Positivement pas marrant [PV Dorian]

Invité

Un ange se baladait dans la rue, oui, cela était moi. Encore à fuir la maison, laissant Mei dans le parc pour ne pas qu’il terrifie le chaton de mon frère et pour ne pas qu’il détruise la maison si Sei faisait son apparition. Je me demandais s’il n’allait pas se sentir seul quand je suis au travail surtout que je ne leur donne aucune tâche à faire à la maison. Oui, ce n’était pas des esclaves à mes yeux, je pensais ça depuis une rencontre et je lui avais promis de garder cette idée en tête toute la vie. Je venais de terminer ma journée de travail, j’étais las de toutes ses paperasses mais je me devais de le faire pour le bien de l’entreprise. J’étais rentré à la maison pour me changer et prendre une douche puis je partis direct dans les rues avant que les boutiques ne décident de fermer et que je ne puisse en profiter.

Petite balade dans les rues, j’observais les magasins mais aucun ne m’intéressait. Les vêtements, j’avais déjà ce qu’il me fallait alors nullement besoin d’y retourner si vite surtout qu’il n’y aurait sûrement pas de nouveautés. Les chaussures, c’était pareil, surtout que je m’en fichais de ça. Donc on gros, mon apparence, je m’en préoccupais pas, je voulais donnez un peu de compagnie a Mei. Je me demandais si cela n’allait pas faire éloigner Sei et l’empêcher de venir. On pouvait bien rêver un peu. C’était décidé, j’irais voir la boutique d’animalerie ou celle d’hybride. Le local ne me plaisait pas trop, les humains ce n’était pas mon dada. C’est en augmentant la vitesse de mes pas en direction des boutiques, plus précisément, l’animalerie. Pourquoi avoir choisit ce lieu, parce que j’avais déjà un neko et je me disais qu’il aimerait peut être avoir une amie neko, peut être que les deux s’aimeront. Je rêvais peut être un peu mais d’un coté, on pouvait toujours espérer. De plus, cela libérerait une nouvelle personne et cela ne pouvait que me satisfaire. Après de longues minutes de marches, a regardé différents visages qui étaient tournés vers moi. Je n’aimais pas trop qu’on me surveille mais je me devais de faire avec.

Arrivé devant l’animalerie, je regardais par la fenêtre, car je me mis de nouveau à douter. Etait ce une bonne idée ? Yajuu n’aimait pas trop la compagnie des autres neko, et je me demandais pourquoi. Je ne voulais pas le rendre mal à l’aise, c’est pour cette raison que j’emmenais tous les jours Mei en direction du parc. Au moins, il était seul à la maison comme ça. Sur un coup de tête, je posa ma main sur la poigné de porte et entra dans l’animalerie. Une sonnerie se fit entendre comme toujours enfin, je prenais vu que c’était ma première entrée dans ce lieu. Mon regard se tournait dans toutes les directions pour y voir que finalement ils étaient bien traité, ce qui était finalement agréable à voir. Je me mis à penser qu’il fallait que je remercie le gérant de si bien les traiter. Malgré que tout ressembler à leur véritable habitat, je voyais tout de même une neko qui était un peu triste. Cela me déchira le cœur et je m’approchai alors de cette beauté, lui offrant un petit sourire.

« Bonjour Demoiselle, vous allez bien ? Vous n’avez pas l’air heureuse de vous retrouver ici si je ne me trompe pas »

Mon sourire n’était pas des plus beau et surtout pas naturel mais j’essayais de rassurer la jeune fille, de la mettre en confiance mais surtout de lui arracher un jolie sourire. Mon regard était fixé dans le sien un long moment, jusqu'à ce qu’elle réponde. Les cries de joie des autres nekos faisaient plaisir à voir mais surtout à entendre. J’attendais sa réponse ou que le gérant s’approche de moi pour lui parlais. Une chose était sur, c’est que je n’allais pas quitter cet endroit seul.

Invité

Tu a raison Ange… Non pas que je sois maltraitée ici, l’endroit est le meilleur que j’ai connue. Mais je m’ennuie terriblement.

Invité

Assise sur son haut tabouret, presque perchée derrière le comptoir sur lequel elle avait appuyé ses coudes, Rider surveillait la boutique sans rien montrer de sa lassitude et de sa fatigue. Ses lunettes dissimulaient parfaitement ces détails, elle le savait, mais il n'y avait plus de sourire sur ses lèvres. Trop de choses revenaient en même temps, trop de souvenirs remontaient à la surface ces derniers jours, trop de choses désagréables. Tant pis, elle ferait avec, elle avait l'habitude. L'après-midi était déjà bien avancé, et l'heure de fermer la boutique approchait à petit pas, comme le constatait l'ange qui jetait un oeil à son portable toutes les deux minutes environ. Il n'y avait rien à faire, le néant total. Elle aurait pu aller jouer avec les nekos, mais elle ne s'en sentait pas le coeur, elle les laissait donc s'amuser entre eux, veillant toujours à ce qu'aucun d'entre eux ne se blesse, le sens maternel et protecteur de Rider étant surdéveloppé à l'égard de ces petites boules de poil complètement adorables. Une jeune neko tournait autour de la jeune femme, se couchant presque à ses pieds. L'ange était son seul point d'ancrage dans la nouvelle vie qu'elle venait d'aborder, elle restait le plus souvent avec la vendeuse qui se pencha pour effleurer les oreilles velues de la migonne petite. Un ronronnement s'éleva de la gorge blanche, tandis que les oreilles papillonaient et cherchaient davantage de caresses. Oh, la clochette! Enfin, un autre client. Rider en avait vu beaucoup depuis ce matin, mais un seul d'entre eux était reparti avec un neko, elle commençait à se poser des questions. Elle enclencha son système personnel d'analyse, qui consistait surtout à détailler l'apparence extérieure, souvent révélatrice de certains détails, puis l'attitude, les actes et les paroles d'un potentiel acheteur. Il fallait d'abord penser au bien-être des chats, avant de satisfaire les anges et les démons qui venaient faire leurs "courses" ici. Les nekos passaient avant les maîtres, dans cette boutique. L'ange à l'apparente froide adressa la parole à Isild, confortablement installée plus loin, dans l'un des enclos de plexiglas qu'elle ne quittait plus. C'était une étrange neko, plus mélancolique et calme que les autres, mais Rider appréciait sa compagnie, elle avait aimé discuter avec elle lorsqu'elle était arrivée ici. Écoutant et supervisant l'échange verbal dans son coin, la vendeuse se leva finalement, pour se tirer de sa léthargie. Elle s'approcha à pas feutré, et comme Dorian n'était pas entré dans l'enclos, elle se posta près de la porte de celui-ci, à la fois pour lui signifier sa précense et lui indiquer l'ouverture de la grande bulle transparente. S'il voulait parler plus facilement à Isild, la porte lui était ouverte. Les pouvoirs de Rider n'étaient pas puissants, sauf de nuit, et le crépuscule au-dehors indiquait que la ville allait bientôt sombrer dans le noir le plus total. Alors, elle pourrait éveiller son contrôle et stopper l'ange s'il entreprenait quoi que ce soit de mal, ou s'il se révélait trop sadique. Il n'en avait pas l'air, comme ça, mais l'ange aux cheveux violets préférait se méfier...

Bonjour, je peux vous aider?

Spoiler:

L’animalerie, un lieu ou les nekos étaient retenu prisonniers sauf le neko Mei vu que je l’avais finalement trouvé dans la rue. Mais cela était bien rare et pas important. Revenons au sujet principal, j’étais ici, présent dans l’allée pour voir les nekos dans leur milieu naturel mais tout de même enfermé dans un plexiglas. Privé ses créatures, ses êtres vivants de toute liberté ne me plaisait guère mais je pouvais en libéré qu’une. Rare était les nekos qui étaient triste dans ce lieu, la seule qui l’était, attira irrésistiblement mon regard. Cela m’intrigua fortement d’ailleurs mais j’en oubliais qu’un être vivant jolie pouvait me perturber.

Rien ne m’intéressait comme caractère particulier mais mon premier objectif était de libérer une ou un neko de sa cage. Mais rare était les nekos qui étaient tristes dans un tel environnement que le gérant ou les vendeurs avait offert à ses êtres. Tous avait l’air si heureux d’être ici, oubliant parfois et sûrement qu’ils étaient prisonniers car ils en avaient vraiment pas l’air. Mon regard s’était posé un petit moment sur trois nekos qui se chamaillé, c’était agréable a voir. Cependant, je savais que je venais ici pour m’approcher et m’intéresser à une ou un neko triste. C’était tout de même surprenant que je pense cela vu que j’étais froid comme personnage, alors cela ne collait pas trop à mon caractère. Peu importe comment j’étais, s’il voulait partir, je lui laisserais la liberté sans vraiment de soucis, ils auront bien l’occasion de s’enfuir quand je les emmène au parc pour qu’il y soit la journée.

Le regard vagabond, je le tournais vers une adorable neko. En la regardant bien, elle était du genre à être un peu triste, mais la raison m’était inconnue encore. Cependant, je pouvais lire dans son regard quand elle tourna la tête vers moi. D’une part, elle avait l’air d’être surprise de me voir, qu’on lui adresse la parole. Ainsi donc, je me demandais depuis combien de temps elle était ici, et depuis combien de temps lui avaient-on pas offert un regard et une parole. Elle n’avait pas bougé d’un poil, à croire qu’elle était devenue une statue devant mes yeux. Si dans quelques minutes, elle ne réagissait pas, j’allais devoir entrer dans son esprit pour connaître quelques pensées mais je n’aimais pas le faire mais si cela était nécessaire, je le faisais sans le moindre remord. Sa voix retentit enfin dans la salle, dans la pièce, ce qui me faisait plaisir à entendre, je l’observais alors, souriant à ses paroles. Ainsi donc, elle s’ennuyait dans ce petit paradis pour neko. Le fait qu’elle m’appelle Ange me dérangeait un peu. Certes j’étais un ange, mais parfois je n’avais pas l’impression de l’être tant que le mot ange signifie le bien. Et que, je n’étais pas le meilleur choix pour représenter la pureté. Que devais je répondre, telle est la question que je me posais actuellement sans y trouver réponse. Petit soupire s’échappa de ma bouche, m’accroupissant alors devant elle, posant un bras sur mes genoux pour retenir la tête. Fixant toujours la neko de mon regard neutre et parfois un peu froid. Quelques mots s’échappèrent de mes lèvres sans vraiment le contrôler.

« Eh bien…. »

Je ne savais toujours pas quoi dire, je ne voulais pas la blesser, lui faire peur. D’un coté, je pouvais sentir qu’elle n’était pas facile à terrifier par rapport à sa manière de répondre. Devrais je la prendre ? C’était aussi une autre question qui me trottinait. Voudrais t’elle d’un ange comme ami ? Etant donné que j’allais la considérer ainsi ? Tant de questions qui ne trouvaient pour le moment aucune réponse. Plongeant alors le regard dans la demoiselle. Je finis par répondre d’une voix douce pour ne pas l’effrayer.

« Je ne sais pas si chez moi c’est amusant, mais tu peux toujours essayer. J’ai déjà un neko à la maison, et mon frère en a un aussi, mais lui n’aime pas les autres nekos. Enfin, pour ne pas lui faire peur, j’emmène Mei à ma cabane pour qu’il soit tranquille pendant que je bosse. Tu ne feras pas de tâches ménagères sauf si c’est toi qui a fait la bêtise. Enfin, je parle de ça mais je ne sais toujours pas si tu acceptes. Pour éviter que tu doives encore m’appeler par Ange, mon nom c’est Dorian. »

Bavard, je l’étais parfois, faut bien avouer que j’aimais discuter mais que je n’en avais pas trop l’occasion, ni trouver les personnes adéquates. Cependant, j’espérais vraiment que Mei et cette jeune neko soit les bons. Espoir faisait vivre, mais parfois, il ne fallait pas trop y croire. Je soutenais mon regard vers la jeune fille, les bruits des autres nekos ne m’interpellaient pas un poil, j’étais captivé par elle et par personne d’autre. Amour ? Non je ne pense pas, juste qu’elle était agréable à regarder, qu’elle avait un caractère, de la bonne conversation et du bon langage. Que demandez de plus ? Rien, tout était parfait pour le moment. Des pas se fait entendre mais je n’y prêtait toujours pas d’attention mais en voyant les jambes, je du me résoudre à relever la tête. Regardant alors un visage d’ange avec des cheveux violets. Je lui fait un sourire en signe de politesse, me relevant finalement doucement puis écouta alors ses paroles. Je me devais de lui répondre mais la réponse était à Isild de le faire sinon, je regarderais les autres ou partirais pour un autre commerce.

« Bonjour Demoiselle, M’aidez, je ne sais pas encore, j’attends la réponse de la demoiselle, je ne désire pas la forcer à venir en ma compagnie. Je suis enchanté de vous rencontrer demoiselle, je me présente, je me nomme Dorian Stephan Oyada. Quel est votre nom ? Et la tienne demoiselle neko ? »

A cette dernière phrase, mon regard se tourna vers la neko, pour lui confirmer que je parlais bien d’elle et à elle. Et pis observer ses réactions, me faisait plaisir, j’apprenais ainsi à la connaître, à m’habituer à sa présence. Ce qui était bien entendu nécessaire pour le développement de la bonne entente entre les deux.

Invité

« On m’à nommée Isild… »

« Je ne trouve pas vraiment qu’un maître qui demande l’avis d’un neko soit très…normal. Mais autant profiter de l’occasion… Je viendrais si l’on me promet un bon traitement, une écoute favorable et une liberté d’expression suffisante. Pas de muselière, de laisse, ou d’autre chose dégradante… Et jamais de violence. C’est à prendre ou à laisser… »

Invité

Calme et impassible, Rider observait toujours Isild et Dorian. Quelques paroles suffirent à cerner aussi bien le caractère de l'une que le caractère de l'autre: la neko semblait plaire, par sa différence, à l'ange. Ce dernier demandait quelque chose d'incongru, ou plutôt, il était très direct : il demandait à la jeune fille si elle souhaitait venir avec lui. Déjà un bon point pour lui aux yeux de Rider, qui appréciait qu'il s'informe de l'avis de la jeune féline de sa propre initiative. La volonté des "soumis" primait, ici, sur celle des "maîtres", c'était d'abord aux premiers de voir s'ils voulaient rejoindre les deuxièmes. La vendeuse ne laissait pas aller un neko avec un ange ou un démon contre son gré, c'était un principe toujours appliqué à l'animalerie. L'ange aux cheveux violets attendit donc qu'Isild se présente, et ce qu'elle ajouta fit sourire la jeune femme. La neko ne perdait pas de temps, et exposait de suite ce qu'elle désirait. Cela évitait à Rider de devoir répéter son speech traditionnel :"Est-ce que tu veux vraiment aller avec... ?", "Es-tu sûr(e) de ton choix?", etc... Elle prit la parole pour répondre à Dorian, juste après Isild.

Rider, enchantée de même.

Elle marqua une pause, fixant son regard invisible sur Dorian. Glacial, l'angelot. Mais il s'entendrait sûrement avec la neko dont il avait demandé l'avis. Les deux étant de nature calme, en apparence... Rider ne craignait pas vraiment de voir revenir Isild de si tôt à l'animalerie, et en mauvais état. De toute façon, si c'était le cas, une barre de fer, une petite visite, et c'était réglé, comme le lui avait dit Sevoth. La vendeuse n'attendit pas la réponse de Dorian, se doutant déjà de ce qu'il allait dire, et s'avança près du comptoir, tirant de l'un des tiroirs les papiers nécessaires à l'acquisition de la jolie jeune fille. Il n'était pas fou, s'il voulait vraiment sortir Isild de l'animalerie, il n'allait pas répondre que, oui, c'était un grand sadique qui passait sa journée à torturer les soumis de toutes les façons possibles et imaginables...

Spoiler:

J’observais la neko qui avait interpellé mon attention car elle n’était pas joyeuse dans ce petit monde, un paradis pour neko qu’on avait créé pour eux. D’un coté, je la comprenais car on la privé de toute liberté mais d’un autre, elle était bien entretenue alors on pourrait bien la voir heureuse mais cela n’était pas le cas. D’un coté, cette façon d’agir m’avait fait venir vers elle et entamé une petite discussion, qui aboutirais peut être à une amitié sincère, proche et éternelle mais je préférais pas trop m’avancer, tant j’ai été déçu de la vie. J’avais toujours un profond regard en sa direction, m’en détachant que très peu comme captivé ou prise au piège, je ne savais pas trop entre les deux. Je me demandais si la jeune neko allait refuser mon invitation parce que j’avais un physique un peu froid, qui ne montrait aucune émotion. Je ne savais pas quoi faire, j’étais un peu paumé. D’un coté, j’avais peur qu’elle refuse à cause de ça, d’un autre qu’elle accepte pour être libre et qu’elle s’enfuirait à la première occasion. Certes, j’étais pour la liberté mais ne plus jamais la revoir me rendrait triste, et je ne tenais pas spécialement que cela arrive.

J’attendais la réponse de l’ange et de la neko en même temps, déjà pour savoir leurs noms mais aussi pour savoir la réponse de la neko, et ainsi pouvoir clore la vente. Je n’aimais pas ce terme mais c’était vraiment ainsi. Je pouvais bien lire sur le visage de l’ange que c’était la neko qui avait le droit de choisir, de plus, cela me convenait parfaitement vu que je pensais la même chose. Si elle acceptait de venir à la maison c’était bien pour avoir une vie heureuse et non être enfermé comme un chat, non plutôt comme un monstre ou un être ignoble. Même un chat aurait eu une vie plus joyeuse en quittant la SPA sauf si c’est vraiment des êtres cruelles qui s’amusent à faire des expériences sur ses êtres qui ont une âme. D’ailleurs, je me demandais si j’avais trop parlé, peut être qu’en avoir trop dit allait faire fuir la jeune neko. Tout serait plus clair quand elle aura prise sa décision et qu’elle l’aurait partagé avec moi. Je pu sortir de mes pensées et de mes théories car la douce neko a finit par répondre en m’annonçant son nom, suivi de celui de Rider. Je me mis alors à faire une révérence pour chacune d’elle comme on me l’avait appris mais aussi pour être polie envers elle. Soumis ? Non pas vraiment, juste que je les considérais aux mêmes pieds d’égalités que moi. C’est pour cette raison que Isild était une neko intéressante à ses yeux, au moins, ils étaient tous les deux d’accords sur ce point.

Je ne rajoutai aucun mot car finalement, la neko n’avait toujours pas accepté la proposition. Elle réfléchissait sûrement encore, ce qui était un peu normal vu que ce n’était pas une décision facile à prendre vu qu’elle concernait la suite de sa vie, qu’elle mettait en jeu son destin entre les mains d’une personne qu’elle ne connaissait pas. Elle l’avait seulement entendu parlé, regarder sous tous les traits. Mais finalement, après quelques minutes, sa voix revient teinté dans mes oreilles. J’écouta attentivement ses paroles, les analysant pour répondre correctement et qu’elle puisse prendre sa décision finale. En réfléchissant, je tournai parfois mon regard vers l’ange, et je la vie alors s’éloigner, comprenant que j’allais finalement accepter, et qu’elle pouvait donc commencer à remplir les papiers. Elle n’avait pas tord mais je me devais de mettre quelques petites choses au point avec ma futur protégé. C’est pourquoi je me baissai, m’accroupissant devant sa cage, tendant une main. Pourquoi la tendre ? Et bien, j’attendais soit qu’elle me la serre comme pour dire qu’elle accepté le marché, soit que je puisse la caresser un peu. Tout allait dépendre de comment elle allait le prendre. Il y avait donc même un risque que je ne puisse rien lui faire.

« Alors Isild, c’est vrai que je ne suis pas comme tous les autres, ce qui fait que je suis différend d’eux, et peut être me met en meilleure position pour avoir ton accord. Tu peux être sur que tu seras bien traiter mais seulement si tu te comporte bien. Je sais punir si on n’obéit pas aux règles de la maison qui sont la moindre des choses. Une écoute favorable, j’essayerais d’être le plus présent à ton écoute tout en travaillant. Je ramène parfois du travail à la maison donc il peut y avoir des moments ou j’ai besoin d’être seul. Concernant la liberté d’expression, et bien, normalement, tu peux dire ce qui te plait ou plais pas mais cela ne veut pas dire que je serais toujours d’accord avec tes paroles. Muselière et tout autre objet de maltraitance sont interdit à la maison et sur moi. La violence, je n’en fais jamais usage sauf si je suis en colère mais généralement, je me défoule sur des choses qui ne vis pas. Mais cela concerne ce que je pense, mon frère n’a généralement aucun droit sur toi mais il peut aussi te punir si tu fais une bêtise à la maison. J’espère t’avoir convaincue belle demoiselle. Je ne veux que le bonheur de mes protégés rien d’autre même si je parais souvent froid. Il faudra apprendre à me connaître pour découvrir une autre partie de moi. »

Et bien voila que j’avais lancé une grande tirade en sa direction, j’espérais de tout cœur l’avoir convaincue que je ne voulais que son bien mais que j’avais quand même des limites. Il ne fallait pas croire que je laissais tous passez, surtout au niveau des bêtises. Il fallait bien se comporter avec moi sinon, je remettais les choses au clair. Oui, je pouvais parfois être dur, strict, mal vu et tout le tralala. Tien en y repensant, fallait que je la prévienne d’autres risques.

« J’ai oublié de te prévenir, il y a aussi une hybride à la maison qui est amoureuse de mon frère mais le plus important étant que mon frère est du genre blagueur, je le suis aussi mais un peu moins en ce moment. Enfin soite, il risque de teste ses inventions sur vous mais ce n’est en aucun cas dangereux. Nous sommes gérants et vendeurs d’une boutique de farce et attrapes, je m’occupe de l’administratif et lui plus des objets. Donc il faut le prendre en compte, et une autre chose. Pour le moment, nous avons que deux chambres. Ainsi, tu vas devoir dormir avec moi et Mei mais tout devrait se passer comme il faut. Si vraiment ça se passe mal, nous démangerions vers le domaine du reste de la famille. Je crois que je t’ai dis le plus important »

Il est vraiment vrai que je pouvais être très bavard quand je m’y mettais mais bon, c’était plus fort que moi, je devais absolument mettre tout au point avant de clore la vente, je ne voudrais pas qu’elle soit déçu ou choqué de ce qu’elle pourrait voir en arrivant à la maison alors je préférais tout dire avant qu’elle prenne sa décision finale. J’attendais maintenant sa réaction en gardant ma main proche d’elle.

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