Devotion [Maîtres/Soumis] Bienvenue à Meridell, Cité où règne la loi du plus fort… Serez-vous soumis à votre condition ? Profiterez-vous de votre position de Maître ? Très bon jeu sur notre forum !! |
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| Hannah~Alice Walter [Neko] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Hannah~Alice Walter [Neko] Mer 29 Avr - 20:49 | |
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¤ Identités ¤
Nom : Walter, il s'agit du nom de sa mère. Prénom : Originellement prénommée Alice, elle a préféré adopter Hannah en quittant la demeure de son précédent maître. Âge : Vingt et un ans Race : Neko, de race Blanc aux yeux bleus, s'il vous plaît ! Pouvoir : Aucun, si ce n'est les sens et l'instinct surdéveloppés des chats…
Sexe : Féminin Sexualité : Bisexuelle sans préférence
¤ Histoire ¤
Famille : Alice, ou Hannah, est née de l'union de deux nekos follement amoureux dès leur rencontre. Sa mère se prénommait Clara, son père était Marc. Elle n'avait pas de frère ni de sœur, et ne connaissait pas les autres membres de sa famille, car ils vivaient dispersés dans tout Olmarion. Ses géniteurs ne lui en avaient jamais parlé, et elle n'avait pas cherché plus loin.
Physique : Hannah est une véritable poupée. Petite et mince, puisqu’elle ne dépasse pas le mètre cinquante pour une quarantaine de kilogrammes, on dirait une petite femme, en miniature. Elle est en effet très bien proportionnée, car ses formes fermes, sans être généreuses, ravissent les regards, toujours suggérées et jamais exposées à outrance. Sa silhouette gracile accentue sa féminité et met en valeur son côté enfantin, sa peau très claire, voire laiteuse. Son cou et sa taille sont si fins qu’il semble qu’au moindre coup de vent, ils se briseront. Elle peut paraître aussi fragile que le verre, évanescente comme une apparition brumeuse. Portée sur les longues échasses galbées qui lui servent de jambes, emboîtées surs des chevilles de biche et de petits petons, elle a plus l’air de léviter que de marcher. On peut voir l’os de son poignet très souple, ses longues mains effilées sont serties d’ongles impeccablement limés, mais aussi tranchants. Ses cheveux, maintenant, sont très longs. Ils chatouillent le milieu de ses cuisses, légèrement ondulés et bouclés, ils sont très fins et soyeux, doux comme le ventre d’un chaton. Ils sont rose vif, parfois pâle ou sombre, tout dépend de la luminosité. Elle les laisse lâchés, toujours, et coiffe seulement quelques mèches pour faire de gros chignons, chacun sous l'une de ses oreilles. Au bas de celle de gauche, elle porte une petite boucle en forme de marguerite. Passons à son visage… Le mot qui vous vient aux lèvres est « innocence ». L’ovale équilibré de son visage permet une disposition harmonieuse de ses traits particulièrement délicats. Son front, peu large, s’orne de sourcils très fins surmontant deux immenses yeux. Les cils, noirs, sont fournis, et derrière eux, derrière la peau délicate de ses paupières règne la nuit. La couleur de ses iris oscille entre un bleu très foncé, et une teinte violine, également sombre. Pourtant, il s’agit de bons réflecteurs de lumière, ils captent le moindre rayon et s’illuminent très facilement. Bien souvent, ce sont ces mêmes yeux qui attirent l’attention, qui la concentrent sur eux, et seulement sur eux. Petit nez retroussé, joues rebondies et fraîches, menton effacé complètent ce portrait, autour de ses lèvres charnues, toujours brûlantes. Ses canines sont proéminentes. En résumé, si Hannah n’est pas un ange, elle y ressemble beaucoup. Comme tous les nekos, elle possède une paire d’oreilles, très larges, sur le haut du crâne. Leur fourrure est blanche, tandis que la « peau » est rose pâle, à l’intérieur. Elle aime beaucoup les remuer. Sa queue est longue, également blanche, toujours parfaitement lustrée et très souple. Concernant son style vestimentaire, la jeune femme se satisfait d’un tout et d’un rien. C’est peut-être difficile à croire, mais elle est assez pudique, et n’aime pas beaucoup dévoiler son corps. Ceci dit, elle n’en a pas honte. Elle aime les longues robes bouffantes, les petits escarpins, les vêtements de princesse. Toutes ces petites choses font d’elle un petit bout de femme très bien dans sa peau, sans complexes, particulièrement expressive, et l’air très naïf. Mais les apparences ne sont-elles pas trompeuses ?
Mental : Hannah… n’est pas vraiment la soumise modèle, dirons-nous. Elle n’a pas la langue dans sa poche, et lorsque quelque chose ne lui plaît pas, elle n’hésite pas à le dire. Sa franchise est surprenante, tout comme le fait qu’elle ne se démonte jamais, même lorsqu’elle est en tort. Elle préfère avoir le dernier mot dans une conversation plutôt que de le laisser à son adversaire. Elle a une détermination inébranlable, presque effrayante. Butée, en fait. Elle est aussi très agressive, et susceptible : le moindre petit sous-entendu lui faire voir rouge, et lancer leurs quatre vérité aux gens ne lui a jamais posé de problème. Sans se rendre compte qu’elle peut blesser par ses paroles, elle se considère comme étant tout à fait insignifiante, aussi, cracher son venin lui semble plus facile puisqu’elle est persuadée qu’on ne l’écoutera pas. Toutefois, elle prête une grande attention aux dires des autres, et les corrige selon sa bonne humeur. Après avoir été traitée comme un objet de plaisir pendant tout ce temps, elle a appris à dire non, et à se rebeller, ce qu’elle fait avec une férocité rare et une conviction profonde : sa liberté est sacrée. Très indépendante, également, elle ne supporte pas qu’on puisse empiéter impunément sur ses plates-bandes. Elle ne semble pas éprouver la moindre once de remords, ou même d’affection, et bien souvent, lorsqu’un sourire étire son visage, il est mauvais, pire que la peste. Les liens ? Cette notion lui est désormais inconnue. Elle ne veut rien entendre, rien savoir. Seul importe son petit être et son petit confort personnel. Elle aurait pu devenir une jeune fille très vertueuse, si elle n’avait pas eu l’impression d’être trahie par tous ses proches. Elle ne supporte pas qu’on la pose en victime, ou qu’on lui fasse subir quoi que ce soit, elle est terriblement fière. Pourtant, il suffit de gratter, gratter beaucoup pour découvrir une jeune femme à fleur de peau, trop vite projetée dans l’arène, trop vite blessée. Elle ne répond plus que par la violence, comme un animal qui se sent menacé. Pourtant, elle n’est pas à chercher des problèmes aux autres. Pour elle, s’assumer pleinement et clamer haut et fort ses pensées est quelque chose d’humain. Elle pense toujours être du bon côté des choses. Et elle se sert souvent de son arme préférée, l’ignorance, pour repousser ceux qui ne lui plaisent pas. La jeune femme souffre aussi d’un dédoublement de personnalité : elle peut se montrer très douce, gentille et aimante, c’est le côté Alice. Mais lorsqu’elle devient violente, mauvaise, acide et vulgaire, elle est Hannah. Il faut savoir que ces deux facettes d’elle-même sont intimement liées, et qu’elle ne peut pas être complètement l’une ou l’autre sans garder une trace de ce qu’elle ne veut pas être. Autre détail, elle est parfaitement consciente de ce problème mental, et l’a même concrétisé par un changement de nom. Alice fait référence à l’innocence, au pays des merveilles, tandis que Hannah met un pied dans la réalité écrasante. Si l’une est la jeune fille modèle, l’autre est le stéréotype même de la peste. Toutefois, aussi bien dans un cas comme dans l’autre, la neko garde cette élégance acquise au fil des années.
Avez vous déjà connu un/des Maîtres ? Deux !
Autre(s) ? Elle n'abandonne jamais son arme, elle adore l'eau et les sensations fortes. Elle est toutefois très effrayée par l'orage.
¤ Vous ! ¤
Prénom ou Pseudo : Et toi ? ^^ Âge : Majeure et vaccinée !
Comment avez-vous connu Devotion ? Mon petit doigt, ou quelques oreilles qui traînent… Comment trouvez-vous Devotion ? Pas mal, pas mal ^^ Taux de présence : 5/10?
Signature du règlement : °Pose une papatte pleine d'encre sur le registre pour signer.°
Dernière édition par Hannah~Alice Walter le Sam 8 Aoû - 17:27, édité 8 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hannah~Alice Walter [Neko] Mar 4 Aoû - 21:41 | |
| Histoire : Alice était le fruit d'un hasard, aux yeux de ses parents. Sa mère, Clara, était l'esclave d'une famille d'anges. Enfin, esclave est un bien grand mot, puisqu'elle faisait davantage office d'animal de compagnie que de soumise : nourrie et vivant auprès du chef de famille auquel elle appartenait officiellement, sa seule tâche était de distraire les membres de la maisonnée. Elle avait eu de la chance d'être tombée là, elle en était consciente, car les ordres donnés de façon formelle étaient rares, elle n'avait pas à satisfaire les pulsions sexuelles des membres de la famille et elle était très bien traitée. Elle était âgée d'une vingtaine d'années lorsque l'un des enfants angéliques ramena chez eux l'un de ses amis. Il s'agissait en réalité d'un neko sauvage, ou plutôt libre, avec lequel le petit blond aryen avait pris l'habitude de jouer durant ses escapades. En le voyant, le cœur de Clara fit un bond, elle s'occupa immédiatement de toiletter son congénère et de partager avec lui le repas qu'elle avalait au moment de son arrivée. Ils sympathisèrent très vite, et sous l'influence de Marc, Clara commença à aspirer à la liberté. La première règle qu'ils transgressèrent fut de consumer leur amour : très vite, le ventre de la neko s'arrondit, sous les yeux dépités des anges. Le père disparut le jour de l'accouchement, sa fiancée suant et pleurant toutes les larmes de son corps pour en expulser le nouveau-né. Alice vit enfin le jour. Petite et frêle, ses oreilles et sa queue étaient déjà présentes. Clara n'avait aucune expérience dans le domaine, et ses maîtres craignaient de la voir malmener sa fille sous le coup de la colère. Elle était déjà tombée en dépression depuis qu'elle avait appris le départ de celui qu'elle aimait. On attribua Alice au benjamin de la portée à ailes, elle serait son esclave. Mais on aimait le bon genre, dans la famille. Dès sa plus tendre enfance, la petite fille fut forcée d'apprendre les bonnes manières, la meilleure façon de se tenir, toutes ces choses qui régissent un monde pourtant inconnu à la famille modeste qui ne vivait pas dans le luxe. Clara devenait chaque jour plus folle, jusqu'à frôler la schizophrénie. En conséquence, le chef de famille l'amena avec lui dans sa chambre, un soir. Alice était âgée d'une demi-douzaine d'années, à ce moment-là. Elle se tenait devant la porte, tête basse et immobile dans le clair de lune qui la baignait et découpait sa silhouette enfantine sur le parquet ciré. Impassible, elle écoutait les cris qui s'échappaient du petit espace situé sous le bois peint en bleu ciel. La voix masculine hurlait d'un plaisir dérobé et que le propriétaire semblait prendre au viol de la neko, l'autre voix implorait le pardon et laissait des miaulements de douleur s'immiscer entre les mots qu'elle parvenait à aligner en langue humaine. Alice alla se coucher, sans pleurer ni sentir la colère gronder au fond d'elle. Jusqu'ici, on l'avait protégée de l'extérieur et elle avait toujours été confinée à l'intérieur du lotissement pour être épargnée des visions d'horreur qui régnaient parfois dans Meridell. Mais elle aurait encore préféré voir d'autres soumis se faire maltraiter plutôt que d'entendre les gémissements rauques de sa mère qu'elle aimait malgré sa folie. Alice était la seule chose qui parvenait à calmer Clara, elle se montrait maternelle, douce et attentionnée envers elle. Cette enfant était le dernier souvenir de Marc, elle ne pouvait pas la laisser s'échapper ainsi, et ne pas lui donner tout son amour. Mais ces anges lui volaient sa fille, ils l'éduquaient à leur façon, et c'était loin de plaire à la mère presque totalement folle. Elle avait eu une altercation avec le chef de famille, et au petit matin, elle avait reçu sa punition : son cadavre encombrait le grand lit à baldaquins et à pieds de lion, ses os brisés et déplacés jonchant coussins et matelas comme les articulations disjointes d'une poupée de porcelaine. Elle avait été belle dans sa jeunesse, elle l'était toujours. Mais sous le sang coagulé et séché qui s'écaillait à divers endroits, sous les entailles profondes faites sur son abdomen et ses cuisses entrouvertes, son intimité haute et basse trop sollicitées en une nuit, d'où s'échappaient plusieurs substances douteuses, personne ne l'aurait reconnue. Le chef de famille avait arraché ses oreilles, puis les avait faites envelopper d'un vernis luttant contre le temps. Il buvait régulièrement, et exhibait son trophée dès qu'il le pouvait, à ses invités et amis. « Voyez ! Ce sont les oreilles de cette neko, vous souvenez-vous, celle-là même qui fut grosse, un moment. Malepeste ! Voilà sa fille. Alice, encore ! » Et Alice amenait inlassablement plusieurs verres d'un alcool empestant la pourriture aux anges déjà ivres, habituée à ouvrir le robinet du grand tonneau situé dans la cave familiale où, après sa mort, Clara avait été enchaînée. Son squelette était là, des haillons recouvrant le blanc cassé de la surface polie par les dents d'un hybride ours acheté lorsqu'Alice avait dix ans. Cette vie de déchéance se poursuivit jusqu'à ses quatorze ans. Elle endura les jeux de mots salaces que lui jetaient à la figure les amis de celui qu'elle avait considéré comme son père parce qu'il l'avait élevée en bonne petite fille modèle. Elle avait été façonnée sur le plan angélique, jusqu'à oublier sa partie féline : elle savait certes remuer la queue et les oreilles, mais miaulait rarement et ronronnait encore moins. À la maison, le climat était tendu : chacun des membres de la famille reprochait au chef d'être une ordure, comme ils aimaient le dire. Lorsqu'Alice atteignit quinze ans, le benjamin de la famille angélique, Yuu, s'en alla du domicile en invitant la neko à le suivre. Bien évidemment, elle ne refusa pas. L'occasion était trop belle, les scènes de ménage devenaient de plus en plus fréquentes entre le chef de famille et sa femme. L'ambiance était électrique à chaque repas, et la jeune fille était souvent la personne qui devait supporter tous ces nerfs mis à rude épreuve et qui se déchaînaient sur elle. Elle s'installa avec son maître en bordure de forêt, dans un mignon petit chalet. Au début, tout allait bien: Yuu était une personne calme qui aimait la lecture et le calme. Alice lui convenait parfaitement, car elle était d'une docilité exemplaire, et ses avis méritaient d'être écoutés. L'ange était encore jeune et vigoureux, et il aimait s'amuser de toutes les façons possibles. Sa soumise en fit les frais, mais elle ne se plaignait pas. Le satyriasis dont souffrait son maître la comblait, car il restait d'une tendresse et d'une douceur infinies lorsqu'il s'agissait de satisfaire les appétits sexuels voraces qui les tenaillaient, lui et son esclave. Cette vie de débauche dura un an et demi. Les escapades du maître en ville étaient de moins en moins rares, et lorsqu'il revenait, à la nuit tombée, c'était souvent accompagné. Alice fit des efforts, son cœur palpitant d'amour pour cet homme, et se joignit aux ébats nocturnes. Il disait aussi l'aimer, c'était ce qu'il disait… Quelques mois plus tard, il revint avec une paire de jumelles humaines. Alice, encore une fois, réfréna des pulsions qui ne demandaient qu'à s'exprimer. La jalousie fit son effet, le temps passant, elle supporta de moins en moins les jeunes filles aux yeux rouges, mais aux cheveux noirs pour l'une, blanc cassé pour l'autre. Ce n'était pourtant pas faute d'efforts. Elle avait bien essayé de consumer l'amour avec elles aussi, mais elle ne parvenait à tirer aucun plaisir de leurs contacts. Puis, il y a quelques mois, Yuu rentra ivre à la maison. Il prit d'abord la jumelle sombre, puis la claire, et enfin, Alice. Mais pour cette dernière, il usa de violence, et les humaines s'occupaient de meurtrir son corps félin, pendant que le membre viril ravageait ses intimités. Au matin, ils gisaient tous les quatre sur le lit, endormis comme des tombes. La neko fut la première à s'éveiller. Elle constata en premier lieu les dégâts physiques, puis, tandis qu'elle se relevait avec difficulté à cause de ses muscles endoloris, une idée germa dans sa tête, jusqu'à prendre de l'ampleur. Elle n'y réfléchit pas deux fois, et s'en alla réveiller discrètement les humaines pour leur proposer un marché. Si Alice les haïssait, elles, au contraire, elles l'adoraient. Elles étaient encore jeunes, quatorze ans, d'après leurs dires… La semi-féline les guida jusqu'à la cuisine, banda leurs yeux grenats, et leur proposa un petit jeu qui allait certainement faire plaisir au maître. Enthousiasmées, elles ne se méfièrent pas.
Dernière édition par Hannah~Alice Walter le Dim 9 Aoû - 2:04, édité 4 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hannah~Alice Walter [Neko] Mar 4 Aoû - 21:42 | |
| La neko leur expliqua très simplement que la boisson qu'elle allait faire couler dans leur gosier serait un aphrodisiaque destiné à réveiller leurs hormones pour aller faire plaisir au maître dès l'aube. Elles acceptèrent, et trop naïves, burent le peu de dissolvant que la soumise animale leur offrit. Puis, elle jeta leurs corps évanouis au fond de la cave. Le bruit des os se brisant dans l'escalier, sans ménagement, lui confirma qu'elles étaient à présent mortes. Et si elles ne l'avaient pas été après cette chute, le liquide rose clair qu'elles avaient ingurgité comme des idiotes les empêcherait de monter les marches. Alice n'avait plus l'impression d'être la même. Elle se sentait… Puissante, ivre de puissance ! Ce fut la naissance de Hannah. Elle fit couler l’eau dans la grande, très grande baignoire du chalet, puis s’en alla réveiller Yuu. Son intimité la faisait encore terriblement souffrir, malgré le sédatif prit plus tôt. C’est pourquoi elle se fit très tendre et douce, et éveilla le jeune homme de façon très sensuelle. Immédiatement, sa réaction fut positive, et quelques minutes plus tard, nue et à califourchon sur lui, sentant le plaisir grimper jusqu’à son paroxysme, elle attrapa l’une des lampes de chevet et l’écrasa sur le crâne fragile de l’ange, qui se fracassa peu à peu, tandis que la neko s’acharnait, ses cris d’extase se mêlant à ceux de douleur de son bien-aimé. Il se vida de son sang, et périt au moment où s’éjectait son fluide fertilisant. Les draps n’étaient plus immaculés. L’hémoglobine se mêlait aux milles têtes chercheuses, mélange répugnant qui donna la nausée à la jeune fille. Elle se leva, rejoignit la cuvette des toilettes où elle expulsa la bile de son estomac, dans des spasmes douloureux. Puis, elle se glissa dans le bain chaud, parfumé au jasmin, qu’elle avait fait couler plus tôt. Le soir arriva, et parfaitement consciente d’avoir commis trois meurtres en moins d’une demi-heure, Alice avait tout lavé, tout rangé, bref, la maison ne semblait pas avoir été le théâtre de cette pathétique comédie. Son aliénation mentale ne s’arrêta pas là : elle dépeça l’ange, et organisa un petit barbecue dans le jardin, à elle seule, se régalant du fumet qui s’élevait des muscles en train de cuire sur les braises. Elle poussa le vice jusqu’à l’extrême, dévorant également la cervelle et la langue de son maître adoré. Ce soir-là, elle se coucha, calée, heureuse, dans le plus grand lit de la maison sur laquelle elle régnait désormais. Yuu avait bien fait en achetant ce chalet : il était parfaitement indépendant, énergétiquement, grâce aux panneaux solaires et autres dispositifs écologiques qui permirent à Alice de vivre confortablement pendant quelques semaines encore. La forêt n’étant pas loin, elle apprit à chasser… Ses proies furent variées, et elle accueillait souvent un visiteur égaré dans sa demeure, prétextant une sortie en ville de son maître. Elle attendait que le sommeil gagnât les inconscients, puis s’armant d’un couteau dentelé, elle leur tranchait la gorge d’un cou sec, net et précis. Elle devint très vite douée pour ce genre de choses, et alla jusqu’à dérober le revolver de l’une de ses victimes, parfois des anges, parfois des humains, d’autres nekos, ou des hybrides. Elle apprit à s’en servir, et se procura des munitions en ville, usant de son charme auprès des trafiquants. La seule chose qu’on lui avait donné, et qui lui appartiendrait toujours, c’était ce corps. Il devait lui être utile et servir. Puis, un jour, alors qu’elle errait en ville, quelque chose s’abattit sur sa tête. Le flou succéda à la vision de la petite ruelle dans laquelle elle venait de se piquer. Le noir, des ricanements, des attouchements… Lorsqu’elle s’éveilla, la surprise l’emporta sur tout le reste. La chambre était immense, mais pas un seul centimètre des quatre murs qui l’entouraient n’était épargné par une décoration luxueuse, tape à l’œil. Le couvre-lit était en soie, les rideaux étaient brodés. Puis, un homme entra, petit, rond, grassouillet mais sa bonhommie mit instantanément Alice en confiance. Il lui expliqua, très simplement, que le maître de maison avait été séduit par son apparence naïve et innocente, tombé sous un charme dont elle n’avait pas conscience. Elle usa de toute sa diplomatie, et se souvint de ses vieilles leçons pour décliner l’offre. Elle ne pouvait, ne voulait pas rester ici. C’était beau, très beau, c’était presque une illusion. Le vieux démon entra. Il congédia son employé, et ses manières délicates donnèrent matière à réfléchir à la petite girouette qu’était Alice. À dix-sept ans, elle n’avait pas encore les idées bien claires. Il la persuada de rester auprès de lui, il lui apprendrait tout, il ferait d’elle la plus douce, la plus idolâtrée des soumises de la haute société à laquelle il appartenait. Passer du caniveau aux plateaux d’argent, comme cela, ne fut pas facile. Alice eut besoin de plusieurs mois pour s’adapter complètement, et finir par répondre aux exigences de son maître. Malgré ses faux pas réguliers, il restait patient, son visage en permanence lissé par un sourire sempiternel. Ses longs cheveux noirs, ses yeux vifs et sa peau éclatante, comme le marbre, faisaient oublier les centaines d’années qu’il avait derrière lui. Sa classe, son élégance naturelle et sophistiquée à la fois… Il tint sa promesse : Alice était une soumise exemplaire, docile, féminine, adoptant et adoptée par les salons mondains, très gracieuse, insolente sans en avoir l’air. On pouvait tout pardonner à ce beau visage. Toutefois, ses méfaits la hantaient trop, et le besoin de tuer refit surface. Elle s’attaqua tout d’abord aux petits anges qui servaient de domestiques à Reika, son maître, mais ces boucheries étaient trop rares et mal savourées : faites à la presse, en ville, l’angoisse d’être prise sur le fait bridait les élans du plaisir provoqué par ces meurtres. Sa schizophrénie, déclarée lors de ses premiers crimes, s’étendit et elle eut de plus en plus de mal à se contenir. Lorsqu’elle devenait violente, elle devenait Hannah, lorsqu’elle était cette douce adolescente aux grands yeux brillants, respirant la candeur, elle était Alice. Reika s’éteignit dans son lit, sans souffrance, sans que ce ne fût l’œuvre de la jeune fille, alors qu’elle n’avait même pas passé deux ans avec lui. Dans les cuisines, alors qu’elle s’occupait de distribuer l’héritage immense selon le testament du feu démon, elle surprit une conversation comploteuse. Après des heures passées à écouter aux portes, Alice comprit, et Hannah refit surface. Le revolver volé, des mois plus tôt, dormait dans l’un des tiroirs de sa table de chevet. Elle s’en arma, équipa un silencieux et fit feu sur la tempe des responsables de la mort du dernier homme qu’elle avait aimé, qui l’avait aimée, sans que cet amour ne fût déplacé : jamais ils n’avaient consommé la chair ensemble, jamais, ils s’aimaient tendrement, simplement, comme deux êtres qui, s’ils se séparaient, faneraient comme des fleurs sans eau sous un soleil de plomb. Son cœur brisé se sentit réconforté par cette douce vengeance qu’elle seule pouvait savourer, dont personne d’autre n’avait idée. Elle avait la permission de vivre jusqu’à sa mort dans cette demeure splendide, luxueuse, mais n’en fit rien et retourna à son chalet. Il avait brûlé dans un incendie de forêt, et avec lui, les preuves de ses massacres s’étaient envolées. Désormais, Alice ne fut plus : elle devint Hannah, à part entière…
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| | | Ygaami Kyo-Shin Admin // Tueuse à gages
Nombre de messages : 182 Age : 38 Date d'inscription : 29/03/2009
Maîtres/Soumis Orientation sexuelle: Bisexuelle Maître de: Sayori Soumis par: la loi de Murphy, l'emprise du saké
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