Fleur de Lune cherche Ange Gardien

Invité

Un rayon de soleil passe à travers le dôme de plexiglas...
Dans un cage, une humaine s'éveille, une lumiere aveuglante l'illuminant au niveau des yeux. Une humaine? Non, il s'agit d'une sirène qui aurait reprit forme humaine pour ne pas souffrir du manque d'eau...Elle essaie de se relever, mais en vain, se cogne la tête contre le haut de sa cage, elle ne emble pas se rappeler d'avoir été enfermée. On la voit qui fixe d'un air furieuse les barreaux qui l'empêche de rejoindre le monde extérieur et l'Océan, sa maison...

* Ah oui, c'est vrai...ça fait 13 jours que je suis ici et toujours pas de maître pour moi...*

Une étiquette affiche "" Hanatsuki Himitsu - Sirène " devant la cage.
Elle repousse une mèche de cheveux, ensuite, crispe les lèvres comme si elle avait mangé quelque chose d'amer. Soudain, à la place de ses jambes blanche neige se trouve une nageoire de poisson, noire et brillante à la fois, mais ça ne dure pas longtemps.
En effet, aussitôt transformée, les jambes d'humain reviennent, telles des malédictions.

* Pas assez d'énergie...ça suffit pour aujourd'hui*

Elle tient les barreaux avec ces petites mains, regardant vaguement vers le ciel, puis soupire d'ennui.
Toute ces journée passée à l'Antre des Hybrides se résumaient à cela : Reveil douloureux, Rappel de sa misère, Regarder avec ces yeux violets plein d'espoirs les rares passant s'arreter devant sa cage d'un air interressés, puis ensuite repartir...Parfois même
( seulement si elle n'a vraiment rien à faire)
cela lui arrive de chantonner un air de " La Petite Sirène"

* Je ne vois pas les choses à sa manière
Comment est-ce qu'un monde qui fait d'aussi beaux objets
pourrait-être aussi barbare?*

Elle avait beau se plaindre à chaque fois, elle aimait quand même bien ce Soleil...Pourquoi? Parce que la Nuit à l'Antre est terrifiante...Même si un rayon de Lune vient eclairer le Dôme, les cages sont électrifiée, ce qui l'oblige à se recroqueviller dans sa cage et à se rouler en boule, pensant vivement au lendemain qui suivrait. Le pire, c'était ces cris...Oui, les cris que poussent les pauvres hybrides qui ont été surpris par la gérante, une ange aux traits pourtant sympathiques, à faire du bruit...
La gérante les battaient jusqu'à ce que l'on entende plus des cris, ni de chuchotement, bref, Hanatsuki detestait la Nuit.

Donc, ce matin, comme tout les matin, elle se surprend à espérer qu'une bonne âme vienne la délivrer de cette endroit et qu'elle l'emmène dans une magnifique maison avec ( peut être) une piscine ?

Bruit de la clochette qui retentit à l'entrée

*...*

Invité

Kerges avait fait confiance à un des vendeurs humains et mal lui en avait pris. Il se retrouvait à combler quinze jours de retard de paperasse accumulée par ce vendeur. Comment pouvait-il encore espérer que les humains fassent le travail convenablement? Soit, c’était un peu rapide, mais a l’heure actuelle, Kerges pestait intérieurement, autant sur l’humain que sur lui-même. Il approcha d’une des dernières cages de la zone. Une hybride sirène, c’est tout ce qu’il y avait sur la fiche pour le moment. Elle semblait humaine, Kerges se rappela son amie Lyrawen et se dit qu’il ferait de son mieux pour cette nouvelle venue.

- Bonjour, je suis Kerges Mach’tel, assistant et compagnon de dame Fallen, propriétaire de l’antre. Désolé que le reste du personnel ne soit pas passer pour faire cela avant, mais il me faudrait ton nom et ton âge pour compléter ta fiche. Une fois que cela sera fait, tu auras de bonnes chances de partir, et pas avant, malheureusement.

Kerges s’installa comme il le faisait souvent. Attendant les réponses. Il fit un sourire à la demoiselle avant de reprendre.

- Je suis ici pour rendre ton séjour le plus agréable possible. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n’as qu’à le demander. De même, si tu as des questions, je tâcherai d’y répondre aussi bien que je le peux. Je vais faire particulièrement à ce que tout se passe bien pour toi, je connais une princesse de ton peuple, une amie. Je sais qu’elle voudrait que je fasse de la sorte…

Kerges se montrait courtois et poli malgré toute la rage qu’il contenait en lui en ce moment. Il espérait que tout se passerait bien et que la nouvelle venue serait aussi agréable que Lyrawen, sa vieille amie, sa plus vieille amie dans la cité…

En ce matin, ensoleillé comme tous les matins de printemps, je me promenais dans les rues de la ville, chose que je faisais très rarement. En effet, tous ces bruits, ces gens qui discutent, se disputent, crient, ... emplissant ma tête de sons inutiles autant que mélangés, le tout donnant naissance à une migraine que même un tube entier d'aspirine n'aurait pu faire passer. Mais Il faut revenir quelques heures en arrière pour avoir la raison de cette promenade urbaine et matinale.

En effet, en cette période de l'année, ma salle d'attente ne désemplissant pas, je passais la plupart de mes nuits à me tuer au travail. Enfin... Quand je dis me tuer à la tâche, c'est au sens figuré, car jusqu'à maintenant, ce n'est pas moi qui suis morte. Cette période avait beau être chargée, elle avait des avantages non négligeables : la météo était parfaite pour exercer, et je pouvais me permettre de mettre de l'argent de côté.

Cette nuit avait donc été chargée, mais en plus, le dernier contrat, un certain Nick Olà-Sarquauzí, un petit personnage nerveux, semble-t-il assez haut placé dans la société au vu du nombre de bibelots et autre objets de luxe amassés dans sa résidence. Ce petit démon m'avait donné beaucoup de fil à retordre, courant et sautant dans toutes les pièces de ma maison comme un enfant, j'ai fini par l'attraper en fermant les yeux, me fiant uniquement à mes autres sens. C'est ainsi que j'ai pu lui couper toute retraite, tant et si bien qu'il fut comme le homard : tranché, puis grillé.

Sortant de sa maison, j'avais pris une demi-heure de retard sur mon planning. C'est ainsi que, traversant les rues commerçantes de Meridell, bondées - alors que j'avais prévu de les traverser à l'heure où seul quelques ivrognes cuvent dans le caniveau - pour rentrer chez moi, entourée de quantités de sons, je fus prise par un mal de tête quasi insoutenable. Les seules boules quies que j'avais en ma possession étaient le modèle léger pour la nuit, et elles étaient insuffisantes pour une traversée de la ville à une heure de pointe.

Afin de faire passer cette douleur, je devais absolument m'éloigner de la rue et de ces gens. Entendant une accalmie dans le bâtiment sur ma gauche, j'ouvris la porte, mais fus surprise par une clochette accrochée à celle-ci : ce tintement suraigu me fit sursauter et penser que mon crane se coupait en deux... Heureusement, il n'en était rien. Une fois la porte refermée, je me retrouvai au calme, et, mon mal de crâne passant, je m'avançai dans un couloir, entre des tapisseries et un comptoir, vers une aire ensoleillée.

Arrivée dans la lumière, je me retrouvai face à une série de cages ainsi qu'un personnage quadrupède, occupé à remplir une pancarte sur la cage d'une humaine. Ne m'adressant à personne en particulier, je leur demandai d'une vois quelque peu lasse :

"Bonjour... Auriez-vous des boules quies, ou quoi que ce soit d'autre susceptible de me boucher les oreilles, pour faire passer cette migraine?"

Regardant mieux la jeune fille dans la cage, je me rendis compte qu'il y avait quelque chose d'étrange... quelque chose d'inhumain dans le regard, et une légère odeur de poisson, d'air marin.

Invité

La jeune sirène regarda l'hybride de ses yeux violets pleins de confiance, même si des questions sans queues ni têtes se bousculaient dans sa tête, comme des ...ben, comme des poissons dans l'eau d'un trop petit aquarium, voilà quoi !

*Une fiche? Quelle fiche? Nom et age? Une princesse de mon peuple?
Raaargh, ma tête ....*

Sans savoir comment, elle arrivait à percevoir les sentiments de stress et de rage qui bousculaient l'ami d'un princesse du peuple des sirènes...
Elle leva timidement la main et les posa doucement sur la joue de l'hybride comme pour lui "transmettre" son soutien moral....
Très vite, elle se rendit compte de la stupidité de son geste et retira bien vite sa main de la joue de l'hybride et rougit légèrement, de petites taches roses s'étalant sur ses jours blanches.

Au même moment, la clochette retentit, un inconnue débarque, ayant l'air d'avoir d'horribles maux de têtes vu son visage crispé qui demande aussitôt des boules de quies pour le bruit...

Hanatsuki n'y fit d'abord pas attention, occupée à dévisager le soumis de la gérante de l'Antre, puis , en sentant un autre regard fixé sur elle, la sirène se tourna légèrement pour d'abord remarquer une présence, pour, se retourna complètement pour regarder l'inconnue à son tour dans les yeux, ces yeux violets gardant leurs profondeur mystérieuse...

-Huuuum..Des boules de quoi? ( le truc pour casser l'ambiance xD)

Puis, se rendant compte que ce n'était pas à elle de demander la question, elle baissa ces yeux et rougit de nouveaux ,toucha l'épaule de l'hybride quadrupède, puis pointa timidement l'inconnue du doigt.

-On vous demande...Je crois.

Invité

Kerges sourit à l’attention de la sirène qui occupait la cage. Il savait qu’elle voulait bien faire. Mais elle ne répondit pas a ses questions, cela restait un problème. Il savait qu’une fiche bien pleine était souvent le gage d’une vente rapide et donc, d’un ou d’une hybride qui quittait l’antre. Il allait se montrer calme et patient. Le signal de l’entrée sonna. Il n’y prêta pas attention jusqu’à ce qu’une cliente s’approche pour demander de quoi calmer son mal de tête. Kerges avait bien une idée pour soulager la migraine, mais Victoria était en congé de maternité.

- Il y a mieux, mais pour le moment, la personne qui en est capable est en congé. Je m’en excuse.

Kerges n’avait toujours pas de nom pour la fiche. Il se retourna vers la cage.

- Merci beaucoup de ta sollicitude. Mais si tu savais répondre à mes questions, ce serait un plaisir de noter cela. Et surtout, de pouvoir t’appeler par ton prénom.

Kerges fit une fois encore volte face.

- Désolé de ne pouvoir vous aider plus, chère cliente. Si vous le désirez, la pharmacie de l’antre est a votre disposition.

Kerges marquait de la sollicitude pour la cliente. Il allait aussi avoir la migraine, il le sentait. La journée allait être longue à cause des humains qui n’avaient pas fait le travail convenablement…

Le calme régnant dans la boutique aidant - par rapport au brouhaha de la rue - et surtout parce que j'avais l'attention captivée par l'étrange jeune fille de la cage, j'en oubliais presque mon mal de tête. Durant quelque minutes, je ne pu détacher mon regard de cette créature pleines de contradictions. En apparence une humaine tout à fait normale, mais rappelant étrangement la mer, les grandes étendues, la liberté...

Je fus tirée de ma réflexion par les paroles de l'autre hybride, qui tentait toujours d'obtenir quelques informations de la part de l'étrange jeune fille, et me proposait ensuite de visiter la pharmacie de la boutique. Je m'adressai à lui :

"Cette jeune fille est étrange, si vous voulez mon avis, je ne sais pas exactement pourquoi, mais même si elle en a l'apparence, elle est loin d'être humaine. Sa présence en ce lieu est des plus logique."

Je marquai une pose, obnubilée par la jeune hybride. Mais retrouvant mes esprits, je repris la parole et demandai à nouveau au quadrupède :

"Vous me parliez il y a peu de votre pharmacie, me semble-t-il. Pouvez-vous me faire parvenir une décoction d'écorce de saule? Ce serait bien aimable de votre part. Mais surtout, ne vous dérangez pas dans votre travail pour moi."

Je retournai une fois de plus mon attention vers la jeune fille. L'observant de plus belle, et, tous sens aux aguets, tentai de percer son secret. C'est alors que je notai la présence d'un 'écriteau, un peu plus haut : absorbée par l'hybride au regard légèrement violacé, je ne l'avais point remarqué. Sur cette pancarte figurait en toutes lettres, noir sur blanc, l'inscription suivante : "Hanatsuki Himitsu - Sirène". Une troisième fois, j'interpelai l'hybride quadrupède :

"Monsieur... Je crois qu'une partie des informations que vous cherchiez se trouvent là-dessus... mais je n'ai toujours pas de réponse à ma question,"

"Comment se fait-il que vous ayez une apparence si parfaite, si ressemblante à une fille d'humains, alors que vous n'en êtes pas une?"

Invité

Hanatsuki n'était guère à l'aise en présence de cette inconnue, surtout si celle-ci s'entêtait à la fixer et à lui poser inconsciemment des questions sur son habilité à modifier son apparence, chose qu'elle avait gardé en secret même a son père...
Cependant, elle se demandait pourquoi est-ce qu'il fallait cacher son don plus longtemps, et elle répondit d'une voix neutre, les yeux violets fixés dans ceux de l'inconnue

- Je garde cette apparence humaine seulement lorsque je n'ai plus la force de rester sirène...Mais dès que je suis dans l'eau, je reprend tout simplement ma forme aquatique. Je peux aussi changer mon apparence à volonté, autant que je veux, et comme je veux...
Peut être voulez vous assister à une démonstration?

Elle se tourna vers Kerges et s'inclina légèrement, se cognat presque le front contre les barreaux de la cage, s'étant rapprochée petit à petit, et recula aussitôt, redoutant de se cogner ,la prochaine fois, vraiment la tête...
et répondit à sa question posée précédemment et à laquelle elle n'avait pas répondu.
Elle se sentit honteuse de ne pas lui avoir répondu plus vite...

-Je m'appelle Hanatsuki Himitsu, comme l'insigne au dessus de ma cage le dit, et j'ai 210 ans, mais 18 en apparence,
je crois que toutes ces informations vous suffisent...?

La sirène resta silencieuse un moment, ne sachant pas quoi dire aux deux personnes qui se demandaient surement pourquoi elle avait gardé son apparence humaine alors qu'elle ne manquait de rien, qu'on lui donnait de l'eau quand elle en avait envie, et par conséquent, qu'elle ne manquait pas d'énergie pour se transformer sous forme aquatique....
Juste pour voir la réaction de l'inconnue, elle fit une tentative de métamorphose.
La sirène ferma les yeux et prit un air concentré...
Un peu plus tard, on put voir dans la boutique la présence de deux inconnues, une en cage, et l'autre qui l'observait d'un air fortement étonnée..

* tadaaaa*,
pensa-t-elle d'un air morose en reprenant bien vite son apparence

Elle se tut et baissa les yeux, voulant partir loin...loin d'ici...Vers l'océan.
Elle devait surement commencer à devenir folle lorsqu'elle demanda d'un air suppliant

-Dites, vous voudriez pas devenir mon maître s'il vous plaît?
Je dois partir d'ici...L'Ocean me manque...

Invité

Kerges salua la perspicacité de la cliente. Il n’était pas rare de voir des hybrides avec une forme humaine. Kerges en vendait énormément et ce, toute l’année. Il regrettait parfois qu’il n’y eut pas plus d’hybrides moins humain…

- Vous avez raison, cette personne est une sirène, si les renseignements sont corrects. Je salue votre don de l’observation, la plus part des clients se font avoir par ce genre de ruse. Jack Koupl, le tenancier de la boutique à humains a failli nous accuser de concurrence déloyale, une fois. Mais ce n’était que de la méprise de la part des personnes qui lui avaient parlé qui avait déclenché cette affaire.

Kerges commanda à un humain d’aller chercher la médication demandée aussi vite que possible. Après tout, il était de son devoir de satisfaire les clients et une cliente en mauvais état n’était pas une cliente qui achetait, en général. Kerges refocalisa en suite, son attention sur la sirène. Il nota les informations.

- Je te remercie pour tout cela et tu n’as pas à t’excuser. J’ai parfois des hybrides moins amicaux que toi.

Encore une fois, un manque d’eau. Kerges prit note de ce manque, il tâcherait de débloquer des fonds pour faire faire une zone pour les créatures aquatiques. Il se fit silencieux jusqu’au retour de l’humain avec la médication.

- Tenez, voici ce que vous désirez.

Kerges n’avait pas reposé la fiche, convaincu qu’il allait assister a une des ventes les plus rapide qu’on eut vu à l’antre et ce, depuis longtemps…

Je ne parvenais à quitter cette jeune et jolie personne des yeux, ce qui semblait d'ailleurs la gêner. Pour confirmer mes soupçons et mes dires quand à sa nature, le quadrupède précisa que la charmante personne encagée était une sirène. (Il m'informa également du fait que le manque de perspicacité de la plupart des clients passant dans cette boutique avait abouti à une altercation avec le marchand d'humain... un certain Jack Koupl.)

Charmante, cette hybride l'était effectivement : je me trouvais sous son charme, ce qui me faisait oublier un peu plus ma douleur cervicale. Cette douleur finit par disparaitre complètement lorsque je pu goûter à la décoction demandée un peu plus tôt, et préparée par un des humains travaillant à l'Antre, à la demande du l'hybride-boutiquier.

Mais en plus de me charmer, elle parvint même à me surprendre un instant. En effet, bien que je fus prévenue de sa capacité à changer d'apparence, je ne m'étais pas attendue à voir apparaître subitement une réplique de moi-même à l'emplacement où se trouvait un instant auparavant la surprenante jeune fille. Cette réplique de ma personne me semblait ressemblante, mais pour juger correctement, il eu fallut demander à un jury extérieur... mais également que le changement dura plus longtemps.

Cette apparition dissipée, la sirène reprit son aspect de jeune humaine, mais avec un petit quelque chose en moins, qui la rendait moins ressemblante qu'auparavant... Elle resta muette un instant, le regard dans le vague... elle ajouta alors la question qui me surprit derechef, mais de manière imprévue, cette fois.

- Dites, vous voudriez pas devenir mon maître s'il vous plaît?
Je dois partir d'ici...L'Océan me manque...

La tisane salicylique que je buvais ne manqua pas de se répandre devant moi dans un souffle, accompagnée d'un "PFFRRRTRFFTRF!!" sonore, immédiatement suivit d'une quinte de toux. Une fois mon souffle retrouvé et l'effet de surprise dissipé, je parvins à lui répondre d'une voix étonnement rauque :

"Que je devienne ta maîtresse pourrait être envisageable, mais en quoi puis-je t'aider à retrouver l'Océan? Je vis ici en la cité de Méridell depuis de nombreuses année, et je ne possède d'eau que dans quelques étangs et une salle de bain"

Je continuai à regarder la jeune fille, qui maintenant m'observait avec la même insistance, mais qui en plus d'arborer ce regard morose, dégoulinait de tisane fraîchement aspergée. J'étais tellement captivée que je ne prêtais plus du tout attention au quadrumane, qui s'inquiétait pour la sirène, mon mal de tête, et la décoction éparpillée.

Invité

-Waaaah >< !!

Hanatsuki sursauta d’un air surprise et affolée lorsqu’un flot de…eh bien, lorsqu’un flot de tisane lui brûla le visage. La petite sirène avait l’air bien ridicule, avec ses cheveux blancs rosés dégoulinant de tisane " fraichement aspergée "…
Mais elle s’en fichait complètement, puisque l’inconnue venait de lui faire un cadeau, digne de ce nom…
Elle s’approcha donc des barreaux où elle y accrocha ces petites mains blanches et regarda la femme avec ces grands yeux violets

-C’est vrai ?? vous pourriez être mon maître ? Ce n’est pas grave si je ne retrouve pas l’Océan, Je voudrais juste un milieu un peu plus aquatique que celui-ci,
fit-elle en montrant les barreaux, ainsi que les autres cages où les occupants la regardaient d’un air étonnés.

Sur ce, se rappelant soudain de ces cheveux « tisanés », elle se tourna timidement vers le sous-gérant de l’Antre, et lui demanda d’un petite voix

-Heuu…Excusez-moi, mais pourriez vous me donner un mouchoir ? Je manquais d’eau, certes, mais je n’en demandais pas sous cette forme…

Ensuite, la demande faite, elle se retourna vers l'inconnu, qui était peut être sa future maîtresse, puis lui offrit un adorable sourire

- Je ne me suis pas presentée, même si je ne doute pas un instant que vous puissiez lire la pancarte suspendue devant ma cage, mais je m'appelle Hanatsuki Himitsu..."Hanatsuki" qui signifie "fleur de lune", pour la couleur de mes cheveux et "Himitsu" qui signifie "mystère", à cause de mon pouvoir de metamorphose... Enchantée !

Invité

Kerges fut surpris par la réaction et tenta de s’interposer, mais il ne réussit pas totalement, il ne réussit qu’à se faire brûler lui aussi, même si sa toison l’avait assez bien protégé. Il tourna une tête dépitée et trempée vers Hanatsuki.

- Désolé, je n’ai pas été assez vif…

Kerges s’écarta et laissa l’échange entre l’ange et la sirène se poursuivre. Il fut ravi de la tournure de la discussion. Kerges compléta les papiers et ne réagit qu’à la demande d’un mouchoir pour s’essuyer, Kerges n’avait pas encore nettoyé son pelage non plus… Il prit de faire sur une desserte proche donna un essuie à Hanatsuki.

- Voilà de quoi t’essuyer, désolé encore une fois, j’aurais du t’en fournir une de suite…

Kerges finit les papiers après cela, attendant les phrases suivantes entre les deux possibles futurs partenaires…

Je restai bouche bée devant les deux hybrides dégoulinants, retournant alternativement mon regard vers eux et ma tasse maintenant vide. Bien qu’ils ne furent pas de rangé élevés, je ne pouvais me permettre de ne pas m’excuser après ce qu’il venait de se passer. M’inclinant légèrement, je bafouillai rapidement quelques mots d’excuses.

Étrangement, la jeune sirène ne semblait pas ennuyée par cette douche aux essences herbacées, et au contraire, me souriait comme un enfant qui vient de recevoir le cadeau qu’il espérait depuis longtemps, le regard humide et remplis de gratitude. Elle précisa même que l’océan n’était pas ce qui l’intéressait le plus, mais qu’elle désirait simplement de l’eau. Dans ces conditions, j’avais amplement de quoi la satisfaire en ma demeure.

Je n'aurais jamais pensé, il y a de cela quelque minutes, que je serais confrontée au choix entre satisfaire le caprice de cette hybride et mon habituelle vie calme... du moins de jour...

Ce temps de réflexion eut peu paraître moins long si la caméra n'avait effectué une rotation à la matrix autours des trois personnages principaux. Au moins, une chose était rassurante, cette hybride était parfaitement au courent des us et coutumes de la ville de Meridell, et je n'allais donc pas devoir lui inculquer les bonnes manières. Pas comme mes voisins qui galèrent avec leur humain... étant donné qu'il a vécu libre, il n'y a pas si longtemps, dans un village peuplé uniquement d'humains et humaines comme lui, il ne pense qu'à refaire le monde, et inverser les rôles pour ne pas rester l'esclave de qui que ce soit.

En y réfléchissant, ma vie diurne était peut-être même trop calme... En effet, je venais de me rendre compte que je passais énormément de temps à écouter ce qui se passait dans le voisinage. Cela signifiait peut-être qu'il me fallait plus d'activité dans ma propriété pour rompre cette monotonie. C'est étrange, car elle ne m'avait jamais pesé jusqu'à présent, et semblait tout-à-coup, à la réflexion, insupportable.

Perdue dans mes pensées, j'écoutais d'une oreille de qui se disait autours de moi. La sirène se présentait, et l'assistant-boutiquier s'excusait platement auprès d'elle de son manque d'attention pour ne pas avoir pensé plus tôt à lui passer se quoi s'essuyer le visage.

Ma décision était presque prise, ne restait plus qu'un seul point à éclaircir. Car si j'avais effectivement décidé d'égayer mes journées par la présence de cette hybride qui s'offrait à moi, je ne pouvais jurer de ce qui allait se passer. Que pourrais-je faire si sa présence m'était insupportable? Je ne pouvais simplement l'occire (ça ne m'intéresse pas si je ne gagne rien dessus), je devais donc demander conseil à quelqu'un qui pourrait me proposer une solution des plus adéquate, en l'occurrence, le quadrumane qui se trouvait à côté de moi, occupé à remplir des papiers.

"Que me conseilleriez-vous de faire en cas de non compatibilité? Puis-je vous la rapporter et me faire rembourser? Je préfère ne prendre aucun risque quant à son bien-être..."

Ce mensonge savamment dissimulé me permettait donc de garantir égoïstement mon propre bien-être ainsi que ma tranquillité, et accessoirement celui de la dénommée Hanatsuki.

Invité

Hanatsuki continuait de fixer avec ses yeux sa future maitresse, peut être...
Cependant, le fait d'avoir écouté sa question envisageait, pour la créature marine, que l'inconnue n'était finalement tentée par cette adoption que si la sirène ne s'avérait pas trop dérangeante envers ses projets futurs.

Un soupçon d'inquiétude teinta son regard aux couleurs pourpre.

* Peut être....peut être que je pourrais l'aider au lieu de la déranger pour ses plans? Je ne suis pas encore au point, mais si je pouvais me servir de mes pouvoirs...
Non, c'est ridicule !*

Elle secoua sa tête d'un air désespérée.
Sa chance de s'en aller...s'en allait, tout simplement, comme un vol d'oiseau.
Elle mordit sa lèvre inférieure, en proie de panique et ses yeux se remplissaient peu à peu de larmes. Hanatsuki n'était pourtant pas du genre à pleurer...
Elle s'essuya donc prestement les yeux d'un doigt léger...

*Mince...ils doivent me prendre pour une gamine maintenant =_=*

Elle repondit tout de même au tac tac pour sauver son...honneur

-Vous savez...Pas besoin de me rapporter, c'est pas comme si j'allais vous deranger ou quoi que ce soit...ce n'est pas non plus comme si j'était un produit de marchandise...

Puis, se rendant compte qu'elle s'enfonçait decidement de plus en plus, elle rougit fortement et baissa les yeux.

*Tu sais très bien que tu es un de ces produit de marchandise, crétine...Fais pas comme si tu ne le savais pas, tu vois bien ces barreaux qui t'empêchent de rejoindre la vie réelle*

Invité

Kerges était heureux de la question de la cliente. Il était si rare que les clients demandent quoi faire et bien souvent, les hybrides se faisaient rechasser dans la ville. Il ne voulait pas qu’on fasse du mal à ses amis, les hybrides. Mais, en y pensant, il se dit que cela serait mieux aussi pour les humains et pour les nekos. Il prit son souffle et répondit.

- C’est une excellente question. Nous reprenons les hybrides au prix de vente dans les sept jours. Sinon, vous perdez de l’argent au retour. Vous perdez la marge bénéficiaire de la boutique, entre autre… Mais, il est préférable, ne serais-ce que pour la santé de Hanatsuki. Les chasseurs ne sont pas des plus tendres… et il n’est pas rare de voir arriver des hybrides dans une santé moyenne voir faible lorsque les chasseurs les ramènent…

Kerges laissait la cliente comprendre les informations. Là dessus, Hanatsuki prononça des paroles qui le touchèrent plus qu’il ne le pensait. Il était rare que les hybrides disent cela comme ca, surtout avec les barreaux autour deux… Il se demanda comment elle en était venu a cette phrase…

- Tu as raison, tu être intelligent. Personne ne devrait être utilisé comme marchandise… Je suis toujours désolé par cette situation… Mais ni toi, ni moi n’avons le pouvoir de changer cela… Peut-être qu’un jour, cela changera, mais pour le moment, nous devons faire avec…

Kerges sourit à Hanatsuki. La révolte était finie depuis un long moment, la paix étant revenue dans les cœurs suite aux concessions du pouvoir en place. Nintaï faisait toujours attention, mais son attention était moins tendue. Il attendait de voir les enfants de Kerges…

La réponse de l'assistant-boutiquier ne se fit pas attendre, tout comme la réaction, inattendue, elle, de la sirène. Alors, que le quadrumane m'expliquait les différentes possibilités en cas de retour, la jeune hybride s'exclamait, les yeux larmoyants, qu'elle n'était pas une chose, un simple objet de commerce... avant de se rendre compte de ce qu'elle disait... Elle se tût, et baissa le regard comme un enfant qui vient de se rendre compte de l'énormité de la bêtise qu'il venait d'évoquer.

Je me rendis compte que j'allais de nouveau devoir mentir... Une fois qu'on met son doigte dans l'engrenage, on ne sait le retirer. Je devais dire quelque chose pour rassurer cet enfant, même si je ne savais pas trop pourquoi l'envie me prenait... C'est vrai... après tout, je ne suis pas rentré dans cette antre pour acheter, mais... mais pourquoi, encore? Ah oui! À cause de ce mal de crâne... ouilles... il va me reprendre, si ça continue... Bon... réfléchissons posément... Que vais-je bien pouvoir lui dire?

J'adressai donc la parole à la jeune hybride de la cage, qui, en fin de compte, semblait en bonne voie pour devenir mon hybride :

Vois-tu, jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours vécu seule, et n'ai jamais ne fut-ce qu'imaginé un jour posséder une ou un soumis. Je suis désolée d'avoir à te dire cela, mais si jamais je ne supporte pas la présence de qui que ce soit d'autre en ma demeure, pour ta propre sécurité, je ne puis me permettre te laisser chez moi.

Ce mensonge était gros... très gros... trop gros, même... allait-elle le gober? Surtout qu'elle semblait plutôt intelligente... Mais bon, j'avais maintenant pris ma décision, et j'allais l'annoncer, et ce, si possible, d'un air convaincu et fier. Je pris donc une inspiration, une seconde pour me donner l'air de réfléchir, et annonçai à haute et intelligible voix à l'adresse de l'assistant-boutiquier, tout en jetant un regard complice à la sirène :

C'est bon! Je vais la prendre (pas comme ça, bande de pervers). Pour régler la note, comment puis-je m'y prendre? Et pour toutes les formalités?

Je vis encore quelques larmes couler le long des joues de la jeune fille, mais je puis affirmer qu'elles ne reflétaient plus le doute et la tristesse, comme celles de tout à l'heure, car un grand sourire fendait son visage sur toute sa largeur, découvrant des dents blanches, et ses yeux n'étaient plus que des fentes. Si sa cage avait déjà été ouverte, je suis sûr qu'elle se serait jetée à mon cou, mais heureusement, le quadrumane n'avait pas encore eu l'occasion de la libérer. Je n'ai jamais aimé les effusions trop exubérantes. Cela remonte sans doute à mon enfance, et la jalousie de voir les autres enfants du clan aimés de leurs parents, alors que j'ai toujours été mise à l'écart.

Enfin bref! Voilà que ma vie allait changer... une page se tournait... Alors que j'avais toujours été presque seule depuis ma naissance, une autre personne allait partager ma demeure... Mais en plus, elle semblait être mon opposé, exubérante, et affichant tous ses sentiments... j'avais presque l'impression que je ne pouvais rien lui refuser.

Spoiler:

Invité

Hanatsuki sentit son coeur s'emballer lorsque l'inconnue accepta de la prendre en charge et vit son avenir s'illuminer de couleurs chatoyantes...
Quoique...Elle ne connaissait pas encore sa future maîtresse...Et si elle était...comment dire, Méchante avec elle?
Mais la joie qui s'empara de son coeur ne lui permit pas de réfléchir plus longtemps sur ce problème et si elle n'était pas enfermée dans une cage, elle aurait surement sauté au cou de cette femme pour lui administrer un de ces gros câlins..
.
*Yes, Yes, Yeeeeesss =DDD*

Elle se promit bien entendu de rester obeissante et sage vis à vis de sa future maîtresse mais elle savait bien que si elle etait trop encerclée d'autorité, elle aurait l'impression d'étouffer...mais elle rangea ce probleme dans un coin de sa tête.
Hanatsuki, sentant une vague de force lui parcourir le corps, sut qu'elle pouvait enfin retourner a sa forme humaine...Elle se transforma donc, et puis, se tournant vers le sous-gerant de l'Antre:

-Heu...Est-ce que...J'peux sortir maintenant? Histoire de me degourdir la nageoi...heu...les jambes?

Depuis tout à l'heure, elle n'avait pas quitter l'inconnue de son regard violet...

Invité

Kerges savait que la vente touchait à sa fin. La cliente voulait en finir, et Hanatsuki aussi. Il ne voyait pas ce qui pourrait empêcher la vente de se conclure. Il sortit les papiers pour clôturer la vente. Il les tendit à la cliente et entreprit de répondre à ses dernières questions.

- Il vous suffit de signer les papiers et l’administratif sera fait. Et pour le payement, il peut se faire en espèce directement, ou à la livraison si elle ne part pas avec vous. Sinon, par versement sur le compte de l’antre, ou par chèque. Tous les moyens sont bons, mais nous préférons un payement direct si possible.

Kerges se retourna vers la cage et ouvrit.

- Bien sur, tu peux te dégourdir les jambes. J’espère que tu seras heureuse.

Kerges sourit à Hanatsuki. Il espérait ne pas la revoir dans l’antre, jamais… du moins, comme marchandise.

Attachante, effectivement. Encombrante, certainement. Mais il allait bien falloir que je la loge. Complétant rapidement le formulaire que me tendait le boutiquier, mon esprit fut ramené sur terre au moment de remplir la case située à côté des mots "emploi de l'acheteur/euse"... qu'était-il raisonnable de mettre? Tueuse à gage, ne me semblait pas indiqué... j'inscrivis donc "Entreprise de Nettoyage". Il est vrai que je ne laissais pas de traces derrière moi, mis à part de grandes quantités de cendres. Aurais-je dû investir dans un aspirateur?

Une fois les documents dument complétés, je les tendis de nouveau au quadrumane qui me les avais passés, et m'apprêtai à sortir une liasse de billets ramassée chez mon dernier client (oui, je prends parfois de l'argent que je trouve sur place... ne serait-ce pas dommage de les laisser brûler?), mais je me crispai lors que la cage s'ouvrit... J'avais la désagréable impression que... eh bien voilà... Je me retrouvai avec un nouveau collier... un collier fait de deux bras, et la sirène qui s'y rattache en guise de pendentif.

Je n'ai pas pour habitude de me répandre en familiarités, et encore moins de faire montre de mes sentiments. Certes, je conçois que tu sois heureuse de quitter cette cage, mais je te prierais de bien vouloir descendre de mon cou.

Une fois libérée de cette entrave, je pu donner la liasse au vendeur.

Vous préférez donc être payés en liquide? Je pense que le compte y est...

Je regardai ma nouvelle possession, me demandant si je devais lui sourire ou pas. J'esquissai inconsciemment un faible rictus, reflétant plus ma nervosité que tout autre sentiment, que je me refusais d'exprimer.

[NDJ : désolé de t'imposer cet acte, Saké, même si je sens qu'il allait se produire de toute façon]

Invité

Une fois la cage ouverte, Hanatsuki s'élança ( bien que le verbe " bondir" correspondrait mieux ) au cou de sa maîtresse....qui n'apprécia pas l'élan d'affection dont la sirène en fit preuve

*ohohw...Mince!*
pensa-t-elle en decouvrant le visage quelque peu crispé de l'inconnue.
*Je l'ai ...vexée?????*

Elle se recroquevilla mentalement, et promis d'éviter tout gestes d'affection envers elle....ce qui était une dure décision a prendre pour la jeune fille, étant d'espèce à faire des câlins a tout ce qui bougeait.
Elle sourit, une pointe de tristesse dans le regard suite à cette décision, a l'inconnue et pencha sa tête de côté en voyant tout ces billets qui passa dans la main du sous-gérant de l'antre

*Waah...elle est riche!! Je me demande d'ailleurs le métier qu'elle exerce...*

Hanatsuki était apparemment loin de l'horrible vérité, pensant sans doute qu'elle n'était rien qu'une vendeuse de vêtement chics pour les dames avec des caniches et des longues vestes en fourrure.

Elle se tourna à temps pour voir le sourire- non, le rictus- que lui adressa sa maîtresse...
La sirène savait qu'elle n'était pas du tout du genre à câliner, à consoler et l'accepta donc sans broncher, lui renvoyant même une graaaaand sourire reflétant la joie qui la secouait en ce moment même.

Elle l'avait accepté car elle savait tout de même qu'elle allait tout de suite l'adorer, gentille ou pas, car c'est dans la nature d'Hanatsuki d'aimer tout le monde....

Invité

Kerges indiqua où les papiers devaient être signé. Il n’aimait pas la paperasserie, mais l’absence de Nisis faisait qu’il devait la faire, c’était comme ça….

- Voici, quelques signatures, règlement de l’argent… Voilà, tout est fait…

Kerges se tourna vers la sirène.

- Si tu as un problème ou quoi que ce soit qui ne va pas, tu peux toujours venir en parler ici. On pourra probablement t’aider. J’espère que tu te plairas chez Madame.

Kerges revint à la cliente, récupéra les papiers et l’argent et partit s’occuper de mettre les papiers et l’argent en place… Laissant la dame et sa soumise partir …

[HJ: Vente finie, désolé pour l'attente]

» Promenade au claire de lune [pv Rip'pit'chik']
» Rencontre un soir de pleine lune dans la sylve... [Pv Lilim]