteur » du haut de ses 18 printemps.
Sa naissance s’est passée sans aucun mal une chaude journée de juillet en même temps que la mise au monde de 3 autres humains à la ferme.
Jusque sa première année accomplie, il ne se passa rien dans sa vie : elle tétait, pleurait, faisait ses besoins et dormait aux côtés de sa mère.
Par contre, à son premier anniversaire, l’éleveur estima qu’elle était sevrée et elle fut arrachée du cocon maternel afin que sa mère puisse encore procréer avant que son âge ne se fasse trop sentir. Séparée donc de sa mère, elle fut placée dans un enclos avec dix autres petits humains du même âge pour 3 d’entres-eux et plus âgés de 1 à 4 qu’elle pour les autres. Pleurs et tristesse furent les réactions principales de tous ces petits êtres, heureusement vite consolés par les plus âgés qui, eux aussi, étaient passé par ce douloureux moment.
Quatre autres années de sa vie passèrent dans ses enclos où elle fut nourrie et forcée de faire de l’exercice pour bien grandir. Et, comme elle eut droit aussi, elle consola les nouveaux venus dès qu’elle fut en âge de comprendre ce rituel.
A 5 ans, elle fut envoyée dans un centre de dressage avec d’autres humains de 5 à 12 ans. L’ange ne reculait devant aucun sacrifice financier pour obtenir une marchandise de qualité.
La petite Elma fut donc dressée à être une bonne et gentille fille, prête a exécuter tous les caprices du maître ou de la maîtresse qu’elle serait amenée à servir.
A ses 12ans, elle reçu son « diplôme » et fut amenée dans une carriole, avec d’autres humains ayant également terminé leur formation, dans une boutique pour être vendue. La boutique où elle fut placée n’était pas désagréable, elle était bien entretenue. Seul bémol du lieu, les vendeurs étaient souvent violents avec la marchandise.
Néanmoins Elma n’eut pas à souffrir de maltraitance, mieux encore, c’est dans cette boutique qu’elle reçu son nom. En effet, comme elle restait immobile, les pensées vagabondant ailleurs la majeure partie de la journée, elle se retrouvait souvent à regarder les clients avec un air benêt. Et justement, une ange qui visitait les lieux lança un « elle m’apitoie cette petite, je la prends ». Elma, qui n’avait jamais eu de nom, juste un numéro, cru que c’était ainsi que cette ange voulait la nommer Elma Pitoy.
Chez cette ange, Elma apprit plus en profondeur comment s’occuper d’une maison et surtout développa ses connaissances par l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Ce que l’ange recherchait avec Elma, c’était simplement une personne avec qui parler et une personne qui savait s’occuper d’une maison.
Seulement, à peine quatre ans plus tard, l’ange décéda, tuée par un démon-vampire assoiffé. Comme la maîtresse d’Elma n’avait pas d’enfants, pas de maris, en somme, aucune famille, Elma vu vendue au plus offrant.
Ainsi, à ses seize ans, Elma fut vendue à un démon obsédé et pervers qui collectionnait les jeunes roses comme elle pour les déflorer. A seize ans donc, Elma perdit sa virginité et pendant deux longues années, fut l’un des jouets sexuels dudit démon.
Mais voilà, un jour alors qu’il était en pleine dépravation sexuelle avec une toute jeune hybride, une des filles plus âgées poignarda de soixante-six coups de couteau le démons. Elle se vengea et vengea toutes les pauvres enfants tombées dans les griffes démoniaques. L’assassine fut abattue platement par les forces de l’ordre tandis que toutes les autres étaient vendues aux enchères.
Elma fut, quant à elle, rachetée par un vieux démon qui collectionnait les humaines pour les habiller avec des vêtements de sa création pour ensuite les exposer dans sa propriété.
Pendant une année, la jeune femme vit donc en paix dans une belle propriété. Le démon prenait vraiment soin de toutes ses « poupées », elles étaient bien nourries, avaient droit à un lit et n’avait comme seule obligation que de porter et d’exhiber les vêtements que leur donnait le démon.
Cependant, toute belle histoire a une fin, le démon mourut happé par sa machine à coudre. Il fini en beauté malgré tout, puisqu’il décéda de sa passion.
Ainsi, notre Elma fut à nouveau placée dans une boutique d’humains pour être vendue…

Son éleveur dirait : une très belle silhouette, la robe d’un doux rosé, des cheveux (désolé, mais n’ayant pas envie de retravailler l’image, j’intègre le vert dans les couleurs « naturelles ») d’un beau vert sombre, telle le feuillage d’une forêt envoutante, des yeux aussi délicat que de la crème de noisette. Un joli morceau en somme.
Et pour rentrer plus dans les détails, un corps d’un joli mètre septante, 60 kilos avec le gras là où il doit se trouver. Ses vêtements actuels lui ont été offerts par son dernier maître en date.

Elma a et n’a pas réellement de personnalité. On pourrait dire qu’elle s’adapte afin d’être ce que son maître veut qu’elle soit. Néanmoins, lorsqu’elle se retrouve dans une boutique sans avoir de maître pour lui dire comment elle doit se comporter, elle est de nature calme, légèrement austère, mais la main sur le cœur pour aider ceux qui sont dans la même situation qu’elle. Au vu de son adaptabilité comportementale, on peut aisément deviner qu’une intelligence certaine se cache en elle, attendant juste que quelqu’un l’être à croître hors de sa gangue protectrice.