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| Omen...[Pv Firiel] | |
| | Auteur | Message |
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Tsukasa Hishima Mafieux
Nombre de messages : 92 Age : 33 Date d'inscription : 01/08/2009
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| Sujet: Omen...[Pv Firiel] Ven 20 Nov - 1:58 | |
| C’est lors de cette fameuse journée que le plus tragique des événements arriva sous les yeux violines du vampire qu’il est. Trois voir quatre à cinq paquet dans les bras, c’est que ce jour là il sortait de boutique avec la douce humaine qui tient une place importante dans son cœur. La fin des rayons du soleil venait de disparaitre avec un souffle qui pourtant avait l’air si doux, ce qui devait arriver arriva, un véhicule fou avait percuté l’humaine qui avait décidé de ce montrer un peu taquine cette fois. Depuis ce jour il n’a pas cessait de s’en vouloir, parce que oui, pour lui tout est de sa faute et non celle de l’humaine qui s’est aventuré sur la route sans savoir ce qui venait droit sur elle. On ne peut prédire l’avenir et il en est parfaitement conscient mais voila, il est ainsi et nous ne pouvons rien y changer. Chacune de ses journées il vient les passer ici dans cet hôpital à attendre que la belle sorte de son sommeil qui a l’air si profond. Chaque jour il continue d’espérer qu’elle se réveillera en lui offrant un petit sourire grimaçant à cause de la douleur que ressent son frêle corps, mais ses espoir le quitte au moment qu’il n’a plus le droit de rester entre les murs blanc parce que si elle se réveillait, alors ce ne sera pas lui qu’elle verra en premier. Aujourd’hui encore il se nourrit d’espoir, tous les matins il se réveille avec la tête dans les vapes et des idées noires qui ne cessent de l’envahir au fil des jours qui passe. Ca va faire maintenant cinq jour qu’elle est encore dans ce coma qui pour lui semble durer une éternité, parce que oui, les secondes qui passe sent la savoir en forme à ses côtés lui mordent la peau pour pénétrer dans sa chair et lui arracher le cœur sans qu’il ne puisse rien y faire. Là il est actuellement dans les couloirs blanc assit sur un banc en attendant qu’il puisse rendre une petite visite à l’élu de son cœur qui reste figé dans la glace du sommeil non pas éternel mais presque, il est sûr qu’elle ne se réveillera pas par enchantement comme la Belle au bois dormant.
Habillé d’une simple chemise aussi sombre que lui qui n’est rien d’autre que la noirceur de son cœur qui se montre en couleur, le noir lui convient parfaitement, à lui qui ne vit que dans l’oublie. Un noir profond qui se mari avec la lueur de ses yeux, l’éclat de cette particule violine qui cette fois se peint sur un jean. Pour rien au monde vous le verrez en journée sans ses boucles en argent à son oreille gauche ainsi que son collier dont la chaine noire fait deux fois le tour de son cou avant de se reposer contre son torse. D’ailleurs, il garde le symbole de ce collier entre ses mains, pour continuer d’espérer qu’un miracle surgisse aujourd’hui. Le temps passe et l’heure de midi arrive mais il n’a pas faim, tout comme ce matin et la veille. Pourquoi manger si elle n’est pas la pour lui sourire et lui donner la force ? Pour être en forme lorsqu’elle se réveillera ? Peut-être, mais à quoi bon, ce n’est pas la première chose qu’elle cherchera à savoir. Son menton se redressa et ses yeux se posèrent sur le visage d’une infirmière qui venait pour lui annoncer que s’il voulait la voir il pouvait entrer, ce qu’il fit d’ailleurs s’en perdre une seule seconde. Voir son visage endormi, je ne saurai vous expliquer l’expression de son visage à chaque fois qu’il la voit sur ce lit d’hôpital. Si elle n’était pas passé devant lui pour la taquiner peut-être qu’il serait à sa place là et c’est surtout pour ça qu’il s’en veut terriblement même si la véritable raison le fait d’avantage souffrir intérieurement. Aucune larme n’a était versés depuis ce jour, il s’interdit de laisser couler ne serait-ce qu’une seule larme par respect envers elle parce qu’il sait parfaitement que cela risque de l’attrister. Les petits « claps » dont elle avait l’air de faire si attention à chaque le guidèrent jusqu’au chevet de la princesse endormi pour se saisir de l’une de ses mains et la garder entre les siennes. Assis sur une chaise et les coudes en appuie sur le matelas, son front venait trouver du réconfort contre les extrémités des doigts fins et froid de sa tendre aimée. Par moment il redresse un peu sa tête pour y déposer de tendre baisers comme pour capter un peu de la faible chaleur qui se dégage de son être tout en ne la quittant pas une seule fois du regard. Le soleil commence déjà à descendre pour bientôt laisser sa place à la douce lune qu’il apprécie tant parce qu’elle avait été toujours sa compagne lorsqu’il se retrouvait seule, comme ce fut le cas pendant ces cinq dernier jours. À force d’attendre et de passer toutes ses journées ici avec l’espoir et la peur, son corps se fatigue et le voila maintenant qui s’endort. Le visage enfouit sur son bras bercé par le drap du matelas mais aussi par la chaleur du creux des hanches de son aimée, il avait un léger d’ange endormis face à l’humaine en serrant sa main entre ses doigts. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
Nombre de messages : 163 Age : 31 Date d'inscription : 04/12/2008
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Ven 20 Nov - 2:56 | |
| Cela faisait cinq jours que Firiel, plongée dans le coma, était alimentée par intraveineuse. Cinq jours que, le corps percé de tubes, on la déshabillait, remplaçait ses bandages, qu'un ange tentait de la guérir sans y parvenir. L'esprit de l'humaine était parti, il ne répondait plus malgré les appels répétés. Seul demeurait ce corps inerte et froid, carcasse vide de toute émotion, de toute expression. Son visage était figé, comme taillé dans le marbre ou capturé dans la glace. Les traits s'étaient durcis jusqu'à ce qu'à avoir un air rigoureux et sévère, mais toujours aussi neutre. Sur le dos, toujours sur le dos, le bras emprisonné dans un carcan de bois flexible et souple, elle était splendide, paraissait immortelle, descendue de son nuage. Elle se voyait, seule, assise dans le noir. Elle n'avait pas cillé. Elle voyait les cicatrices qui ravageaient son dos, son bourreau qui souriait de toutes ses dents horribles et noires, sous ses babines de bouc. Mais il manquait quelque chose, elle en était sûre. Depuis qu'elle était entrée dans cet univers, elle n'avait parlé qu'à Léonard, n'avait subi que ses tortures. Mais quelque chose la forçait à se raccrocher à ce noir où persistait une minuscule lueur, celle de son cœur. Un espoir. Quelque chose de doux et de chaud, bien qu'elle ne sache pas de quoi il s'agissait. Elle savait seulement que ça l'attirait beaucoup. En réalité, elle n'était pas malheureuse, au contraire. Elle était seule, entrevoyait parfois le visage hideux de son ancien maître, mais cela se limitait à ça. Amnésique. Elle contemplait encore la petite lumière dansant dans sa paume lorsqu'une petite voix vint la déranger et rompre cet instant de solitude totale.
Nous avons besoin de toi, chuchota-t-on à son oreille.
La luciole qui exécutait quelques arabesques dans la prison formée par ses doigts s'en échappa et s'avança dans une direction. L'humaine bondit, avant de se rendre compte qu'ici, elle voyait. Dans ce petit monde parfait, elle voyait. Mais décidément, il manquait quelque chose à ce cadre. Elle avait un grand vide dans le cœur. Comment le combler ? La petite bestiole lui donnerait sans doute la réponse. Elle la suivit sans la lâcher du regard, remarqua sa nudité à cet instant. Mais elle ne s'arrêtait pas, ses cheveux retombant négligemment sur ses épaules. Elle fut menée devant une porte de bois, mais n'y vit ni serrure ni poignée. L'insecte lumineux s'était posé au-dessus d'elle, éclairant comme une lampe cette énigme aux yeux de l'humaine. Elle caressa le bois qui a sa grande surprise parut frissonner. Il se mua subitement en glace, mais lorsqu'elle tenta de la toucher, elle se rendit compte que c'était une matière chaude. Elle se colla à la porte immaculée, ressentit la douceur de cette glace meurtrière contre elle. Des griffes l'enveloppèrent soudain, mais elle se laissa faire sans se débattre une seule seconde. Elle connaissait ces griffes-là, elle connaissait les crocs qui se plantaient en elle, ce corps contre le sien, ce désir brûlant. Cet amour infini. Comment avait-elle pu l'oublier ?
Elle n'ouvrait pas les yeux, mais une odeur désagréable lui prit les narines. Elle était couverte par quelque chose de froid, et en elle… En elle… Les machines qui produisaient un bip sonore et régulier depuis cinq jours s'affolèrent soudainement tandis que l'aveugle se relevait, prise d'une crise d'angoisse. Elle arracha les tubes qui pénétraient dans ses narines, tenta d'arracher les pansements et ces choses qui perçaient ses veines. Elle se mit à hurler d'impuissance et de douleur en luttant contre son bras meurtri dont le bout pendait horriblement dans le vide, incontrôlable. Le boucan produit ne manqua pas d'alerter les infirmières qui se jetèrent sur l'amazone enragée pour tenter de la calmer, mais au fil des secondes, ses hurlements se précisaient.
TSUKASA-SAMA ! TSUKASA-SAMA ! TSUKASA-SAMA !
Et ce ne fut que cela pendant de longues secondes, mêlant à ses cris d'amour des râles d'animal blessé, elle ressentait la douleur avec une vivacité jamais égalée. Sa force surprenait les jeunes femmes qui s'efforçaient de remettre les intraveineuses à leur place, mais la patiente se débattait, et se fit vulgaire envers ses soigneuses. Son pied parvint même à frapper l'une des jeunes femmes au ventre, ses cheveux volaient en tous sens. Elle n'avait pas pris conscience de la présence, près d'elle ; sa rage avait été instantanée et incontrôlable. Présage. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Ven 20 Nov - 4:25 | |
| Un visage angélique ou bien enfantin qui se lit sur son visage, le vampire est certainement au paradis. Il en est pourtant différent parce qu’il se voit en ce moment dans la cage naturel de son passé, le jour même du réveillon de noël, là il a eut un grand sourire sur les lèvres mais aussi une profonde tristesse l’envahir. Un réveille doux et matinal, froid mais tendre, sa peau en frissonne même à l’extérieur en se rappelant des sensations de ce souvenir qui lui parait maintenant si lointain. La neige lui caresse la peau et le berce dans un voile blanc d’une fraicheur exquise qui efface se sentiment de solitude qu’il ne cessait d’avoir. Un horizon blanc qui se peint sous ses yeux et les rayons du soleil qui ce dissipent dans le gazouillement d’un faible oiseau qui venait de perdre son envol avant de s’échouer face à lui. Du mieux qu’il le pouvait il tentait tant bien que mal de l’attraper entre ses doigts pour lui venir en aide, mais hélas, les flocons de neige prennent une couleur pourpre, c’est du fluide qui alimente la vie de tout être. Le lointain n’est plus aussi pur, au contraire il se souille et attire la peur de l’enfant qui cherche à se dépêchera pour attraper le petit être avant que l’enfer rouge ne le capture. Du bout de ses doigts il parvenait à l’effleurer mais de puissantes griffes vinrent l’attraper avant lui pour l’emmener au loin dans la bouche infernal, un râpasse effrayant qui venait de prendre la vie de l’oiseau juste sous ses yeux en lui laissant cette rage de ne pas avoir pu le sauver avant. Cet univers le rejette, ou bien est-ce plutôt qu’on l’appel pour qu’il s’échappe de cette prison avant qu’il ne se fasse lui aussi capturer. Ce n’est pas à réveille calme qu’il à eu le droit mais bien le contraire, un réveille bien agité, sorti de son sommeil par des mouvements assez violent. La princesse venait de sortir précipitamment de son coma complètement affolé, excité même et effrayer, elle retirait tant bien que mal tout ce qui est relié à son corps, laissant même son bras cassé longer le lit dans le vide. C’est une vision vraiment choquante qui s’offre au vampire, de plus les infirmières sont toutes aussi affolés que la belle qui se débat avec acharnement en donnant des coups de gauche et au droite au point d’en cogner une dans le feu de l’action. Pour lui éviter cette vision d’horreur deux d’entres elles touché ses épaules et son torse pour le faire sortir de la pièce pour éviter qu’il ne soit d’avantage par ce qui pourrait arriver par la suite. Et pourtant, il ne fait pas un pas en arrière, il ne recule pas ni ne se retourne pour sortir et leurs obéir, il s’interdit de sortir et de la laisser encore une fois seule sans même pouvoir la protéger de ce qui lui fait peur. Des hurlements qui pour lui n’en sont pas, l’interpelle et le touche sans qu’il ne comprenne ce qu’il se passe exactement. Tout ce qu’il sait c’est qu’elle l’appelle, qu’elle le cherche sans même le ressentir, qu’elle a besoin de lui en ce moment-même. Là, il ne peut pas se permettre de respecter les règles de l’hôpital qu’il se fraya un chemin entre les infermières qui lui bloquent le passage pour s’approcher du lit en regardant sa tendre aimée entrain de se débattre pour se libérer de l’emprise de ces vipères qui ne lui veulent aucun mal. C’est avec aucune crainte en tête qu’il écarta l’une des femmes non pas avec douceur mais gentille pour laisser glisser ses doigts dans le vent et pénétrer l’atmosphère de folie de son humaine pour submerger sous son épaule avec de remonter à la surface et de se poser dans son dos. À défaut de se prendre des coups, il vaut mieux que ce soit d’elle que par quelqu’un d’autre, il préfère prendre les coups qu’elle donne à la place des autres pour être le seul à profiter du moindre contact avec elle. Se faire frapper par elle ne le dérange pas tant qu’il sait qu’en faisant ainsi sa rage ou sa peur disparait, pour le moment il avait passé un bras dans son dos et l’entre le rejoint rapidement en passant par le même chemin mais de l’autre côté pour la tirer assez violement contre lui en la serrant fortement pour que son corps ne s’agite plus malgré ses tentatives.
Chuuut, je suis la maintenant, calme toi…je suis là.
Des mots qui se font le plus doux possible auprès de son oreille, il l’enlace aussi bien qu’il le peut tout en maintenant sa prise pour l’empêcher de trop s’agiter mais surtout pour la calmer et la faire revenir dans son monde à lui, laissant les portes grandes ouvertes pour l’inviter à y entrer. Sa tête repose sur la sienne, son menton en appuie sur sa chevelure rebelle et sauvage. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Dim 22 Nov - 13:54 | |
| Firiel hurlait et se débattait avec l'énergie d'un désespoir qui n'avait pas sa place. Elle avait mal au coeur sans savoir qu'il se mourrait sans la présence du maître, qu'il ne vivait qu'à travers le sien. Les cris stridents des machines, auxquelles elle était reliée, l'affolaient encore plus tandis que cet insupportable drap l'empêchait de mouvoir ses jambes fines et élancées comme elle l'aurait voulu. Pourtant, son pied avait heurté quelque chose, et l'infirmière qui avait subi le choc était finalement sortie alors que les autres tentaient de se saisir des membres volages d'une humaine en proie à la folie. La scène aurait pu être drôle pour une tierce personne, mais elle ne faisait rire aucun des figurants. L'aveugle voyait sa mort approcher à chaque seconde, elle paniquait encore plus et quand ses forces semblaient décroître, elle reprenait les armes avec plus de vigueur et de rage encore. Une aiguille était encore enfoncée dans son bras et elle tenta de l'arracher avant de se rendre compte de son infirmité et du moignon qui remplaçait son avant-bras, son poignet et sa main qui se balançaient dans le vide. Un nouveau cri jaillit de sa gorge béante, et sans doute avait-elle ameuté le secteur, car l'on commençait à se presser devant la porte de sa chambre. Un même nom était répété, celui du maître que deux guérisseuses tentèrent d'éloigner sans que Firiel ne sache qu'il était là. Les choses étaient trop floues et elles tournaient trop vite autour d'elle. Impossible de sa raccrocher à quoi que ce soit. Elle était encore à essayer de se dégager de la poigne ferme de l'une des vipères lorsqu'une main frôla son sein pour glisser sous son épaule. Elle vit rouge et se prépara à frapper de son membre invalide lorsqu'un mouvement plus violent la propulsa contre un torse chaud. Ses gestes s'amollirent progressivement, ses jambes ne s'agitaient plus autant et tremblaient nerveusement. Son sang mit un temps fou à ralentir sa course. Le parfum qui l'inondait ravivait en elle une foule de souvenirs heureux, empreints de bonheur. Il l'enivrait comme le plus puissant des vins ; quant à cette voix mélodieuse … Firiel sentit un frisson remonter le long de son échine. Ses hurlements s'étaient tranfisgurés en de longs sanglots bruyants qui soulevaient ses épaules à un rythme irrégulier. Elle balbutiait, les mots naissaient dans sa bouche mais ne mourraient pas, pleins d'incohérence. Combien de fois avait-elle repensé à cette étreinte et à cette peau… Cette même peau de glace, pourtant brûlante, qui constituait la porte qu'elle avait franchie pour revenir à la réalité. Son buste imprimait un mouvement de balancement de l'avant vers l'arrière, sa main se posa sur la hanche du vampire qu'elle serra entre ses pauvres doigts décharnés. Son moignon se glissa dans le dos de son bien-aimé ; l'attèle s'était brisée et gisait au sol. Elle se sentait mal, si mal qu'elle avait l'impression d'avoir été vidée de toutes ses forces. Comme une loque. La force qu'elle avait utilisée et ses gestes trop violents l'avaient épuisée, pourtant, elle trouvait l'énergie pour répéter, encore et encore, le prénom de son unique repère auquel elle se cramponnait désespérément. Il était là, près d'elle, elle n'avait plus à s'inquièter de rien. Elle pouvait se laisser aller et ses sanglots s'amplifièrent lorsqu'elle se rappela qu'elle avait oublié d'emporter l'image et le souvenir du démon avec elle, dans son coma. C'était impardonnable, il lui en voudrait certainement. Il était sauf, n'avait pas l'air blessé, n'exprimait ni douleur ni souffrance. Mais il n'attendait qu'elle. Elle, personne d'autre. Il était là quand elle avait besoin de lui. Elle ne pouvait pas en demander plus. Les infirmières, voyant leur sauvageonne si facilement calmée, bondirent sur l'occasion et la percèrent à nouveau de tubes, rattachèrent l'immonde robe de nuit fournie dont les boutons s'étaient défaits. Il n'en restait que deux, la troisième venant de franchir le seuil de la porte pour disperser les autres patients du service qui, alertés par ce boucan, étaient venus en vérifier la cause. La brune, la plus grande, prit une seringue qu'elle emplit au maximum et elle écarta les cheveux clairs de l'humaine nichée contre le maître, tremblant comme une feuille. Avant de s'exécuter, elle lança un regard à sa collègue, jolie petite blonde à l'air stupide, moulée dans un uniforme d'une taille inférieure.
Morphine ? demanda-t-elle, prête à injecter une dose qui assommerait Firiel pour l'après-midi et la nuit à venir.
À ce mot, l'aveugle se crispa mais ne parvint pas à s'écarter. Seuls les bras du maître l'aidaient à se maintenir dans cette position, et ses pleurs s'atténuaient jusqu'à n'être qu'un murmure.
M-maître, implora-t-elle d'une voix désormais éraillée et faible, mal assurée. Contrairement aux minutes précédentes où elle avait été plus violente, agressive et puissante que jamais. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Lun 23 Nov - 1:34 | |
| Le calme revenait peu à peu au rythme des battements du cœur du vampire qui ne cessent de s’affoler lorsqu’elle est auprès de lui. Les mouvements sauvages de son aimée venaient de se mourir dans le creux de ses bras mais son pauvre corps en tremble encore. Elle a encore peur et il le sait, il le ressent et il la comprend parce que pour lui c’est exactement la même sensation. Bien que ses tremblements ne se fassent pas ressentir il y a toujours cette peur qui le ronge en étant bien tapi dans l’ombre provoqué par la lumière que lui apporte cette enfant. L’odeur de l’hôpital ce fait dévorer par la douce fleur qui s’échappe du corps de l’humaine si fragile qu’il tient au creux de ses bras, la maintenant fermement contre lui pour ne pas la laisser s’échapper comme ce fut le cas pour qu’elle en soit ici dans cette pièce sur ce lit. Pourquoi doit-elle autant souffrir par sa faute ? Pourquoi est-ce que ce n’est pas lui qui est à sa place ? Il aurait tellement voulu y être pour lui éviter autant de mal. Pourquoi ? Oui, pourquoi n’arrive t-il pas à verser des larmes ? Ce ne sont pas des larmes de tristesse qui remplissent le vase d’or qui reste scellé dans un coin de son cœur, non c’est même tout le parfait opposé, la tristesse pour lui s’est transformé en un sentiment bien plus chaud et doux à la fois, une caresse qui le berce dans un tout autre univers. Une plume qui chatouille sa peau et la réchauffe à chacun de ses passages, la peur qu’il avait eut lors de cette accident commence à se dissiper. Le miroir ce brise et les morceaux s’en détache pour s’éclate sur le sol est ne devenir que des étincelles volant au rythme de l’amour qu’il lui porte. Elle est là, réveille est débordantes d’énergie, enfin plus pour le moment puisqu’elle a l’air complètement vider maintenant, elle ressemble d’avantage à une poupée de porcelaine qui se laisse guider dans ses mouvements pas son possesseur. Les murmures de sa voix franchissent la muraille de ses oreilles pour descendre la pente avant dans arriver dans la grotte souterraine qui les mènes jusqu’au cristal palpitant au beau milieu de la lave en fusion. Son prénom, oui, c’est bien ce que les murmures répètes tel un écho qui reste en permanence dans la grotte en faisant durcir la lave pour marcher dessus en l’effleurant afin d’atteindre la pierre rouge pour l’envelopper dans un voile de pureté et d’amour. Là, il se sent bien dans le creux de ses bras, c’est comme si une déesse venait d’ouvrir ses bras pour l’invité à venir s’y blottir pour y rester jusqu’à sa propre fin et même au delà. Une mélodie qui s’harmonise avec la partie instrumentale qui vient de s’intégrer, les sanglots de son aimée le fait souffrir tout en le rendant heureux à la fois. L’entendre sangloter l’attriste et lui donne envie de déverser tout l’amour qu’il a pour elle mais il ne peut se le permettre, pas dans ces circonstances, pas devant autant de personne qu’il ne connait point. Cette souffrance garde tout de même ce sentiment de joie parce qu’au fond de lui il sait qu’elle pense à lui qu’elle ne l’oublie pas, qu’elle ne le rejette pas et surtout, qu’elle ne l’abandonne pas. Combien de fois a-t-il pensé qu’un jour elle n’aurait plus besoin de lui et qu’elle partirait au loin vers ce qui lui semble le mieux pour elle ? Il a vraiment eut peur de la perdre et c’est pour ça que la voir ainsi, contre lui, dans ses bras le rend tellement heureux. Mais voila, il faut que les infirmières profite de l’occasion pour remettre en place ce que Firiel avait arraché de son corps, préparant mes des seringues dont le contenue ne plait absolument pas au vampire. L’appel de son aimée l’atteint même si celui est faible, elle ne désire pas s’endormir à l’aide d’un quelconque fluide qui tenterait de pénétrer dans sa chair. Il était prêt à les laisser faire parce que c’était pour son bien afin qu’elle se repose mais puisqu’elle n’a pas l’air de le vouloir alors il va devoir s’opposer aux règles pour elle. Dans ses bras il gardait le corps encore tremblant du seul être qui fait vibrer son cœur, il l’enlace et la berce du mieux qi lui est permit tandis que son regard devenait bien plus froid et plus menaçant qu’à la normal. Ce n’est pas contre elles mais c’est pour le bien de son humaine, ses yeux se posèrent tout d’abord sur la petite blonde avant de venir sur la plus dominante des deux. Sans vraiment comprendre ce qu’il se passait autour d’elles, le fluide de la seringue commence à s’agiter un peu trop au point d’en ressortir par de nombreuse faille qui s’était créé dans le verre. Les yeux habituellement violets du vampire étaient tournés au rouge vif, il en payera les conséquences de cet acte plus tard, pour le moment ce qu’il souhaite c’est rester auprès d’elle encore plus longtemps et profiter de sa présence avant qu’elle ne s’épuise totalement. Si c’est pour elle alors il est prêt à faire usage de son don de dissuasion sur ces deux créatures, au risque d’en avoir mal à la tête ou bien même d’en attraper de la fièvre, ça lui est complètement égal tant qu’elle se sent bien.
Partez s’il vous plait…En ces mots il ne se répétera pas une seconde fois et elles l’ont très bien comprit, du moins le pense-t-il. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Mer 2 Déc - 20:17 | |
| La présence du vampire se faisait menaçante et son aura s'assombrissait, mais Firiel savait que ce n'était pas contre elle. On lui offrait les caresses et les étreintes, le reste ne lui était pas destiné et elle s'isolait dans une bulle avec son bien-aimé pour tenter d'oublier ce qui perçait sa peau, la couvrait, et la seringue qui pouvait se planter dans sa chair à n'importe quel instant. Son appel avait été entendu et elle le comprit lorsque le démon la serra contre lui avec plus de force, comme pour former un cocon protecteur autour du corps frêle qu'il tenait dans ses bras. Son ordre ne pouvait recevoir aucune réplique et les infirmières l'avaient vite compris en entrevoyant ses yeux ensanglantés par la colère et l'usage de ses pouvoirs. Leurs dons bienfaisants ne leur permettaient pas de rivaliser contre une télékinésie ou une manipulation mentale, aussi la petite blonde jeta-t-elle la seringue vide et abîmée dans la poubelle qui se trouvait près de la porte. Sa collègue en franchit le seuil avec elle, referma la porte dès que la vipère eût remis l'attelle de l'humaine en place pour laisser la jeune femme et son amour en paix. L'aveugle resta encore de longues secondes contre ce torse chaud et rassurant. Son parfum délicat ravivait certains souvenirs, et son corps frissonnait à nouveau sous l'appel de celui qui le berçait. Son cœur palpitant se rappelait, avec délice, les baisers tendres qu'il avait pour habitude d'égrener dans son cou offert, sur son épaule parfois nue lorsqu’une bretelle glissait sur son bras. Sur son visage, son front, ses paupières. La sensation de ses mains qui se mouvaient dans son échine pour en épouser la forme et qui l'imprégnaient de leur toucher. La course de son souffle qui dévalait les pentes et les courbes harmonieuses de son corps. Le sang afflua aux tempes de l'aveugle et les fit bourdonner quand elle se crispa toute entière de plaisir ; il était si doux et délicat. Il était le seul à savoir l'enlacer comme ça, avec cette prudence d'homme craignant de briser la poupée qu'il tenait dans ses bras, et cette tendresse débordante qu'elle devinait au travers de ses gestes. Elle aurait aimé se relever et l'embrasser mille fois, mais n'y parviendrait sans doute pas. De plus, son bras désormais droit la faisait souffrir, pourquoi ces idiots ne l'avaient-ils pas plutôt plâtré ? Le silence planait, lourd mais apaisant, chacun savourant la présence de l'autre qui lui avait tant manqué, l'être cher sans qui tout était dépeuplé. Quelques rayons de soleil mordaient la peau offerte de la jeune femme, celle de son cou. Puis, lorsqu'elle disjoignit son visage larmoyant de la chemise démoniaque, elle sentit les flèches dorées transpercer sa peau de part en part. Ses yeux gris semblaient vivants, animés d'une lueur vacillante et oscillant entre tendresse et effroi. Ses tremblements s'étaient peut-être atténués, mais elle demeurait craintive et inquiète, anxieuse dans ces draps blancs qui lui rendaient sa pureté de vierge dont le regard était braqué vers celui du vampire. Ses joues étaient rosies et sur elles coulaient quelques larmes qui s'asséchaient le long de sa gorge offerte, sur cette chair tendre et ferme à la fois, crémeuse et blanche, fantomatique. Ses bras se disloquèrent de l'échine creusée, elle se détachait progressivement de Tsukasa-sama, ne sanglotant plus, ne hurlant plus. La terreur avait laissé place à l'épuisement et l'humaine était étrangement immobile après cette crise d'angoisse. La présence de son bien-aimé agissait avec assez d'efficacité sur elle pour effacer ses peines et ses douleurs qui pourtant revinrent au galop. Elle tendit sa main vers la fenêtre, pointant silencieusement son doigt dans la direction de la lumière qu'elle retrouvait avec joie. Elle demandait au maître d'aérer la pièce, et lorsqu'il s'écarta après avoir ouvert la fenêtre, une brise pénétra dans la chambre de la patiente. Elle était fraîche et bienveillante quand elle s'enveloppait autour d'elle, comme ça, comme de la neige. Les paupières de l'aveugle, closes, étaient un peu gonflées à cause de ses pleurs, mais depuis le départ des infirmières, c'est-à-dire dix bonnes minutes, elle se sentait nettement moins nerveuse. Bien évidemment, les quatre murs l'oppressaient toujours, mais leur influence semblait bridée par la présence du vampire. Du bout des doigts, la soumise tapota une place près d'elle. Elle voulait tant lui parler, rester près de lui. Il s'était montré assez autoritaire pour leur assurer plusieurs autres instants de calme et de tendresse. Alors, lorsqu'il eut posé ses fesses à côté d'elle, Firiel n'eut pas une once d'hésitation et elle se glissa sous son bras pour poser sa tête contre son torse, son dos presque contre lui. La main large du démon agrippa sa taille fine et malmenée par l'incident, ne lui laissant aucun échappatoire. Il exerçait une pression si marquée qu'elle comprit qu'il ne voulait qu'elle, et les doigts de la jeune femme enlacèrent maladroitement ceux de son amour. Mais leurs paumes avaient fini l'une contre l'autre, se prodiguant mutuellement de vagues caresses qui faisaient frémir l'humaine. Elle était étonnée par cette aptitude à encore pouvoir percevoir la douceur des gestes qu'on avait envers elle. Elle était là et ne s'enfuirait plus jamais ! | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Sam 5 Déc - 1:43 | |
| Vouloir s’en prendre à c’elle qu’il aime le plus au monde est un crime impardonnable, celles qui ont eut l’audace de vouloir injecter dans les veines de son amour un tranquillisant ne sont plus là maintenant, l’air qu’elles dégagent derrières elle n’est plus présente dans la pièce où les deux êtres se sont enfin unis l’un contre l’autre. Firiel est dans ses bras et nul part ailleurs, elle est bien ici, éveillé et dans ses bras, son parfum envahit la chambre et en particulier le corps de son amour pour l’en imprégner. Sa chaleur l’enveloppe et le berce dans un cocon que lui seul a le droit de connaitre, les bras de l’humaine sont pour lui le seul endroit où il peut réellement se reposer, c’est contre elle qu’il se sent le plus vivant. Doucement le lien qu’il y a entre son torse et le visage de son aimée s’écarta pour se rompre, laissant derrière elle la marque encore chaude qui brûle sa peau jusqu’à la pénétré et atteindre le muscle le plus important chez le vampire, son cœur. Un cœur qui est prit dans une toile et dont la gardienne ne lui veut strictement aucun mal. Devant lui la plus magnifique des peintures était offerte à sa vue qui je pense n’en mérite pas autant, les yeux miroitant de la déesse qui hante son cœur le fixe avec un éclat qui attendri les gardiens de la forteresse, les faisant ouvrir la grille qui lui permettra de passer au-delà des murs qui les séparaient. Même si l’on ne peut pas lire une quelconque forme de joie sur le visage du vampire ça ne veut pas dire qu’il ne l’est pas, c’est tous simplement parce qu’il a peur de se laisser aller, de se montrer un peu trop sentimental. Elle est la seule qui le rend ainsi heureux, c’est auprès d’elle et uniquement elle que son cœur s’affole au point de lui faire mal par moment. Elle souffre et il le sait très bien, il aimerait tellement endurer cette souffrance à sa place mais malheureusement il ne le peut pas, et puis elle s’en voudrait. Les corps son séparaient mais leurs cœurs eux sont toujours relié par un fil invisible mais incassable. Une main se redresse pour lui donner une indication à suivre, si c’est ce qu’elle souhaite alors il va faire ce qu’elle lui demande. Quittant avec regret ce petit nid douillé, ses pieds effleurent le sol pour le guider jusqu’à la fenêtre avec une démarche qui lui est propres, celle à laquelle on peut facilement entendre le son qui s’échappe de chacun de ses pas. La télékinésie aurait pu lui être utile s’il n’avait pas envie de s’éloigner de son amour, mais faire trop usage de ses pouvoirs n’est pas bon pour la santé bien qu’il les contrôles parfaitement. Agir en tant qu’être humain c’est ce qu’il préfère, certainement à cause de son existence, nous n’en savons rien et cela n’apportera strictement de le savoir ou pas, ça n’intéresse personne. Un courant d’air frais vient aérer la pièce, emportant avec elle cette odeur qui rappelle trop au patient l’endroit dans lequel ils sont, cette odeur qui ne plait guère au vampire. La douce brise se glisse dans ses cheveux et les faits se mouvoir au rythme qu’elle leur donne, une agréable danse qui fait frémir l’homme de la nuit mais bien moins que lorsqu’il vit sa charmante humaine l’inviter à prendre place à ses côtés. Pour rien au monde il refuse cette invitation, c’est ce qu’il souhaite, être auprès d’elle pour toujours. La vie à faillit la séparé d’elle mais maintenant qu’il peut la garder, il fera tout pour la protéger afin de rester contre elle, dans ses bras, encré dans son cœur. Sans hésiter il se pose sur le matelas à la place indiqué, recueillant sous son aile l’oisillon qui vient s’y nicher. Sa main longea son corps pour s’arrêter au niveau de sa taille et l’attraper entre ses doigts de façon à ce qu’elle ne puisse plus partir. Il ne le dira pas mais en faisant ainsi c’est ça manière à lui de montrer qu’il la veut, qu’il la désir contre lui, qu’il ne veut plus qu’elle parte comme elle avait faillit faire. Sa tête s’inclina avec légèreté jusqu’à la rencontre de celle de sa bien aimée, ses doigts enlace d’avantage les siens et la pression qui se fait ressentir le devient encore plus alors que sa paume dessine de petits cercles contre la sienne. Là il est avec elle et seulement avec elle, personne ne viendra briser se moment de tranquillité, cette sphère d’amour qui vient de se reformé.
Jamais, jamais j’accepterai que tu me sois enlever…J-J’ai besoin de t…
Difficile pour lui de dire qu’il a besoin d’elle à ses côtés, le lui faire comprendre il y arrive sans trop de mal mais le lui dire est beaucoup trop compliqué. Il l’aime, elle le sait, du moins c’est ce qu’il espère. Jusque là il n’avait jamais ou besoin de l’aide de qui que se soit, la vie lui a apprit à vivre de lui-même sans en attendre des autres et pourtant, là, à chaque fois son cœur lui fait mal lorsqu’elle est loin de lui. Il n’arrive pas à terminer sa phrase mais il espère qu’elle ai comprit ce qu’il voulait lui dire, dans tous les cas ses lèvres vinrent en contact avec sa tête, y déposant un baiser remplit d’amour. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Lun 7 Déc - 0:46 | |
| Firiel était baignée par l'air et la lumière du jour à son apogée, le soleil brillant à son firmament das un ciel parsemé de cotons sucrés et immaculés. L'odeur stérile est délogée par le parfum de la pluie de ces derniers jours, remplaçant la sécheresse de ces murs sans âme par une humidité fertile et bienveillante. Il faisait frais et chaud à la fois, c'était une grande bouffée d'air savourée dans l'étreinte d'un homme auquel l'aveugle vouait sa vie. Le corps de cet homme emprisonnait le sien, lui retirant toute possibilité de fuite ; elle n'avait fui qu'une fois, mais elle était revenue et désormais, elle savait que son geôlier était plus beau, aimant et délicat que la Liberté. Cette dernière ne valait pas les baisers qu'il était prêt à lui offrir, ni les caresses qu'il pouvait disperser sur sa peau meurtrie. Si Firiel aimait quelque chose, c'était bien le fait d'être retenue par le maître, tout ce qu'il lui donnait pour compenser sa captivité. Ou peut-être n'était-ce qu'un moyen pour l'inciter à ne plus l'abandonner ? Un moyen de la convaincre que son départ, volontaire ou non, la priverait de cette affection dont elle était dépendante ? Les lèvres de Tsukasa-sama devaient répandre une étrange poudre qui endormait les sens, habituellement en alerte, de la soumise. Peut-être l'avait-il ensorcelée. Ou n'était-ce qu'une illusion, depuis plus d'un an ? L'illusion de l'aimer toujours plus, de lui sacrifier sa liberté, son libre-arbitre… Ces choses qu'elles n'avaient pourtant pas connues, elle avait l'impression de les découvrir avec lui, d'y goûter brièvement puis de repousser ces mets finalement dégoûtants. Non, rien ne le valait, lui. Il était unique et elle aurait beau tenter de le remplacer, elle n'y parviendrait jamais. La sensation de leurs cheveux s'entremêlant, de leurs doigts qui s'enlaçaient, ça n'avait pas de valeur. Tout comme sa voix. Elle était la seule à en percevoir les tons chauds qui s'en dégageaient, à noter chaque changement d'humeur ou de ton, à peine perceptibles pour d'autres. Elle était la seule à s'y bien le connaître ; elle espérait en tout cas qu'il en soit ainsi. Ses mots pénétrèrent sa chair et l'imprégnèrent avec tant de vivacité qu'elle sentit des picotements se répandre le long de ses muscles, ils réagissaient à cette tendresse qui la rendait molle et faible. Il n'accepterait jamais qu'elle lui soit retirée, de gré ou de force, et cette conviction fit trembler le cœur de l'humaine. Sa gorge se noua, et elle déglutit avant de prendre la parole, involontairement et sans pouvoir se contrôler.
De quoi avez-vous besoin ? Ou plutôt, de qui avez-vous besoin ?
Elle avait parfaitement deviné ce qu'il voulait lui dire, mais elle voulait l'entendre de sa propre bouche, qu'il ose enfin le lui avouer sans craindre sa réaction. Qu'il se laisse enfin aller, que ces barrières tombent. Sa peau était frémissante, à vif et à nerfs quand son souffle glissait sur elle, elle frémissait avec toujours plus d'intensité, ses cils vibraient, tout comme ses paupières, sous le plaisir qu'il lui procurait. L'arme la plus efficace d'un vampire était son apparence attirante qui lui permettait de prendre ses proies dans ses filets. Et le petit papillon blanc, échoué sur la toile qu'il avait eu le bonheur de découvrir, se laissait manipuler sans geindre, sous les mains expertes d'une araignée imprévisible. Pourtant, il aimait ce qu'elle lui infligeait, il aimait les tortures qu'il n'avait pas encore subies, il aimait la fourberie doucereuse qui caractérisait cette espèce pour laquelle il n'aurait normalement dû avoir aucun attrait. C'était une union contre-nature et pourtant, Firiel mourrait d'envie d'être contre lui, de le sentir en elle, qu'il s'enfonce au fond de sa propre chair, ou qu'ils ne fusionnent pour ne former qu'un seul et même être. Parce qu'elle savait qu'il était celui qu'il lui fallait. Plus que tout. Prise dans un tourbillon de tendres pensées, elle faiblissait et restait immobile contre lui, pourtant consciente, cherchant le repos au travers du baiser qu'il avait déposé sur sa tête. Comme un père veillant sur son enfant. Mais elle n'était plus cette petite fille naïve, elle ne l'avait jamais été. Elle connaissait la douleur qu'entraînaient les coups, mais en contrepartie, elle savait combien l'amour pouvait raviver une loque comme elle. Elle savait qu'il était inestimable et que pour rien au monde, elle ne laisserait cette personne derrière elle. Ses parents et son frère n'étaient plus là, mais lui, il resterait éternellement. Ils danseront, l'un contre l'autre, cette même valse jusqu'à la fin des temps. Jusqu'à ce qu'ils ne soient plus capables de danser, trop usés, jusqu'à ce que l'univers s'effondre autour d'eux. Mais plus jamais elle ne l'oublierait, jamais, plus jamais elle se séparerait de lui. Elle voulait tant le lui avouer, lui dire combien il était important ! Combien sa vie devenait insignifiante sans lui, tout devenait terne.
Tsukasa-sama est… Tsukasa-sama est la lumière qu'il me manque… | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Lun 7 Déc - 2:54 | |
| Chaque âme possède en son sein une flamme, tout être est éclairé par sa lumière et tout corps vit aux travers de sa chaleur. Ces flammes font parti du point commun qu’il y a entre toutes les âmes qui vivent dans cet univers et actuellement, celle qui animé l’âme du vampire n’est plus une simple braise. De bougi elle devient une torche qui éclaire le salon en venant se réfugier dans la cheminée. Cette flamme qui vit en lui est chaude et savoureuse, douce et tendre à la fois, l’effleurer ne nous brûle pas, au contraire elle nous caresses et nous berce. Si dans le passé elle était froide et menaçante au risque de nous brûler complètement, aujourd’hui ce n’est plus le cas et tout ça uniquement grâce à la présence d’une douce brise qui la nourrit. Sans le vent une flamme ne peut vivre éternellement, si elle devient forte c’est parce qu’elle est amoureuse de la brise qui la pénètre et qui fusionne avec elle pour ne former plus qu’une force. Elle danse au rythme qui lui est donné, elle exprime avec énergie tout ce qu’elle ressent, les crépitements du bois qui s’abandonne à cette fusion nous dévoile un sentiment de confiance et tranquillité. En disparaissant pour devenir un simple tas de poussière il sait parfaitement qu’il n’est plus seul parce qu’il vit au travers de cette chaleur qui se repend pour partager sa vie avec les êtres qui l’entoure. Cette chaleur, cette douceur qui lui est sienne, il cherche par tous les moyens de la communiquer à la créature qu’il tient fermement contre lui en ne lui laissant aucune échappatoire. Il l’a bien dit de ses propres mots qu’il ne veut plus la perdre, qu’il ne laissera personne la lui enlever parce qu’elle est sienne et pourtant, certains mots encore ne veulent pas sortirent, les plus important qui font vibrer son cœur sans qu’il ne puisse y faire quoique ce soit. Une flamme née avec amour, elle est désirée pour le bien de tous. C’est cette même flamme qui le fait vibrer de l’intérieur et qui brûle sa gorge pour ne pas avoir voulu laisser ses sentiments. Ne c’est-elle pas rendu compte de ce qu’il voulait lui faire comprendre ? Ou bien joue-t-elle simplement avec lui pour le taquiner comme à son habitude ? Dans les deux cas il ne parvint pas à cacher le faible sourire qui à sa grande surprise ne martyrise pas ses lèvres. Jusqu’à maintenant il ne s’est jamais considérer comme étant la lumière de qui que se soit, pas même de lui-même. C’est dans les profondeurs des ténèbres et de la solitude qu’il se sentait rayonner mais d’une lueur différente à celles du soleil et de la lune. La flamme qui vit en lui ne grandissait pas autant, elle ne possédait pas la même teinte de couleur et les effets qu’elle nous apporte étaient complètement différent. Le temps change les âmes mais pour lui la sienne a commencé à écrire sa nouvelle histoire il y a seulement un an, depuis qu’il a fait la rencontre de cette fleur qui pour lui est maintenant devenu indispensable. Chaque secondes sans elle deviennent une éternité, il ne veut plus être séparé d’elle, plus jamais. Ses mots l’atteignent, ils le pénètrent et ne font plus qu’un avec lui. Jamais il n’aurait pensé devenir un jour la lumière d’un être qui lui est proche, et maintenant que c’est le cas il ne sait plus comment réagir. Être la lumière qui lui manque fait s’écrouler les murailles qui le maintiennent prisonnier pour le libérer de ses chaines, il a mal, son cœur lui serre la poitrine et pourtant ce n’est pas de la douleur qui le ronge. Cette douleur l’apaise et le brûle, il ne sait pas pourquoi mais pour la première fois il se sent en vie. Un simple souffle sorti des lèvres de la déesse qui hante son cœur peut donner de l’énergie à cette flamme tout comme elle peut l’éteindre en un instant pour ne plus la revoir scintiller. Pour elle il est prêt à tout donner, à donner sa propre vie pour qu’elle puisse continuer de vivre la sienne, s’il est devenu sa lumière alors qu’en est-il pour elle ? « Déesse » n’est maintenant plus à la hauteur de ce qu’elle représente pour lui et malheureusement il n’a pas de mot dans son vocabulaire qui lui convienne le mieux. Elle maintient la flamme qui réside en lui au mieux de sa forme et c’est pour cela qu’il espère pouvoir en faire de même en retour, approchant avec amour ses lèvres à son oreille comme s’il voulait facilité le chemin qu’il y a à tracer pour atteindre son cœur. Les pétales s’écartent et le souffle chaud de sa gorge s’envole en une douce brise qui s’engouffre dans le sanctuaire offert.
C’est de toi dont j’ai besoin le plus au monde…
Un sourire qui ne se cache pas, l’air chaud de son souffle parcourt encore ses lèvres et les fait vibrer. Il était parvenu à passer au-delà des décombres de la muraille effondré pour libérer ce qu’il retient depuis si longtemps enfermé en lui, ses sentiments. La flamme qui est en lui danse de plus belle maintenant qu’elle est nourrit de ce qu’il ressent pour l’humaine qu’il tient entre ses mains, contre lui. Les pétales ne cessaient de former ce sourire si doux qui ce décoller lentement de l’oreille de la déesse pour venir en contact avec sa peau, échangeant avec elle un baiser chaste et plein d’amour. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Ven 18 Déc - 0:05 | |
| Firiel était logée contre lui, sous l'aile protectrice du démon. Une aile immaculée qui la protégeait de tous les maux, un duvet apaisant volé à un ange venu des enfers. Elle aimait cette contradiction. Une douce chaleur se répandait en elle, elle sentait s'épanouir dans ses entrailles la fleur du vice. Cette union contre-nature était plaisante malgré ce qu'elle avait de choquant. Elle n'aurait pas su résister au vampire, malgré tous ses efforts : il ne changeait pas, restait lui-même, cet être pour qui elle éprouvait une attirance aussi puissante que malsaine. Le fait était là, son amour était à la fois malsain et pur. Cet homme était son maître, qu'importe la situation, et elle demeurait sa fidèle esclave en toutes occasions. Pour d'autres, Tsukasa-sama n'avait peut-être aucun charme. Ceci, l'humaine le concevait très bien. Mais pour elle, qui vivait avec lui, près de lui, à travers lui, c'était différent. Elle constatait son évolution au fil des jours, et lorsqu'elle parvenait à infiltrer ses pensées, à interpréter correctement ses gestes, une âme sensible se dévoilait. De tendres caresses dispersées sur sa peau la faisaient frémir ; sous ses doigts, elle se transformait en un pantin obéissant, docile et dévoué. Comme si le don de son sang avait renforcé ce lien, le cœur de Firiel, battait la chamade lorsqu'il captait son parfum, qu'il percevait le bruit de ses pas, que sa peau frôlait la sienne. Ces petites choses anodines la mettaient dans tous ses états. Sa voix caressante envahit soudain tout son petit être frêle et malmené, un frisson, d'abord subtil, parcourut son échine, aussitôt suivi d'un autre, bien plus puissant. Les paupières closes de la jeune femme se convulsèrent durant un quart de seconde avant de revenir à leur forme originelle, expression du contentement éprouvé ainsi que de la douleur lacérant l'organe noble et palpitant. Enfin, la flamme vacillante qui dansait en elle grandit, grandit, jusqu'à devenir un feu joyeux et ardent qui la brûlait toute entière. Elle était prête à s'immoler ainsi bien plus souvent si ces sensations revenaient et que son péché s'effaçait. Le contact des lèvres très légèrement humides du vampire lui fit immédiatement penser aux épines qu'il avait enfoncées dans sa chair, apposant une signature qui ne s'effacerait qu'au bout de plusieurs jours. Firiel aurait souhaité qu'elle soit éternelle, pour toujours ressentir ces pétales froids contre son épiderme chaud, très chaud. Et plus les secondes passaient, plus elle se sentait gênée de se laisser ainsi aller et de s'abandonner à ce qu'il lui offrait. C'était pourtant si bon de jouer les réceptacles à bisous. Elle mourrait d'impatience, sans savoir ce qu'elle attendait. Bien sûr, elle avait un doute. Elle se doutait mieux que quiconque de ce dont elle rêvait. Et elle le redoutait avec autant d'appréhension que d'avidité. Ces lèvres, elle les dévorerait lorsqu'elles passeront à proximité, lorsqu'elles feront la rencontre des siennes. Si ce n'était point le maître qui les unissait, ce serait elle. Faire naître le feu qui la ravageait, à cet instant, était quelque chose d'impardonnable qui méritait une compensation. Quelle qu'elle soit. La peur d'être rejetée la saisissait, bien évidemment : qui n'aurait pas peur d'être repoussé par la personne aimée ? Pourtant, le courage était nécessaire. Cette situation l'insupportait de plus en plus. Elle désirait son étreinte et ses baisers ; et par-dessus tout, elle le désirait tout entier, qu'il se donne, qu'il s'offre même. Ce qu'elle n'avait pas, elle l'aurait, pour lui plaire. S'il voulait des formes, elle en ferait naître au creux de ses reins et contre son cœur, pour attirer son regard. S'il la désirait plus sage, elle serait une image. Il n'y avait pas de plus beau sacrifices que ceux-là ; ceux que l'on faisait pour l'être aimé. Elle était prête à les faire, se préparait à affronter les conséquences de ses paroles et de ses gestes. Car après tout, elle n'était pas plus bête qu'une autre. Ishina avait bien raison : sur la question des sentiments, tous les êtres vivants étaient les mêmes. Qu'importe le lieu, le temps, le cadre ; seules les émotions primaient. Et avec elles, la toute-puissance et la splendeur de ce que pouvait éprouver un cœur. Alors, très lentement, Firiel releva son bras valide, posa sa main sur la joue ferme mais chaude du vampire. Il frémit, elle aussi, de concert. Elle s'attendait à une courbe glaciale, mais au contraire, elle trouva sous sa paume quelque chose de moelleux, doux et chaud. Comme quelque chose à manger, un dessert exquis. Elle n'y avait que trop goûté, jusqu'à n'en plus ressentir la saveur ni la texture. Il lui fallait autre chose, une douceur bien plus puissante et euphorisante. Une nouvelle drogue, un cran au-dessus de celle-ci. La visage ovale et pâle de la jeune femme se releva, jusqu'à faire face à celui de son bien-aimé. Dans le même temps, elle se relevait ; elle s'asseyait sur ses genoux, les fesses contre ses talons. Comme un enfant, elle redécouvrit brièvement ce territoire connu et conquis afin de le considérer avec un œil nouveau. Alors, aussi doucement qu'elle désirait exécuter ses mouvements, elle vint poser ses lèvres contre celles de Tsukasa. Oh, il n'était plus vampire, démon, ou même maître ! Elle sentait, contre les siens, les pétales d'un homme dont elle était amoureuse. Il avait toujours été cette figure masculine dont avait rêvé Firiel, il s'agissait maintenant de concrétiser cela, cette abstraction dans son esprit. Savoir si ses lèvres étaient aussi délicieuses que lui. Une étrange saveur emplit sa bouche, un goût inconnu, mais qu'elle imprima bien vite en elle. Le goût de son bien-aimé. Cela ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait connu : ce baiser volé, cette innocence dérobée avait un arrière-goût de triomphe. Elle l'avait embrassé sans lui demander son avis, ni sa permission ; elle n'en avait pas besoin. Ce n'était plus l'esclave qu'il connaissait ; elle se révélait en femme, enfin. Elle s'épanouissait en caresses délicates et tendres. Quelques secondes lui avaient suffi pour ne plus se hasarder, et ses lèvres s'assuraient. Désormais à genoux, elle le dominait alors qu'il était assis, son cœur battant non loin des oreilles du jeune homme, sa nuque ployée vers l'avant et ses longs cheveux clairs retombant en un rideau lisse autour d'eux, comme pour former un nid protecteur et isolant. Il n'y avait plus rien, juste elle, lui, et le baiser. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Ven 18 Déc - 19:14 | |
| Dans ses bras il se sent bien, tout autour de lui n’est que poussière, il n’existe rien ici à part elle et uniquement elle. Le monde tout entier disparait lorsqu’elle est là, contre lui, dans son cœur. Sa peau fond entre ses doigts fins, il la ressent sans la percevoir réellement, il la caresse comme il peut en sachant qu’elle est là, devant lui, dans ses bras. Tant d’amour qu’il a du mal à lui révéler, bien que la muraille ne soit plus que des décombres et qu’elle avait été dépassée, il ne parvenait toujours pas à se laisser aller complètement. Il y a toujours en lui ce sentiment de peur qui le retient, comme s’il ne pouvait pas aller plus loin d’une certaine limite qui reste tapi dans l’ombre des autres. C’est à la fois frustrant et vexant de ne pas pouvoir atteindre d’avantage le cœur de la perle qu’on tient entre nos doigts. Sous ses lèvres il peut capter le sens dans lequel circule le sang qui anime le corps de son aimée, il peut percevoir cette douce chaleur et surtout ce gout si particulier qu’il accueillit au fond de sa gorge pour ce nourrir de l’amour qu’elle lui porte. Le regret ce fait plus fort en lui lorsque sa peau s’éloigne de ses pétales pour venir à sa hauteur mais c’est avec un délice qu’il s’abandonne à la paume de sa main qui vient se poser sur sa joue, capturant sa chaleur pour en faire sienne. S’il était un chat à ce moment précis on pourrait l’entendre ronronner d’amour et de bien être, être niché au creux de sa main le touche profondément. Peut-être est-ce le fait d’avoir eut si peur d’être séparé d’elle que la sensation produit par chacun de leurs mouvements se fait plus doux et savoureux, que sa peau en est devenu plus sensible mais aussi plus réceptacle aux caresses qu’elle lui offre. La petite coquille de ses paupières venait de se fermé lentement en se laissant transporter par le courant de la douce vague qui pénètre sa peau de bonheur. Sa joue se frotte contre la paume de sa main pour réclamer d’autre caresse, il ne se las pas de ce genre d’affection qu’elle porte à son égard. Au milieu de cette vague d’amour un son parvenait à atteindre ses oreilles, quelqu’un frappe sans s’arrêter contre les parois d’un mur pour essayer de sortir, des battements plus résonnant que ceux d’un tambour, plus fort qu’une cascade mais plus agréable qu’un vent chaud. Ce qu’il arrive à entendre c’est le cœur de son aimée non loin de lui, proche de son oreille, entrant presque en contact avec elle. Ses lèvres ne savourent plus la peau de la déesse mais elles forment un sourire de contentement, emplie de joie parce qu’il arrive à décrire le message codé que lui adresse les palpitations incessante du moteur plein d’amour. Il aurait tant voulu pouvoir lui montrer à quel point il tient à elle mais il a peur qu’elle interprète mal ses gestes, son comportement envers elle. Toute son attention était focalisé sur le message que son amour essaye de lui faire comprendre par des caresses, au milieu de cette douceur il se sent à l’abri, il n’a aucune raison d’avoir peur de ce qui se passe à l’extérieur parce qu’il restera maintenant à jamais dans son petit cocon. En ne voyant rien il peut ressentir le corps de son aimée se mouvoir pour continuer de s’élever jusqu’à son trône en le dominant maintenant de sa hauteur. Son souffle parcourt ses cheveux et le fait vibré de tout son long, dans cette position il se sent inférieur à elle, il se sent dominé et pourtant il accepte cette sensation. Lui être soumis ne le gêne pas bien au contraire, c’est comme ça qu’il se sent utile parce qu’il sait qu’elle veut de lui, qu’il lui appartient à elle et à personne d’autre. Un rideau de brume s’abat au dessus de sa tête pour s’écouler le long de son visage et se mêler aux ténèbres de ses cheveux, l’enfermant dans une cage de tendresse et de pureté pour le protéger. Son visage se relevait vers celui de sa maitresse pour la voir au travers de ses yeux endormis, sous les siens il peut voir une paire de lèvres qu’il imagine douces et savoureuses. Son cœur est sien, son visage est capturé par la paume de sa main et maintenant c’est au tour de ses lèvres de se faire prendre sans qu’il ne s’y attende réellement. Son souffle s’était rapproché de ses lèvres pour les attendrirent avant d’en faire sienne et le pauvre en avait mal au niveau de sa poitrine. Le rythme cardiaque de son pauvre corps venait d’accélérer d’un seul coup et le sang pulse dans ses veines jusqu’à ses joues, le faisant rougir sans qu’il ne puisse faire quoique ce soit pour le cacher. Bien qu’elle ne le voit pas, avec la proximité de leurs corps elle peut facilement ressentir que ses joues sont maintenant bien plus chaudes qu’avant et que ses doigts ne font plus un seul mouvement.
Figé dans les quelques secondes qui pour lui paraissent une éternité, les pétales ne se dégagent pas de celles qui se sont unies à elles, au contraire elles restent là où elles sont en se laissant attendrir par les caresses qu’elles leurs fait. Ce gout, cette douceur, il en savoure chaque effluve ainsi que chaque centième de secondes. Elle n’est pas celle qu’il a toujours connut mais il ne s’en plaint pas, la douce fleur prend un peu plus d’assurance en la partage avec celle du vampire qui maintenant commence à lui répondre en reprenant un peu le contrôle de lui-même. Un mur qui est tombé ne se redresse pas avant un moment et il doit profiter de cette occasion pour lui faire ressentir tous ce qu’il aurait voulut lui dire avant en essayant de le lui faire comprendre au travers de cet échange pur. Il ne sait pas comment s’y prendre alors il se laisse guider par son instinct, par son cœur qui veut lui dire tant de chose, qui veut s’exprimer pour lui dire combien il tient à elle, combien elle est importante pour lui. C’est difficile à croire mais il est timide, elle venait de s’emparer d’un cristal qui pour de nombreuses de personnes reste précieux la première fois. Elle est la première personne à s’être emparé de ses lèvres, elle lui vole son premier baiser mais il n’est pas contre parce qu’il voulait le lui offrir. Est-ce que cet échange est aussi son premier ? Il ne sait pas et pourtant il est persuader que non, il lui suffit de se souvenir de qui était son ancien maitre pour vite se rendre compte que ce n’est pas la première fois que ses lèvres ont étaient prises. Mais ce n’est pas grave, le passé c’est le passé et pour le moment il n’y pense plus même si l’échange qu’il y avait entre eux venait de se rompre. Un voile vient se poser sur la main de la douce humaine pour la faire glisser le long de sa joue afin de l’amener sur son cœur pour lui en faire ressentir ses battements. Ses yeux restent posé sur elle, son visage redressé vers le haut pour admirer la reine qui domine son cœur et sa voix ce fit à la fois faible et mielleuse, pleine de tendresse et d’amour.
Plus tu te reposera et plus vite tu pourra rentrer chez nous… | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Jeu 14 Jan - 15:34 | |
| Les lèvres de Tsukasa étaient douces, aussi douces que celles d'une femme. Elles n'avaient pas le goût de l'enfer, n'étaient pas amères ni salées. Elles avaient le goût de l'attente, une saveur légèrement sucrée qui faisait vibrer les pétales experts de Firiel. Un indéniable soulagement détendait ses muscles, et son corps tremblait, secoué par les spasmes du plaisir qu'elle prenait à embrasser le jeune homme. Elle le sentait abandonné à elle, soumis et incapable de se révolter face à un châtiment si doux. Elle le punissait de quelque chose qu'il n'avait pas fait, et c'était bien ce que ce baiser lui reprochait. De ne l'avoir jamais embrassée, de n'avoir pas osé, de s'être cantonné à la relation qu'ils entretenaient. Et les secondes qui passaient s'étiraient indéniablement : l'humaine n'en tenait plus compte, ce contact aurait pu durer une éternité qu'elle n'aurait jamais, ô grand jamais arrêté. Ce démon qu'elle punissait de ses péchés, elle le savait désormais sien, à cet instant. Il lui appartenait, corps et âme. Elle le forçait à l'expiation, ange frêle aux cheveux clairs, aux yeux voilés comme ceux d'une Justice déchue, aux ailes invisibles, qui poussaient pourtant dans son dos, s'élevaient, recevaient les rayons tendres et joueurs du soleil qui pénétrait dans ce cocon d'amour afin de le baigner de sa lueur orangée. Cette passion était inexplicable, ils étaient deux êtres que rien ne réunissait, pourtant. Firiel, toutefois, était certaine de ne pas se tromper. Elle, la colombe couvrant le corbeau de ses grandes ailes blanches, elle s'éprenait d'une beauté mortelle qui attirait tout naturellement les proies de l'oiseau de malheur. Ce plumage sombre la fascinait ; les ténèbres qui l'enveloppaient semblaient doux, si doux, plus apaisants encore que la lumière. Elle crut percevoir un semblant de réponse. Les lèvres du vampire remuaient contre les siennes, mais elles ne tentaient pas de s'échapper, bien au contraire : elles cherchaient leurs compères, apprenaient leur rythme sans savoir que plus jamais elles ne l'oublieraient. De tendres mots se formaient, puis mourraient étouffés dans l'étau du baiser long et tendre qu'ils échangeaient. Les doigts chauds du jeune homme, aussi brûlants que ses joues, s'étaient figés sur la taille de poupée de la jeune femme. Et elle, apercevant les portes du paradis, d'un bonheur inégalé, dévorait avec délice, sans vergogne ni complexe, ces cerises galbées et savoureuses qui ne demandaient qu'à être croquées. Ces fruits sucrés, lisses fermes, elle les suçota un instant entre ses propres lèvres afin de s'imprégner de leur goût infernal dans le sens où l'aveugle sentait qu'elle se créait une addiction supplémentaire en embrassant cet homme. Enfin, une brèche apparut, et de là, la faille s'élargit jusqu'à être totale. Le baiser se rompit. Mais la jeune femme, incapable de se retirer, se laissa retomber sur les talons dès que son bien-aimé ne la soutint plus, après un murmure exquis. Chez eux. Oui, eux, et non plus chez lui ou chez elle. Être deux, ensemble, elle en avait l'habitude : la vie en communauté avait été son quotidien depuis sa naissance. Alors, elle avait eu du mal à s'habituer à la solitude de la grande demeure de Tsukasa, qu'une présence aimée perturbait. Elle s'étonna de ce qu'aussi peu de tubes soient reliés à son corps, en réalité. Son visage dégagé reflétait sa peau blanche, éclatante et revigorée comme si le baiser qu'elle venait d'échanger avait eu un effet vampirique et avait régénéré ses cellules. Elle se sentait épuisée, cependant, malgré sa bonne mine. Les plaies n'était pas encore cicatrisées et elles restaient douloureusement encrées dans sa peau, tandis qu'elle constata que son bras, déchet pitoyable, pouvait retomber en un angle droit parfait si elle s'avisait de retirer l'attelle qui lui laissait une grande liberté de mouvement. Enfin, elle leva ses yeux aux nuances grises et variées vers son bien-aimé, et s'installa aussi lentement que confortablement dans le creux de ses bras, sans qu'il ne puisse la repousser. Ses fesses s'appuyèrent sur le lit, entre les cuisses du démon avant que le flanc droit de l'humaine ne vienne se poser contre son torse. Ainsi, ses deux jambes réunies passaient au-dessus du genou du jeune homme, révélant ainsi une peau lisse et pâle, habituellement dissimulée par les drapés. Un bras vint serrer l'humaine contre son détenteur, et cette chaleur subite contre laquelle elle était pressée fit soupirer Firiel d'aise. Sa tête, lourde de mille questions et de mille maux, se reposa contre une épaule assez large pour lui procurer un sentiment de réconfort. Elle n'aurait échangé cet instant contre rien au monde. Enfin, elle triomphait, il lui appartenait, du tréfonds de son être jusqu'au bout de ses cheveux. Le reste n'existait pas. Elle se sentait simplement heureuse de se blottir contre lui, comme deux chatons frileux se seraient pelotonnés l'un dans la fourrure de l'autre afin de fuir un vent qui, du reste, ne circulait pas dans la pièce où se trouvaient les deux amoureux. Il faisait bon pour la saison, assez chaud et doux pour que ce soit agréable. Et elle se sentait amoureuse, terriblement amoureuse dans cette étreinte chaleureuse. Ses lèvres vinrent se poser avec douceur dans le cou de Tsukasa, à l'emplacement d'un marque qui s'était certainement effacée. Elle ne trouva pas la force de marquer à nouveau ce territoire déjà conquis, se contenta d'un simple baiser qui traduisait parfaitement l'admiration et l'amour qu'elle avait pour lui et son corps. Un gros câlin la brisa entre les bras de son bien-aimé, elle sentit son souffle se réduire et y trouva un plaisir certain, nullement incommodée. Elle commença à somnoler, dès lors, la souffle de sa respiration coulant le long de la peau nue du vampire. Elle était sereine et paisible, et tenta d'articuler quelques mots pour poser une question.
Depuis combien de temps… Suis-je ici ? | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Jeu 14 Jan - 23:39 | |
| « Nous », c’est bien là le seul mot qui convient pour décrire ce qu’il souhaite. Nous, ensemble, deux être qui s’unissent pour ne faire qu’un en vivant l’un pour l’autre. Ce petit moteur à impulsion irrégulière s’est lié à la lumière que procure l’ange blanc dans l’enceinte ténébreuse. Devenir son ombre, la suivre où qu’elle aille, être avec elle à chaque secondes qui passent, ne faire qu’un, c’est ce en quoi il veut se transformer. Si la possibilité de ce lié à elle pour toujours et ne devenir rien d’autre que son ombre lui était offerte, il s’en saisirait sur le champ pour ne pas la laisser s’échapper. Sans se poser la moindre question, sans perdre une seule seconde, son âme est sienne et c’est au travers d’elle qu’il peut encore tenir debout, bien qu’il soit assit sur un matelas blanc pour le moment. Ses lèvres venaient de gouter au fruit défendu, elles venaient de passer le point de non-retour, mais pour lui cela n’est pas très grave, en aucun cas il souhaite revenir en arrière. Pour rien au monde il reviendra dans son passé, une limite venait de céder en quelques instant alors que pendant de nombreuse année elle n’avait été atteinte. Pas même effleuré du bout des doigts, il n’y parvenait pas, il lui fallait d’abord rompre ces chaines qui le maintenaient contre ce mur froid, sous terre et dans le noir absolu. Nul besoin de rester au dessus des nuages pour veiller sur son être, aussi légère qu’une plume elle se vint se reposer pour être face au visage vampirique encore rouge par le plaisir provoqué. Du statut de maitre il passe à celui de serviteur, dévoué à la seule personne qui pour lui est l’unique déesse que ce monde puisse avoir. Vouant un culte à ce visage de nymphe, à cette douce chaleur qui poursuit chaque cellules de son corps pour s’en accaparé. Il n’est plus la personne qui dicte les règles par son comportement, il subit maintenant ce qu’on lui impose sans montrer le moindre sentiment de résistance. À quoi bon lutter alors que l’on désir servir l’être qui nous fait frémir ? Peut-être pour rechercher un contact bien plus chaud et dominateur, une douceur sucré qui pourrait nous attirez, une flamme qui nous soumettrez à sa propre volonté. Chaque chose est là, il n’a pas besoin de grand-chose pour se sentir en vie, apaiser et calme. La seule flamme dont il a besoin pour se réchauffer est juste devant lui, entre ses doigts qui se sont figé un bon moment par le plaisir. Sans pouvoir changer de chemin, il n’eut le choix que de prendre celui qui l’est imposé, lui dictant alors d’accepter au creux de ses bras cette ange épuisé qui ne demande rien d’autre qu’un peu de repos mais aussi beaucoup de tendresse. Répondre à cette créature lui est permit et c’est instinctivement que ses bras enlacèrent se frêle corps pour le dévorer de la noirceur qui l’habite. Une douce neige blanche vient attendrir tous ses membres tandis que le corps fragile mais qui n’est pas de porcelaine de la poupée se mouvait contre lui, caressant ainsi son torse de son être par-dessus le voile qui sépare leur peau. Ce voile, si ça ne tenait qu’à lui, il l’arracherait de ses griffes pour ne plus être séparé de cette délicieuse épiderme qui l’attire tant. Pelotonné contre lui, dans ses bras et entre ses cuisses, l’ange blanc a fait de lui son berceau, dans lequel elle sait qu’elle pourra venir autant qu’elle le voudra pour s’y reposer. Un duvet vient caresses son genou pour le maintenir dans un cocon tandis que les plumes maintenant déchues se reposent au saint d’un autel créait pour elles. Il est vrai que cet autel n’est pas des plus confortable et qu’il ne faut pas une grande fortune pour se l’offrir, il n’est pas de luxe, pourtant, elles s’y reposent malgré tout en laissant leur souffle mais aussi leur parfum s’y imprégner. Que demander de plus ? Recevoir autant alors qu’il offre peut, il n’y est pas vraiment habitué mais il ne s’en lasse pas, bien au contraire, il en redemande sans que ça se sache. Un murmure dans un vent doux et paisible demande au vampire d’y répondre sans que cela ne brise l’étreinte amoureuse qui venait de se créer. Depuis combien de temps est-elle enfermé dans cette prison blanche ? Bien trop longtemps au gout du vampire. À cause de ces murs il ne peut dormir à ses côtés, il ne peut veiller sur elle…Bien qu’il est vrai que c’est lorsque le soleil n’est plus qu’il est le plus présent.
-Depuis cinq jours…
Cinq longs et interminables jours. Quand, quand pourra-t-elle enfin sortir d’ici pour revenir dans ses bras, dans son foyer. Sa demeure est sienne, sa vie lui appartient, son cœur est enchainer au sien. Les flocons blanc pénètre la chair vampirique tandis qu’il laisse s’étendre sa propre neige, de fines gouttelettes neigeuses de couleur identique à l’environnement dans lequel il a toujours vécu. Ce voile chaud mais aussi froid se fait un chemin dans cette pureté pour enlacer avec la plus grande douceur la charmante créature tant convoité alors que les pétales démoniaques viennent apposer leur sceaux au milieu du rideau qui un peu plus tôt avait un formé un cocon protecteur autour de son âme. C’est instinctif chez lui, il vient de trouver un objet de valeur à chérir alors il ne peut s’empêcher de le marquer pour montrer qu’il est maintenant sien, à lui et personne d’autre. Quiconque osera porter la main dessus ou même un regard ferait automatique du vampire son ennemi. À l’heure qu’il est, ils sont seuls et il veut profiter de cette intimité pour rester contre elle. Il aurait tant voulu qu’elle le prenne dans ses bras, mais il est conscient que l’un de ses membres n’est plus en état, qu’il lui faudra beaucoup de temps et de repos avant qu’elle puisse à nouveau l’utiliser. Sa joue gauche vient se frotter à la tête de son aimée pour la caresser et lui montré qu’il est là, qu’il veille sur elle.
-Tu rentreras bientôt…Ne t’en fais pas. En attendant, utilise moi autant que tu le souhaite.
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| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Ven 5 Fév - 23:43 | |
| L'atmosphère d'amour ne se brisait pas. Bulle chatoyante de couleurs pastels et illuminée par un éclat mate, Firiel sentit graviter autour d'elle des cristaux sublimes d'affection muette, nichée au creux des bras de son bien-aimé. C'était moelleux, chaud et parfumé. Elle ne perçut aucun changement concernant la respiration du vampire, en conclut que sa proximité et l'offrande de son cou étaient volontaires. Elle se sentait peu à peu grignotée par le sommeil qui d'abord, engourdit ses muscles jusqu'à ce qu'elle ne les sente plus qu'au travers de l'étroite étreinte que les amoureux maintenaient. Sa tête dodelina un instant, puis trouva un nid parfait contre un pectoral. De doux baisers protecteurs s'échouèrent sur la chevelure immaculée, et le réconfort se renforça pour être total. Si elle n'avait pas attendu la réponse du démon, elle se serait immédiatement endormie. Mais si elle pouvait emporter sa voix dans ses songes, ce serait encore mieux. Il lui avait tellement manqué, durant ces cinq jours, elle avait vécu un enfer terrible. Maintenant que ses désirs s'étaient concrétisés en cette seule personne, elle s'y accrocherait, ne le laisserait plus jamais lui échapper. Elle le connaissait déjà suffisamment pour savoir que cette insistance et cet amour ne lui feraient aucun mal. S'il n'en voulait pas, il l'aurait déjà repoussée, se convainc-elle. Il l'autorisa à user de sa petite personne, lui confessa qu'elle rentrerait bientôt. Que demander de plus ? L'expression du visage figé de l'humaine ne changea pas, mais sa voix ondula dans sa gorge, doux roucoulement d'amour, sorte de « hmm » approbateur et plein du plaisir éprouvé. Sa respiration apaisée témoignait de son grand bien-être. Elle oubliait jusqu'aux tubes qui la retenaient à ce lit comme des chaînes l'aurait retenue au fond d'un cachot. Elle étaient bien de ceux et celles qu'on enchaînait afin de leur retirer l'option de fuite, elle était une esclave, mais une esclave heureuse, pleine d'amour à en craquer. Sa peau suintait de l'affection qui la secouait toute entière, elle dégageait la fragrance de l'appel physique. Parade et signaux destinés à séduire le mâle. Elle soupira, rassembla de nouveau ses maigres forces afin d'articuler quelques mots.Pardon… Je t'ai oublié… Alors que j'avais juré de rester près de toi…Elle avait effectivement juré, le jour de son achat par Tsukasa, et de son arrivée en sa demeure, qu'il pourrait faire d'elle ce qu'il désirait, et qu'elle resterait éternellement auprès de lui. Du moins, elle resterait autant que le bon vouloir du maître serait là, et que sa petite vie insignifiante d'esclave le lui permettait. Elle avait déjà parlé, qu'elle réalisa son erreur, entreprit de la corriger.Et d'être éternellement respectueuse à votre égard, déclara-t-elle en appuyant ostensiblement sur le vouvoiement.Puis, Firiel retomba dans un état vaporeux, juste assez éveillée pour saisir les éventuelles paroles de son amour. En respirant, son souffle se répandait doucement sous l'ouverture de son col, chatouillait sa peau.- Spoiler:
C'est court, mais je reprends.
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| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Sam 6 Fév - 0:42 | |
| Une fleur garde-t-elle son parfum même après la mort ? Aucune idée, tous ce qu’il sait, lui, c’est que la douce fleur de lys qu’il tient dans le creux de ses bras gardera éternellement cette même odeur. Un doux et délicieux parfum qui effacent toutes les craintes que le vampire peut avoir au plus profond de lui, dévorant ses pensées les plus sombres sur le moment. Ce nuage vaporeux imprégnait de cette sucrerie enferme les démons de l’être à qui elle venait de voler une partie de sa vie pour les lui faire oublié ne serait-ce qu’un instant. Ils reviendront, s’en est une évidence, mais ce n’est pas pour maintenant. La lumière qu’elle vient d’apporter avec elle les fait disparaitre de l’atmosphère qu’il vient de s’instaurer entre eux. Elle n’est pas exorciste mais elle vient tout de même de poser une barrière entre lui et les esprits malsains qui le hantent sans cesse, laissant alors ce jeune enfant seul, libéré de tous ce qui l’envahissait. Dans le berceau de ses bras il parvient facilement à ressentir tous le désir qu’apporte le corps de son aimée. Cette sensation, ce parfum, ce corps et cette peau qui n’attendent que lui. Une chose est sûr, il se demande maintenant pourquoi il a prit autant de temps avant de la prendre contre lui, de lui avoir avoué ce qu’il ressent. Son regard s’éloigna de l’ange pour ne plus dévisager ainsi ce cou si gentiment offert. L’envie de croquer dedans est vraiment désirable mais la peur de reproduire la même chose que la dernière fois l’effraie. Et pourtant, il y a au fond de lui cette petite voix qui le pousse à la regarder, à l’étreindre et à lui faire comprendre que lui aussi envie de son contact, de sa présence. Les phéromones ? Allez donc savoir ce qu’il se passe en lui, tous ce qu’il ressent c’est l’effet que le corps de son aimée produit en étant contre lui. Est-ce le fait de la sentir aussi fragile entre ses doigts qui le rend ainsi ? Peut-être, on n’en sait rien. L’une de ses mains ne se lasse pas de venir caresser les longs cheveux de la poupée vivante qu’il a là, s’abandonnant aux paroles qui lui sont faiblement adressé. Rester auprès de lui…Lui être respectueuse…Qu’entend-t-elle par là ? Parle-t-elle de le considérer toujours comme un simple maitre ? Là encore il s’égard certainement du sujet, il se perd dans ses pensées. Sa peau se met à frétiller lorsque le souffle chaud de l’humaine se repend dessus lors de chacune de ses respiration. Il en frémit sans s’en rendre véritablement compte, son affection pour elle désire se faire ressentir avec bien plus de mouvement tactile. Ses doigts s’échouent encore plus sous le voile de neige pour caresser le dos de cette fleur alors que les paroles de sa douce lui reviennent.
La pardonner…Elle l’avait oublié. Parle-t-elle d’un rêve qu’elle avait fait ? Ou bien de tout autre chose ? Encore une fois il ne sait pas, peut-être même qu’il s’agit de son réveil lorsqu’elle s’est mise à l’appeler dans tous les sens. Ce qui l’attire n’est pas son corps mais bien tous son être. C’est ce que renferment ces pétales qu’il veut chérir du plus fort qu’il le peut. Sa main ne cesse de caresser son dos alors que l’autre se libère pour venir en faire de même, mais en se posant sur le côté de la cuisse qui à le malheur de s’offrir à lui. Ses lèvres vinrent encore une fois s’échouer dans cette douce chevelure pour y déposer un tendre et chaud baiser pour traduire l’amour qu’il a pour elle.
Ce n’est rien…Ne t’en fais pas pour ça. Être oublié ne me dérange pas et je ne veux pas te prendre t’as liberté.
Tant de promesse lui ont étaient faite dans le passé, mais ô combien aucune d’entre elles n’a étaient tenu. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Omen...[Pv Firiel] Jeu 11 Fév - 16:32 | |
| Firiel réalisa bien vite que l'esprit du maître se focalisait sur le contact de leurs corps, pas sur leur conversation, comme si le mélange de leurs cheveux et la proximité de leurs peaux réveillait en lui l'envie de la chérir, et de le lui montrer. Il caressait si délicatement ses cheveux qu'elle crut s'endormir, voguant entre le sommeil et la réalité, dans la zone la plus profonde de son esprit, là où les frontières se confondaient. Ses longs doigts abandonnèrent sa chevelure argentée, masse laiteuse qui se mélangeait au chocolat de la sienne, afin de s'égarer sur le terrain dévasté qu'était son dos courbé, à cet instant. Le cadre n'était déjà plus. Firiel avait oublié sa chambre d'hôpital, les murs qui l'entouraient, les tubes et leur oppression. Seule comptait cette peau soyeuse, aussi précieuse que l'or, à l'odeur irrésistible. Son cœur, pourtant, battait la chamade à un rythme régulier, témoin de son intense bien-être et de son ravissement. Sa cuisse fut à son tour victime d'un assaut qu'elle supporta avec une docilité exemplaire. Finement galbée, elle retourna un peu contre le ventre du vampire. Il en profita pour remonter un peu ses caresses en les atténuant, de crainte que sa soumise ne le prenne mal. Mais elle n'aurait rien su prendre mal, à cet instant. Il était décidément trop bon de recevoir ces caresses et ces baisers. Ils la détendaient, et lui rappelaient également combien elle était fatiguée ; incapable de les lui rendre. Tsukasa avait-il seulement réalisé que le liberté de Firiel s'était éteinte lorsqu'elle avait pris conscience de son amour pour lui ? Tout son corps l'appelait, et son âme n'attendait que la sienne. Enfin, la concrétisation qu'elle attendait tant. Elle ne prononça plus un mot après le vampire, mais ses doigts s'étaient refermés sur l'un des pans de sa chemise, ses ongles allant jusqu'à taquiner la peau délicate et chaude de son ventre douillet, par leur seule présence. Elle s'endormit, mais en se cramponnant si fort à lui qu'il n'aurait pas su s'en aller sans qu'elle ne se réveille immédiatement et le rappelle à ses côtés. Dans les plus beaux moments, il était toujours là. Pas question que cela change. Un petit baiser se perdit sur la peau démoniaque, dans le creux de son cou d'où émanait une forte chaleur soporifique pour le corps torturé de la jeune femme. Elle n'avait pas rêvé de ces étreintes qu'elle ne méritait pas ; elles étaient belles et tendres, pleines d'un amour qu'elle avait toujours désiré. Et cet amour n'était pas comme les autres. Ce n'était pas le bond caractéristique d'un cœur charmé, ni la douce plainte qui s'échappait de sa poitrine et à laquelle elle avait droit devant chaque personne qu'elle admirait. Mais toutes ses veinules, étendues en réseau jusqu'au bout de ses doigts, subissaient l'assaut de son sang bouillonnant, l'agitation sempiternelle qui secouait son organisme lorsque celui du vampire était là, tout près. Et ses caresses n'arrangeaient rien au pitoyable état de l'humaine. Elle se sentait fondre, au contraire, et disparaître en lui, dans l'aura du démon.Je ne t'oublierai plus, chuchota-t-elle en oubliant de nouveau la promesse dont elle s'était rappelé quelques secondes plus tôt, tant son esprit était embrumé.
Les tréfonds du sommeil l'appelaient, mais sachant que cette fois-ci, elle retrouverait les bras moelleux de son bien-aimé à son réveil, elle sombra sans crainte. Car enveloppée de chaleur, là, elle n'aurait plus jamais peur.- Spoiler:
Pour moi, le sujet s'arrête ici. J'en commence un autre à la maison. ^^
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