Au petit Matin...

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L'aube se levait à peine, les rayons rougeoyant venait caresser la peau satinée de Yui, encore endormie, un bras sur les yeux. Elle s'était étendue de tout son long dans son grand lit que lui avait donné Tsukasa-sama. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dormi ici, car depuis quelques temps, elle tenait compagnie à son maitre dans son sommeil. Elle poussa un petit soupir au réveil, un "hum" dérangée dans un rêve qu'elle n'aurai sans doute voulu quitter. Elle se tourna mais ne trouva pas son maitre. Pourquoi était-elle aller coucher dans sa chambre et non celle de son maitre se demandait-elle en se redressant et frottant ses yeux. Les évènements récents revinrent par bribes mais tous aussi plus vrai que nature. Devenant plus rouge que les rayons qui commençaient à grimper le long de sa fenêtre, Yui se re-planqua sous ses drap. Une soirée, un orage, une cabane, la peur, et... Yui se recroquevilla sur elle même. Zut, que lui avait il pris ? Sauter ainsi sur son maitre était fort peu respectable à son égard et pire... Maintenant, il savait pour ses sentiments... Il avait dit que lui aussi mais... était-ce vrai ou avait-il juste essayé de ne pas l'insulter ? La rassurer ? Elle resta ainsi quelques minutes à compter les questions sans réponses qu'elle avait dans la tête. Elle n'osait pas regarder son bassin, ne sachant pas ce qu'elle y verrai, peut-être quelque chose de normal ou au contraire une vision d'horreur ? Elle ne savait pas, elle n'avait pas mal mais elle savait que quelque chose avait changé mais quoi ? Elle n'avait jamais connu ça et même si elle en avait déjà entendu parlé vaguement, elle ne savait pas à quoi s'attendre.

Elle se décida à se lever, puis se rassit. Quelle était cette impression de marcher en canard ? Pourtant elle était persuadée de mettre un pieds devant l'autre comme toujours. Elle réessaya... non... simple défaut d'imagination qui persistait malgré tout. Yui se planta devant le placard et regarda, à gauche, une penderie entière de Yukatas rouges identiques, à droite, des vêtements plus ou moins normaux, de différentes époques qu'ils avaient traversés ensembles. Elle hésita à prendre des vêtements passe partout. Surtout que son yukata lui rappelait inexorablement la veille. Mais cela paraitrait louche non ? Presque à contre cœur, elle enfila la tunique de lin blanc, le tissus rouge carmin et enfin, passa le tissus du obi pour le nouer à sa taille. Elle brossa soigneusement ses longs cheveux ébènes et s'observa dans la glace. Elle voyait une différence horrible se trouvant des signes partout sur le visage alors qu'en réalité, rien ne la distinguait des autres jours. Seul son air terrorisé lui faisait défaut.

Elle passa le seuil de sa porte en regardant à gauche à droite, comme une voleuse qui s'échappe, descendant les escalier sur la pointe des pieds, le dos courbé. Les autres soumise de Tsukasa-sama étaient là, elle se réveillaient à peine tout comme elle. Yui courba encore plus l'échine, persuadée que ça se voyait, qu'elles pouvaient voir le fluide de Tsu encore logée en elle. Elle croisa leur regard et pour la première fois ce fut le sien qui se déroba sous l'œil interloqué des autres. Elle tacha des les éviter par la suite, préparant seule le petit déjeuné du maître pour tout mètre sur une tablette. Elle la tendit à une autre, lui demandant poliment de bien vouloir le lui porter. Celle ci refusa gentiment, persuadée d'avoir fait quelque chose de bien. Mais pour Yui c'était signer son arrêt cardiaque. Elle monta les marche. Se disait que peut-être pour une fois elle allait se faire porter malade. C'est vrai, ça aurait pu qu'elle prenne froid la veille, dans la pluie et le froid ! Non... cela serai mentir à Tsukasa-sama. Elle arriva sur le palier de la porte et s'y arrêta, que pouvait-elle faire ? Peut-être lui laisser son plateau devant la porte et frapper ? Elle hésita, le plateau tremblant des ses mains. Puis finalement, sa main s'avança et toqua doucement la façade de bois. Elle n'attendit pas la réponse, trop préoccupée. Mais avant de passer la porte, son stress fit qu'elle ne se rendit pas compte que le plateau semblait flotter tout seul. Dans son désir de passer inaperçue elle était vraiment devenue invisible à son insu. Elle entra dans cette pièce qui habituellement lui rappelait de tendres souvenirs et une douceur bienveillante qui là, c'était transformée en arène de sentiments au creux de son cœur. Elle s'avança vers Tsu, n'osant le regarder, ne sachant pas vraiment s'il était éveillé ou autre. Elle s'arrêta et murmura.

- Votre... Votre petit déjeuné Tsukasa-sama...

Oula, quand elle le vouvoyait et l'appelait Tsukasa-sama en tête à tête c'était un stress particulier, une gêne phénoménale qui l'emprisonnait. Les tremblements de son corps faisait tinter le couvert du plateau, rythmant ainsi le bas hésitant de la jeune fille attendant, les yeux baissés, la réaction de son jeune maitre.

Ce soir là avait était particulièrement spécial, qui aurait pu croire que j’aurais fait cela lors d’un orage comme celui-ci. Le jour se lève, la lune se cache peu à peu au rythme du temps qui passe, des rayons qui viennent faire disparaitre la brume du matin. La chaleur naturelle dissipe les mystères de la nuit, la dernière fut dévastatrice pour les âmes et les esprits de chaque être concerné par son regard. Nous sommes là sans l’être vraiment, plus exactement notre enveloppe charnelle est présente mais notre esprit ne l’est pas toujours. Perdu par moment dans une antre froide et lugubre, l’obscurité vous entour et vous enveloppe dans un voile de frissonnement, effrayer ? Apeuré ? Je ne peux vous dire quel sont les sentiments que l’ont éprouve lors de ce genre de moment. Mais une lumière purificatrice vient toujours vous sortir des ténèbres alors que vous ne l’aviez pas appelé, pas directement en tous cas. Sortant doucement de l’obscurité que nous entour, ma peau s’éclaircit à chaque monté du soleil dans cet univers maintenant bleu. Plus sa monté et lente et plus les doux rayons plein de chaleurs viennent se heurté à la couche transparente, vitreuse et froide pour alors être réfracter. Parcourant le planché sombre, lui donnant alors sa couleur d’origine ils parvinrent jusqu’à la matière d’un lit. Obstacle facilement franchit en montant encore plus haut, parvenant alors à atteindre un corps encore endormis. Il était là sous ses draps entrain de dormir convenablement, la fatigue du temps de hier ainsi que de l’activité de son corps mis à rude épreuve l’avait complètement épuisé au point qu’il s’en est endormi directement à peine le temps d’être rentré. Un brin de peau à découvert et le voila maintenant mordu par des milliers de dents de chaleur, une lumière non pas aveuglante mais assez puissante pour vous sortir de votre sommeil, ce qui malheureusement arriva sans qu’il n’ai plus se débattre. Le voila alors sorti des ténèbres de son esprit, non pas qu’il voulait y rester mais il se sentait presque bien là-bas, loin de la réalité du monde. Une main aux doigts refermés et à plat sur le lit juste devant son visage qui d’ailleurs celui se retrouve avec la joue droite bien blottit contre l’oreiller, il y avait alors deux paupières qui se mirent à trembler avant de venir timidement s’ouvrirent. Rouge sont les deux lueurs qui apparaissent petit à petit, prenant alors conscience dans un brume qui se dissipe peu à peu pour alors le laisser découvrir une surface plane qui se trouve être son matelas ainsi que sa main qui se trouve en face de lui. Doucement et tranquillement il se redressa pour maintenant faire face à un plafond de la même couleur qu’une fleur de lys, peut-être pas aussi pur.

Sa main vint prendre appuie contre son front pour qu’ensuite ses doigts ailles attraper la longueur de ses cheveux brun mais aussi sombre que l’orage de la nuit précédente. Il se demandait où il était en ce moment même, il avait quelque flash de la nuit dernière en tête, ce qui le fait un peu sourire mais ce qui lui fait peur aussi. Laissant son regard vagabonder dans cette pièce il prit alors conscience qu’il était dans sa chambre, son autre main tâtant la matière du lit était comme à la recherche d’une présence qui malheureusement n’est pas là. Yui…Elle doit avoir certainement peur de lui maintenant, s’en est même une certitude, elle doit avoir peur que leurs petite vie quotidienne a changé à cause ou grâce à ce qui est arrivé. Il se posait plein de question lui aussi, des questions les concernant tout les deux, leur sentiment envers l’autre ont étaient révélé et cela le trouble maintenant. La tête baissée et le regard déposé vers l’horizon inconnu de son esprit, il se demandait ce qu’il se passait vraiment. Troublé et perdue il entendu le un son presque sourd provenant de sa porte, c’était le son d’un contact entre deux matière de constitution presque semblable pour faire usage d’un tapotement afin d’annoncer sa présence. Sana même relever la tête il comprit tout de suite que c’était Yui, non pas par habitude mais parce qu’il c’est familiarisé avec sa présence et de ce fait c’est devenue machinal de la ressentir lorsqu’elle est proche. A l’écoute de sa voix il releva les yeux pour la regardé mais, ce qu’il put voir n’était rien d’autre que le mur de sa chambre avec un plateau flottant dans les airs. Mon regard était posé sur elle-même si je ne vois pas vraiment son visage, physiquement il ne se dessine pas devant mes yeux mais intérieurement j’arrive tout de même à le voir. Même si ont dirait que je fixe le vide, je sais parfaitement que je regarde son visage parce que la vision de mon cœur es plus forte que celle de mes yeux. Je regardais par la suite le plateau qu’elle m’avait apporté, même après ce qu’il c’est passé la nuit dernière, elle n’en a pas moins oublié ses habitudes qui lui sont propre. Des petites attention qui me touche énormément je dois bien l’avouer, je baissais par la suite la tête quelque instant avant de la relevé et lui offrir un magnifique sourire. Un véritable sourire, des sourires que je fais très rarement mais qui peu à peu se montre plus souvent et c’est surement grâce à toutes les personnes qui vivent ici dans cette demeure à mes côtés.

Merci Beaucoup Yui… Aimerais-tu le prendre avec moi ? S’il te plait….J’en serais vraiment ravi si tu accepté….

J’étais un peu perdu c’est vrai, il ne faut pas que j’oublie de mes sentiments pour elle lui ont était dévoilé et que le plus étrange c’est que s’en est même réciproque…Je n’en ai pas véritablement peur, mais je m’inquiète un peu pour elle et sa santé mental…Elle va certainement chercher à m’évité même si je sais qu’elle va accepté ma proposition, surement même à contrecœur mais elle restera.

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Yui sentait la chaleur des yeux de feu lui caresser la peau, ou peut-être était-ce un petit malaise, des réminiscences de la veilles. Elle ferma les yeux comme pour ne pas avoir à fixer les deux opales lumineuse de cet homme. Pourtant cela lui fit bien plus mal de l'éviter. Elle rouvrit les yeux, mais même en rougissant elle se sentait mieux de le voir a ses cotés. En fait, si c'était son choix qui importait, elle le voudrait toujours à ses cotés, toujours le voir, toujours le suivre partout où il irait. Elle tira les draps et posa le plateau sur les genoux de son maitre. Elle s'apprêta à repartir commençant à s'incliner quand la voix de l'ange vit lui caresser les oreilles. Rester avec lui ? déjeuner avec lui ? Mais elle n'avait pas prévu suffisamment de nourriture ! Tant pis, elle mangerais les gâteaux, de toutes façon Tsu sama ne finissait jamais les petits sablés qu'elle faisait, sans doute en trop grand nombre. Elle ne répondit pas, la voix restant coincée par le trac. Elle commença à clignoter puis, doucement redevint visible, un air de petite fille timide au visage, les yeux rivés au sol et la bouche pincée, comme si elle voulait dire quelque chose sans trouver ses mots. Elle fit finalement le tour du lit à petits pas et grimpa sur "sa" place de lit. Habituellement, quand elle faisait ça, elle ne se privait pas de se glisser sous les draps pour sentir Tsu sama contre elle. Mais là... Elle ne savait plus tellement si c'était convenable. Elle opta donc pour se mettre à genoux à coté de Tsu, comme une petite fille très sage. Chose qu'elle aurait aimé rester aux yeux du maitre. Hun ?! et s'il pensait qu'elle était une de ces démones étranges qui ont des pouvoir d'attirance ? Une de ces succubes des anciennes légendes qui dévoraient les âmes des hommes après les avoir séduits ? Non non non... il était toujours entier c'était bien la preuve qu'elle était normale, Démone, mais normale.

Yui saisit la théière et versa un peu de café dans la tasse de Tsu sama, évitant soigneusement de croiser son regard sous peine de tout renverser. Ses joues devenaient aussi rouges que son yukata, ou peut-être était ce le reflet de la lumière qui, se réfractant sur sa tunique donnait cette teinte ? Elle ne savait pas trop. Elle saisit un petit biscuit et le croqua doucement, son regard se hasardant vers son maitre.

* Vous avez bien dormi Tsukasa-sama ?*

C'était la phrase qu'elle lui disait, traditionnellement le matin, elle la disait avec le sourire, heureuse de le retrouver le lendemain matin, qu'elle ait dormit avec lui ou non. Cette phrase tourna dans sa tête longtemps... Ne pouvant se résoudre à parler, elle se demanda si elle pourrait encore rester ainsi longtemps ? Tsu sama l'encourageai toujours à lui parler, à lui dire quand elle n'était pas bien. Mais là, comment engager le sujet qui la tracassait ? c'était impossible. Mais paradoxalement, Yui avait fait bien plus à manger que d'habitude ce matin. Sans doute pour palier au fait qu'il devait retrouver ses forces après les ... hum... efforts de la veille. C'était comme voir un film muet, la journée était lumineuse, la température était douce, elle était auprès de celui qu'elle aimait plus que tout au monde, mais il manquait quelque chose... Yui semblait particulièrement s'affairer ce matin, à peine Tsukasa avait-il terminé une tasse qu'elle la lui quémandait, laissant trainer ses doigts sur la tasse dans l'espoir d'effleurer les siens de façon invisible.

Priant pour que la personne s'occupant des allées et venues sur terre la délivre très vite de cette impasse, Yui repensa à toutes les années qu'elle avait vécu aux cotés de l'ange, et même les années antérieures, où elle avait passé son temps à tenter de le retrouver, leur rencontre, leur première séparation, la seconde fois où ils se sont vus, le cœur serré qu'elle avait en le voyant et en redoutant le fait qu'il puisse ne pas vouloir d'elle. C'était ce même cœur, cette même douleur qui la lacérait en ce moment. Un puissant dilemme entre le mutisme et la déclaration, une vague de chaleur et d'affection qu'on combat pour ne pas l'exprimer, pour paraitre parfaite aux yeux des personnes à qui on tient. Yui voulait à tout prix que Tsukasa sama ne la voit pas sous son mauvais jour, égoïste, jalouse et désireuse, autant de pécher capitaux détestable pour une jeune fille de l'entourage direct de cet ange qui rêvait à une liberté utopique. L'emprisonner se sentiments était si égoïste de la part de la jeune démone, elle qui était persuadée étant jeune que les sentiments soignerai le monde, que sa famille était détestable sans sentiments... Mais au finale, elle était pire que tout, elle, Yui... Quel était son nom déjà ? Elle s'était proclamé Hishima mais était-ce honnête ? Non... sans doute non ? Pour la première fois elle se sentit comme un chien abandonné.

Doucement sa main se posa sur la sienne et son corps se crispa, courbé, comme attendant une claque, une tape ou juste une phrase qui la repousserai certes doucement en apparence mais qui serai pour elle le pire fouet jamais trouvé. Elle articula du bout des lèvres un petit "pardon" sans voix mais ne dégagea pas sa main pour autant. Pourtant, elle avait le sentiment d'accumuler les maladresses, les signes vérifiant le fait qu'elle voulait Tsu sama.

Elle était là non loin de moi et je le sais, le plateau flottant dans les airs soutenue par ses douces mains qui sont devenue invisible avec tout le reste de son corps. Instinctivement deux lueurs aussi pur et dangereuse que des flammes se braquèrent sur son regard, la fixant alors droit dans les yeux même si elle n’est plus visible pour les yeux réel. Oui Réel parce que les yeux de mon cœur arrivent toujours à la voir mais on se demande bien comment et par quel moyen. Sa présence se faisaient de plus en plus proche jusqu’à même être vraiment près du lit, le plancher qui ne craque pas sous ses pas se voyait juste envahi par une douce chaleur provenant de son petit corps de démone que j’apprécie étrangement. Je pouvais voir les plie du drap disparaître pour par la suite sentir un poids se posé sur mes genoux, elle venait de déposé le plateau. Là les sphères jumelles des flammes ou de sang selon les point de vue se bloquèrent sur chaque élément qui compose se plateau au diverse odeur plus qu’alléchante. Une tasse comme chaque matin avec une petite décoration dessus, des pétales de cerisier entrant de se laisser bercer par le vent dans leur descente pour venir purifier la surface qu’elles fouleront. Non pas seule, la tasse est accompagné d’une petite théière ainsi que de plusieurs petits sablés, non pas commercial parce que c’est elle qui les a toujours fait pour moi. Tant de bonne chose devant mes yeux qui me font toujours autant envie malgré le fait que je les vois presque chaque matin. Je ne sais trop comment mais je ressentais bien au fond de moi qu’elle était surprise et même étonné par ma demande, c’est parfaitement compréhensible mais pas complètement. Habituellement elle m’aurait directement répondu alors que là elle ne disait rien, tout te fois son corps qui était invisible pour les autres mais visible pour mon cœur revint peu à peu à la réalité pour alors flatter les yeux de la sphère de feu qui se trouve dehors et qui nous apporte sa chaleur. Ce qu’elle put alors voir dés lors de son apparition physique ce fut un petit sourire satisfait sur le coin de mes lèvres, un véritable sourire que je lui offre chaque matin pour qu’elle soit heureuse et qu’elle puisse passer une agréable journée ou du moins une bonne matinée. C’est en la voyant faire le tour du lit que je m’extasier de la voir bouger même si je sais qu’elle à hésiter avant de prendre sa décision et que c’est peut-être à contre-cœur qu’elle vient me rejoindre. Une fois à mes côté j’ai pu remarquer un détail assez troublant, elle n’avait pas fait comme à son habitude, elle ne s’est pas réfugier sous les draps pour être contre moi…Elle doit certainement avoir peur de moi maintenant. Néanmoins je ne disais rien de plus pour ne pas la gênant encore plus qu’elle ne l’est déjà, prenant alors la tasse qu’elle me tendait pour l’approcher de mes lèvres et m’imprégner de la douce odeur qui s’en dégage. Ce n’est qu’en prenant un biscuit pour croqué dedans que ses lèvres se mise à s’ouvrirent pour laisser une question partir pour atteindre mes oreilles, est-ce que j’ai bien dormis ? Voilà une question assez délicate surtout lorsque l’ont sait ce qu’il c’est passé précédemment. Il faut que je lui réponde sans pour autant que cela la gêne, ouvrant alors les lèvres pour ensuite détourner mon regard dans sa direction.

J’ai très bien dormis malgré les grondements de l’orage qui maintenant n’est plus là.

Replaçant alors mon regard dans l’horizon, j’appuyais la tasse contre mes lèvres pour venir boire son contenue et le savourer un maximum. Mais à peine le temps d’avoir fini ma tasse qu’elle s’empressa de vouloir me l’arracher des mains, effleurant alors de ses doigts les miens qui sont encore présente sur la matière qui habituellement se trouve être froide. Elle était encore et toujours hésitante, ce qui c’est passé ce soir là la vraiment perturber et même effrayer, tout cela par ma faute qui plus ai. Son regard était quelque peu baiser et me connaissant assez bien elle doit alors s’attendre à ma réaction habituelle dans ce genre de moment. C’est d’ailleurs ce que je fis sans trop m’en rendre compte, glissant mon doigt le long de sa gorge pour venir rejoindre le dessous de son menton afin de lui faire relever la tête en douceur. Je ne disais rien pour le moment si ce n’est que mon autre main qui quand elle libre sous la main de la belle se retira pour allez s’emparé d’un des biscuits qu’elle m’avait fait afin de l’apporté à mes lèvres pour croquer dedans. Petit morceau entre mes lèvres que je mange, l’autre moitié qui reste entre mes doigts s’avança vers ses lèvres pour donc lui réclamer de les entrouvrir afin de le lui glisser à l’intérieur.

Tu ne dois pas dire pardon tant que tu à fait plaisir à la personne que tu as en face, en l’occurrence le contact de ta main ma fait plaisir.

Ce que je venais de faire et de dire doit vraiment être gênant pour elle, nous venions de partager le même biscuit alors que hier c’est une tout autre chose que nous avions partagé. Je lui souriais comme je l’ai toujours fais avec elle, des véritables sourire qui montre toute ma petite joie de l’avoir à mes côtés, toujours là pour prendre soin de moi. Je ne lui ai pas demandé comment était ça nuit alors qu’elle l’avait fait, c’est donc pour cela que je vais lui retourné cette question pour déterminer si elle est vraiment perturbé de ce qu’il c’est passé. Mes doigts qui tenaient auparavant le biscuit se retrouvent maintenant sur ses lèvres alors que mes yeux ne veulent pas se retiré des siens même si ceux-ci veulent sûrement m’éviter pendant un bon moment. Je suis ainsi, un ange assez particulié qui des fois fait attention à tout mais pas vraiment aux sentiments qui peuvent venir se positionné autour de moi pour chercher mon attention.

C’est vraiment très bon n’est-ce pas ? Ah tu toi aussi passé une bonne nuit ?

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S'attendant à une remontrance pour tant d'entêtement, Yui fut nettement surprise en voyant le large sourire que lui offrait son maitre, plus encore en voyant approcher le Biscuit et atteignant son paroxysme quand il lui avoua que ça lui faisait plaisir. Quand il usa du terme contact, tout le corps de Yui frissonna, avait-il choisis ce terme par hasard ou par égard ? Voulait-il lui faire comprendre ce la veille l'avait... Choqué ? Elle ne savait pas trop, mais ce ne fit que raviver sa couleur écarlate aux pommettes, désormais le yukata semblait terne face aux deux feux de signalisation qui luisaient sur son visage. Elle croqua une toute petite bouchée du biscuit que lui tendait son maitre, sentant sa peau de nouveau si proche de ses lèvres. Yui partit dans un autre monde quelques instants mais revint assez vite, consciente qu'elle ressemblait à une attardée vue la tête qu'elle présentait. Elle se hâta de mâcher pour faire passer cette mauvaise impression, ressemblant à une gamine qui mangeait son plat favori, rien à voir avec la démonette si raide et bien élevée des repas d'affaires. Yui regarda son maitre avec des yeux d'excuses toujours aussi soucieux que par avant. Il ne semblait pas si effaré que ça lui par contre, il ne semblait pas détendu non plus mais comment le pourrait-il ? Sa servante la plus fidèle et la plus lointaine lui avait littéralement... Sauté dessus ><.
A cette pensée Yui eut à nouveau envie de courir tout autour de la résidence en hurlant et gesticulant. Mais la honte étant déjà suffisamment grande, elle se contenta de le faire dans sa tête, s'efforçant de ne pas penser au geste sensuels de son maitre ni de la veille, ni quand il lui glissa le biscuit dans la bouche. Beuh ! Pourquoi était elle la fille de Fierna ? Tout ça c'était la faute de sa mère, assurément, si elle était aussi perverse que de vouloir... faire des choses à son supérieur cela ne pouvait être que de la faute à sa mère. Yui ne fut pourtant pas rassurée... Faute de sa mère ou pas, elle avait un problème. Elle avait juré allégeance à Tsukasa-sama, elle avait juré de le servir jusqu'à la fin de ses jours - et même au delà selon elle - et pourtant elle pensait de plus en plus à "ça". Cette chose en elle qui lui faisait mal au cœur et qui pourtant lui donnait le sentiment d'être la plus puissante des démones.
Yui secoua la tête. Stop ! Il était hors de question que sa vie s'arrête la, de même que ses loyaux services pour une lubie démoniaque (<= façon de pensée de Yui) Elle lui fit reposer ce qu'il avait dans les mains et lui tint le bout des doigts délicatement, en tremblant, mais délicatement. Elle baissa les yeux pour chercher ses mots, se demandant ce qu'elle voulait réellement lui demander. Devenir son... Non elle n'en avait pas le droit. Il était son maitre, elle était la servante, elle avait elle même choisis cette route.

- Écoutez Maitre... Je... Je sais que... Hier... Enfin...

Et bien... jamais elle n'avait commencé une discutions aussi mal. Elle poussa un gros soupir pour repartir plus vite que jamais, tout dans un souffle, tout d'une traite.

- Je n'ai pas voulu vous offenser, je vous demande d'excuser mon audace, Je n'aurai jamais la prétention de vouloir être votre égale, je vous demande pardon de n'avoir pensé qu'à mes propres désirs et je vous jure de ne pas recommencer maitre...

Elle serrait les dents, ses mots avait tant de mal à sortir, Tsu sama aussi voulait que tout continue comme avant, qu'elle lui apporte le petit déjeuné, qu'elle vienne dormir à ses coté quand il le désirerait.

- Pouvons nous recommencer comme avant ? Puis-je rester à vos cotés malgré la faute que j'ai commise à votre égard ?

Demanda-t-elle enfin. Elle savait qu'il le voulait autant qu'elle, mais aurait-il la force de voir son visage comme avant après cela ? La force de supporter sa présence après ce qu'elle lui avait fait ? Tout cela était un poids effroyable pour elle. Elle avait les yeux et les dents serrés... Attendant le mot qui allait peut-être la relever de ses fonctions, l'accepter ?

Une question sans réponse, c’est ce qui vient d’arriver. Elle n’a pas répondu à la question que je lui ai posé mais ce n’est pas très grave, l’essentiel c’est qu’elle ai accepté de croquer dans le biscuit que je lui ai tendu, rien que ça me fait énormément plaisir. Sans trop le montré ou même de s’en rendre réellement compte la belle démone se mettait à changer de couleur s’en pouvoir y faire quoi que ce soit, c’est un magnifique tableau alors qui se dessine devant mes yeux. Un tableau qui représente beaucoup trop d’émotion et de sentiments, je ne peux vous dire lesquels malheureusement mais ce qui est clair c’est que ce n’est rien de mal, bien au contraire. Les flammes de sang qui se trouent enfermé dans les sphères de verre que compose mes yeux se mettent à s’agiter, dansant un rituel des plus inquiétants parce que je ne connais pas la signification de tout cela. Je ne pouvais retirer les flammes du corps de la belle, mon regard ne cesse de se posé sur elle et il ne veut pas s’en séparé. La petite gourmandise faite maison par les soins de la démone ne fut pas entièrement mangé mais tout simplement déposé sur le plateau parmi toutes les autres. Retrouvant alors ses amis avec lesquels elle avait était conçu elle pouvait voir mes doigts se faire capturé avec une telle douceur que je ne pouvais strictement rien dire, de toute manière je n’avais rien à dire. Elle est bien trop hésitante, aucun son était encore sorti de ses lèvres mais je ressentais déjà qu’elle voulait me dire quelque chose, le simple fait de me tenir les doigts le montre à moins qu’elle ne cherche rien d’autre que mon contact. Elle avait baissé les yeux mais pas son visage, sûrement parce que celui-ci était toujours retenu par mes doigts qui se trouvent sous son menton. Sa voix se fit faible et tremblante mais elle parvint tout de même à m’atteindre, à peine quelques mots qui ne constituent une phrase vague et pleine de « frissons ». Hier ! Une soirée vraiment particulière qui à cause d’un malheureux orage à tournait dans un sens qu’on n’aurait pas imaginé. En y repensant je me sens presque nostalgique, et le fait qu’elle m’appelle encore « maître » lorsque l’on est rien que tout les deux me dérange étrangement. Je ne suis pas habitué que ce mot sorte de ses lèvres, après tant d’années c’est si rare de l’avoir entendu le sortir lorsque nous sommes ensemble. J’allais dire quelque chose mais elle me devança sans même me laisser le temps d’ouvrir la bouche, heureusement parce que la connaissant elle aurait sûrement été désolé de m’avoir coupé la parole. Là cette fois ce ne fut pas avec hésitation mais avec rapidité qu’elle se mit à parler, sans prendre son souffle entre un nombre de mots, elle avait peut-être fait cela pour que je ne comprenne pas tous ou pour je ne ressente pas toute sa gêne. Là je comprenais vraiment ce qui l’a tracasse depuis ce matin, elle est confuse et même perturber, dans sa petite tête que j’aime beaucoup se trouve un esprit troublé par les évènements. D’après ce que je peux comprendre de ce qu’elle me dit, elle a peur, elle a peur de m’avoir fait du mal la nuit dernière et je m’en sens vraiment gêner, c’est comme si une lame blanche venait peu à peu à faire sentir sa pointe dans mon cœur. Se frayant même un chemin jusqu’à mon cœur, c’est une douleur vraiment effrayante parce que le simple fait de la savoir allez mal ou être perdue me fais souffrir intérieurement. Elle n’a pas cessé de me vouvoyez dans tout ce qu’elle a dit, en plus de cela je sais qu’elle se fait du mal sans le montré réellement, c’est donc pour cela que mes doigts se retirèrent de son menton pour alors venir lui caresser le visage, du bout de mon pouce je lui caresser la tempe droite et mon regard de feu restais toujours déposé sur elle.

-Je n’ai rien à te pardonner parce que pour moi tes désirs étaient les miens, sache simplement que même si pour toi c’est de la prétention, pour moi tu resteras toujours Yui la demoiselle que j’ai toujours connu et non une « soumise ». En aucun cas ce qui c’est passé m’a froissé ou quoique ce soit, il ne faut pas que tu es peur Yui.

Ce qui vint par la suite me déstabilisé, c’est un sujet tellement délicat que j’en ai maintenant peur. Bien sur que je veux que tous continue comme avant, je ne veux pas que tout cela s’arrête à cause de ce qui est arrivé hier. Elle est trop importante à mes yeux pour que je puisse la laisser s’en allez sans même la retenir, peur, peur et encore peur, c’est ce qui trotte dans ma tête en ce moment même. Reprenant alors un peu sur moi parce qu’il me faut absolument lui répondre, elle attend certainement la réponse de mon âme pour savoir si oui ou non son destin à mes côté va changer.

Yui… Pour rien au monde j’ai envie que notre quotidien s’effondre par les conséquences de la nuit dernière. Ta présence à mes côtés est requise, bien plus que tu ne peux le pensé en faite. Pour ce qui c’est passé hier soir…Je suis désolé mais je n’arriverais pas à oublier et je n’en ai pas envie parce que c’est ce soir là que je t’ai dis et montré ce que je ressentais.

C’est assez gênant de dire cela comme ça mais c’est bien la vérité. Ce que j’ai dis ce soir là n’est pas un mensonge mais encore faut-il qu’elle accepte de ne pas oublier ce qu’il c’est passé mais aussi qu’elle aille de l’avant. Ma main sur son visage vint replacer une mèche de cheveux derrière son oreille et je lui fis mon plus beau sourire mais aussi le plus sincère. Le petit déjeuner n’est pas terminer et la journée ne fait que commencer, ma main qui était libre sur son visage vint attrapé la théière pour me verser une nouvelle tasse et la lui tendre afin qu’elle puisse elle aussi profiter de ce qu’elle m’avait préparé.

Allez prend en un peu toi aussi ^^

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Yui releva les yeux précipitamment, il ne lui en voulait pas ? Il... Il... l'avait voulu lui aussi. Que ce passait-il ? Ne lui avait-elle pas fait du mal en le provoquant ainsi ? en le...

- M... Mais...

Fit-elle sans comprendre réellement, elle n'avait pas envisagé les choses sous cet angle. Les yeux rouges feu de l'ange la regardaient toujours, son sourire si doux aux lèvres. Yui n'avait jamais résisté à ce regard. Elle ravala sa salive assez difficilement, tentant de taire les questions qui lui saturaient la tête tandis que Tsukasa la rassurait. Elle fut d'autant plus surprise que de sentir Tsukasa sama gêné, quand il lui avoua, que la veille n'avait pas été ni une erreur, ni un concours de circonstance, mais bel et bien un déclic. Elle ne su pas si sur le coup de l'émotion elle pâlit ou devint encore plus rouge, mais la tête lui tournait tellement a cause de tout ce qu'il se passait : son maitre ne lui en voulait pas, mais en plus tenais à elle et l'aim... ce dernier mot la fit frémir, il n'avait pourtant pas été aussi difficile à digérer durant la nuit. Mais là, à froid, il était devenu bien plus grand et lourd de sens. Tsukasa sama ne semblait pas faire de l'humour, ça aurait été mal placé de sa part. Elle s'arrêta de réfléchir quand la petite tasse lui fut présentée, tenue par des doigts fin et délicats, les doigts de Tsu sama. Yui la saisit doucement, continuant à trainer pour profiter du léger contact de leur peau et vient la porter à ses lèvres en regardant l'homme qu'elle aimait. Elle ne le lâcha pas des yeux durant quelques gorgées, puis, abaissant la tasse à moitié vide, elle la reposa sur le plateau pour venir agripper doucement le drap qui recouvrait Tsukasa. Elle se rapprocha, son visage vers celui de Tsu, les yeux déviant peu à peu, gênée de les voir grandir et la dévorer doucement. Elle appuya sa main sur le torse de Tsukasa pour pas tomber sur lui, ça n'aurait pas été très féminin ni très intelligent. Fermant alors un peu ses yeux, Yui tenta un petit bisou timide à la commissure des lèvres de son bien aimé, sans rien dire. Elle se retira très vite, bien plus vite qu'elle n'était venue et s'empara de la tasse encore posée. Elle l'avança et la porta vers les lèvres du bellâtre.

- Un peu de Café ?

Fit-elle avec un sourire hésitant, comme pour savoir si oui ou non, le moment était propice à se détendre ou s'il y avait encore une quelconque raison d'être tendue. Yui tentait de ne plus trembler, mais quelque part, le simple contact avec la peau de Tsu sama lui ravivait les souvenirs de la veille. Non pas que cela soit désagréable, bien au contraire, mais cela heurtait sa pudeur de savoir qu'il l'avait vue ainsi et surtout qu'elle s'était elle même délectée de ce moment. La chaleur qui régnait dan la petite cabane parcourait encore ses veine alors qu'elle tenait cette tasse. Yui tenait de ne pas se précipiter, son geste premier aurait été de sauter au cou de son maitre et de le couvrir de doux baisés, mais cela, n'aurait pas été correct, en même temps qu'avait-elle fait de correct depuis un certain temps ? Voila plusieurs années qu'elle se permettait de dormir au creux de ses bras. Bien sur, il n'y avait rien eut de... disons charnel entre eux jusqu'à hier, mais maintenant que ça c'était produit, il fallait l'accepter et voir si on pouvait continuer à vivre avec et pleinement. Yui avait beaucoup aimé cette soirée, toute la déferlante de sensations et de sentiments qui s'y rattachaient... Mais à la pensée que cela pourrait recommencer, elle se mit à se tortiller nerveusement, honteuse d'être une fille qui puisse penser à cela.

[C'est court... Désolée]

Elle s’empara alors de la tasse que je lui avais tendu, prenant le temps de la prendre avec délicatesse j’avais pu ressentir encore une fois ses doigts entrer en contact avec les miens. Je lui souriais, content de voir qu’elle va bien mais surtout très heureux de l’avoir à mes côtés ce matin surtout après ce qu’il c’était passé. Son regard ne voulait pas me quitter on dirait bien, c’est adorable à voir en faite mais aussi à ressentir, savoir que l’on nous observe est assez gênant c’est vrai mais dans cette situation je trouve cela plutôt agréable. C’est même tout mignon de la voir boire un peu de café tout en me regardant, c’est comme si elle avait peur que je la laisse toute seul. Doucement elle déposa la tasse pour alors s’avancer vers moi, je me demandais bien ce qu’elle avait envie de faire à ce moment-là, la voir s’avancer ainsi n’arrive pas tout les jours et c’est même l’une des premières fois qu’elle le fait. Sentir son odeur aussi proche, la douce chaleur de sa main qui vient en contact avec mon torse, une partie sur ma peau et l’autre sur le vêtement. Tant de sensation étrange qui parcourt tout mon corps, faisant même bouillonner le fluide qui coule dans mes veines pour qu’alors je me sente un peu gêner d’avoir une teinte de rougeur au visage. Ses yeux sont si proches, ses lèvres le sont encore plus et même un peu trop d’ailleurs, elles vinrent même effleuré à peine une fraction de seconde la commissure de mes lèvres, ce qui à un moment m’a donné une envie de mouvement de recule mais je ne l’ai pas fait, certainement parce que j’avais envie de ce contact en faite. Je ne s’avais plus trop comment réagir maintenant, mais heureusement pour moi qu’elle est venu à mon secours s’en trop s’en rendre compte en me demandant si je voulais encore un peu de café. Je ne disais pas non, mais je ne disais pas oui aussi, en faite je n’ouvrais pas ma bouche pour laisser le son de ma voix sortir mais simplement pour venir toucher la matière chaude de la tasse. Mes mains restèrent là où elles sont, je ne venais pas tenir la tasse, je laissais simplement à la belle démone la possibilité alors de me faire boire dans « sa » tasse. Inclinant légèrement la tasse pour que le liquide de couleur sombre vienne à mes lèvres pour par la suit les pénétré et toucher ma langue avant de venir dans le fond de ma gorge. Certes c’est agréable mais pas autant que l’échange que nous avions eu elle et moi il y a quelques secondes.

Relevant mon visage pour pouvoir correctement la regardé, mes yeux se fixèrent un moment sur ses lèvres qui sont…Envieuse. Je me souvenais encore du contact de nos lèvres lors de la nuit précédente, ce contact si doux et chaux, tendre et plein de sens. Il y avait bien plus que de simple émotion lorsqu’elles sont entrées en contact, il y avait nos sentiments à tous les deux. C’est un souvenir qui restera à jamais graver dans ma mémoire tout comme le jour lorsque je l’ai rencontré mais aussi lorsque je l’ai retrouvé. Ne nous sommes encore qu’an petit matin, je me demande bien ce que l’on pourrait faire pour occuper la journée, tout d’abord me changer, ce qui serait déjà un bon début je pense. Je pouvoir voir qu’elle n’avait pas l’air très à l’aise là, sûrement même un peu nerveuse et c’est donc pour cela que j’avança ma main vers elle pour lui caresser le visage tout en lui adressant le même sourire qu’elle a pu voir pour la première fois lorsqu’elle avait retrouvé ses parents.

Dis moi Yui, qu’aimerais tu faire aujourd’hui ? Une petite promenade rien que tout les deux ? Tu as quelque chose à faire aujourd’hui ? Tu veux que je t’aide à faire quelque chose ? Dis moi Je te consacre ma journée.

Et hop encore un petit biscuit de volé qui part entre mes lèvres, croquant alors dedans avec un regard un peu enfantin mais aussi un air quelque peu taquin. Ce n’est pas de ma faute si ce matin je suis content et que j’aime toujours autant les petites gourmandises qu’elle me prépare.

» La purification du matin. [ PV Ayu Karina]
» Petit moment complice
» Petit coucou !