Nouvelle vie [pv Kerges et Nisis] [Terminé]

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Oriane, la jeune hybride féerique, dormais justement sur un banc pour se reposer d’une longue journée de marche dans la ville. On l’avait regardé avec des regards très bizarre qui ne la rassurait vraiment pas, mais elle n’avait pourtant pas peur, cela était sur et certain. Enfin, elle en avait rien à faire des regards sur elle, elle avait l’habitude qu’on la regarde bizarrement, et puis voila, elle accepté totalement sa différence avec les autres, par le fait de ses oreilles mais pas que ça, par le fait aussi qu’elle possédait des ailes de fées. La nuit passée et elle finit par doucement s’endormir et rejoindre le pays des rêves. La voila totalement endormis, et n’entendait donc plus les bruits du dehors, alors que pourtant, des chasseurs s’approchaient d’elle pour la capturer. N’entendant rien, ne remarquant rien, la jeune fille ne bouger pas d’un poil durant que les chasseurs s’approchés petit à petit d’elle. Arrivé au pied du banc, ils la prirent et lui attacha les mains dans le dos, la mette alors dans le camion et l’emmenèrent doucement vers l’antre des hybrides pour y être vendu.

Les chasseurs et la patronne discutèrent un long moment sur l’hybride et son prix d’achat, ce qu’elle valait et tout le tralala alors que l’hybride en question était toujours entrain de dormir juste au pied des chasseurs comme une enfant sans soucis et sans responsabilités. La vente fut finalement conclue après quelques minutes et la jeune hybride fut alors libéré de ses liens et ensuite mis dans une cage. La nuit laissait alors la place au petit matin. C’est ainsi qu’elle finit par se réveiller le matin, à l’aurore, regardant autour d’elle, elle ne comprenait plus rien du tout. La voila qu’elle était enfermée dans une cage, les mains détachées quand même mais quand même, enfermé dans une cage. Que lui était t’il arrivé, c’est la question qui trottait dans sa tête, elle avait alors l’impression d’avoir été arrêter comme s’il elle avait commis un vol ou encore un meurtre, tant de questions lui traverser l’esprit et voulait a tout pris comprendre mais étant donné que les autres hybrides dormaient, elle ne pouvait pas se renseigner pour le moment.

Regardant alors le sol, s’asseyant alors presque contre les barreaux voyant que personne ne s'était collé contre elle et ne voulant pas risqué sa vie, elle regarda le décor de l’antre et attendait qu’elle puisse voir quelqu’un afin qu’on réponde à ses questions. N’aimant pas du tout d’être enfermé, son visage exprimé de la tristesse et de la joie comme elle avait tant l’habitude. Elle se mit alors à penser longuement à ses parents, à son meilleur ami qui était désormais très loin d’elle, et qu’elle ne reverrait peut être jamais. Elle finit alors par regretter amèrement son choix de plus en plus mais pourtant, elle en était d’un coté si fière. Elle finit par s’enrouler dans le ruban et de se coller contre les barreaux et de regarder une certaine porte, pensant qu’elle finirait peut être par s’ouvrir. Combien de temps allait t’elle devoir attendre ? Telle était la question et personne ne saurait y répondre a pars peut être celui qui dirigeait cet endroit, encore fallait t’il qu’il veuille bien répondre, ce qui était pas certain, étant donné qu’elle ne savait rien de cette vie et surtout des lois de cette ville, ne connaissant après tout que les lois de son peuple et de son village.

Aurait t’elle encore la chance de découvrir a nouveau ce village ? Cela restait a voir, seul le destin pouvait en être certain et le savoir. A ce moment la, elle pensa alors à sa grand-mère paternelle se demandant si elle la voyait enfermé ici et si elle était au courant de ce que son avenir lui avait prévu. Si cela était le cas, pourquoi n’aurait t’elle rien dit et ne l’aurait t’elle pas prévenu ? Elle était peut être en danger de mort et pourtant, elle ne l’aurait pas prévenu. Elle avait aussi appris de sa mère qu’elle avait cachée le fait qu’elle savait qu’elle allait avoir un enfin avec Arthel et que le sexe de l’enfant était une fille. Sûrement qu’elle n’aurait rien dit si elle avait véritablement vu quelques choses pour qu’elle connaisse des malheurs et apprenne a ne plus prendre autant de risque. Encore faut t’il qu’elle reste en vie et qu’elle puisse revenir au village pour le dire haut et fort qu’elle y réfléchirais plus souvent et longuement avant de prendre une telle décision. Enfin pour le moment, elle était toujours dans la même position et attendant patiemment, quelques mots sortirent de sa bouche mais d’une voix assez faible comme si elle voulait que personne ne l’entende.

« Où suis-je ? Que se passe t’il ? Qu’ai-je fais ? »

Puis finalement, elle se mit a fermer les yeux, ayant assez de devoir attendre un indice ou un signe de la part de quelques ayant quelques peu perdu espoir. Des larmes coulais sur son visage et ses joues, exprimant encore plus son désespoir, pour la première fois, elle ne retenait pas ses larmes car cela ne servait a rien, elle était seule et désespérer, ne comprenant plus la vie et le destin.

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Kerges faisait sa tournée journalière dans la boutique. Il remarqua une cage dont la fiche n’était pas complète, une créature l’occupait pourtant. Il s’approcha de la cage et s’empressa de faire son ouvrage. Il le faisait maintenant depuis un bon moment. Il n'aimait pas faire les papiers, mais si les humains de la boutique les faisaient, ce n'était jamais bon. Il fallait donc qu'il s'en occupe.

- Bonjour à toi, je suis Kerges Mach’tel, assistant de l’antre des hybrides. Il me faut ton nom et ton âge pour compléter ta fiche.

Il regarda alors l'hybride de la cage, il lui trouva quelque chose, peut-être dans la tenue de tête et le regard, il ne savait pas le dire, mais il savait qu'elle avait été éduquée comme lui, comme un chef en devenir. Il ne pouvait que marquer sa déférence face à cette hybride. Une elfe avec des ailes, une Avariel! Kerges savait que c'était une créature rare. Il se demanda comment elle était arrivé là et il prit le temps de lire la fiche de capture faite par les chasseurs. Il trouva cette capture étrange, d'autant plus si elle était ce qu'il pensait. Il n'en revenait pas. Il sortit ses lames pour le salut. Il les croisa devant sa poitrine et s'inclina respectueusement, il prit ensuite la parole.

- J'aurais du être plus attentif avant de faire ma présentation, permettez moi de me reprendre. Je me nomme Kerges Mach'tel, chef de guerre et de chasse du peuple wemic. C'est un honneur de croiser une représentante des Avariels. Je serai votre hôte. Je ne peux malheureusement pas vous laisser sortir ainsi. Vous m'en voyez désolé. Car, si mes perceptions et mes impressions ne me trompent pas et elles m'ont toujours bien servies, vous êtes comme moi, une personne élevée pour diriger un peuple, votre peuple.

La voix de Kerges était solennelle. Il savait que ce ton devait sembler étrange dans la bouche de quelqu'un qui s'était présenter comme assistant. Les autres hybrides et le petit personnel commençait à se moquer de la scène. Kerges réagit en chef plus qu'en maître des lieux, il rugit à plein poumon. Cela fit régner le silence dans l'antre. Kerges parla pour les autres hybrides et le personnel, car en cette heure matinale, l'antre n'était pas encore ouverte.

- JE SUIS LE MAÎTRE LORSQUE DAME FALLEN N'EST PAS LA. SI VOUS CONTINUEZ, VOUS ALLEZ ÊTRE AU REGIME PENDANT UN BON MOMENT ET POUR LES AUTRES, PAS D'EXTRA ET PEUT ÊTRE PAS DE PAYE!

Kerges avait crié pour être sur d'avoir été entendu. Il vit les visages défaits de toutes les personnes dans l'antre. Il se retourna vers l'hybride de la cage. Il reprit alors la parole.

- Veuillez pardonner l'inconvenance de ces gens, ils ne savent pas. Je serai heureux de faire plus ample connaissance avec vous.

Kerges rangea ses lames dans un mouvement, comme devait savoir le faire tout chef de chasse wemic. Il s'installa en espérant que la conversation allait s'installer entre lui et la jeune Avariel.

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Oriane restait où elle était sans bouger d’un poil, était t’elle endormis ou évanouie, ou peut être même morte, qui savait cette réponse ? Personne car elle ne bougeait plus depuis un certain moment, attendant qu’on vienne la voir et qu’on lui explique enfin ce qu’il se passait. Le temps passé petit à petit sans avoir de réponse, sans avoir de signe, et les larmes qui avait coulé sur son visage finit par doucement sécher, ne pleurant plus depuis quelques minutes. Elle ne les essuyais même pas, préférant rester sage et sans bouger. Durant combien de temps allait t’elle restait comme ça, cela personne ne le savait et même pas elle. Elle savait une seule chose, c’est qu’elle allait bouger quand elle entendrais des bruits et des paroles qui iraient dans sa direction mais pour le moment, c’était le néant totale. Nous voila au petit matin, et les hybrides commencent enfin à se réveiller, entendant enfin les bruits qui réclament à manger et tout le tralala, des bruits qui devenaient presque insupportable. Vraiment, ces bruits devenaient insupportable mais elle gardait pourtant les yeux fermés et ne bougeait pas, ne voulant pas montrer qu’elle existe, essayant alors de réfléchir à des solutions pour s’évader et retourner dans son royaume mais une seule chose était sur, c’est qu’elle détestait son défaut de curiosité mais aussi d’aventure qui l’avait mis dans ce pétrin de malheur. C’est alors qu’elle entendis des bruits de pas, vraiment, qui pouvait cela t’il être, t’elle était la question mais aucun mouvement de sa part était visible. Elle écouta alors attentivement les paroles et elle se demandait alors à qui cela pouvait bien être adresser, en tout cas, cette personne ne répondait pas, ce qui était malpolie de sa part. Elle ne comprenait toujours pas que cela lui était adressé, elle finit par ouvrir les yeux, par curiosité encore une fois et elle tourna le regard vers une espèce bien étrange a ses yeux mais pourtant, elle en était sur, elle en avait vu dans les livres, elle l’examina longuement, oubliant complètement les questions qui lui avait posé. Elle le voit alors lire un papier, se demandant alors ce qu’il faisait ne comprenant toujours pas la situation et n’osa pas prendre la parole, étant encore surprise de voir une telle créature dans ce lieu et surtout qu’il n’était pas enfermé dans une cage comme elle ou comme les autres créatures.

*Qui es ce ? Et que fait t'il en liberté ?*

C’est à se moment la, qu’elle se remis a repenser a ses paroles tout en le regardant sortir ses armes et les mettre devant lui comme signe de salut chez les nobles, étant alors encore plus intrigué par sa façon d’agir. Celui-ci se mit alors à parler, elle l’écouta très attentivement sa tirade. Quand il prononça qu’il était le chef de guerre, elle compris de suite qu’il était un chef et quand il annonça de quel peuple, tout faisait tilt dans sa tête. Ainsi, il avait compris qu’elle était une avariel et lui aussi connaissait l’existence de cette race si rare. Le fait qu’il dise qu’il sera son hôte l’avait encore quelques peu surprise, ne comprenant encore moins la situation et ne voulait alors qu’une chose, celui de partir au plus loin de ce monde si étrange qu’elle n’y connaissais rien. Sa voix si solennelle avait fait revivre des moments de sa vie très important, qu’elle avait finit par oublier a force de parcourir ce monde toute la journée. Les moqueries des autres l’avaient fortement mis en colère mais elle ne le montrait pourtant pas. Par contre, le rugissement du wemic l’avait quelques peu surprises et sursauta et tomba en arrière, heureusement pour elle, elle n’était pas tombé sur les barrières qui était peut être électrifié. Elle en resta quelques peu tremblante un long moment, le regardant dans les yeux avec un air hébété et elle finit par se mettre a rire comme une gamine montrant alors son sourire de toujours qui était revenu avec une telle scène si absurde. Enfin, quand le wemic se mit a parler d’une voix grave et surtout en criant avait fortement cessé ses rires et son sourire, tout en l’écoutant, très curieuse de celui-ci. Il avait alors parler de Dame Fallen, un nom qu’elle connaissait pas et se demandais alors ce que c’était et pis, elle ne voulait vraiment pas être privé de nourriture, désirant vivre afin de retrouver son peuple. Elle sentait alors le regard sur elle a nouveau et celui-ci se remis a parler, elle tourna alors son regard vers lui et l’écouta encore puis finalement, celui-ci s’installa en face d’elle, attendant surement enfin ses réponses. Il était tant qu’elle se mette donc a parler. Elle était un peu couché dans la cage mais se remis comme il faut en s’essayant en tailleur et fermis les yeux durant quelques minutes afin de réflechir a ce qu’elle allait répondre. Après de longues minutes, elle le regarda dans les yeux et se mit a dire d’une voix calme et douce et surtout le plus solennelle possible comme celui-ci avait fait part avant.

« Bonjour Monsieur Kerges Mach’tel, chef de guerre et de chasse du peuple Wemic. Je suis enchanté de faire votre connaissance, j’ai entendu parler de votre race par mon père lors de ses aventures. Je me nomme Oriane Sylane, comme vous l’avez dit plus tôt, je suis une avariel. »

Suite à cela, son regard se posa sur le sol, son peuple lui manquait mais était t’elle vu encore comme une guideuse du peuple ou avait t’il choisi un remplaçant, cela ne l’aida pas a choisir ses prochaines paroles. Elle repris son regard dans le sien après un petit moment d’hésitation et lança alors.

« Je suis Oriane Sylane, Futur guideuse du peuple de la forêt de Divina. Futur guideuse est peut être une chose fausse dorénavant si je reste prisonnière de ses lieux, mais soit, pour le moment, je garde mon titre de noblesse tant que je n’ai pas reçu de mot me disant le contraire. »

Que pouvait t’elle dire après s’être présenté ainsi, elle ne savait plus quoi dire et ne voyait pas quoi dire d’un coté, ah si peut être lui demander ce qu’il se passait ici et enfin comprendre les choses de ce monde, qui lui faisait peur d’un coté. A oui, et présenter ses excuses de s’être mis a rire bêtement sans qu’il puisse comprendre. Elle se mit alors à lui répondre aussitôt.

« Je voudrais présenter mes excuses, Monsieur Kerges pour mon manque de politesse envers vous en vous riant au nez mais je ne peux pas vraiment justifier cet acte, veuillez me pardonner mais si vous désirez toujours faire connaissance, j’en serais alors ravie »

Elle s’approcha quelques peu de la porte de la cage et le regarda dans les yeux. Allait t’il devenir son ami, dans ce nouveau monde, elle ne savait que faire pour le moment, elle n’y connaissais rien et lui seul lui parlait. Elle était seule dans une cage et celui-ci avait clairement dis qu’il ne pouvait pas la libérer. Il fallait absolument qu’elle lui pose la question en répondant quand même a sa question sur son âge.

« Ah oui, j’oubliais après toute cette agitation, j’ai 16 ans et vous ? »

Allons, peut être qu’il ne fallait pas toute de suite lui demander ce qu’il se passait ici, il fallait être patient et le laissais alors diriger toutes ses paroles, c’était la moindre des choses envers lui après son manque de bon comportement envers lui.

Depuis quelques jours Nisis se faisait rare à L'antre, confiant la boutique à Kerges, toute sa confiance placée en lui. L'ange s'était mise en tête d'apprendre à cuisiner, seule. Elle s'était faite livrer des dizaines de livres de recettes, une batterie de cuisine, des ingrédients à ne plus savoir qu'en faire. Pourquoi? La douce et adorable Fallen voulait offrir à Shigeru un repas de départ digne de ce nom pour le remercier de son hospitalité. Quant à la sombre elle s'était mise en tête d'apporter une tarte de son cru à la démone Ishina. A savoir si le gâteau ne comporterait pas quelques traces d'arsenic, l'avenir le dirait. Ce nouveau passe-temps ou lubie occupait plus de la moitié de ses journées, ce qui la monopolisait au quotidien.

Mais aujourd'hui, son huitième cake raté tombé au sol, de la farine plein les vêtements, le visage et la chevelure, elle sentit ses nerfs lâcher. Seule elle n'y arriverait jamais, sans câlin et chaleur de son compagnon encore moins.
Nisis laissa tout en plan et partit pour l'antre sans prendre le temps de se changer ou de se débarbouiller.

Elle descendit de la voiture à toute vitesse, ouvrit la porte d'entrée privée à la volée, chercha Kerges sur les moniteurs et partit en courant jusqu'à lui pour finir dans ses bras, la larme à l'œil, fatiguée, déçue de ses prouesses culinaires, et esseulée. Le nez dans son pelage, elle essuya discrètement ses yeux humides puis l'embrassa tendrement.

"-Kéchoupiiiii, je n'y arrive pas! Qui a osé dire que la cuisine c'était dans les gènes féminins, qu'il fallait juste un peu de temps? Rien ne sera jamais prêt à temps, c'est une catastrophe...Et...Oh qu'elle est mimi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

L'ange venait de tourner la tête et d'apercevoir l'hybride, mi elfe mi fée, un joli mélange féérique pour ses yeux humides et son besoin de douceur et tendresse.
Nisis ouvrit la porte de la cage et serra la créature contre elle sans lui laisser le temps de réagir! La blanche pouvait avoir des réaction très enfantines quand elle ne se sentait pas bien. Et à travers ses larmes de fatigue et déception c'était comme une petite poupée qu'elle voyait.

"Kétrognon, que dirais-tu d'une nouvelle amie pour égailler les couloirs et les jardins du château que nous allons bientôt habiter?"

Nisis gratouilla la petite mignonne sous le menton et la couvrit de baisers.

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Kerges vit la jeune Avariel se remettre dans une position plus confortable. Elle venait de rire, un rire qui semblait plus émaner de la surprise que véritablement d’une situation comique. Il ne comprenait que trop bien le trouble de la jeune elfe ailée. Elle avait marqué le coup lorsqu’il l’avait salué et encore plus lorsqu’il avait nommé son espèce. Elle ne devait pas s’attendre à ça. Kerges fut surpris d’apprendre que le père d’Oriane avait parcouru la pleine pendant ses voyages, il était rare que des étrangers parcourent les territoires des tribus wemics. Il se demandait si elle ne parlait pas de l’elfe solitaire. Il était parmi les héros de légendes de la pleine. Mais Kerges en doutait. On n’avait pas vu l’elfe solitaire de mémoire de wemic et ce, à sa naissance. Il n’en parla pas, mais son trouble du marquer son visage. Elle semblait douter de la véracité de son rang, mais Kerges savait que son rang était toujours, malgré qu’il ait été déchu, que son père avait été battu. Elle était toujours le guide d’un peuple. Il ne serait peut-être pas le même, ou il attendrait son guide un moment, mais elle était toujours ce qu’elle était avant d’atterrir ici, dans l’antre. Kerges le savait, c’était comme pour lui.

- Vous étiez, vous êtes et vous serez toujours un guide pour votre peuple. Que ce soit par l’exemple direct ou par ce que vous avez accomplie avant d’être traquée et d’arriver ici. De cela, je suis sur. Je ne suis plus chef de tribu si vous n’êtes plus guide.

Kerges voulait la convaincre qu’elle était toujours ce qu’elle était avant, qu’elle avait juste une épreuve à passer, un chemin à emprunter. Il savait que tout ça avait un but. Lui, il y avait trouvé une compagne double pour l’être dual qu’il était. Il ne savait pas ce qu’Oriane devrait attendre de son passage à l’antre, mais il espérait qu’elle trouverait un point positif à tout ça. Elle s’excusait, mais il savait qu’elle n’avait pas voulu passer pour désagréable en rigolant, loin de là. Il ne savait ce qu’elle voulait se faire pardonner.

- Il n’y a rien de mal fait. Je sais que tu n’as pas voulu te moquer de moi. C’était plus un réflexe de surprise que véritablement un rire moqueur, ce n’est rien. Et si tu veux mon pardon, il est à toi, mais je ne vois pas ce que je dois te pardonner.

Kerges souriait à Oriane. Elle passait d’un sujet à un autre, signe de son esprit vif et bondissant. Elle était revenue sur la question de l’âge, mais Kerges avait mis la fiche dans un coin et ne s’en souciait guère, il pensait qu’il arriverait à garder une personne ayant un nombre pareil de points communs avec lui, prêt de lui. Il savait qu’il devait répondre, mais dans son rôle à l’antre, il en oubliait parfois certaines choses.

- De plus, c’est à moi de te demander pardon, on ne demande jamais son âge à une dame. C’est peu courtois, voir pas courtois du tout. Je suis donc ton obligé pour cette atteinte à la bienséance. J’ai 22 ans.

C’est à cet instant que Nisis entra en larme dans l’antre et vint se précipiter dans ses bras. Il la sera un instant et lui dit quelques mots. Il commença cependant à la bercer légèrement pendant qu’elle lui parlait.

- Allons, Nini, mon amour, tu en es parfaitement capable, je le sais. Tu es capable de tout réussir, mon ange. Je sais que tu vas y arriver, sèches tes larmes mon amour…

Kerges lui redressa la tête et l’embrassa. Il n’eut pas le temps de finir ce baiser de réconfort à son aimée que celle-ci avait vue Oriane et se précipitait pour ouvrir la cage et foncer droit sur elle. Elle la sera comme si elle ne croyait pas avoir un Avariel dans les hybrides de l’antre. Kerges observa la scène en souriant. Il savait déjà qu’il ne devrait pas batailler pour qu’Oriane fasse partie de la maisonnée. C’était un point positif. C’est alors qu’il remarqua la tenue de sa maîtresse. Elle devait être plus bouleversée qu’il ne le pensait. Il pensa qu’il faudrait qu’il passe la fin de l’après-midi avec elle, pour la cajoler et la consoler. Il la négligeait un peu depuis qu’elle avait repris des cours, mais elle-même avait moins de temps pour lui. Il savait ce qui lui restait à faire lorsque Nisis lui proposa de prendre Oriane chez eux.

- Ce serait avec un grand plaisir que j’accepterais que nous soyons un de plus, mais d’abord… Nisis Fallen, héritière de la famille Fallen, propriétaire de l’antre et ma compagne.

Kerges était entré dans la cage et tenait Nini par la taille. Il ne faisait que les présentations. Il savait qu’il allait devoir préciser certaines choses à Oriane.

- Oriane Sylane, guide du peuple de la forêt de Divina. C’est une Avariel de grand talent, et éduquée en chef. Je l’apprécie déjà.

Kerges saisit la tête de Nini pour la regarder dans les yeux. En plongeant son regard dans celui de Kerges, Nini pouvait y lire un amour sans borne. Kerges se devait d’ajouter une dernière chose avant de laisser la parole à celle des deux qui voudrait s’exprimer après lui.

- Je l’assistant de Nisis dans l’antre. Nous sommes tous les deux de nature double, nous avons tous les deux, deux esprits en nous. Le mien peut sortir n’importe quand et celui de Nisis est lié au cycle des astres dans le ciel, lié au jour et à la nuit. J’aime Nini plus que tout et je sais que mon autre moi aime la partie sombre, Dame Fallen, l’ange noir. J’espère que tu arriveras à te faire à cela. Et je ne suis pas juste un compagnon, je suis un soumis dans cette ville. Il en sera pareil pour toi, mais parfois, des sentiments naissent ou des alliances agréables. J4espère que ce sera ton cas comme ça l’a été pour moi. Et ici, tu semblais surprise de me voir en liberté, mais je suis son assistant.

Kerges concentra à nouveau son attention sur Nini et lui tourna la tête pour qu’elle le regarde une fois encore. Elle ne restait pas deux minutes à le regarder, comme si elle était hypnotisée par Oriane. Kerges lui essuya la joue, elle était maculée de farine, comme le reste de sa personne. Il lui dégagea une mèche de cheveux qui lui pendait devant les yeux et la regarda fixement, sans bouger, comme si le temps avait suspendu son vol.

- Tu y arriveras mon amour, tu feras un merveilleux repas pour notre départ de chez Shigeru. J’en suis sur…

Il embrassa à nouveau Nini, et lorsqu’il arrêta de l’embrasser, il lui glissa juste une chose à l’oreille.

- Je t’aime…

Il avait laissé ces quelques mots en suspends, il ne savait pas comment réagirait les deux femmes, mais il s’en souciait peu, il vivait juste ce moment de joie pour ce qu’il était, un moment comme il y en a peu et qu’il faut vivre lorsqu’il s’en présente un.

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Oriane ne savait pas trop quoi faire en attendant les réponses du wemic qui se trouvais en face d’elle, après tout, elle avait fait en quelques sortes une gaffe a ses yeux et pourtant, cela n’avait pas trop l’air de perturber le jeune homme pour le moins du monde même mais bon, cela ne changerais pas du tout sa façon de penser, elle en était convaincu et cela était difficile de la faire changer d’avis a ce niveau la. Enfin, après tout, pour le moment, il n’avait fait aucune remarque ce qui était peut être bon signe qui pouvait bien savoir de toute façon ? Personne alors bon, cela était peu important. Ils s’en était passé des choses en si peu de temps, qu’elle en oublier quelques peu le fait qu’elle se trouvait justement enfermé dans une cage alors que lui ne l’était pas du tout. Elle était simplement intrigué par tous cela et voulait faire une connaissance et peut être une amitié, qui permettrais peut être de trouver un sourire splendide comme dans l’ancien temps. Alors qu’elle se perdait de plus en plus dans ses pensées, la voix du wemic se fait retentir dans sa tête pour finalement alors en sortir vivement et l’écouter attentivement, une chose qu’elle avait quelques peu de mal a comprendre ce qu’il disais. Si son peuple avait décidé de la remplacer à cause de son absence, c’était leur choix et ne pourrait alors plus affirmer son statut mais cela était vraiment que finalement, dans le cœur, elle pourrait rester à tout jamais la guideuse de son peuple. Et surtout, elle ne pouvait quand même pas enlever le titre de chef au wemic parce qu’elle ne voulait plus se considérer comme une guideuse. Après un petit soupire, elle finit alors par lâcher en direction de l’homme.

« Bon, soite, comme vous voudrez, je me considérerais toujours comme la guideuse de mon peuple si cela permet que vous gardiez votre titre aussi »

Finalement, il avait réussi a la convaincre de ne plus y penser comme si cela avait disparut de sa mémoire et de la mémoire de son peuple, ce qui était une bonne chose finalement en y repensant. Elle voulait y croire pour son bien être espérant qu’elle ne serait pas déçue en découvrant que son peuple l’a remplacé et totalement oublier son existence mais elle essayait tout de même de garder un espoir même si cela était dur. La suite de ses paroles la faisait quelques peu sourire, un petit sourire s’affichait sur son visage car elle le trouvait vraiment gentil et formidable d’être comme ça avec elle alors qu’elle était en quelques sortes une inconnue à ses yeux malgré qu’il connaissait son nom et son rang comme elle savait ça de lui aussi. Elle ne savait que dire et que faire a pars garder son sourire et d’enchaîner dans de nouveaux sujets presque à la vitesse de la lumière. Voyant que Kerges se mettait a son tour a vouloir se faire pardonner pour avoir demander l’âge, je ne peux que lacher encore un nouveau sourire, tous les deux se ressemblaient quelques peut ce qui était vraiment adorable a voir et a ressentir que la jeune Oriane aimait voir et sentir. L’annonce de son âge fut presque comme un choc, elle ne s’attendait pas qu’il soit aussi âgé mais d’un coté, en le regardant, on aurait pu vraiment voir qu’il était assez âgé mais elle ne voulait pas se le mettre dans la tête. Elle lança alors une nouvelle phrase à son honneur.

« Tu ne dois pas t’excuser pour cela, vu que si j’ai bien compris, c’est ton rôle de te renseigner sur moi pour je ne sais quel raison, alors tu n’as pas a te faire pardonner »

De nouveau, un sourire apparut encore plus grand, avec un petit air gêné quand même mais sans plus, elle mis des mèches rebelles derrières ses oreilles et le regarda dans les yeux. Ces douces échangent entre les deux prirent doucement fin car une personne venait d’arrivé, elle était alors vraiment étrange et elle fut assez abasourdi par toutes ses scènes qui se mettait sous ses yeux. La jeune ange avait alors appeler l’hybride Kéchoupiiii, drôle de nom mais finalement ça lui allait si bien qu’elle avait envie de faire de même mais peut être que la jeune fille ne donnerais pas son accord mais elle verrait bien d’ici la, pour le moment, elle resta quelques peu distante, les laissant alors seul à seul sans vraiment réagir, ne voulant pas déranger ce moment quelques peu intimes entre eux. En tout cas, l’ange avait parlé de cuisine, et qu’elle ne savait pas y faire si elle avait bien compris, bah, vraiment, la cuisine n’était vraiment pas si difficile que ça à faire, enfin d’après elle vu qu’elle avait des facilités à le faire surtout qu’elle préférais cela que le combat mais finalement, le combat était vraiment utiles parfois pour la sortir de situations dangereuses. M’enfin, le petit Kerges était entrain de réconforter sa maîtresse et ensuite, il déposa un baiser sur les lèvres de la maîtresse, qui choqua quelques peu la jeune Oriane, se disant alors qu’il était amoureux mais elle n’y connaissait pas grand-chose, elle savait juste qu’il aimais poser leurs lèvres contres et qu’ils ferais plus tard des enfants mais sans savoir réellement comment. D’un coup, l’ange lança un oh qu’elle est mimi, la jeune hybride féerique tourna le regard dans toutes les directions pour voir de qui elle parlait mais elle se rendit vite compte qu’elle parlait d’elle et non d’une autre personne. Elle ne savait que dire et que faire, la jeune ange elle savait ce qu’elle voulait faire, elle ouvrit alors la porte de la cage afin de la serrer dans ses bras. N’ayant pas eu le temps de réagir, elle était prisonnière de ses bras se demandant ce qu’il se passait d’un coup et ne comprenant encore moins cette vie nouvelle qui s’offrait de plus en plus à elle. L’ange appela maintenant l’hybride Ketrognon, encore un nouveau surnom, décidément, elle n’arrivait pas a se décider sur son surnom et nom ce qui était d’un coté drôle mais risqué pour elle. Mais la suite de la phrase fut étonnante, elle n’y croyait pas encore totalement, elle parlait bien de sortir de cette cage et de pouvoir être toujours auprès de Kerges ce qui était formidable a ses oreilles, elle le voulait vraiment, elle l’aimait beaucoup ce petit wemic bien entendu c’était en ami qu’elle l’aimait. Les caresses de l’ange augmenta encore plus son plaisir a cause de ses caresses et de ses baisers ce qui la fait sourire et aussi quelques peu frissonner et rayonnante de joie. Mais elle n’osa dire un mot, ne voulant pas choisir à leur place, elle se devait de rester muette jusqu'à ce que Kerges se mettent a répondre qu’il était ravi et ce qu’il illumina encore plus son sourire, elle allait donc pouvoir rester avec lui et cette ange si calineuse et mignonne d’un coté. En plus de cela, le jeune hybride commençait à faire les présentations, et il spécifia qu’il était ensemble, malgré qu’elle ne sache pas trop ce que cela était, elle savait qu’elle ne les séparerait pas. Kerges la présenté à sa maîtresse avec son rang. Celui-ci était rentré aussi dans la cage et tenait alors Nisis par la taille, et fut alors bien prise au piège entre les mains de Nisis. Celui-ci pris le visage de son aimé entre ses mains pour qu’elle regarde Kerges dans les yeux, restant encore discrète, elle l’ai laissa faire sans dire un mot et l’écouta car celui-ci se remit déjà a reparler, vraiment, il aimait être bavard celui-ci. Il expliqua que les deux personnes qui se trouvaient à coté d’elle avaient des esprits doubles, choses qu’elle ne comprenait pas trop pour le moment mais elle ne pouvait pas l’interrompre dans ses paroles alors elle ne fit aucune remarque. Il parla ensuite de soumis, quelques choses qu’elle ne comprenait pas non plus, de quoi pouvait t’il bien parler ? Vraiment, ce monde était étrange et différent de son habitude de vie d’autrefois.

« Merci beaucoup Kerges, je t’apprécie aussi, enchanté de vous rencontrer Mademoiselle Nisis Fallen »

Aucun mot ne sortit de sa bouche pour le moment, elle n’osait pas poser toute ses questions devant la jeune femme et ne voulait pas les déranger dans leur histoires d’amour, en plus de cela, la jeune ange avait l’air déboussolé de ne pas réussir un repas comme il faut si elle avait bien compris ce que l’hybride disait. Elle voulait l’aider et finit par lâcher a voix normale mais en faite, elle pensé a voix haute.

« Je pourrais l’aider, en plus, ça me permettrais de voir si j’ai tout retenu de ma vie d’avant »

Elle remarqua alors enfin qu’elle avait parler a voix haute et se sentit drôlement gêné d’avoir dis ça tout haut mais bon, elle n’y pouvait rien maintenant. Elle finit par dire d’une voix douce et joyeuse.

« On m’as toujours dis qu’on apprenait mieux a deux, avec une spécialiste que toute seule avec des livres, alors si vous voulez un coup de main, n’hésiter pas, j’aime beaucoup faire la cuisine, c’est mieux agréable que d’apprendre à se battre »

Un regard de joueuse et de bonne humeur pétillait dans son regard et cela se ressentait étrangement, elle souriait avec un magnifique regard et espérait qu’elle accepterait mais qu’elle ne ferait pas toujours la cuisine où qu’elle serait obligée d’obéir a des ordres. Elle était quand même une princesse en quelques sortes et ne se voyait pas du tout devenir une soumise qui doit obéir à des ordres sans se plaindre.

Une bouille de petite fille aux yeux humides offerte aux deux hybrides, ses bras autour du cou de Kerges, Nisis guettait l'approbation de chacun alors qu'elle aurait dû prendre la décision. La sombre fulminait déjà.

"- Après la carpette ambulante, une espèce de fée en collants... Un demi lion et une demi elfe, tu te crois au pays imaginaire?
-J'ai bien envie de t'y perdre sans laisser de miettes sur le chemin!
-Ouhla doucement, attention à ta tension, l'oie blanche! Ensuite ce sera quoi? Une sirène? Un griffon? Une sorcière et son balai? Quoique le balais...Hum!
-Suffit tes références au dessous de la ceinture!
-Ca ne te ferait pas de mal parfois, ça te décoincerait!
-Va donc voir chez les Sanguir si j'y suis!
-....
-Pouet la sombre!"

Vexée par la dernière remarque, la peste laissa en paix la douce qui prit la main d'Oriane pour l'amener jusqu'à eux. Elle écouta avec admiration et le cœur palpitant les propos de Kerges. Seule l'intervention de la mignonne la fit tourner la tête et revenir à la conversation. Son compagnon avait toujours les mots pour l'apaiser et savait prendre des décisions, ce qu'elle appréciait particulièrement. C'est donc calmée et le sourire revenu qu'elle s'adressa aux deux.

"- Jolie Avariel, si tu le souhaites, tu es la bienvenue en nôtre demeure pour évoluer librement à nos côtés. Je ne puis te garantir la paix et le respect la nuit, il te faudra gérer l'obscure. Mais Kéchoupi veillera sur toi et saura t'en protéger."

Nisis caressa le doux visage qui lui faisait face puis déposa un baiser sur le front de l'être de magie avant de reprendre une dose de câlin poilu.

"Kémimi, je te laisse t'occuper d'Oriane. Demain je fermerai boutique et nous ferons plus ample connaissance en cuisine. Une pincée de savane, un zeste de féérie et un chouia d'angélisme, nous ne pourrons que donner dans la recette miracle."

Il était temps qu'elle en finisse avec la cuisine, tant pour elle que pour la noire, cela devenait une activité nuisant à ses occupations principales et son temps avec Kerges.
Ils seraient bientôt trois, du temps il lui en faudrait alors bien plus.

Invité

Kerges sentit son amour se serrer contre lui avant de repartir de plus belle vers Oriane. Oriane, quant à elle, semblait plus que troublée par ce comportement. Kerges savait qu’il allait devoir éclaircir les choses de tous les cotés, mais il allait falloir faire ça dans l’ordre. Il allait commencer par sa douce compagne.

- Je ferai attention à elle, quitte à payer un peu plus de moi-même. Tu le sais bien mon aimée. Tu n’auras rien à craindre Oriane. Et pour ce qui est de faire la cuisine ensemble, tu sais bien que je suis partant. Je vais juste te demander de faire un détour pour me chercher deux trois ingrédients. Ca me donnera le temps de compléter les papiers pour Oriane et nous te rejoindrons dans la cuisine de Shigeru. Je ne pense pas que les présentations soient urgentes avec lui. Il saura dès le moment où Oriane posera le pied sur sa propriété.

Kerges embrassa Nini et poursuivit.

- Il faudrait que tu me trouves du mil et du sorgo. Et une bonne pièce de gnou. Le reste, je sais que cela se trouve déjà soit dans la cuisine de Shigeru, soit sur sa propriété. Qu’en penses-tu, mon amour?

Kerges attendit la réponse de sa maîtresse et son départ pour reprendre la discussion qu’il avait avec Oriane avant l’entrée de Nini dans l’antre.

- Ne le dis pas comme ça, c’est ainsi que cela va, car vous avez toujours les mêmes capacités qu’au moment où tu as été choisie. Et pour les renseignements, de même que le soin des hybrides au jour le jour, c’est ma tâche comme assistant de Nini, c’est à elle qu’appartient l’antre. Je sais que je passe pour une sorte de traître pour les autres hybrides. Mais je l’aime et je fais mon possible pour l’aider. De plus, lorsqu’elle se déplace et que je le sais, je lui sers de garde du corps. J’aurais du mal à supporter qu’il lui arrive quelque chose, comme tu as déjà du t’en rendre compte.

Kerges apprécia la confiance qu’Oriane plaçait déjà en lui.

- Je t’apprécie déjà aussi. Et je sais que mon autre moi aussi. Il ne te voit pas comme moi, mais tu le découvriras en temps voulu. Pour le moment, il est pensif.

Kerges savait ce qu’il disait. Il sentait l’autre qui calculait ses plans au fond de lui.

- Je te remercie de te proposer de nous aider pour le repas d’adieu chez Shigeru. Pour ton information, c’est un shaman, il communique avec les esprits. Il saura des choses sur ce que tu as fait chez lui, sans même que tu lui en parles. Ne te tracasse pas pour ça.

Kerges se dirigea vers la sortie de la cage.

- Si tu me le permets, je vais te guider vers le bureau pour que nous puissions compléter les papiers. Je les prendrai avec nous et nous irons rejoindre Nini pour cuisiner ensemble. Par contre, je vais devoir te passer mon collier. Je sais que ça risque de te choquer, mais il y a des règles à Meridell et j’aimerais qu’il ne t’arrive rien sur le chemin. Etant le seul Wemic de la ville, tout le monde sait qui je suis.

Kerges avança vers le bureau après avoir refermé la porte de la cage, une cage vide. Oriane suivant l’assistant de l’antre.

- A Meridell, nous sommes dans les races soumises à tous les caprices des anges et des démons. Ma relation avec Nini est particulière. Et c’est déjà un plaisir de t’avoir avec nous. J’espère que tu trouveras ta place dans notre couple. Mais pour en revenir aux règles de la cité, un hybride sans collier ou inconnu peut se faire infliger bien des choses par les autres habitants de la cité. Donc, je vais te passer ceci.

Kerges enleva le collier de cuir noir que sa maîtresse lui avait offert. Il le plaça autour du cou de Oriane. Il en profita pour la serrer dans ses bras et lui glisser à l’oreille.

- Bienvenue dans la famille, Oriane. Tu ne seras jamais seule et si tu as besoin d’aide, tu n’auras qu’à demander.

Kerges déposa un baiser sur le front d’Oriane et la regarda ensuite droit dans les yeux.

- Allons faire ces papiers et prenons la route pour la maison.

Il lâcha Oriane et reprit le chemin du bureau, mais après qu’elle eut pu répondre.

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Oriane trouvait cette situation quelques peu étrange et ne savait pas quoi faire, ni vraiment quoi dire. Après tout, elle n’y comprenais pas grand chose mais elle avait le sentiment que cela allait vraiment être une vie différente de tout ce qu’elle avait vécu dans le plus grands suspens. Qui aurait cru que la jeune Avariel allait devoir vivre en compagnie d’un hybride Wemic et d’une ange quelques peu étrange. Le plus surprenant dans tous cela est bien entendu le fait qu’elle allait devoir oublier sa vie d’avant pour se consacrer à sa nouvelle vie qui s’ouvrait de plus en plus à elle. L’ange se mit a sourire et pris alors la main d’Oriane afin qu’elle s’approche de Kerges et de l’ange. Elle la suivit alors sans se plaindre et sans riposter car ce geste lui plaisait, ne voulant pas être trop éloigné des deux, se sentant quelques peu à l’écart avant ce geste. Finalement la jeune ange se remit a parler et annonça a la jeune Avariel qu’elle était la bienvenue dans sa demeure afin d’évoluer librement à ses cotés. Vraiment, cela fit plaisir à la jeune fille, se sentant rassuré de pouvoir finalement agir comme bon lui semble mais la suite était beaucoup moins plaisante et appréciable. Elle la prevenait que la nuit, cela pouvait être dangereux mais que Kerges ferait tout pour la protéger, ce qui la rassura quelques peu mais pas totalement. C’est pour cela qu’elle décide finalement de rester muette et de ne plus réagir, voulant finalement être à l’écart désormais. Elle sentis soudain un baiser sur son front de l’ange mais elle finit par détourner le regard ailleurs, se sentant quelques peu mal a l’aise. L’ange se remis a parler en direction de Kerges et n’y intéressa donc pas trop à la conversation. Préférant se préoccupé d’autre chose comme le fait de ne pas avoir d’ennuis lors des nuits. La voix de Kerges finit alors par résonner dans la pièce a son tour mais la jeune fille ne fit pas très attention à ses paroles savant qu’il ne lui était pas destiné pour le moment. A pars la phrase qu’elle n’avait rien à craindre, a ses yeux, elle n’étais pas sur de ses paroles la. Puis un cours silence s’installa pour être finalement rompu a nouveau par le Wemic qui disa une nouvelle phrase avant de voir disparaître la jeune ange, laissant alors le Wemic et l’avariel ensemble. Ne voulant toujours pas parlé, aucun son ne sortis de sa bouche et regardais d’un regard discret Kerges, ne voulant pas attirer l’attention vers elle. Ce qui était raté vu que Kerges se remit à doucement parler. Elle avait mis un certain temps à comprendre de quoi celui ci parlait. Elle finit par comprendre qu’il parlait de son statue de guide, de la conversation qu’il avait avant l’arrivé de l’ange. Il expliqua alors qu’il était l’assistant de l’ange et qu’il paraissait peut être comme un traître en l’aidant mais qu’il s’en fichais car il l’aimait. Il expliqua encore qu’il était aussi un garde du corps pour sa Nini. Ce qui était sur, c’est que Oriane avait une assez grande confiance en Kerges car il était un peu comme elle et pis, il était vraiment gentil de lui expliquer et de lui parler. Par contre l’ange lui faisait un peu peur surtout en apprenant que la nuit, elle était en danger. Le fait que Kerges parle a nouveau de son autre lui, la terrifiait quelques peu, elle en avait oublier cette caractéristique très étrange qu’avait ses deux personnes. Décidement, le jeune Wemic avait de la conversation aujourd’hui pour autant parler sans s’arrêter mais au moins, cela empêcher la jeune Oriane de pouvoir réfléchir et donc de stresser pour la raison de la nuit. Elle devait bien entendu se concentré sur les paroles de Kerges afin de répondre si cela était nécessaire. Cette fois, il lui parla enfin la remercia d’avoir proposer son aide, elle ne fit qu’un petit sourire comme réponse, ne voulant pas le couper dans sa conversation. Elle appris ensuite des informations sur un certain Shigeru sans vraiment comprendre qui c’était, et qu’il parlait avec des Esprits, cela lui rappeler des choses de son passés et comprenait totalement et n’en avait vraiment pas peur pour le moment.

Le jeune Wemic se dirigea doucement vers la sortie de la cage et bien entendu, elle le suivit aussi vu qu’elle était désormais partis de sa famille et qu’elle devait vivre avec lui et l’ange qui était un peu comme leur chef a eux deux si elle avait bien compris tout ce qu’il se passait. Le wemic ne s’arrêta donc pas de parler, il continuait donc de dire des choses qui intéressait fortement la jeune fille vu que cela allait être sa nouvelle vie. Il parla de papiers qu’il devait compléter mais pour cela, il fallait rejoindre le bureau. Par la suite, il allait rejoindre Nini en cuisine pour justement faire la cuisine ensemble. Le mot par contre résonna dans la tête de l’hybride féerique. Ce par contre lui faisait quelques peu peur et cela était un peu normal en entendant la suite de ses paroles. Il l’informa qu’il allait devoir passé son collier a cause de règles dans cette ville. Elle ne le voulait pas mais finalement, avait t’elle encore le choix pour le moment, cela n’avait pas vraiment l’air d’être le cas. Kerges s’avança vers le bureau après avoir fermé l’ancienne cage d’Oriane. La jeune fille le suivait toujours n’ayant d’autre chose à faire. Il se remis a parler a nouveau, expliquant alors enfin la situation et finit par comprendre où elle était tombé. Cela lui fait quelques peu peur et n’y croyais pas trop mais pourtant le fait qu’elle soit arrivé dans cette cage montrait bien qu’il disait vrai. Elle ne pouvait donc pas l’empêcher de lui mettre le collier, ne voulant pas subir des choses affreuses sans raison. Les bras de Kerges l’entourant lui faisait quelques peu plaisir et la rassura quelques peu sur le fait, qu’elle s’était au moins fait une grande amitié avec celui ci. Elle l’écouta a nouveau ses paroles mais pour une fois, seulement pour moi il avait dis ses merveilleuses paroles. Un leger son sortis de sa bouche après ses paroles si gentilles.

« Merci Kerges »

Finalement, il la lacha ensuite mais seulement après avoir déposer un leger baiser sur le front d’Oriane pour ensuite sentir son regard dans les yeux de la jeune fille sans pouvoir s’en détacher. Elle le laissa faire sans dire autre mots comme encore un peu perturbé par tous cela. Il finit par dire une nouvelle chose comme de finir faire ses papiers pour prendre la route vers la maison ensuite. Elle le suivit bien entendu préférant encore rester silencieuse pour le moment mais elle voulait tant de réponse qu’elle finit par demander alors aussitôt en se trouvant juste à coté de lui et de regarder le sol.

« Kerges, je ne reverrais donc jamais mon royaume ni mon peuple ? »

Des larmes coulés sur son visage, la tristesse l’avait envahis et ne pouvait rien faire pour empêcher ses larmes de coulés, cela était beaucoup trop dur de croire et de comprendre qu’elle ne verrait peut être jamais ses parents et ses amis avait qui elle avait une grande vie même si cela n’était que 10 ans de vie.

« je ne verrais plus jamais mes parents, ni ma famille et ni mes amis ? C’est ça mon destin ? De quitter tous ceux que j’aimes ? »

Elle finit finalement par s’arrêter et de tourner le dos, mettant ses mains devant son visage comme pour se cacher. Comment vivre avec cette idée la dans la tête. Malgré que Kerges soit important dans son cœur, sa vie d’avant, son passée était encore plus important que cette nouvelle amitié, ce qui est d’un coté quelques peu normal. Elle finit par essuyé ses larmes se souvenant des paroles de sa grand mère mais quand même, elle était triste et ne savait pas comment reprendre le bon pied pour le moment, sa vie d’avant lui manquait bien trop pour le moment.

*Pourquoi ai je pris cette maudite décision, si j’étais rester sagement dans mon royaume sans vouloir vivre des aventures, je serais encore près d’eux et non ici, a me morfondre*

Cela était ses pensées, bien noir vu qu’elle n’arrivait pas vraiment a voir les choses du bon coté. Certes, elle n’avait montrer aucune faiblesse avant car elle ne voulait pas montrer qu’elle était très sensible mais devant Kerges, cela n’avait presque pas d’importance. Heureusement, personne d’autre à pars Kerges pouvait la voir dans cet état de tristesse absolue. Kerges arrivera t’il à la faire sourire à nouveau ?

Invité

Kerges essuya les larmes d'Oriane et commença à réfléchir à la question d'Oriane. Comme lui, elle avait besoin de garder une certaine forme d'espoir avant d'avoir trouvé sa place ici. Il le savait, il le sentait. Il se devait de la rassurer.

- Ton peuple, tu le reverras peut-être, la vie est faite de rencontres, de départs et de choix. Il est certain qu'ils ne mènent pas tous au bonheur ou à ce que nous espérons, mais il faut y faire face. Pour ce qui est de tes amis, ils seront toujours avec toi. Ils sont à jamais là et là...

Kerges toucha le front d'Oriane pour lui indiquer qu'ils étaient dans ses souvenirs et posa un doigt sur sa poitrine pour lui dire que si elle les aimait, ce qui semblait être le cas, ils seraient toujours dans son cœur. Kerges le savait. Si on aime des gens, il ne vous quitte jamais vraiment. Ils ne sont qu'à une pensée et un battement du cœur de vous. C'est de cette façon qu'il savait que ses parents et toute sa fratrie l'accompagnait dans tout ce qu'il faisait.

- Ils sont en toi. Il continue de te guider et toi, tu peux les voir juste en fermant les yeux.

Kerges pensa aux évènements futurs et un sourire lui vint aux lèvres. Il y avait une chose qu'elle n'avait pas encore remarqué ou que la noirceur de ses pensées lui avait masqué.

- Mais des amis, tu en as déjà un nouveau avec toi. Et pour la famille, même si tu ne la connais pas encore, tu en as trouvé une nouvelle. Je sais que pour moi dont les parents sont morts et dont le reste de la fratrie aussi, c'est plus simple. Mais, je te vois déjà comme quelqu'un de ma famille. Alors, sèche tes larmes et dis toi que tu vas vivre de nombreuses choses et que si tu retrouves ta première maison, tu n'en auras que plus d'expérience pour éviter de mauvaises choses au tien. C'est une forme d'apprentissage comme une autre. Personnellement, j'ai choisi de resté, mais je ne serais pas contre un voyage chez moi pour dire ce que j'ai appris, puis revenir. Je n'ai plus l'envie de quitter la douce Nini...

Kerges était rarement aussi volubile sur sa relation avec Nisis. Sa voix révélait un amour et des sentiments très vifs en lui. Il passa en suite à ce qui allait suivre. Il laissa Oriane deux minutes avec une boite de biscuits pendant qu'il remplissait les papiers, il les laissa sur le bureau pour que Nisis les signe à son prochain passage. C'était plus prudent que de risquer de les perdre en rue. Il fit une chose dont il avait parlé avec Nini lors de leur promenade en forêt, il se saisit de tous les médicaments pour les donner à Nini, celle-ci n'ayant pas pensé à les prendre.

- Voilà, nous pouvons nous mettre en route. Viens, marchons l'un à coté de l'autre dans la ville. Je dois te prévenir, la propriété, où nous allons, a été construite sur un cimetière. Le propriétaire des lieux sait parler avec les esprits des morts, mais c'est un démon agréable. Enfin, je dis cela, mais je n'ai pas eu beaucoup de conversation avec lui. C'est l'impression qu'il m'a laissé.

Kerges les fit sortir par la porte de derrière pour traverser la ville jusque chez Shigeru. Il savait que Nisis les attendait pour reprendre la cuisine. Kerges marcha vite jusqu'à la propriété de Shigeru, faisant attention à Oriane. Il savait qu'il devait le faire...

» Surprise de l'avariel [pv Kerges et Nisis]