Première rencontre [PV Garakan Hell] Terminé

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C’était un jour comme un autre, baigné de soleil. Par la fenêtre, ses rayons vinrent caresser le visage angélique, comme s’il lui signalait que l’heure était venue de se lever. Albane s’extirpa de son lit avec difficulté. La nuit avait été pénible. Elle sentait qu’une vision voulait ressurgir et de toutes ses forces elle désirait l’en empêcher. Se battant contre sa nature profonde, elle avait peu dormi de peur que pendant son sommeil les images ne fassent surface. L’une d’elle avait pourtant réussi à percer son esprit, un visage. La jeune femme ne savait pas s’il faisait partie de sa vision où s’il était lié à son passé. Elle ne voulait pas le savoir. Ce visage l’avait longuement hanté après le tragique événement qui avait bouleversé sa vie. Pourtant cela faisait quelques années qu’elle ne faisait plus cet horrible cauchemar où elle revoyait cet homme au rire dément contempler d’un air jouissif la terreur et la violence que ses compagnons de jeux semaient parmi ces pauvres femmes sans défense. Cette image l’avait marqué à jamais. Dans celle qui lui était venue cette nuit, il ne riait pas. Il avait plutôt le visage grave et marqué par les ans. Ce qui lui faisait dire qu’il ne survenait pas de ses souvenirs mais bien de l’avenir. Elle espérait qu’il ne fasse pas parti du sien.

Son petit déjeuner fut des plus légers, l’angoisse lui nouant trop l’estomac pour qu’elle puisse avaler plus qu’un verre de jus d’orange. Elle se prélassa ensuite dans un bon bain chaud et moussant. Immergée dans l’eau, la mousse lui recouvrant le corps et caressant son menton agréablement, elle fermait les yeux essayant d’évacuer les tensions accumulées cette nuit et plus encore ce visage qu’elle haïssait de tout son être. Elle s’habilla de manière décontractée, enfilant un pull bleu marine trop grand pour elle qui retombait lâchement jusqu’à mi cuisse. Ce fut le tour d’un jean vieux et délavé, d’une paire de baskets blanche toute simple.
Elle s’empressa de quitter sa petite mais confortable maison. Après avoir pris soin de refermer la porte à clefs derrière elle, elle déploya ses longues ailes blanches et s’envola. Battant des ailles rapidement, elle volait assez haut dans le ciel, regardant de temps en temps la ville qui semblait minuscule à cette altitude. Enfin elle aperçut sa destination et se posa habilement sur le sol. Un sourire à peine visible esquissé sur les lèvres, elle se dirigea à pas rapides vers le grand bâtiment. Déjà elle percevait les hennissements et bruits de sabots frappant le sol. Albane vit la crinière blanche de celui à qui elle venait rendre visite aussi souvent qu’elle le pouvait. L’animal la reconnut et approcha un peu plus, passant allègrement la tête par-dessus la porte. L’ange flatta son encolure tendrement.

« Bonjour Aïkan, je t’ai apporté une surprise. »

Disant cela elle approcha sa main, paume ouverte, dans laquelle elle tenait une belle carotte. Le cheval la saisit avec gourmandise. Elle pénétra ensuite dans son box et le brossa longuement. Il semblait apprécier, se laissant gratouiller par les poils durs de la brosse. Elle le fit sortir et le monta à cru. Elle n’aimait pas le harnacher avec tous ses éléments qu’elle trouvait barbare. Elle préférait faire corps avec lui et le laisser gambader à son gré, retrouvant pendant leur balade le sentiment de liberté qu’on lui avait volé.

Après avoir laissé l’étalon trotter doucement, elle exerça une légère pression de son pied sur le flanc. Répondant à la demande comme si c’était bien ce qu’il espérait, il se mit à galoper à vive allure. Elle le laissait choisir la direction, se cramponnant juste à sa crinière, veillant tout de même à ce qu’il n’aille pas vers une route ou même la ville. Après avoir longuement couru à travers les environs, il ralentit la cadence à l’approche d’un petit ruisseau qui coulait paisiblement à travers la grande plaine. Albane mit pieds à terre et le laissa s’abreuver à sa guise. Elle contempla le paysage autour d’eux. Tout était si paisible. Elle s’assit près du cours d’eau et ôta ses gants. Elle se pencha pour effleurer l’onde du bout de ses doigts. L’eau était froide mais elle ne retira pas sa main. Comme venu du plus profond d’elle, une étrange sensation l’envahit.

« Pas maintenant » –murmura t’elle.

Pourquoi fallait il que cette vision revienne la troubler alors qu’elle était si bien ? N’avait elle pas le droit à un peu de paix ? Elle n’avait jamais aimé ce pouvoir, trouvant trop contraignant le mode de vie auquel il l’obligeait bien qu’elle ignore tout de la vie normale. A présent elle le voyait comme une malédiction qui lui avait coûté la vie de sa mère et rendu la sienne si détestable. Coupée du monde comme elle l’avait été puis se renfermant sur elle-même elle était ignorante en bien des domaines. Mais sa tante la poussait toujours à aller de l’avant, à découvrir, à vivre en somme. Ces études vétérinaires étaient son idée, tout comme celui de postuler à Meridell. Demain serait son premier jour et elle redoutait un peu le contact des autres. Elle n’était pas très douée pour les relations humaines il fallait se rendre à l’évidence.

Soudain il lui sembla percevoir un reflet derrière le sien sur la surface lisse de l’eau. Elle ferma les yeux et prit une grande inspiration, croyant d’abord que c’était le fruit de son imagination amplifiée par cette affreuse vision qui menaçait de faire surface. Mais l’image bien que floue ne ressemblait pas au visage qui la hantait. Elle se retourna vivement pour se retrouver nez à nez avec…

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Le soleil se lever à peine; ses rayons éclairant doucement la ville pour réveiller ceux qui pourrait le faire à cette heure si matinale de la journée... Les rayons lumineux traversèrent la fenêtre de la chambre du manoir Hell mais, curieusement; il n'eut aucun visage à éclairer... Le propriétaire des lieux n'était déjà plus là; son réveil avait été bien plus rapide que celui du soleil. En bas; dans sa salle habituelle le démon travail son corps... Il se doit d'être parfait; l'image à une grande importance à ses yeux et il sait que cela en a également aux yeux des autres. Musculation; pompage, abdominaux... Tout; il doit absolument tout travailler parce qu'il sait qu'un physique imposant commence déjà à instaurer la peur dans l'âme des autre. La peur... Il s'agit là de la meilleure arme du guerrier car un combattant qui a peur est un combattant qui ne saura pas bien se battre; cela est une vérité militaire qui date de bien des générations. Il se lève, cela fait assez longtemps qu'il travail et puis; il le sait... Le meilleur moyen de faire du bon travail, ce n'est pas de s'amuser avec des milliers d'appareils créé par l'homme; le meilleur moyen reste la bonne vieille méthode utilisée par les meilleures armées de l'ancien temps : Le travail en pleine nature. Il se lève, essuie son visage en sueur et se dirige vers sa salle de bain; après avoir travaillé autant, il se doit de se rafraichir avant de pousser plus loin l'entrainement. Il allume sa douche, calme et serein; allume son poste radio et entre dans l'eau qui est, bien évidemment... Gelée. Il sait que l'eau froide aide le corps à mieux retrouver ses forces et permet à l'esprit de ne faire qu'un avec ce corps; c'est pour cela que les samouraïs, qui étaient les meilleurs guerriers que le monde ait connut, passés des heures à méditer sous des cascade dont l'eau était souvent froide...Certes, une douche ne remplacera jamais l'effet d'une cascade mais, si l'eau était assez froide, elle permettait déjà de travailler l'esprit et puis, imaginez un guerrier comme le démon qui n'ait aucun mental... Ce n'aurait alors était qu'un faible bon à donner en pâture aux forts et cela aurait été inadmissible.

Il sortit de la douche et passa juste un jeans par dessus son boxer; pas besoin de blouse vu ce qu'il allait faire... Il descendit au rez-de-chaussée et pénétra dans sa cuisine; il cassa six œufs dans un verre, prenant bien soin de n'y mettre que le jaune, et bu d'un seul trait le liquide flasque qui fut ainsi obtenu. Il n'avait pas la prétention de dire que cela était bon mais il savait parfaitement que cela était le petit déjeuner ayant le plus grand apport en vitamines... C'était un guerrier; tout ce qui compte à es yeux; c'est de devenir plus puissant... Les bonnes choses, il s'en moque totalement car cela ne le mènera nulle part. Cela fait; il sortit de sa maison sans même fermer la porte de celle-ci à clé; de toute manière il n'était pas stupide et les gens non plus... Personne n'aurait eut l'audace de pénétrer en ce lieu car tout le monde savait à qui cela appartenait. Dès que la porte fut fermée, le démon se mit en route; il était quoi? 8h00? Personne n'était dehors à cet heure et il ne faisait pas vraiment chaud pourtant, le démon courrait dans la ville torse nu et se dirigeant vers dieu seul sait où. Les maisons défilaient à coté de lui et il lui semblait que sa vitesse s'était encore améliorée... Parfait! Plus on est rapide en combat plus on est difficile à atteindre. Très vite, le démon quitta les rues, les maisons, les êtres vivant humanoïdes tout simplement pour arrivé dans l'immense pleine qui était encore vide de toute agitation mis à part les animaux dans leur habitat naturel. Il se laissa tomber en chute faciale, se rattrapant de justesse sur trois doigts de chaque main et il commença à faire des pompages à nouveau. Le froid caressant son dos, un frisson à peine visible parcourant son échine alors que ses imposant biceps se voyaient à que mouvement de bras... Combien de temps resta-t-il ainsi? Personne ne peut le dire pas même lui mais, au bout d'un moment, il se décida à mettre un terme à ses efforts; il se leva et partis vers ce petit coin de paradis qu'il avait découvert quelques jours plus tôt.

Il marchait calmement; discret comme toujours et silencieux comme jamais... Une ombre qui arrive à être invisible même en plein soleil; un démon qui semble aussi puissant de jour que de nuit. L'endroit qu'il pensait être le seul à connaître lui tendait les bras et il comptait bien s'y rendre dans ce paradis sur terre... Au moins, lui qui était démon, aurait droit ne fut-ce qu'une fois au paradis même si au final, sa dernière destination serait les flammes de l'enfer. Il approchait de ce qui semblait être un endroit de rêve lorsqu'il entendit un bruit... Des sabots qui frappent sur le sol, un hennissement qui retendit en échos et le démon comprit que son paradis n'était plus secret. Dissimulé dans l'ombre; il regarda discrètement la scène... Une ange? Oui, une ange sur un grand cheval blanc; image de compte pour enfant sauf que dans un livre, il n'y aurait pas eut une créature de la nuit pour observer la scène. Il regarde hésitant entre partir ou restait, il n'a rien à faire en compagnie d'un ange; il est démon lui et les anges sont fait pour se haïr pas pour se côtoyer autour d'un ruisseau... Il tourne les talons, prêt à laisser l'image de compte comme graver sur le papier lorsqu'il entend un murmure... Ce n'est pas dit fort certes, mais il est assez proche pour l'entendre. Pas maintenant? Mais de quoi cet ange parle-t-elle? Imbécile de démon; la curiosité te perdra... Pourtant, sachant cela, il ne peut s'en empêcher; il avance silencieux et discret au point que personne n'aurait pu le remarquer sauf qu'il n'avait pas prévu un détail : Il n'était pas vampire et son reflet pu donc se voir dans l'eau... L'ange se tourna d'un coup, se retrouvant nez à nez avec Garakan Hell dernier démon ancestral... Et voila; comme un imbécile il s'était fait avoir, comme un imbécile il n'avait plus aucun moyen de fuir... C'était pitoyable; lui, puissant guerrier qu'il était, aurait aimé pouvoir fuir en ce moment car il ne savait trop comment agir. Il aurait du haïr cet ange, il aurait du agir comme tout démon qui se respecte mais; étrangement, le visage si innocent de celle-ci l'empêchait de résonner normalement.

"..."

Le démon recula d'un pas puis d'un autre, apparemment il avait perdu l'usage de la parole... Que devait-il faire? Il n'était pas trop tard, si il tournait les talons maintenant, il serait assez rapide pour courir à travers les plaines jusqu'à retourner chez lui mais; ce n'était pas le genre de personne à agir de la sorte. Il avait trop d'honneur pour faire cela même si une petite voix dans sa tête lui disait de le faire... Sa conscience, la voix de la raison... Il ne l'avait jamais écouté et; bien qu'il sache que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire, il avait trop d'estime de lui même pour se décider à écouter une voix n'ayant même pas de forme humaine. Son égo le perdra tout comme sa curiosité... C'est en voyant ses nombreux défaut qu'on comprenait pourquoi il était démon; surtout lorsqu'il restait aussi con sans savoir comment agir. Soudain, il fit la chose la plus idiote qui puisse se faire; ne sachant trop comment agir, il se décida à tout de même agir et ce fut certainement la dernière chose à faire mais... Il ne réfléchit pas sur le coup. Il parla, entrant dans un discours le rendant plus ridicule que s'il avait fermé sa boîte éternellement.

"Euh... Bonjour... Euh... Je, je ne voulais pas vous dérangez... Je vais... Vous laissez maintenant..."

Il s'était fit repérer, il s'était ridiculiser et maintenant... Il fuyait... Décidément voila un jour durant lequel le démon aurait mieux fait de rester coucher car il n'était plus que l'ombre de lui-même. Lui-même ne se reconnaissait plus; pourquoi lui, le grand Garakan Hell, se retrouvait à agir ainsi en présence d'une... D'une ange? C'était le monde à l'envers là... Il tourna les talons comme pour fuir mais ne sachant pas ce qu'il allait se passer.

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… Un démon ! Du moins en apparence. Un instant tout un tas d’émotions se bousculèrent en elle, la surprise, la peur, la colère. Une sorte de lutte intérieure déchirante qui fit qu’elle resta de longues minutes silencieuses juste à guetter ses gestes. De toute façon elle n’avait aucune chance et elle le savait. Ses seules capacités n’avaient rien d’offensives. Elle n’était pas une combattante contrairement à cet être qui semblait tailler dans le roc. La mort ne lui faisait pas peur. Elle l’avait même souhaité bien souvent tellement la douleur intérieure qu’elle avait connu était forte. Mais Albane était une battante, au caractère fort même si elle l’ignorait. Le démon et l’ange se regardèrent intensément. C’est avec une grande surprise qu’elle le vit reculer. Elle se retourna pour voir ce qui pouvait bien l’intimider, ce ne devait certainement pas être elle vu que même un humain l’aurait maîtrisé facilement. Elle ne vit rien que le petit ruisseau. Avait il senti quelque chose ? Non la jeune femme avait les sens assez développés d’où ses facultés prémonitoires. Redoutait il simplement son cheval ? Il y avait quelque chose dans tout cela qui lui échappait et pas qu’un peu.

Puis tout aussi étrangement, il s’adressa à elle, s’excusant de l’avoir dérangé. Un démon se comportant de cette façon lui apparaissait très surprenant. D’autant que pour aggraver son handicap c’était un homme. En fait c’était ce détail là qui l’angoissait bien plus que ses origines démoniaques. Elle avait appris à ses dépens que les anges peuvent se révéler être encore plus cruels qu’eux. Enfin ses paroles la firent sortir de sa stupeur et elle réalisa qu’elle avait ôté ses gants. Elle cacha précipitamment ses mains dans son dos. C’était un geste stupide mais Albane détestait que l’on puisse voir ses brûlures. Elles étaient à ses yeux la marque indélébile lui rappelant sa lâcheté. Elle se demanda si le démon avait eu le temps de les remarquer. D’ailleurs depuis combien de temps était il là à l’observer ? Cette question la rassura. S’il avait vraiment voulu lui faire du mal il l’aurait fait depuis longtemps.

Un peu apaisé elle repensa à ce qu’avait dit sa tante, qu’il ne fallait pas qu’elle blâme le monde entier pour les actes commis par une poignée d’hommes. Elle pouvait au moins lui adresser un salut poli. Après tout il n’était coupable que de s’être trouvé au même endroit qu’elle, au même moment. Remise de toutes ses émotions et toujours les mains précieusement cachées derrière son dos, elle le détailla plus avant. Il avait un visage froid et même maléfique mais après tout ce n’était pas surprenant. Elle réalisa seulement à cet instant qu’il était torse nu. Elle ne put s’empêcher de rougir. Si elle devait se montrer tout à fait objective elle aurait même avoué qu’il avait un charme certain si on aimait les grands ténébreuxs. Et elle d’ailleurs qu’aimait elle ? Difficile à dire puisque elle-même l’ignorait. Elle avait tellement de rancœur envers les hommes.

Mais déjà il lui tournait le dos et partait dans la direction opposée. Elle se sentit stupide de ne pas avoir eu au moins la politesse de lui répondre. Alors, naturellement, sans même y penser elle le fit par télépathie. Elle eut à peine besoin de se concentrer. Elle maîtrisait parfaitement ce don.

« Ne vous excusez pas, vous n’avez rien fait de mal Messire démon. »

S’imaginant qu’il allait probablement reprendre son chemin, elle prit les gants qu’elle avait déposé sur ses genoux et commença à en enfiler un. Elle regarda du coin de l’œil Aïkan qui s’était remis à manger m’herbe, tranquillement.

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Mais quel abrutit finit... Comment un démon tel que lui pouvait agir d'une telle manière? Il avait tout de même son image de marque; ancien mercenaire, meurtrier rechercher dans beaucoup de lieu et être passant pour l'un des plus cruel... C'était là le véritable Garakan et pourtant, mettez le face à une jeune fille qui ne semblait pas savoir se battre et qui n'avait rien d'agressif et il se retrouvait aussi faible qu'un enfant démunis de pouvoirs. Il recula légèrement; non, il n'avait aucune peur dans le geste de ce démon mais juste... De la surprise? Etait-ce vraiment possible? Lui-même ne pouvait dire ce qu'il avait; il savait juste que ses actes semblait dépassés sa pensée, sa faculté de réflexion semblait anéantie et le démon... Semblait juste être perdu. La jeune fille semblait être aussi surprise que lui; elle se tourna afin de voir ce qui pouvait impressionner cet être pourtant musclé et puissant; elle semblait croire qu'il avait vu quelque chose l'effrayant mais non; la seule chose l'effrayant c'était la peur de l'inconnue et encore, ce n'était pas vraiment de la peur... Il n'y avait personne mis à part eux deux et le cheval et tout le monde présent devait le savoir : Garakan Hell n'aurait pas eut peur de Lucifer lui-même alors, pourquoi aurait-il peur d'un animal? Non; la crainte, la peur, simplement les sentiments dit négatifs sur le champ de bataille était totalement inconnus par ce guerrier démoniaque alors; que se passait-il dans sa tête pour qu'à ce moment exact, il agisse ainsi?

Le démon n'arrangea pas les choses; il était soit stupide soit totalement suicidaire mais... A ce moment, il fut surtout ridicule. Il s'adressa à la jeune fille, lui parlant en bégayant quelque peu pour s'excuser de l'avoir dérangé. Franchement; c'était un démon ça? Ces créatures que l'on dit aussi sombres et froides que la nuit; aussi cruels et destructeurs que les monstres mythologiques... Comment l'un d'entre eux pouvait-il vraiment se comporter de la sorte? Comme quoi, les préjugés ne sont pas toujours bons; il faut dire qu'il avait déjà croisé des anges démoniaques mais de là à avoir l'air aussi angélique... C'était totalement surréaliste. La jeune fille en sembla tout aussi surprise en entendant les paroles du démon et elle cacha vite ses mains derrière son dos mais le démon avait vu... Des traces de brulure comme celles que ses flammes imprégnée sur la peau de ses ennemis... Elle avait été brulée mais elle semblait ne pas vouloir qu'une telle chose se remarque et dans le dernier cas de figure; le démon ferrait semblant de ne rien avoir vu; il ferrait celui qui n'a rien remarqué, il ferrait mine de rien. Mais que se devait-il de faire alors?

Silencieux, le démon observa la jeune fille; non, il ne lui voulait absolument aucun mal et puis... Les personnes auxquelles il voulait du mal finissait corps inanimé contre le sol avant d'avoir eut l'occasion de le voir alors, il allait sans dire que la jeune fille ne risquait absolument rien. Bien, maintenant que cela était régler, le démon observa un peu plus la jeune fille; la forme de son visage plutôt charmant, sa façon de se tenir, de se comporter... C'est également à ce moment qu'il se rappela qu'il était torse nu et, voyant la jeune fille rougir légèrement, il se dit qu'elle venait de faire la même constatation... Cela le fit sourire légèrement mais; il se devait de partir... Il avait troublé le calme de la jeune fille, détruit son havre de paix par sa présence... Il fallait réparer cela et donc, partir pour la laisser seule. Il tourna les talons; jugeant que sa place n'était plus ici, qu'il avait déjà bien trop dérangé la jeune fille. Ses pas le guidèrent, il s'éloignait aussi silencieux et discret qu'une ombre, aussi discret que toujours. Mais une voix retenti dans sa tête; la voix de la jeune fille certainement... Elle contrôlait donc la télépathie? Elle lui dit qu'il n'avait pas à s'excuser et termina en l'appelant messire démon... Celui-ci se tourna à nouveau vers la jeune fille; son assurance revint un peu et il reprit sa route mais vers elle. Elle regardait le cheval du coin de l'œil et Garakan toussa légèrement afin de ne pas la surprendre en parlant directement.

"Vous savez chère demoiselle, je ne m'appel point messire démon mais Garakan. Pour vous servir!"

Il sourit légèrement; lui et la jeune fille allait peut-être pouvoir discuter et; peut-être que sa solitude ne serait que de courte durée puisqu'il aurait de la compagnie pour parler, rire, simplement se sentir vivre... Être un démon tel que Garakan n'est pas non plus chose facile; il vit seul; solitaire comme pas deux, guerrier ne vivant que trop souvent isolé du reste du monde... Un peu de compagnie, ne fut-ce que pour une journée lui aurait fait le plus grand bien. Certes, il y avait Aurore mais elle n'était pas là actuellement alors; si il pouvait discuter avec la jeune fille, cela était mieux que d'encore trainer seul

"Puis-je connaître votre nom jeune fille?"

[Navré du retard mais j'ai pas eut le temps de rp avec la rentrée...]

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Ne se préoccupant plus du démon qui visiblement prenait congé, elle se dit qu’il serait peut être temps de rentrer. Elle n’avait pas idée de l’heure qu’il pouvait être mais sa balade avait été longue pour arriver jusqu’ici et il fallait penser au temps de retour. Aïkan semblait avoir récupérer, elle pourrait donc se remettre en selle. D’autant qu’elle avait encore de nombreuses choses à organiser avec l’ouverture de son cabinet vétérinaire, de la paperasse à remplir, des meubles à installer, une clientèle à démarcher. Mais tout cela n’était pas un problème, c’était plutôt un plaisir. Sauf sans doute le démarchage, elle qui avait tant de mal à aller vers les autres. Elle allait remettre ses gants et se relever lorsqu’à sa grande surprise elle entendit tousser. Aussitôt elle tourna la tête et vit l’homme, toujours lui, qui visiblement cherchait à attirer son attention. Il se présenta à elle comme étant Garakan Hell, elle connaissait ce nom assurément ce qui n’était pas pour la rassurer. Il était parmi les plus terrifiants et les plus puissants. Déjà qu’elle se sentait toute faible la plupart du temps mais face à de tels pouvoirs elle n’avait pas l’ombre d’une chance. Et même si elle en avait une, elle n’était pas ange à se battre et détestait la violence. Elle était plutôt du genre à tendre l’autre joue comme l’inculquait les vieux préceptes depuis longtemps passés de mode. De toute façon étrangement le démon ne semblait pas agressif envers elle. Il avait sans doute remarqué qu’elle ne représentait aucune menace pour lui. En même temps il y en aurait plus d’un qui en aurait profité. Albane resta tout de même sur ses gardes, même si elle était vulnérable comme une enfant. Il lui demanda de se présenter à son tour. La politesse étant une des valeurs auxquelles elle accordait de l’importance, elle le fit. Elle se releva, en essayant de cacher le plus possible ses mains et s’inclina respectueusement devant lui avant de parler.

« Je me nomme Albane Doussonge, Messire Hell. »

L’ange qui avait reporté son regard sur son interlocuteur pendant qu’elle se présentait, s’empressa de tourner le regard. Non pas qu’il l’intimidait, enfin si beaucoup, mais surtout le fait qu’il soit torse nu provoquait un grand trouble en elle. Un trouble qu’elle n’aurait su expliquer. Sans doute n’était elle pas habituée à voir un homme à moitié nu devant elle. Dans tous les cas, elle préférait reporter son regard sur l’herbe verte à ses pieds, comme s’il s’agissait de la chose la plus passionnante en ce bas monde. Elle gardait ses mains dans son dos, serrant ses gants. Elle ne pouvait pas les remettre sinon il verrait à coup sûr ses cicatrices. Elle resta donc dans cette position, sans trop savoir quelle tournure pourrait bien prendre la discussion.

A bien y réfléchir, c’était on ne peut plus surréaliste cette rencontre. Un démon de premier ordre comme ce Garakan et une toute petite angelotte faible et innocente. On aurait pu croire qu’il n’en ferait qu’une bouchée en encas pour son 10 heures mais non, il restait là, souriant légèrement, à faire connaissance. Et l’ange lui répondait poliment. Qui a dit que ces êtres étaient tous devenus des débauchés et pervers ?

[HRP : pas de soucis ne t'en fais pas ^^]

[Hrp bis: sans nouvelle depuis 3 semaines je clos le sujet]

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