Devotion [Maîtres/Soumis] Bienvenue à Meridell, Cité où règne la loi du plus fort… Serez-vous soumis à votre condition ? Profiterez-vous de votre position de Maître ? Très bon jeu sur notre forum !! |
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| Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] | |
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Auteur | Message |
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Firiel Hanabashi Humaine
Nombre de messages : 163 Age : 31 Date d'inscription : 04/12/2008
Maîtres/Soumis Orientation sexuelle: Bisexuelle Maître de: Son talent Soumis par: Tsukasa-sama ♥
| Sujet: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Ven 14 Aoû - 4:46 | |
| Un grognement ronchon s'éleva de l'amas de couettes dispersées sur le lit de Firiel. Quelque chose sembla bouger, un instant, puis s'arrêta avant de reprendre. Elle râla rageusement en surgissant, victorieuse, d'entre les nombreuses et épaisses couvertures dont elle avait besoin, chaque nuit, pour dormir. Les rayons du soleil ne parvenaient pas à filtrer à travers les lourds doubles-rideaux tirés sur les carreaux des fenêtres. Ce n'était pas l'astre doré qui avait réveillé l'aveugle, c'était son ventre qui, après une nuit paisible, criait famine. La veille, elle n'avait pas dîné. Elle se leva, maugréant, pestant contre le tapis dans lequel elle venait de se prendre les pieds. Elle se rattrapa de justesse contre un mur. Elle n'aimait pas ce genre de réveils contraints. Non, elle préférait nettement continuer à dormir, ou du moins paresser… Une main devant la bouche, elle bailla et s'étira, savourant la sensation et le bruit des os de son dos qui craquaient. Sa main droite glissa dans ses cheveux pour les soumettre à sa volonté, et sa chevelure reprit son aspect général habituel, parfaitement lisse, une frange composée de quelques mèches agglomérées retombant sur son front. Bien, c'était déjà mieux… Deuxième objectif, la douche. Le courant d'air plus frais que l'atmosphère étouffée de sa chambre oxygéna ses cellules paralysées par le sommeil, et quelques minutes plus tard, nue sous la douche, qui avait déjà reçu quelqu'un en son sein à en juger d'après le peignoir manquant sur le radiateur, l'eau coulant sur elle, sur ses frêles épaules, sur chaque parcelle de sa peau, lui procura un bien-être plus intense que les autres jours. Tout le monde devait déjà être levé. Bah… Qu'importe, elle n'était pas pressée, et prolongea les ablutions avant de ressortir fraîche et lavée. La joie, cependant, fut de courte durée. La crinière neige de la jeune femme, généralement raide, décrivait désormais de longues et larges boucles, semblables à des anglaises. Les spirales étaient parfaitement définies, ce qui la surprit encore davantage. Sans être superficielle, elle aimait s'occuper de son petit être, et se demanda, un court instant, si quelqu'un porterait son regard sur elle et verrait le changement. L'idée la fit sourire. Mis à part les domestiques, elle ne croiserait personne, c'était presque une certitude. Aucun souci à se faire. Rassurée, donc, elle reprit sa marche vers sa chambre, abandonnant le couloir où elle s'était arrêtée pour réfléchir à ce qui avait pu provoquer cela. Le shampooing incriminé ne s'en tirerait pas à si bon compte. Elle se vêtit de son drapé, enfin, de l'un de ses drapés, qui étaient tous les mêmes, de toute façon. Pas besoin de changer encore autre chose. Enfin, troisième objectif, satisfaire son estomac qui hurlait à qui pourrait l'entendre. Depuis qu'elle vivait ici, depuis quelques semaines, voire des mois… Elle se sentait à l'aise. Son maître lui apparaissait comme une créature étrange qui vivait en marge des autres habitants dans la mesure où, étant le chef, il donnait les ordres mais semblait loin. Oui, il était loin d'eux, loin du reste, loin de ce qui retenait les êtres vivants. Cette attitude le rendait mystérieux aux yeux éteints de la jeune femme. Étrangement fascinée par cet homme à la morale presque exemplaire, elle admirait son esprit fin et clairvoyant, d'une tendresse qu'il tentait de dissimuler le plus subtilement. Firiel se trouvait déjà assez proche de lui, dans la mesure où il s'agissait toujours d'échanges complices, calmes, à la limite de la douceur amoureuse. Oh, ça, oui, dès le premier jour, il l'avait conquise sans grands efforts, son pauvre petit coeur faible s'étant tout simplement fait dévorer par tout ce qu'il lui offrait. Elle était comblée. Mais elle ne se risquait jamais à prévoir les réactions du démon, car oui, c'était bien un démon. Comme Léonard, mais il n'y avait pas de comparaison. Elle sortit de sa chambre, en referma soigneusement la porte et se dirigea vers la cuisine. La demeure était très spacieuse, ce qui était une chance, le maître n'avait pas cette fâcheuse tendance à remplir chaque centimètre carré offert. Elle pouvait se déplacer à son aise, tout comme Ys, qui batifolait en permanence dans le jardin. Tsukasa-sama avait acquis une niche pour le protéger de la pluie et autres intempéries. Les dimensions du « petit » abri l'avaient surprise, c'était bien assez grand pour accueillir le labrador et sa maîtresse en même temps. Mais peut-être que cet homme, auquel elle était aussi dévouée que s'il s'agissait d'un dieu, voyait toujours les choses en grand ? Elle avait deviné que pour ceux qu'il aimait, rien n'était trop beau. Elle trouvait que c'était une attitude et une façon de penser des plus respectables, bien qu'à certains moments, elle culpabilisât. Sa famille, ceux qu'elle aimait, ils n'avaient jamais été nombreux, ceux qui étaient proches d'elle, la majeure partie du petit groupe où elle avait grandi n'était désormais plus. Son petit frère… À cet instant, où était-il ? Se rappelait-il de sa onee-chan adorée, qui le berçait chaque soir, qui l'accueillait parfois contre elle, la nuit, pour le consoler d'un cauchemar ? Tant qu'il ne faisait qu'en rêver… Elle s'était efforcée de le maintenir loin de l'esprit de Léonard, comme son père, sa mère, son autre frère… La berceuse familiale s'éleva dès lors dans la cuisine, répétée inlassablement alors que la jeune femme remuait le thé chaud qui l'attendait. Elle s'arrêta quelques secondes, avala une gorgée. Maintenant qu'elle y pensait, les seuls maîtres qu'elle avait connus, et sa seule connaissance, Ishina, tous étaient des démons… Mais existait-il différents types de démons ? Y avait-il aussi une hiérarchie chez eux, comme chez les anges ? Classés par pouvoir ? Par types ? La seule documentation que pouvait se procurer Firiel, dans l'instant, était celle du salon, mais aucun des livres qu'elle avait lu, et qu'elle avait demandé aux domestiques de lui lire, ne traitait de ce sujet. Cependant… Il y avait un autre endroit où elle pourrait trouver ce qu'elle cherchait… Mais c'était risqué… Le bureau de Tsukasa-sama… Mais il sortait, aujourd'hui, n'est-ce pas ? Comme les autres jours ? La voie était donc libre, du moins jusqu'à ce soir. Elle menaça les domestiques d'envoyer Ys leur mordre les mollets si elles allaient rapporter ces faits au maître, et monta les escaliers, persuadée que personne n'allait la suivre et que les femmes au service de son maître se tairaient. Elle passa les portes du large couloir, celles des chambres, de la salle de bain commune qu'elle avait été visiter, plus tôt. Jusqu'à celle qui donnait accès à l'antre interdit. Elle s'arrêta avant d'y pénétrer, pleine d'appréhension. Qu'allait-elle y trouver ? Un bureau comme les autres, tout à fait normal ? Ou, au contraire, Tsukasa-sama l'avait-il rempli de souvenirs, d'objets auxquels il tenait ? De dossiers concernant son travail, dont les contours restaient relativement flous ? Elle inspira profondément, prit son courage à deux mains, et abaissa la poignée. La porte n'était pas fermée à clé. Elle tourna silencieusement sur ses gonds. Cela expliquait les allées et venues très silencieuses de son maître adoré, lorsqu'elle n'assistait pas à son retour avant le coucher : il se déplaçait à sa guise chez lui, avec la discrétion d'une brise. Elle savait aussi que ce bureau était un lieu inviolable, en temps normal, elle n'avait pas le droit de se trouver ici, et ne comprit d'ailleurs pas tout à fait ses propres motivations. Simple curiosité dévorante ? Pour ne pas l'attiser, le démon avait fait visiter cet endroit à sa soumise, de façon très brève, lui indiquant tout juste la disposition des meubles dans cette pièce, lorsqu'il l'avait prise sous son aile. Il avait parlé d'une étagère sur laquelle étaient serrées et alignées des rangées de livres. Ce détail n'avait pas retenu son attention, outre-mesure, mais elle s'en souvenait. Elle fit un pas pour franchir le seuil, le bruit de ses pas feutrés accompagné de celui du frottement de la petite traîne de son drapé, et referma la porte avec soin, avant de s'avancer jusqu'au centre de la pièce. Bien évidemment. L'optique de se faire licencier après avoir fouiné suffisait à éloigner les servantes. Mais elle, sa soumise, ne risquait pas de prendre la porte ! ♥ D'autant plus qu'elle ne pensait pas se faire prendre la main dans le sac : il s'agissait simplement de prendre un livre, le remplacer par un autre du même gabarit, et sortir en vitesse, et faire comme cela, jusqu'à lire chaque livre de la bibliothèque personnelle du bellâtre. Oui, ce serait très simple, mais Tsukasa-sama avait l'oeil partout, il fallait être prudente. L'une de ses mains, monopolisée par la tasse de thé qu'elle portait, s'avança jusqu'au bureau qui accueillit sur son bois vernis et odorant le récipient de porcelaine. Sa main droite, elle, était libre. Elle n'avait pas pensé à amener un autre livre pour remplacer celui qu'elle allait prendre. Quoique… Elle se contenterait peut-être d'une phase de repérage pour aujourd'hui, et viendrait "emprunter" plus tard ? Firiel contourna le meuble dont les nombreux tiroirs ne lui inspirèrent aucune envie de fouiller. Ils étaient certainement fermés, qui plus est. Le Voltaire du maître était disposé comme s'il avait quitté la pièce sans le ranger. L'aveugle se permit donc une petite pause, les sens aux aguets. Jusqu'ici, aucun signe de Tsukasa-sama. Les fesses posées sur le molletonné, elle occupa les accoudoirs et prit une gorgée de son thé désormais tiède. Pendant quelques secondes, elle était reine du petit monde de son maître adoré, violant ce sanctuaire dans lequel il se réfugiait si souvent. Elle savoura cette infraction dont il n'aurait pas idée, avec un peu de chance. Elle tenta d'imiter les gestes que le démon était susceptible de faire, assis à la même place qu'elle, et sourit. Elle cessa ses bêtises, se leva, contourna le recamier où elle imaginait très bien le maître, allongé, endormi ou somnolant, exténué, sans défense… Elle secoua la tête pour repousser l'idée et la vision qui l'assaillaient. Elle atteignit enfin la bibliothèque, s'accroupit et la priva de l'un de ses volumes, qu'elle ouvrit. Sa surprise fut grande en constatant qu'il était écrit en braille. Pourquoi le maître possédait-il des livres qui ne seraient utiles qu'à l'aveugle là où elle ne pourrait pas aller les chercher ? Cette question resta en suspens. L'ouïe ultra-fine de la jeune femme détecta des bruits de pas. Ce rythme, cette démarche… ! Elle les connaissait ! La situation se compliquait considérablement… Elle bondit, livre, à la main, releva involontairement un coin du tapis et la seule cachette qui lui apparut comme étant valable fut l'espace derrière les très longs et lourds double-rideaux. Avec un peu de chance, le maître repartirait très vite, il n'avait peut-être oublié qu'une petite chose. Elle retint sa respiration, son dos meurtri collé à la vitre froide de la fenêtre, dans un coin, cachée par le tissu. Un détail la frappa. Le thé ! Sur la table !
Dernière édition par Firiel Hanabashi le Sam 26 Sep - 23:20, édité 1 fois | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
Nombre de messages : 92 Age : 33 Date d'inscription : 01/08/2009
Maîtres/Soumis Orientation sexuelle: Hétéro Maître de: Firiel-chan ♥ Soumis par: mon âme
| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Ven 14 Aoû - 4:49 | |
| Un rideau mal tiré et des carreaux mal recouvert, le soleil ne fait jamais de cadeau le matin. Comment voulez-vous dormir paisiblement lorsque le soleil se fait taquin au point de venir se blottir contre votre visage, il est difficile de lui résister. La lumière est toujours parmi les ténèbres tout comme elle est présente dans la chambre du bellâtre, quitter la douce chaleur qui nous est offerte, personne ne le désire et pourtant nous n’avons pas le choix. Un grognement ou presque, le vampire n’éprouve pas véritablement une grande joie lorsqu’il est forcé de sortir de son nid douillé, douce chaleur quand tu nous tien tu ne veux pas nous voir partir, hélas il y a des chemins que nous sommes obligé d’emprunter. Qu’il est difficile de se mettre en condition d’éveil alors que l’on en a pas du tout l’intention, pour donc avoir les yeux grand ouvert et l’esprit tranquille il ne trouva d’autre moyen que d’allez prendre une bonne douche. Quelle heure est-il ? Peu importe en réalité parce comme à son habitude il est toujours le premier éveillé de la maisonnée, aucun son ne vint faire écho à ses oreilles et aucun mouvement n’a lieu en ce moment. Une à une les goutes s’écoulèrent le long de son corps pour le purifié des impuretés de la veille, les tours et demi-tour au milieu des draps, les cauchemars incessant qui nous font suer, tant d’impureté pour le corps qui en souffre toujours, tout cela est maintenant retiré. Une vision qui se brouille non seulement à cause de l’air glacial mais par le doux voile ténébreux qui doucement se laisse tomber devant les flamme noir tel un rideau de scène, des souvenirs qui vous reviennent en tête mais qui gracieusement s’envole au rythme d’une brise. Le torrent qui maintenant ne s’écoule plus, les dernières gouttes qui viennent se fendre en mille éclat sur le voile obscur que forme ses cheveux. Tout d’abord une serviette puis vint le tour d’enfiler un peignoir, direction la chambre pour voir quels vêtements mettre pour la journée. Un choix simple qui correspond bien au physique du démon, un pantalon noir et très léger orné de deux chainettes en argent qui se laisse tomber sur chaque côté, enveloppant ainsi son basin tout en lui donné un aspect qui lui est propre. Pour ce qui est du reste son choix se posa sur un vêtement qui lui colle à la peau, une matière moulante et qui laisse imaginer une partie des formes de son torse. Un large col, ses épaules dénudé, une couleur semblable à celle des ténèbres, il avait décidé d’enfiler un débardeur aujourd’hui, allez donc savoir pourquoi. Un petit sourire en voyant l’effet de l’ensemble, certes il est bien ainsi mais il n’en a pas fini pour autant, il reste encore quelque petit détail à modifier sur son apparence. C’est d’ailleurs pour cela que sa main vagabonda dans l’un des tiroirs de sa commode pour en sortir un ruban qu’il glissa derrière sa tête, entourant ses cheveux dedans pour alors faire une délicate boucle. Un petit coup de doigts vers l’arrière pour alors laisser ses cheveux caresser sa nuque, les voila maintenant libre de ses mains mais pas libre du ruban. Il n’oublia pas bien entendu de mettre ses petits bijoux fétiches qui ne sont rien d’autre que les boucles de son oreille gauche, de l’argent. Son apparence maintenant convenable il sortit donc de sa chambre en prenant soin de la refermer derrière lui, direction la cuisine pour y prendre son petit déjeuner, seul encore une fois…Avec le temps il s’habitue au nouveau mode de vie de la demeure, en effet depuis l’arrivée de certaines occupantes, la façon de vivre ici a quelque peu changé. Un petit déjeuné donc simple et rapide, une simple tasse de café avec des petits biscuits, une habitude qu’il a prit chaque matin avant de débuter la journée. Bien manger le matin permet d’être de bonne humeur, malheureusement pour l’humeur n’est pas comme on l’aurait espéré parce qu’aujourd’hui il n’a pas vraiment de chance, il doit s’entretenir avec une personne qu’il n’apprécie gère mais qui devant qui il garde le sourire. A son grand regret il n’eut le temps de pouvoir saluer les occupantes de la demeure, seul être qu’il ai croisé fut l’animal de compagnie de l’une d’entre elles. Un léger soupir qui se fait alors ressentir, il enfila son long manteau noir pour alors passer les grandes portes et donc aller à son rendez-vous.
Halala quel maladroit ce jeune homme, alors que tout se déroule bien sur le chemin qu’il se rend seulement compte qu’il avait oublié quelque chose. Il n’a pas eu d’autre choix que de faire demi-tour pour revenir à la maison afin de récupérer ce qu’il avait oublié. Encore une fois les grandes portes se firent entendre, on pouvait alors voir une silhouette sombre dévaler les couloirs, inutile de retirer son manteau puisqu’il n’en a seulement pour quelque secondes. Direction maintenant son bureau, là où se trouve l’objet de son oublie. Un soupir encore une fois parce qu’il est bien maladroit, une main qui se glisse dans ses cheveux pour alors lui frotter la tête, il en a presque honte d’être partit ainsi en oubliant le plus important. Un petit regard qui se lance de temps à autre sur les domestiques qu’il croise dans les couloirs, celles-ci ont l’air de lui caché quelque chose et il n’aime pas vraiment cela, mais bon peu importe, il verra cela plus tard parce que là il n’a pas vraiment le temps de s’en occuper. A peine maintenant à quelque pas de la porte de son bureau, il ne sait pas trop pourquoi mais un mauvais pressentiment reste présent. Une odeur qui n’a pas lieu d’être dans ce couloir reste présente, cette odeur lui est pourtant familière mais sur le moment il n’arrive pas à mettre un nom sur sa provenance. La poignée s’abaissa pour alors permettre à la porte de délicatement pivoter, ne laissant aucun son derrière elle, pas le moindre grincement, petits yeux qui se plissent à l’écoute de ce son pas des plus agréables. Quel peut bien être cette sensation bizarre qui lui ronge l’esprit, le pauvre n’en a aucune idée et puis pour le moment il lui faut récupérer ce qu’il est venu chercher. Ce qu’il cherche d’ailleurs se trouve dans l’un des tiroirs de son bureau et c’est donc pour cela qu’il fit quelque pas dans la direction de celui-ci, se glissant sur le côté pour passer derrière afin d’y ouvrir le tiroir en question. Au moment même ou il se pencha pour prendre ce qu’il est venu chercher, son regard se posa sur un objet qui n’a strictement rien à faire ici. Qu’est-ce qu’une tasse de thé fait ici dans son bureau alors qu’il est interdit d’entrer sauf sous sa demande, il en conclu par la vapeur qui s’en échappe que celle-ci est arrivé sur son bureau il n’y a pas si longtemps que ça. Serait-ce ce que les domestiques avaient voulu lui cacher, qu’elles ont fait irruption dans son bureau sans son autorisation ? Non il ne peut croire cette pensée là, il y a certainement une autre raison à la présence de cette tasse. Néanmoins il vint à revenir devant son bureau, l’objet de son retour étant bien à l’abri dans sa poche maintenant, la poignée de la tasse fut attrapé dans l’étau que forme ses doigts pour alors l’amener jusqu’au niveau de ses lèvres. A en juger par l’odeur c’est bien du thé, mais pour en être sûr il ne ce gêna pour amener ses lèvres en contact avec la matière de porcelaine de la tasse pour en boire un peu de son contenu. En effet c’est belle est bien du thé, à son gout il en juge que s’est un thé à la pêche…Hum, à sa connaissance il ne connait qu’une seule personne ici qui prend ce genre de thé le matin, cette personne n’est rien d’autre que la propriétaire de l’animal de compagnie. Humant toujours la délicate odeur parfumé qui se dégage de la tasse, son regard se mit à fixer les étagères de sa bibliothèque, une étrange impression que ceux-ci on eu droit au touché d’une autre personne. Léger sourire qui fait son apparition, il n’y a pas ici que l’odeur du thé et la sienne, il y a l’odeur d’une autre personne, une odeur qui lui reste familière. Sans trop savoir pourquoi, une intuition nous allons dire, il se mit à regarder les doubles rideaux qui empêchent la lumière d’entrer dans cette salle, un soupir qui se fait long. Des pas qui se font lent pour le mener juste devant le voile qui se dresse devant lui, il ne sait pas trop s’il doit l’écarter pour voir ce qu’il se cache derrière ou s’il laisse ainsi, ses doigts vinrent en contact avec la matière. Que c’est difficile d’avoir ce maudit sentiment d’hésitation, en fin de compte il se résigna à l’ouvrir pour manque de temps, il lui fout se dépêcher afin de ne pas être en retard. Le voila donc maintenant entrain de faire marche arrière, ses doigts se retirant doucement de la matière du double rideau pour alors s’éloigner petit à petit. On pouvait entendre la porte se fermer dans un claquement, le démon est légèrement pressé en effet. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
Nombre de messages : 163 Age : 31 Date d'inscription : 04/12/2008
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Sam 15 Aoû - 0:03 | |
| Firiel, dissimulée derrière le double-rideau, retenait son souffle. Par chance, l'espace compris entre lui et la vitre qu'il protégeait était suffisamment large pour l'accueillir sans qu'elle n'eût eu à écarter le tissu. Aussi fine qu'une sylphide, aucune brise ne secoua pourtant le lourd pan qui retombait devant son nez. Elle s'était tapie à temps, le petit déclic de la poignée l'informa qu'une personne pénétrait bel et bien dans cet antre maudit. Subitement; elle sentit son organisme se réchauffer, jusqu'à devenir brûlant, tandis que les rayons du soleil, eux, ne parvenaient pas tempérer le verre glacial qui mordait sa peau à travers son drapé. Se cacher comme cela... C'était pitoyable... N'aurait-il pas été plus simple de s'excuser auprès du maître, et de lui demander à emprunter ce livre ? Mais qui aurait pu prévoir sa réaction ? L'humaine ne voulait pas encourir sa colère, alors qu'elle savait pertinemment qu'elle n'avait aucun droit de se trouver ici. Quelques pas, dont elle n'aurait su dire s'ils traduisaient l'empressement ou la méfiance, résonnèrent à ses oreilles comme les battements assourdissants d'un tambour. Elle était tendue, elle le savait, elle le sentait, et cette sensation répugnante qui picotait sa colonne nouait également sa gorge. Pourvu qu'il ne remarquât rien ! Le roulement d'un tiroir qui s'ouvrait la soulagea : elle n'avait pas fouillé là-dedans. Le maître la connaissait, il remarquait chaque petit changement, chaque détail inhabituel, et s'il avait été interloqué par quelque chose, ce ne serait certainement pas par ce tiroir sur lequel elle n'avait pas posé un doigt. Il l'avait donc ouvert par nécessité. Il ne restait donc qu'un instant. Ou bien venait-il de s'installer à son bureau, en prévision d'une longue journée de travail ? À cette pensée, le coeur de l'humaine se serra. Il serait plus difficile de fuir dans ces conditions. Un petit bruit écorcha davantage ses nerfs, celui de la tasse qui se posait sur la table. Aïe ! Elle serra un peu plus, entre ses doigts, la riche couverture brodée et reliée du livre qui reposait contre son ventre. Puis, de nouveau, il se mit en marche, mais cette fois-ci, elle le sentait, il se dirigeait vers elle. Immédiatement, son esprit se mit en route afin de trouver une excuse valable. Pourquoi elle s'était infiltrée ici comme une voleuse, pourquoi elle tenait cet ouvrage, pourquoi cette tasse se trouvait-elle là, pourquoi, pourquoi... Elle se crispa tout entière, et parut encore plus fine, aussi raide qu'une corde tendue. Un léger bruissement la força à fermer les yeux. Les doigts du maître touchaient le double-rideau, le caressaient, même. Le velours émit un long soupir de plaisir, tandis que l'oreille tendue de la jeune femme lui transmettait ce son divin. Il lui sembla que ce n'était pas ce lourd pan de tissu qu'il caressait ainsi, mais elle-même, sa peau, et qu'il se délectait de savoir qu'elle désirait et enviait ce contact. Un frisson, nettement plus agréable que les autres, remonta le long de son échine, fit vibrer son cou tendu tandis qu'elle serrait les dents pour ne pas céder à l'impulsion qui lui dictait d'aller se lover dans les bras du démon. Elle n'imaginait que trop bien ses mains glisser sur sa taille pour l'enlacer avec la même détermination qu'à l'habitude, et déposer ses lèvres sur sa joue... Comme c'était cruel de lui faire ça, de la narguer avec ce qu'elle voulait mais ne pouvait pas avoir ! C'était comme un jeu, mais un peu plus blessant... Le bruit du frôlement contre le double-rideau s'estompa, et la flamme dansant en Firiel, après s'être épanouie et avoir brûlé chacune de ces cellules pour couvrir son être de volupté, vacilla. Les pas sourds firent de nouveau écho au vide de cette grande pièce, et la porte se referma. Il s'était lentement éloigné, sans relever le rideau derrière lequel il savait qu'elle se cachait, elle était certaine qu'il l'avait remarqué. Rien n'échappait à ce regard qui jouait sur sa peau lorsqu'il l'observait, dans ses yeux lorsque, aussi muet qu'elle était aveugle, il la contemplait. Ses doigts longilignes avaient quelque chose de fascinant lorsqu'entre eux glissait une mèche de cheveux rebelles qu'il replaçait derrière l'oreille de sa soumise; sa paume creuse et chaude dans laquelle elle enfouissait son visage lui apparaissait comme le plus apaisant des refuges, et son torse suffisamment large pour l'accueillir, l'entourer de ses bras sûrs et ses épaules réconfortantes... Le maître avait un étrange don, il savait comment noyer le coeur tourmenté de son esclave pour éloigner d'elle les visions d'horreur qui ressurgissaient de temps à autre. Il était un havre de paix à lui seul, ce démon était différent, il lui était impossible de ne pas se montrer doux. L'humaine le voyait ainsi, depuis que sous son aile, elle avait eu l'impression... De tout reprendre à zéro... Elle vivait une seconde fois auprès de lui, ce n'était plus la continuité des jours passés mais une ère qui s'annonçait si calme et paisible, tout ce pour quoi elle avait prié. Il lui offrait tant, elle devait se montrer à la hauteur... Toujours est-il qu'à l'instant, rien ne perturbait le silence, rien, hormis la respiration de la jeune femme, qui pouvait de nouveau s'oxygéner. Elle attendit, toujours tapie, puis se décida à faire un pas hors de sa tanière. Non, il n'y avait pas de bruit, Tsukasa-sama était parti, elle en était convaincue... Elle contourna le bureau, ignorant la tasse presque involontairement, son cerveau écartant inconsciemment ce détail un peu gênant, avant de s'avancer vers le recamier sur lequel elle laissa retomber ses fesses avec un profond soupir de soulagement. Étrangement, une impression de malaise subsistait, comme une aura qui ne se dissipait pas, mais qui ne s'étendait pas non plus. Qu'est-ce qui pouvait bien être à l'origine de cela ? L'instinct de l'aveugle ne la trompait jamais. Chez Léonard, elle devinait toujours à quel instant ce maître à sabots allait la frapper, ou lui hurler des ordres toujours incongrus. Elle n'avait pas eu d'autre choix que de développer son sixième sens après la perte de sa vue. Quelque chose, malgré le départ de Tsukasa-sama, persistait et flottait toujours dans l'atmosphère. Mais le moment n'était pas aux interrogations, pas de cet ordre, en tout cas. Elle ouvrit le livre, le posa sur ses genoux et ses doigts commencèrent par survoler les petits points en braille qui lui permirent de comprendre le titre du volume, assez lourd, dont la couverture richement décorée et incrustée d'écailles rugueuses laissait deviner quelque chose d'assez cher. Elle passa la table des matières et s'attarda sur la première phrase.
Succubes, vampires et autres créatures maléfiques... énonça-t-elle à voix haute.
Parfait ! C'était ce qui lui fallait. Tomber sur le bon ouvrage du premier coup lui épargnerait de longues minutes de recherches intensives dans la bibliothèque du maître. Elle plongea immédiatement au milieu des pointillés dont le bout de ses doigts ne se lassait pas. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
Nombre de messages : 92 Age : 33 Date d'inscription : 01/08/2009
Maîtres/Soumis Orientation sexuelle: Hétéro Maître de: Firiel-chan ♥ Soumis par: mon âme
| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Sam 15 Aoû - 4:46 | |
| Un murmure doux et apaisant, le son de la porte qui doucement s’évapore dans une brise pour se mêler aux murs et aux meubles qui dessine avec précision le bureau dans lequel ils sont. En effet, le démon n’a pas quitté la pièce malgré le fait qu’il soit attendu pour un rendez-vous, en retard ou pas peu lui importe, il pourra reporter se rendez-vous à plus tard si bien entendu cela ne dérange pas la personne avec qui il doit s’entretenir. Tapie dans les ténèbres tel une créature entrain d’attendre que sa proie sorte de sa cachette pour lui sauter dessus, il reste le plus silencieux possible en retenant son souffle afin de mieux se fondre dans le calme qui s’est instauré dans la pièce. N’importe où que l’ont soit, il y aura toujours un être pour nous observer en attendant l’opportunité de s’extasier de la petite vie des âmes tourmenter qui peuple ce monde. Aucun son ne se fait entendre mais par contre une agréable odeur parfumé vient chatouiller les narines du petit vampire caché dans son petit coin, cette odeur est certainement celle du shampoing qu’elle a utilisé un peu plus tôt, du moins c’est ce qu’il pense tout en doutant sur le fait qu’il n’y a pas que ce parfum là qui règne dans la pièce. Un doux souvenir qui lui revint soudainement, une nostalgie qui se met à envahir chaque cellule de son corps pour alors atteindre son petit moteur palpitant. Il y a ici un meuble qui représente pour lui la cale du temps, l’aiguille du passé ou bien l’épée des neiges. Des appellations qui valorise le meuble en question parce que celui-ci a toujours était là quand le démon en avait besoin, la fatigue quand elle le prend le guide jusqu’ici à la place de son lit, le désespoir aussi par moment tout comme la tristesse qui l’absorbe. Lorsqu’il était petit il allait souvent se cacher derrière ou dessous l’un des meubles du bureau de son père lorsque celui-ci était ouvert, d’ailleurs ce bureau fut l’une des plus grosses erreurs qui changea toute sa vie jusqu’à maintenant. Perdu dans les vagues souvenir de son passé, un meuble lui a servi de recueille de larme et de désespoir, venant souvent déverser les tourments du châtiment qu’on lui réservait, se réconfortant de sa chaleur pour en rendre les infortunes de la vie bien moins lourde. Un léger mouvement qui fait vibrer l’air, une ouïe devenu sensible avec le temps, le démon se rend bien vite compte qu’elle avait décidé de quitter la fenêtre pour délaisser le rideau et sortir de sa cachette. La respiration lente de l’humaine parvenait à son oreille comme une douce mélodie qui tien au chaud le cœur sombre du démon, pour lui elle est comme l’animal qu’il avait trouvé dans la forêt, non pas qu’elle soit un animal loin de là. Mais la sensation est la même, il se sent apaisé et tout ce qui le tracasse se volatilise en fumé lorsqu’elle est auprès de lui. Un petit coin de paradis dans les moments difficile, il pourrait se croire sur un petit nuage par moment même si hélas il y a toujours un détail insignifiant qui le ramène à la dure réalité. Néanmoins il est vrai que pour lui elle est comme son « remède » à tout problème, qu’il soit malade ou de mauvaise humeur, sa simple présence lui suffit pour guérir rapidement. D’ailleurs en parlant de sa présence, celle-ci se fit ressentir de plus en plus, elle s’avançait dans sa direction sans trop s’en rendre compte pour alors venir prendre place dans les bras du fameux meuble cité un peu plus tôt. Elle avait l’air de s’y sentir bien du moins c’est l’impression qu’elle lui donne en tous cas parce que de là où il est il ne peut pas vraiment s’en rendre vraiment compte. Les doigts de la belle parcourraient la couverture du livre et sa voix ce fit entendre au travers de toute la pièce. Une voix douce et merveilleuse qui fait vibrer le sang du bellâtre, son choix pour la lecture est tout de même bien particulier. « Créatures maléfiques », il y en a tellement dans ce monde comme le maitre de la demeure par exemple, étant un démon il fait donc parti des créatures maléfiques qui peuple cet univers de leurs perversités. Les êtres maléfique sont là pour rendre un équilibre face aux être angélique et bienfaisant, s’il y a de la lumière alors il y aura toujours une part de ténèbres, d’où certainement la raison de sa présence ici. D’ailleurs en parlant de ténèbres, il est bien caché dans l’obscurité que lui offre le meuble en absence de la lumière du soleil, ici croupi derrière l’autel de ses pleures. Un regard qui dépose du rempart protecteur, un voile de neige qui lui fait fasse mais qui lentement ondule de façon apaisante le laissant ainsi donc apercevoir les parcelles de la peau qui forme sa nuque. Il ne comprit pas pourquoi mais soudainement il eu une montée de chaleur corporel incroyable, toute les cellules de son corps qui s’excitent en un rien de temps et son cœur qui bat à une vitesse fulgurante. Certaine pulsion du à ses gênes qui se réveille, il parvint néanmoins à reprendre le contrôle sur lui-même avant que certaine particularités physique n’apparaissent. C’est donc lentement qu’il décida de quitter le gouffre de l’obscurité pour s’exposer à la lumière, sa tête dépassant donc du voile qui le protège avec le plus grand silence possible. Elle n’avait pas l’air de faire attention à lui et donc il se leva complètement pour assoir ses courbes arrière sur le dossier du recamier sur lequel l’humaine est entrain de lire. Le visage tournait en direction du double-rideau, son bras passant par-dessus sa cuisse et son autre main glissant dans sa chevelure sombre.
Est-ce que tu peux me dire ce que tu fais ici sans mon autorisation ? !
Ceci n’avait pas était dit avec une grande tendresse loin de là, il est en quelque sorte vexé par son comportement. S’il ne l’avait pas vu, lui aurait-elle caché ce qu’elle avait fait, ne lui aurait-elle rien dit quand au fait qu’il se soit infiltré dans son bureau sans sa permission pour y lire un livre ? Il a en effet un peu peur qu’elle lui mente et c’est donc pour cela qu’il se montre aussi froid soudainement. Malgré ça il garde un petit sourire très discret derrière le voile ténébreux de ses yeux, il est content de pouvoir voir son visage avant de devoir partir s’entretenir pour quelque petites affaires, si du moins il décide de quitter la demeure bien entendu. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Mer 19 Aoû - 0:37 | |
| L'impression de malaise que ressentait Firiel ne se dissipait pas, et il lui sembla qu'au contraire, les choses allaient de mal en pis. Plongée dans son livre, elle tentait de ne pas penser à ce petit quelque chose qui la tracassait, cette sensation qui lui disait que malgré le départ de Tsukasa-sama, ce n'était pas fini. Elle secoua la tête, histoire de se débarrasser de cette idée « stupide », et se concentra sur la définition des succubes. Y avait-il un démon pour chaque péché capital ? Une petite note, en bas de page, renseignait également les lecteurs sur les incubes (^^), et les joues pâles de l'aveugle prirent quelque couleurs lorsqu'elle tenta de placer le maître dans cette catégorie. S'il en avait été un, son comportement n'aurait-il pas été radicalement opposé ? Peu intéressée par les démons femelles dont on exposait les habitudes et les moeurs dans la première partie de l'ouvrage, elle fit tourner les pages jusqu'à atteindre le chapitre des vampires. Beaucoup de Hanabashi les craignait, pour une raison inconnue. Mais Firiel en avait déduit que la santé fragile caractérisant sa lignée ne leur permettait pas de leur offrir de sang. D'ailleurs, n'était-ce pas aussi considéré comme un péché ? Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi, quel mal y avait-il à se nourrir, quelle qu'en soit la façon ? Elle apprit, à la ligne suivante, que ces créatures ne tuaient pas toujours leurs victimes, mais qu'elles pouvaient seulement leur prélever une infime quantité de sang, n'en boire que quelques gouttes. On ne disait pas si ce système étanchait et satisfaisait le mélange de soif et de faim qui les tenaillait. L'humaine ne s'arrêta pas là, et ses doigts descendirent encore plus bas, effleurant les inscriptions en relief sur le papier. Ces bêtes, puisqu'il n'y avait pas d'autre mot pour ceux qui se laissaient aller à des instincts aussi primaires, commençaient à lui inspirer une sorte de pitié mêlée de compassion. Leur existence devait être particulièrement triste, dans la nuit et le froid... Quelques boucles, toujours aussi parfaitement définies, retombaient sur les tempes de la jeune femme, caressaient ses joues et ses épaules, puis ses bras nus. L'un d'eux était paré d'un bracelet porté au haut du bras, très large, couvrant une demi-douzaine de centimètres, sur lequel Séléné et Endymion, enlacés dans un berceau de fleurs, se laissaient emporter par le vent, la longue traîne du vêtement de la déesse les entourant comme des volutes de fumée. L'autre poignet ne portait, lui, qu'une fine chaînette. Puis, s'apprêtant à soupirer, Firiel sentit une très légère brise derrière elle, à peine perceptible, mais qui lui tira un frisson d'horreur. Elle savait déjà qui était là, ce qui allait se passer. Mais la voix assez rude de Tsukasa-sama fit bondir son coeur, le perça, l'enivra, bref, ce fut la grosse frayeur. Elle glapit, la voix suraiguë, tandis que le pauvre membre palpitant dans sa poitrine croyait déjà sa dernière heure venue. Dans le même temps, elle effectua une sorte de... Rebond ? À deux ou trois choses près, c'était bien cela. Toujours était-il qu'auparavant placée devant le maître, elle s'était écartée de plusieurs dizaines de centimètres. Et n'aurait pas stoppé son « bond » si le bas de son dos et ses reins n'avaient pas rencontré la douce inclinaison du recamier, qui permettait de s'allonger. Le souffle court, elle gardait contre elle le lourd volume, le palpant frénétiquement entre ses doigts. Encore plus effrayée qu'un lapin pris entre deux chiens de chasse, à la différence que son petit nez ne remuait pas, lui. Son visage cramoisi par la confusion trahissait toute la nervosité qu'elle avait accumulée, et qui avait éclaté avec la voix du maître, vers qui elle était presque tournée. Elle fronça les sourcils, tremblant comme une feuille, et s'efforça de dompter sa respiration, afin de prendre de plus longues et grandes goulées d'air. Et si elle avait été cardiaque, hein ?
T-Tsu-k-kasa-sa-m-ma ? bégaya-t-elle, très difficilement, je vous l'accorde.
Elle ferma les yeux pendant quelques secondes. Oui, c'était bien Tsukasa-sama, et non pas cette vile créature qui lui avait fait frôler l'infarctus. Tsukasa-sama... Firiel, encore tremblotante, posa le livre sur le petite table basse dont elle savait qu'elle n'était pas loin. L'ouvrage était si lourd, et ses membres névrosés si faibles, qu'elle crut que d'un instant à l'autre, il allait lui glisser des mains. Elle se releva ensuite à genoux sur le recamier en face du maître, comme une petite fille, et ses doigts se saisirent du poignet démoniaque, à tâtons. Elle pencha la tête, et alla frotter son front contre le dos de la main de son aimé. Bizarrement, cette peur n'avait pas évincé les réflexes de soumise qu'elle conservait toujours. Comment lui expliquer qu'elle n'était là que pour une chose, lire quelques pages, en apprendre un petit peu plus ? Peut-être qu'il ne voulait pas que cela arrive ? Quel intérêt aurait-il à cacher ceci à son esclave ? Comme pour le fait qu'il lui avait caché avoir participé, de loin certes, à la rébellion qui avait couvé ? Mais maintenant, ce n'était pas pour implorer son pardon qu'elle déposait un baiser dans la paume de sa main et sur chacune des extrémités de ses doigts. Il avait l'odeur de l'extérieur, celle du vent et des herbes sauvages, il portait son manteau. C'était uniquement parce qu'elle le désirait. Il était impossible de contenir ses élans d'affection pure pour cet homme. Son coeur ne ralentissait pas son rythme, le bonheur succédant à la frayeur.
Bonjour maître, bafouilla-t-elle d'abord, le nez contre le pouce de son adoré. Puis, elle formula de (très) longues excuses, sans s'arrêter pendant plusieurs minutes, ne répétant qu'une seule et même chose, « pardon ». Excessive, vous dites ? Blême en imaginant la punition qu'il serait capable de lui réserver. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Mer 19 Aoû - 3:29 | |
| Une intrusion qui ne lui plaire gère c’est bien vrai, comment avait-elle pu avoir l’audace de ce rendre ici dans cette pièce sans le lui avoir demandé. Non il n’est pas en colère et heureusement d’ailleurs, mais derrière son sourire et son air froid il reste néanmoins une âme égaré, c’est pour cette raison qu’il n’aime pas qu’ont lui désobéisse ou qu’on tente de lui cacher certaines choses en particulier quand il s’agit d’un endroit dit « intime ». La voir ainsi sursauter lui fait plaisir d’un certain côté, elle a eut peur de son apparition inattendu et il en est ravi. Sadique allez vous dire, mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le fais de lui avoir fait peur ou de l’avoir surprit mais tout bonnement le simple fait de l’avoir prise sur le fait, en plein délit si on peut ce permettre de dire cela qui lui a fait plaisir. Sa lecture avait l’air d’être intéressante puisqu’elle semblait être captivée par celle-ci au point de ne pas avoir fait attention à ce qu’il se passait autour d’elle, il ce demande bien quel peut être le sujet que relate ce volume pour qu’elle soit ainsi perdu dedans. Son bond ne l’a pas fait s’écarter bien loin de lui mais l’expression qu’affiche son visage en dit bien long sur son étonnement de le voir ici alors qu’il devrait être ailleurs en ce moment même. S’en est presque jouissif pour lui de la voir aussi hésitante, il en jubilerait presque mais si c’est le cas alors il ne serait plus le démon que l’on connait jusqu’à là. L’entente de son prénom élargit son sourire et le bégayement aigu que provoque la voix de l’humaine atteint ses oreille tel un doux chant effrayé. Sa respiration est rapide, elle doit certainement avoir chaud avec cette légère frayeur dont il est fier d’avoir excité, les pulsions de son cœur sont d’une diligence incroyable. Comment sait-il cela ? Parce qu’il parvient à les entendre malgré la distance qu’il y a entre eux, il n’a nul besoin de coller son oreille à sa peau pour l’entendre même si l’envie de le faire est là. Il se délectait de la voir bouger, ses mains déposant le volume de son égarement sur la table pour alors revenir à lui. Il en restait neutre, son regard pratiquement inexpressif et son sourire toujours aussi froid qu’avant, ses mains toujours à la même place enfin pas exactement puisque celle qui laissait ses doigts vagabonder dans ses cheveux glissant le long de son corps pour flotter dans le vide. Elle n’avait pas vraiment l’air d’être décidé à lui répondre, même s’il a déjà une petite idée sur la raison de sa présence ici - elle ne voulait certainement rien d’autre que de s’instruire des autres ouvrages que possède cette demeure dont certain coin sont encore inconnu du démon. La voyant ainsi sans rien faire il tourna alors la tête pour ne plus lui faire face histoire de lui signaler qu’il n’est pas vraiment content de son escapade ici, mais, il fut contraint de la regarder à nouveau lorsqu’il prit conscience qu’une douce chaleur enivra le dos de sa main. Qu’est-elle encore entrain de faire, pourquoi ce met-elle ainsi à genoux sur les coussins du recamier pour lui faire face et prendre sa main afin d’y mettre en contact son front ? Est-ce sa façon à elle de se faire pardonner pour son comportement ? Il n’en sait rien et peu importe en faite. Il sourcilla lorsque les pétales légèrement froide et humide de l’humaine vinrent en contact au creux de sa main pour par la suite s’évaporer sur chacun de ses doigts, le pauvre en était presque troublé par son geste mais heureusement pour lui qu’il a sa fierté de démon en tête et donc il nie le tout en gardant l’air insignifiant. D’apparence il reste indifférent mais intérieurement il apprécie beaucoup, il lui est difficile de le cacher mais il y arrive en tenant bon jusqu’au bout. Un Petit « bonjour » qui le ravi énormément, malgré la situation elle n’en oublie pas pour autant les bonnes manières et c’est donc pour cela qu’il afficha un beau sourire presque enfantin.
Bonjour Firiel-chan.
Ce qui suit par contre l’ennuie étrangement, elle s’excuse c’est bien mais elle le fait un peu trop à son gout, même beaucoup trop d’ailleurs. Il soupira profondément pour alors laisser sa main libre venir se poser sur la tête de Firiel et lui caresser les cheveux avec une extrême douceur, il se surprend lui-même de faire un geste aussi doux que celui-là. Sa main prise contre le nez de la douce y resta encore un bon moment avant de doucement s’éloigner avec le reste, se retirant donc du dossier pour faire le tour en laissant couler son index et son majeur sur tout son long. Les promenant donc ainsi jusqu'à venir effleurer la peau de son aimé en passant à côté d’elle pour se placer juste en face, entre elle et la table basse sur laquelle le livre y est déposé. Avec toujours son élégance qui lui est propre, son visage vint un peu plus bas que le sienne, son bassin s’abaissant pratiquement à son maximum pour alors ne tenir que sur la pointe des pieds. Pour maintenir son équilibre il posa une main sur le genou droit de la belle, ses yeux braqué dans les siens mais si elle voit le vide.
Cesse donc de t’excuser, je ne t’en veux pas pour ça tu sais. Mais à l’avenir évite de venir ici, du moins si je n’y suis pas ou sans mon autorisation.
En effet il serait mieux pour elle de le prévenir parce que la prochaine fois il ne sera pas aussi clément, une punition peut vite tomber surtout avec lui. Bon certes il ne donnera pas une grande punition, une fessée ou deux, peut-être des coup de fouet ou une immobilisation en étant attaché quelque temps…Fin pour le moment c’est les plus durs punition qu’il pourrait lui infliger pour le moment…Sinon bah ça peut commencer au ménage, absence de repas et autre. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Jeu 20 Aoû - 0:26 | |
| Pour avoir eu peur, ça, oui, Firiel avait eu très peur. La surprendre ainsi, après lui avoir fait croire à son départ, comme c'était sournois. Elle n'oubliait pas ça, non, elle n'oubliait pas qu'il s'était joué de la pauvre et fragile petite humaine qu'elle était. C'était révoltant. Il profitait de ses pouvoirs et de ses aptitudes pour se montrer aussi perfide et s'amuser des réactions de son pantin. Ce dernier ne délaissait pas pour autant la main de son adoré qu'il achevait de couvrir de baisers lorsque le démon plaça sa main sur sa tête et ses cheveux. Cette caresse tira un frisson de plaisir à l'aveugle, dont le petit coeur palpitait fébrilement, comme éveillé par la simple présence de cet homme. Il lui rendit son salut, sa voix maintenant plus conciliante que quelques instants plus tôt. Elle avait vraiment un timbre particulier, qui vibrait et pénétrait ceux qui entendaient les mélopées de Tsukasa-sama. Hélas, il chantait rarement, mais lorsqu'il l'avait trouvée au Local à Humains, leurs voix s'étaient mêlées très harmonieusement. Elle s'en souvenait parfaitement bien; comment oublier cette rencontre avec un être aussi parfait ? Elle ne quittait jamais le collier qu'il lui avait offert, d'ailleurs. Une croix satanique identique en tous points à celle que portait le maître, à la différence que ce dernier la portait à l'endroit. C'était plutôt ironique. Sa main était tiède, très attirante pour les lèvres humides et froides de l'humaine, qui se réchauffaient progressivement au contact de l'épiderme démoniaque. Vil démon qui se moquait d'elle, pensait-il qu'elle ne s'en doutait pas ? Elle n'était pas naïve, et bien qu'il sût cacher ses sentiments, même en gardant son masque de marbre… La duperie ne pouvait pas fonctionner sur tout le monde, Firiel ne voyait plus, mais elle avait conscience de bien des choses. Des choses que personne d'autre ne pouvait voir, ressentir, entendre. Tsukasa-sama, sans le savoir, lui fournissait beaucoup d'informations par sa gestuelle, sa vitesse de déplacement, son aisance, il suffisait de tendre l'oreille pour écouter l'air se fendre et se mouvoir lorsque le bellâtre bougeait. Le plus difficile était d'interprèter toutes ces données. Le soupir profond qu'il avait lâché, plus tôt, traduisait-il l'ennui, la pitié, l'ironie ? La jeune femme n'eut pas le temps de s'attarder là-dessus, son bien-aimé s'écartait. Tandis que les bout de ses doigts presque muets frottait sur le bois vernis du recamier, elle entendit le talon de son pied émettre un bruit feutré sur le tapis de chanvre. Avec cette démarche particulière, il vint se placer devant elle, qui s'était retournée pour s'asseoir correctement, ses petits pieds emprisonnés dans des sandales légères, dont les lacets remontait jusqu'à son genou, comme les branches d'une vigne, où un petit noeud couronnait le tout. Il ne la quittait pas du regard, elle le savait, mais gardait le visage baissé vers la pointe blanche de ses petits chaussons. S'il désirait frapper, il n'atteindrait pas son visage, mais l'arrière de son crâne, sa nuque et ses tempes. La jeune femme avait vite appris qu'il valait mieux se replier sur soi plutôt que de s'offrir aux soufflets. Le froissement de ses vêtements lorsqu'il s'accroupit face à elle et sa main posée sur son genou la firent tressaillir, elle leva le visage afin que Tsukasa-sama ne se chargeât de la forcer à le faire. Elle songea, non sans peine, que sa chevelure bouclée lui avait échappé. Comme elle l'avait pressenti, il n'était pas quelqu'un qui remarquait les détails ne satisfaisant pas son propre intérêt. Elle planta son regard droit devant elle, à la hauteur présumée des yeux du démon, qui pesaient sur elle comme un très lourd fardeau. Accusateurs et déchirants, mais aussi tendres et mélancoliques… Elle savait qu'ils avaient ce même regard. Certes, elle craignait les punitions, quelles qu'elles fussent, mais le ton du maître était trop conciliant à son goût, dans la mesure où il lui sembla que ce n'était plus à sa soumise qu'il s'adressait, mais à une enfant. Il expliquait pourquoi, comment… La croyait-il assez stupide pour ne pas deviner tout ce que cette intrusion impliquait, pour ne pas avoir pensé plus tôt à ce qu'il lui suggérait ? Elle déglutit, détourna le regard sur le côté, les sourcils légèrement froncés, son expression traduisant tout à fait le fait qu'elle fût fâchée. Elle était peut-être en tort, mais qu'il la prît pour une idiote… Plus tôt, il avait effleuré sa peau, sous les amants figés sur son bijou, elle avait frémi.
Je ne suis pas une enfant, bredouilla-t-elle, la bouche pâteuse, ses yeux gris revenant se poser sur le démon. Ce n'est pas si grave de lire ce livre, si ?
Elle désigna le gros volume posée sur la table basse, derrière le maître. Sa main se posa sur celle qui réchauffait son genou, sur les phalanges qu'elle sentait à travers la peau fine, tendre et satinée de Tsukasa-sama. Qu'est-ce qu'il pouvait bien vouloir désespérément cacher, pourquoi se dérobait-il toujours ? L'indignation perçait dans la phrase et la question de Firiel qui, sans oser se lever ouvertement devant son bien-aimé, voulait lui faire comprendre que ses agissements n'avaient rien de ceux d'une voleuse. Faisait-elle oui ou non partie de la maisonnée ? Elle souleva la paume du démon dans la sienne, couva le dos et le poignet de sa main avant de le repousser vers l'arrière, un très légère impulsion néanmoins suffisante pour le faire chavirer. Puis, elle se rappela que derrière lui, la table basse pourrait lui briser le dos. Le contact entre leurs corps n'étant pas rompu, ses doigts fins se saisirent du bras un peu trop épais pour eux. Mais ils ne glissèrent pas sur le manteau. Ils l'attirèrent vers l'humaine. Deux petits bruits, très légers et sourds, lui indiquèrent que ce n'était plus sur les pointes de ses pieds, mais sur ses genoux qu'il avait fini par s'arrêter de vaciller. Sans doute n'avait-il senti que l'impression de chuter vers l'arrière, son coeur se soulevant, puis vers l'avant. Il ne devait réaliser ce qu'il venait de frôler qu'à l'instant où les bras de sa soumise passèrent sous ses bras pour l'attirer contre elle et l'enlacer avec une tendresse criante. Les mains effilées de Firiel se posèrent sur ses omoplates, son menton trouva sa place sur son épaule. Son bien-aimé, à genoux devant elle…
Tsukasa-sama, vous portez votre manteau… Allez là où vous devez aller, je n'emprunterai que ce livre pour aujourd'hui, je vous le rendrai, je ne le lirai pas ici, chuchota-t-elle comme un serpent fourbe à l'oreille offerte du bellâtre, son souffle caressant se perdait dans ce creux. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Jeu 20 Aoû - 2:49 | |
| Frémissante est la sensation qu’il ressent au travers la paume de sa main en contact avec la fine épiderme froide du genou de son aimée. Elle n’avait pas l’air d’être heureuse des paroles du démon, lui qui portait n’a rien dit de mal et parlait avec sincérité, il n’avait pas dit cela dans le but de la froisser et encore moins pour la gronder, loin de là, il voulait tout simplement lui dire qu’à l’avenir elle devrait éviter de recommencer. Mais on dirait bien que l’effet qu’il recherchait est bien loin, elle a l’air de le prendre assez mal et en plus de ça elle pense certainement qu’il la prend pour une imbécile alors que ce n’est pas du tout le cas. L’expression qu’affiche son visage est celui d’une personne qui fait la tête, pourquoi agir ainsi alors qu’il n’a rien dit de bien méchant si ce n’est que la prévenir ? Le pauvre démon a bien du mal à la comprendre des fois…Au moins que ce soit lui-même qu’il a du mal à interpréter. En effet elle n’est pas une enfant et elle a bien raison sur ce sujet là même si l’idée qu’elle puisse en être une amuse intérieurement l’esprit et le cœur du vampire. Si cela avait était le cas une chose est sûr ce qu’il s’en serait occupé énormément pour lui apprendre un tas de chose, lui faire son éducation et surtout lui offrir plein de câlin. Allez donc savoir pourquoi il aime bien les enfants alors qu’en apparence il reste totalement indifférent lorsqu’il en croise, peut-être parce qu’il n’aime pas trop qu’on soit proche de lui, on ne sait jamais comme il fonctionne. Avec ce simple mot toute une histoire était entrain de s’écrire dans son esprit, mais heureusement que la voix de l’humaine le rappela rapidement à l’ordre en parlant du livre qu’elle avait commencé à lire. Grave ou pas là n’est pas la question, elle le sait bien et pourtant elle cherche tout de même à en apprendre un peu plus chaque jour. Les yeux violine se plantèrent dans la brume grise qui était revenu dans sa direction pour délicatement s’en éloigner quelque instant en portant son attention sur l’objet de sa présence ici. Il comprend le message qu’elle veut lui faire entendre et c’est d’ailleurs pour cela qu’il se mit discrètement à soupirer, oui elle ne pensait pas à mal en venant ici et il le sait parfaitement. Il n’a pas le droit de lui en vouloir parce qu’elle ne voulait rien d’autre qu’agrandir son imagination en emprunter quelque livre de la bibliothèque personnel du maitre. Emprunter est bien le bon mot parce qu’il est sûr qu’elle ne lui volera rien, d’ailleurs à quoi cela lui servirait-il de lui voler un livre ? Strictement à rien donc bon, cette vilaine pensée disparut rapidement de sa tête pour alors reporter tout son attention sur elle.
Non, tu as le droit de le lire, après tout tu es ici chez toi…
Certes il est vrai qu’elle est ici chez elle mais il ne faut pas oublier que certaine pièce de la maisonnée sont privé et comment dire – Intime pour le vampire et le tout sans oublier qu’il y a certainement des pièces dont il n’a aucune connaissance. Il sentit sa main se soulever pour alors entrer en contact avec une autre partie de son corps, la douce et délicate paume de la main de l’être qui fait battre son cœur. Il pouvait voir se peindre devant ses yeux leurs mains l’une contre l’autre, non il ne rougit pas mais presque, il en est même attendrit au point d’en oublier ce qu’il avait à faire. Sans trop savoir pourquoi il se sentit attiré vers l’arrière ou plutôt pour être précis il se sentit repousser vers la table basse. Son équilibre lui fait-elle défaut ? A moins que ce ne soit ses jambes qui ont du mal à le supporter dans sa position actuel, dans tous les cas s’il ne lâche pas sa main il l’entrainera alors avec lui dans sa chute, ce qu’il ne désir pas. Mais à peine le temps de vouloir décoller ses doigts de sa peau qu’il fut ramené précipitamment en avant dans sa direction pour alors se retrouver à genou avec le buste presque allongé sur elle. Lors de ce mouvement assez rapide et surtout inattendu son cœur s’était mit à battre à une vitesse inimaginable pour lui, non pas de la peur mais de l’excitation parce que ses lèvres on faillit effleurer les siennes. Mais ce n’est pas le seul élément qui le fait ainsi se sentir aussi bien, en effet puisque ce n’est que maintenant qu’il se rend compte de la chaleur qui se transmet autour de son corps, l’enveloppant dans un voile de douceur et d’amour. Il se retrouvait apaisé dans les bras de Firiel, rester ainsi un petit peu plus longtemps ne le gêne pas du tout et c’est donc inconsciemment que ses mains glissèrent le long de son dos, l’effleurant du bout des doigts avant de laisser sa peau prendre place dans le creux de ses mains. Dans ce petit univers de calme et tranquillité il a fallut qu’elle lui rappelle qu’il avait certainement quelque chose à faire aujourd’hui puisqu’il porte encore son manteau, en effet elle a bien raison malheureusement, mais maintenant qu’il est dans ses bras il ne veut plus en sortir. L’odeur qu’il sentait auparavant provient donc bel et bien des cheveux de la belle, ceux-ci d’ailleurs sont un peu différent d’habitude. A sa connaissance elle n’avait pas de bouclette avant, on dirait bien qu’elle a voulu changer de coiffure aujourd’hui. C’est un petit détail qui lui fait bien plaisir il faut l’avouer, il l’a trouve vraiment adorable comme ça, ça lui donne un petit quelque chose de plus mais il ne saurait dire quoi exactement.
Ce n’est pas très important, je peux reporter à une prochaine fois ne t’en fais pas…
Il ne répondait pas au reste, non pas qu’il ne lui fasse pas confiance loin de là, mais c’est tout simplement parce que maintenant qu’il a gouté à la chaleur de son corps il ne veut plus s’en séparer, du moins pour aujourd’hui. Restant donc ainsi dans ses bras quelque instant, il prit tout de même son courage à deux mains avec regret pour alors s’écarter lentement d’elle, la regardant avec un léger sourire même si elle ne peut le voir. N’étant donc plus dans ses bras il vint s’asseoir sur le recamier, ses jambes en sont ravi parce qu’ainsi elles peuvent se dégourdir un peu, rester à genoux ainsi ne fait jamais beaucoup de bien. Il se pencha légèrement vers l’avant pour prendre le livre qui trône sur la table afin de le regarder quelque instant, son autre main glissa au niveau d’un de ses poignets pour alors l’inviter à s’asseoir elle aussi. Une voix qui se fait douce et délicate, aucune onde mauvaise qui s’en dégage, rien d’autre que le plaisir qui s’exprime en étant à ses côtés.
Sais-tu que tu es vraiment mignonne avec tes bouclettes ? | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Ven 21 Aoû - 13:28 | |
| Comme vous voudrez…
Qui était niché dans les bras de l'autre ? Firiel ne savait pas si c'était elle ou Tsukasa-sama qui désirait le plus cette étreinte; mais elle savait qu'elle la ravissait plus que tout. Son bon maître… Son coeur, apaisé, ralentit son rythme mais continua de cogner avec une force incroyable, prêt à déchirer la chair de sa poitrine pour s'en échapper. Cette sensation lui apparaissait pourtant comme très agréable, comme le fait que le maître fût blottie contre elle. Elle ne pouvait pas bouder très longtemps, encore moins lorsqu'il s'agissait de ce démon au parfum enivrant. L'odeur de sa peau, envoûtante au point où elle hypnotisait les cellules du corps de l'humaine, remontait jusqu'à ses narines et les chatouillait très agréablement. Sans compter ce torse, contre sa poitrine, qui se soulevait au rythme de sa respiration régulière. Il avait trop vacillé, et lorsqu'en tombant à genoux devant elle, il avait frôlé ses lèvres, manquant de les toucher, son coeur avait raté un battement. L'idée d'embrasser Tsukasa-sama ne lui déplaisait pas, mais ce serait comme le salir, elle sous-estimait fortement ses propres baisers, allant jusqu'à les considérer comme des offenses faites à son partenaire. Ou sa partenaire, songea-t-elle en se remémorant l'échange qui avait eu lieu à la grande place de la ville, avec Ishina. Elle rougit et étreignit plus fort le maître. Il l'avait également enlacée avec un soupçon de tendresse, elle aimait le croire. Ce fut un véritable univers de douceur, vibrant d'amour, qui se dévoila peu à peu, tandis que le petit câlin improvisé s'éternisait. Elle aurait pu rester dans ces mêmes bras à jamais, sans se lasser, elle aimait trop le maître pour entrevoir d'autres possibilités que celle-ci : rester à ses côtés jusqu'à la fin des pauvres jours qu'il lui restait à vivre. Elle enviait la semi-immortalité du démon contre qui elle était blottie, bien qu'elle la devinât… Froide, et triste, comme une longue nuit solitaire. Il était de son devoir de mettre un peu de soleil dans cette existence morne, à laquelle il n'avait plus goût, elle le sentait. Il fallait redonner au maître l'envie de sourire, et le distraire un peu. Firiel ferma les yeux, ce n'était plus son menton mais sa joue qui était posée contre l'épaule réconfortante et protectrice. Le nez tourné vers ses cheveux qu'il ne coupait pas bien souvent, elle respirait l'odeur qui s'en exhalait, mêlée à l'effluve de la chair de son cou. Cette senteur exquise lui donnait envie de croquer dans ce satin argenté qu'était sa peau délicate, afin de se gorger de ce qui lui appartenait. Elle l'aimait jusqu'à éclipser son individualité qui n'était de toute façon pas très développée. Mais lorsqu'elle réfléchissait, ce n'était plus seule. C'était avec la pensée que le maître allait rentrer, que sa présence allait emplir les lieux. Sans elle, les couloirs où elle flottait habituellement, toutes les pièces de la maison, n'avaient plus d'intérêt. Tsukasa-sama était son point d'ancrage dans la vie, la seule attache qui la retenait là. Elle n'avait pas le courage de mettre fin à ses jours, bien évidemment. Mais sans lui, que serait-elle devenue ? Il était indispensable. Subitement, il sembla vouloir s'écarter, mais avec douceur, il n'était jamais brutal, de toute façon. Elle ne le retint pas, mais lorsqu'il se leva, les mains qu'elle avait posées sur ses omoplates glissèrent, ne frôlant que très subrepticement la taille, les hanches puis les cuisses du démon. Elle les remit vite sur ses genoux serrés l'un contre l'autre, mais lorsqu'il s'assit sur le recamier, avec le petit « pouic » caractéristique, il se saisit de son poignet. Ses lèvres minces et délicieuses étaient ornées d'un sourire, elle le sentait s'épanouir sur sa peau, ses cheveux, ses yeux. Instinctivement, elle se rapprocha de lui. Elle n'irait pas sur ses genoux, pas tant qu'il ne l'y aurait pas tirée, mais son corps se blottit contre le sien, sa tête se posa sure son épaule. Elle le sentait répondre à ce geste d'affection en passant un bras autour de sa taille afin de la garder contre lui. Elle ferma les yeux. Sa voix était envoûtant et apaisante, le calme s'empara immédiatement d'elle. Ses bouclettes ? Ainsi donc, il avait fini par le remarquer ?
Merci, chuchota-t-elle très bas, sa cuisse immobile longeant celle du démon, son buste joint à ses flancs. Il était bien plus grand qu'elle, et cette différence de taille, de force pouvait se montrer aussi effrayante que rassurante et chaude.
Oui, elle se sentait bien, là. Ils auraient pu rester des heures comme cela, sans dire un mot. La seule chose importante était la présence de l'autre tout près d'eux, dans leurs bras, un contact maintenu longtemps. Elle voulait s'endormir là avec la certitude qu'à son réveil, il serait encore contre elle, somnolant comme elle l'était à l'instant, que ce doux rêve ne se serait pas évaporé. Firiel leva ses fesses, juste le temps d'étaler le tissu du manteau du maître afin de trouver le velours chaud. Le revers était froid, elle avait donc mis ce côté contre le recamier, et lorsqu'elle s'assit, ce fut sur le côté intérieur, celui en velours, aussi doux, chaud et soporifique que le ventre d'un chaton. Celui qui épousait le corps de son aimé et conservait son parfum mêlé à une autre odeur, aussi forte, l'odeur des vieilles choses, du papier d'un livre jauni et usé par le temps, aux pages friables. Le visage fourré contre l'épaule du démon, sous son manteau, elle passa l'un de ses bras sur son ventre, sa main inerte près de la taille de ce corps masculin taillé par l'effort. Elle remonta ses jambes sur le bout de recamier qui s'étendit de son côté. Ses mollets étaient pressés contre ses cuisses, ramenés contre elle, tandis que sa main frôlait la couverture du gros volume qu'elle feuilletait plus tôt, et le genou du démon par la même occasion.
Vous désirez peut-être le lire avec moi ? s'enquit-elle très bas, à l'intention de Tsukasa-sama. Il ne voulait pas de sa présence dans cette pièce s'il ne s'y trouvait pas. Mais pourquoi ? Elle avait cru l'entendre soupirer, plus tôt, même s'il avait tenté d'être discret. Mais l'ouïe de sa soumise était bien trop fine pour ne pas le remarquer. Sans attendre sa réponse, elle releva la couverture et quelques pages de l'ouvrage afin de retrouver le chapitre qu'elle avait commencé, quelques minutes plus tôt. J'en étais au vampires, expliqua-t-elle encore, toujours au même volume, très bas, mais elle savait qu'il l'entendrait. Le thé qu'elle avait oublié sur son bureau diffusait une odeur de pêche dans toute la pièce, laissant flotter dans l'air une note fruitée et acidulée. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Sam 22 Aoû - 0:28 | |
| Ce recamier est bien confortable c’est vrai, les cuisses et les jambes du démon sont bien au chaud dans ce long voile noir qui ce laisse bercer. Assit dans les bras de celui-ci, le dos blottit contre le dossier, son regard tourné et posé en direction de la seule personne qui parvint à faire redoubler les battements habituellement régulier de son cœur, en s’accaparant de l’un de ses poignet il l’avait invité à se joindre à lui. Chose faite puisqu’il n’avait même pas vraiment eu besoin de le faire, elle avait prit l’initiative de le faire avant qu’il ne tende la main dans sa direction, nous allons donc dire qu’ainsi il ne lui donnait donc aucune chance de lui échapper. Ceci n’avait pas l’air de lui déplaire au contraire puisqu’il pouvait bien percevoir la peau de son corps blottit contre le sien, une sensation qu’il apprécie grandement mais qu’il essaye de cacher à tout prit. Pourquoi faire cela ? Allez donc savoir ce qui se passe dans sa tête, il ne souhaite peut-être pas qu’elle sache qu’il est « gentil » même ce simple mot l’effraie lui-même. Une fois à ses côté le bras démoniaque et vicieux se glissa dans son dos, longeant sa colonne vertébrale pour alors capturer entre ses doigts la fine taille de son aimée, souriant à l’image qui se peint sous ses yeux en voyant sa main épouser cette forme de son corps. Sa tête contre son épaule, il était bien tenté de venir reposer la sienne contre celle-ci mais il n’en fit rien, il resta immobile avec le livre dans sa main. Il pouvait percevoir chaque impulsion de sa poitrine au rythme de sa respiration qui se fait apaisante en étant à la fois envoutante, s’il le pourrait il se serait permit de s’endormir quelque instant. Sa voix voluptueuse laisse sortir un mot qui fit l’écho au creux de son oreille, un mot qui veut dire tellement de chose même si là il sait parfaitement qu’elle le remercie tout simplement pour le compliment qu’il lui avait fait. Il est bien rare d’ailleurs qu’il en fasse à qui que se soit sous peine de s’écorcher la langue, pourtant lorsqu’il l’avait fait pour elle sa langue n’avait rien subit bien au contraire. Seulement, il fut contraint de retirer son bras de son dos lorsqu’elle s’éloigna de lui en se levant. Un regard ténébreux qui se pose sur elle, la regardant faire dans ses moindres gestes. Il put remarquer que la cause de tout cela n’est rien d’autre que son manteau certainement un peu trop gênant pour elle, il l’empêche d’avoir un contact encore plus exaltant contre lui à moins que ce ne soit le côté extérieur qui l’a taquine un peu trop. L’air froid du matin emporté par de multiple délicate brise avait légèrement humidifié le côté extérieur de son manteau en laissant l’intérieur intact et chaud, gardant la chaleur du corps du démon telle une couette dans laquelle on se blottit le soir. Une fois de retour auprès de lui emmitouflé dans son manteau, elle se retrouvait donc maintenant en contact avec une partie de la peau du bellâtre, l’épiderme de son épaule nu a droit à un élan d’affection, une joue chaude qui vient se frotter à elle. Peut-être remarquera-t-elle que ce qui couvre le corps du démon est assez léger, un débardeur qui colle un peu au à la peau, enveloppant sa taille et laissant découvrir d’autre forme de son corps. Mais peu importe en réalité parce que cela n’est pas important, le plus important c’es ce qui est entrain de ce passer en ce moment-même, cette air d’amour qui se propage dans la pièce, ce mêlant au parfum déjà présent mais aussi à l’odeur sucré de la pêche. Pauvre démon qui est parfois inconscient de tout, son esprit qui s’évade et qui interprète parfois de travers, si elle s’était blottit sous son épaule c’est peut-être parce qu’elle avait froid, c’est du moins ce qu’il s’imagine. Son attention revint sur le livre qu’il avait en main, flattant la couverture gravé du bout de ses doigts, s’imprégnant de son odeur de vieux livre dépoussiéré. Une question à laquelle je n’ai pas eu le temps de répondre, les doigts délicat de la douce qui parcourir le livre pour alors l’ouvrir, les pages qui se poursuivent une à une pour alors en venir là où elle ne était, un chapitre bien particulier dont le contenu porte sur les vampires. Rien que d’entendre ce mot sortir de ses lèvres lui firent redressent les sourcils, il n’a rien contre les vampires…Enfin c’est vite dit mais ce qu’il ressent envers eux reste au plus profond des ténèbres enfouis dans le gouffre de son cœur. C’est un sujet qui à la fois l’intéresse mais qui lui est aussi totalement insignifiant, un murmure qui ce veut légèrement froid et d’une voix vraiment basse, un souffle qui se perd dans la pièce.
Vampire…
Il eut un mouvement d’éloignement soudain, posant le livre sur les cuisses de la belle pour alors se lever et ainsi donc laisser le côté chaud de son manteau glisser le long de son corps pour rompre le contact. L’écartant de ses épaules pour le laisser bercer son échine lors de sa descente, extirpant sa douce chaleur de ses bras, une couette qui se retire sous la brise lorsque la fenêtre est ouverte, son duvet ténébreux n’offre plus de chaleur à son corps. Avec douceur il vint le déposer sur les épaules de Firiel-chan afin de lui offrir cette chaleur qu’elle avait l’air de rechercher il y a peu en espérant qu’ainsi elle se sente mieux. Ses courbes arrière ne revinrent pas se blottir dans les bras du recamier, ils s’en éloignèrent même pour venir s’appuyer sur le rebord de son bureau. Sa cuisse droite prenant elle aussi place sur le bureau de marbre, sa jambe vagabondant par-ci par-là tandis que l’autre reste en appuie sur le sol. La tête baisée et le regard vagabond, il regarda un bon moment le sol avant de reporter toute son attention sur l’humaine assise confortable à sa place avec le livre en main.
Je te laisse m’en faire la lecture Firiel-chan, tu me dira ce que tu pense de ces êtres de la nuit. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Dim 23 Aoû - 1:51 | |
| Lovée contre lui, sa joue contre l'épaule nue du démon et sa clavicule dont elle sentait la forme, Firiel se prit à la rêverie. Ce manteau était suffisamment épais et large pour les envelopper tous deux dans ses bras, les bercer dans sa tiédeur. Cette température s'élevait d'un cran avec la présence du maître qui avait posé sa main sur la taille de l'humaine, l'attirant davantage contre lui. Apathique et indolente, elle oubliait tout ce qui ne concernait pas l'homme contre lequel elle était blottie. Lorsqu'elle était près de lui, tout le reste ne valait plus rien, il devenait le centre de son petit univers. Le bras posé en travers du ventre ferme (il ne manque que les abdos ^^), elle remarqua sous ses doigts que le tissu était particulièrement fin, et qu'il embrassait parfaitement la silhouette svelte du démon. Ce devait être un véritable régal pour les yeux, une vision nettement plus agréable que ce noir persistant devant les yeux brumeux de la jeune femme. Dans son cerveau se traça la forme de ce corps d'éphèbe, parfaitement entretenu, élégant, vigoureux, endurant, et… Elle repoussa l'image qui l'assaillait. Tous ces adjectifs ne traduisaient qu'à moitié sa pensée, en réalité, elle allait plus loin, beaucoup plus loin. Mais elle préféra reléguer tout cela dans un coin très sombre de son cerveau. Ce n'était pas le moment de s'extasier sur l'anatomie très avantageuse de Tsukasa-sama, la façon qu'elle avait de le faire était plutôt malsaine, et il ne fallait pas qu'il le découvrît. Même si c'était tentant, il ne fallait pas ! Le murmure du maître fit chuter l'esclave de son petit nuage avec force frissons. Sa voix était aussi tendre et douce qu'un blizzard du grand Nord. Comment pouvait-il être encore plus lunatique que sa soumise ? Cette dernière releva la tête vers lui, le nez dans le col du manteau, mais le regard projeté vers le visage de son bien-aimé. Elle avait beau chercher, elle ne saisissait la raison de ce brusque changement d'humeur. Elle s'apprêtait à poser une question tout à fait innocente, mais il la prit de court en lui confiant le livre usé par des années de lecture. La surprise et la stupeur la laissèrent sans voix lorsqu'il se leva. Elle voulut émettre une protestation, mais dans l'expectative, elle se tut, s'asseyant simplement sur le recamier, les fesses sur les talons, les mollets repliés sous ses cuisses. Le velours du manteau, ce ventre de chaton, s'étendit sur ses épaules, un peu lourd mais ce poids la rassurait, en quelque sorte. Le parfum du maître couvrit celui, plus discret et fleuri, de Firiel. Elle aurait pu s'endormir avec ce pan de tissu sur elle, sans problème. Mais elle se demandait plutôt, à l'instant, ce qu'elle avait fait de mal pour qu'il mît cette distance entre eux. Qu'avait-elle dit, pourquoi le mot « vampire » avait-il provoqué cette réaction chez le démon ? S'il avait posé son manteau sur elle, c'était certainement parce qu'il avait cru que c'était dans le revers moelleux qu'elle cherchait un peu de douceur. Il n'en était rien. C'était la chaleur tiède du corps de cet homme qu'elle voulait s'approprier, ce qui brillait en lui, aussi faiblement que la lueur vacillante d'une bougie qu'elle voulait souffler. Sans cette lumière tendre et maternelle, elle plongerait avec lui dans le noir le plus totale. Son corps épouserait le sien, ils ne seraient plus qu'un, plus qu'un avec lui, en lui. Une vague de mélancolie bienfaitrice donna la chair de poule à Firiel, dont les yeux qu'elle avait à moitié ouverts se refermèrent. Elle prêta l'oreille aux murmures du pantalon de son bien-aimé, au souffle de sa peau contre les vêtements, à son être tout entier qui se mouvait dans la pièce. Cette idole sur laquelle elle n'osait pas toucher un doigt, de peur que cette perfection vivante ne s'effritât devant elle, que cette illusion si réelle ne s'évaporât comme ces rêves dont les contours lui revenaient parfois en mémoire, flous et brumeux, jamais assez nets et trop vifs pour qu'elle ne pût s'en saisir à temps. Non, Tsukasa-sama ne disparaîtrait pas. Il n'en avait pas le droit. Pas le droit après tout ce qu'il lui offrait, alors qu'elle ne voulait qu'une chose, qu'il demeurât auprès d'elle, éternellement, qu'elle ne désirait que sa chair et ses baisers, que ses mains sur son corps. Seulement celles-là. Il fallait faire la lecture au maître. Elle tourna la tête vers lui, ne percevant qu'à demi le sens de ses mots, comme dans un état second. Elle voulut souffler son prénom si doux et élégant, le faire vibrer entre ses lèvres pour leur donner la plus belle tournure du monde, lui faire comprendre qu'elle, petit objet sans valeur, n'avait d'yeux que pour son charme démoniaque et hypnotisant. Oui, c'était le mot. L'avait-il ensorcelée, envoûté, hypnotisée ? Pour emprisonner sa volonté et sa conscience comme cela, sans lui laisser la moindre chance de s'échapper, pour faire d'elle son esclave, aussi bien physiquement que mentalement, la soumettre à ses désirs, jusqu'à l'obnubiler toute entière. C'était une torture permanente, car elle savait pertinemment que ses chaînes la retenaient. Qu'elle n'était rien, rien qu'une petite chose sans âme, un produit de consommation courante pour lui. Que malgré tous ses efforts, elle n'arriverait jamais à l'atteindre, qu'elle pourrait se débattre autant qu'elle le voulait, que jamais leurs mains ne pourraient s'entrelacer mutuellement. La mélancolie bienfaisante qui berçait son cœur se transforma en tristesse et le harponna sans pitié, sans arrêt. Elle ne répondit pas au maître, se contentant de garder son regard fixé sur lui, son visage exprimant un mélange indescriptible de toutes les sensations, de tous ses sentiments qui se bousculaient dans son petit être chétif. Alors, elle prit l'un des pans du manteau, le fit glisser de ses épaules pour le plaquer contre sa poitrine et aller se nicher dans le coin le plus confortable du recamier, l'angle formé par le dossier et l'accoudoir. Elle ne s'allongea pas, mais ramena ses jambes contre elle, contre son ventre, jointes et pliées, posa l'ouvrage sur ses genoux et prit une profonde inspiration. Elle ressemblait vraiment à une fillette, ses longues anglaises formant de somptueuses traînes circulaires autour de son visage angélique, sur ses frêles épaules. Assise sur les fesses, les genoux ramenés contre son buste, seules ses deux mains effilées sortaient par-dessus le manteau qui la couvrait totalement. Le col plaqué contre son menton exhalait le parfum de son bien-aimé. Sa voix faible s'éleva dans la pièce, prit un petit peu plus d'assurance tandis que ses doigts parcouraient la page blanches dont les points colorés ressortaient, aussi bien de façon visuelle que tactile. Elle se concentra afin de laisser les images se dessiner d'elles-mêmes dans sa tête, au fur et à mesure de sa progression dans le récit. Elle conta les massacres de vampires qui les avaient réduits à une poignée d'individus, comment ils avaient trouvé un moyen de créer encore d'autres gens de leur race, pourquoi leur fallait-il ce sang si âcre pour survivre, ce qui les effrayait… Elle ne fit pas le tri entre ce qui pouvait être vraisemblable et ce qui n'était que de simples fables pour faire peur aux enfants trop téméraires. Il lui avait demandé de donner son avis, mais lorsqu'elle parvint à la fin des cinq pages qui constituaient l'introduction à ce monde nocturne, elle ne sut pas vraiment ce qu'elle devait lui dire. Elle releva la tête vers lui, le souffle court après cette lecture imposée sans avoir pris un temps de répit, les joues légèrement roses.
Maître… Je ne sais pas, admit-elle, un peu honteuse. Je ne pense pas qu'ils soient aussi sanguinaires et mauvais qu'on veut bien nous le faire croire… Car ils sont aussi un peu humains, non ? Et on ne parle pas de cet aspect-là… Ils ne sont pas que des « créatures assoiffées et de redoutables prédateurs », expliqua-t-elle très vaguement en reprenant les termes utilisés par le livres, ces quelques phrases ne résumant pas entièrement son opinion. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Dim 23 Aoû - 12:32 | |
| Toujours est-il que la fantaisie enchante les esprits pour nous permettre de nous évader bien loin de la réalité. Mais cette rêverie nous emmène bien trop loin au point que la vie n’est plus qu’illusion, ce que l’on croit être un champ de fleur n’est tout autre qu’une terre dévasté, un arbre en fleur n’est plus que du bois mort et les petits champs ne sont plus que des habitations pourrissant l’univers. Cette rêverie cause la perte de nombreuses créatures, que se soit des animaux ou des humains, des anges ou bien des démons, tous ne sont que des âmes égarées hypnotisé par la vision que leur apporte la nuit. Out n’est qu’illusion, la vie comme la mort, le jour comme la nuit, le bonheur aussi mais pour ce qui est du malheur là c’est une toute autre histoire. Le malheur est bien présent lorsque l’on se rend compte que notre rêve n’est plus, le regret d’avoir cru au monde parfait. Tout cela pour dire que rien n’est bon dans ce monde, qu’il ne faut pas croire en tout ce que l’on voit parce que nous pouvions très vite regretter le fait d’avoir été trop curieux. Un souffle qui se perd dans les quatre murs qui les entourent, le sourire qu’affiché l’humaine n’est plus aussi présent qu’avant mais son odeur reste encré en mémoire du démon. Cette douce odeur mélancolique qui le berce non pas dans une rêverie mais sur un nuage de – joie ? Le mot est bien trop faible parce qu’il est plutôt bercer dans les bras de la déesse de l’amour. Et pourtant, ce ne sont pas ceux d’Aphrodite ou bien même d’Hathor qui le berce mais ceux de la seule déesse qui existe pour lui, au fin fond de son esprit, de son cœur et de son âme, une déesse qui hante les couloirs du Palais gelé qui reste perdu sous la neige éternel. Cette déesse n’est rien d’autre que celle à qui appartient cette odeur euphorique, Firiel est bien la seule déesse qui compte à ses yeux. En parlant de ses yeux, son regard ténébreux à la lueur d’une pierre d’améthyste ne cessa de la regarder se mouvoir sous son long manteau qui doit certainement peser lourd sur ses fines épaules. Elle s’était recroquevillait sur le recamier, le livre toujours en main pour s’exécuter à la tache que qu’il lui avait attribué, celle de lui faire la lecture afin de la suivre dans un de ses passe-temps. Le fessier bien aplat sur la matière marbré du bureau, une jambe qui remue en foutant lentement l’air ambiante, il ferma les yeux quelque instant pour prendre une profonde inspiration. Lorsque les doigts fins et souples commencèrent à vagabonder sur les inscriptions des pages du livre, la voix mélodieuse de la fleur qu’est Firiel vint effleurer son oreille pour toquer à la porte afin d’atteindre son esprit. Des mots qui pèsent lourd sur ses lèvres mais qui pourtant paraissent bien plus doux que l’origine du message qu’ils veulent faire entendre. Le fait de lui conter les massacres dû aux vampires éveil en lui d’anciens souvenirs qui ne lui plaisent guère. Aucun regret du passé mais ce que révèle ce livre ne le laisse pas totalement indifférent, heureusement pour lui qu’il connait bien cette race démoniaque et qu’il a déjà parcourut tout les livres de la bibliothèque. Néanmoins le fait d’évoquer leur manière de survive dans ce monde bien trop cruel, rappeler leur méthode de vie, l’extinction d’une grande partie d’entre eux, tant d’événements qu’il n’a pas vraiment vécu mais subit. Subir est toutefois un bien grand mot mais il en avait parfaitement ressentit les effets, néanmoins il prêta toute son attention sur elle, sur sa voix, sur son souffle. Elle ne prenait pas le temps de reprendre sa respiration par sa faute, s’il ne lui avait pas demander de lire pour lui elle ne serait pas pratiquement à manque de souffle. La lecture est maintenant terminé, elle était longue mais aussi courte, sa voix avait transporté le démon dans l’univers des souvenirs perdu. Sa voix encore se fit entendre pour répondre à une autre de mes attentes, elle lui donna son avis sur les êtres de la nuit qui ne sont rien d’autre que les vampires actuellement. Humain ? Les vampires ont une part d’humanité en eux ? Certes c’est bien vrai mais seulement en apparence. S’ils ne sont pas que des créatures sanguinaires assoiffées alors que sont-ils ? Voila la question qu’il faut se poser lorsqu’on parle de ce genre de créature. Le démon en sait quelque chose mais lui-même se perd dans les couloirs aux multiples portes, peut-être qu’elle parviendra à lui faire entendre raison, peut-être arrivera-t-elle à lui faire découvrir ce qui se cache derrière des portes qui jusqu’à maintenant il n’arrivait pas à ouvrir. Allez donc savoir de quoi elle est capable sur lui, avec elle il est capable de tout et de parvenir à trouver la vérité qu’il recherche grâce et avec elle.
Peut-être le sont-ils, mais cette partie là reste bien au fond de leur âme. Si c’est ce que tu pense alors je respect ton point de vue à leur sujet.
Son regard était encore posé sur elle mais il glissa sur le bureau pour alors voir la tasse qu’il avait prit entre ses doigts il n’y a pas si longtemps, en reparlant de celle-ci, ses doigts revinrent d’ailleurs en contact avec la petite poignée de la tasse pour à nouveau la faire venir vers lui. S’enivrant de la délicate odeur sucré qui s’en échappe, il l’amena à ses lèvres pour encore une fois en boire une petite gorgée. Il ne faisait pas beaucoup de bruit mais elle a certainement entendu le bruit de la tasse qui se frotte à la petite coupelle, au son que qu’il avait provoqué en buvant un peu de ce thé à la pêche, Firiel a une ouïe très aiguisé et il en est parfaitement conscient. La tasse maintenant reposant sur sa coupelle juste au dessus de la cuisse démoniaque, il reporta son regard sur celle qui parvient toujours à accéléré les battements de son cœur. Il faut bien l’avouer qu’il a du mal à comprendre ce qu’il lui arrive lorsqu’il est à ses côtés, il ne parvint jamais à être bien méchant et si c’est le cas il ne le reste pas bien longtemps. Le silence qui s’est imposé de lui-même ne le dérange pas beaucoup, mais l’ennuie un peu c’est bien vrai et donc pour cela il rompit le contact qu’il y avait entre lui et le marbre de son outil de travail afin de vers quelque pas en direction du recamier. La tasse maintenant par la coupelle en équilibre entre les doigts fin du démon, son autre main longea le dossier pour alors venir derrière la charmante humaine et lui mettre la tasse avec douceur entre les mains, l’obligeant ainsi de laisser le livre quelque instant. Pas un mot se fait entendre, un simple soupir qui ne désigne pas l’ennuie mais l’apaisement, la tasse maintenant disparut de sa main, ses pieds effleurèrent le sol ce qui donne la sensation qui flotte légèrement au dessus de celui-ci. S’il s’est éloigné c’est pour éviter de trop poser son regard sur ce corps désirable, en effet il a envie de ne faire qu’un avec le cœur de cette humaine mais il ne peut se le permettre. Ses doigts vinrent attraper les pans du lourd double-rideau qu’il écarté avec force de chaque côté afin d’y laisser la lumière du matin pénétré la pièce et ainsi l’éclairer. L’obscurité et l’air glacial de la pièce se dissipa en un instant, le soleil ne leur laissa aucune chance pour eux de rester ici à part peut-être les ombres qui maintenant ce dessine sur le sol. Ses yeux à demi-clos sous les durs rayons qui lui taquine le visage, son regard s’éloigner sur ce qui se trouve au-delà des vitres encore froide devant lesquelles la belle se cachait un peu plus tôt. A l’horizon on a droit à un magnifique paysage qui pourtant malgré sa beauté fait naître en le démon un sentiment de nostalgie, tellement habituer à le voir maintenant, sa beauté n’en est que plus belle sous les rayons de la lune.
Les vampires vivent dans la nuit…As-tu une idée du pourquoi ils vivent plutôt là nuit que le jour comme tout le monde ?
Dernière édition par Tsukasa Hishima le Dim 11 Oct - 7:41, édité 1 fois | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Dim 23 Aoû - 22:41 | |
| Firiel ne pipa mot après avoir pris la parole. Elle avait l'impression que ce n'était pas… Complet ? Il manquait quelque chose, ces phrases ne résumaient pas entièrement son point de vue. Ni entièrement, ni assez profondément, dans la mesure où elle ressentait quelque chose de physique, inexplicable. Les mots ne suffisaient peut-être pas à exprimer cette sensation, et il fallait peut-être la vivre pour savoir de quoi il s'agissait. Tout ce qu'elle pouvait dire ne décrirait jamais assez bien ce qui secouait ses tripes et son cœur à cet instant. Elle comprit très vite que le démon n'était pas convaincu par son avis, mais ne lui en tint pas rigueur. Si cela n'avait pas été du goût de Léonard, il l'aurait frappée pour qu'elle sût qu'il ne fallait penser que comme et pour le maître. Or, que Tsukasa-sama respectât son avis… C'était déjà beaucoup. Elle referma le livre qu'elle tenait ouvert sur ses genoux, car son bien-aimé ne lui avait ni ordonné de continuer sa lecture, ni de l'arrêter. Plutôt que de l'ennuyer avec sa voix trop faible et douce, si mielleuse qu'elle devait finir par agacer le maître, elle se tut. Son regard pesant la transperçait de part en part, aussi affûté que le tranchant d'une lame, aussi froid que le métal de cette même lame. Tsukasa-sama était comme une fleur qui refusait obstinément de s'ouvrir au soleil brûlant et à la pluie salvatrice qui lui permettrait de s'épanouir. Une fleur épineuse dont les pétales envenimés ne se laissaient pas approcher, une beauté figée que personne ne pouvait atteindre, au-dessus de tout contact qui pourrait la souiller. Même la déesse qui hantait ce cœur sec et froid ne savait pas comment cueillir cette splendide rose. Un petit « cling » significatif la sortit de sa demi-torpeur. Ce bruit, c'était celui de la porcelaine. La tasse qu'elle avait amenée ici en était faite. Ah, oui, la vilaine tasse traîtresse. Est-ce qu'il avait bu un peu du thé qu'elle avait préparé selon ses propres convenances ? Elle était la seule qui en prenait à ce parfum-là, de la pêche. Elle ne prenait que celui-là, et s'en voulait un petit peu de devoir forcer le maître à en acheter un autre pour elle, tout spécialement. Mais il était riche, très riche, elle n'en doutait pas, même les tapis de chanvre qui couvraient le sol dallé de marbre de cette pièce étaient conçus pour lui convenir parfaitement, ils étaient uniques et importés des ateliers des meilleurs tisserands d'Olmarion. Son ouïe était très fine, tout comme ses autres sens encore valides, elle perçut le son de la tasse qui se posait sur la coupelle. Il se dirigea vers elle, le claquement des minuscules talons de ses chaussures résonnait à ses oreilles. La main qu'il glissa dans son dos, leurs peaux séparées par le perfide drapé, lui arracha un frisson, tandis qu'avec élégance et serviabilité, il plaçait la tasse de thé entre les mains de la soumise. Le silence régnait, mais lorsque tout était muet, Firiel pouvait s'adonner à son loisir préféré : écouter la respiration du maître, le bruissement très léger de ses cheveux chatouillant sa nuque, le clic-clac mécanique et régulier de sa démarche, le froissement de ses vêtements contre sa peau satinée et tendre, au goût de paradis, tout ce qu'il faisait, prêter l'oreille aux rumeurs de ses mouvements, aux murmures de sa présence, de tout ce qui façonnait son être. Il lui sembla que la tasse de thé était un peu plus légère qu'auparavant, mais elle se trompait peut-être, ne voulant pas croire que son bien-aimé eût pu boire dans la même tasse qu'elle. Cette idée le répugnait sûrement, pourquoi boire la même chose qu'une vulgaire marchandise ? L'humaine avait beau savoir qu'il ne la considérait pas réellement comme son esclave, elle ne pensait pas qu'il pût nourrir d'autres sentiments que l'indifférence à son égard. Elle était si… Banale… Son léger soupir ne traduisait pas l'ennui, mais quelque chose d'autre, une chose sur laquelle elle ne parvenait pas à mettre un nom. L'aveugle hocha timidement la tête pour le remercier, et posa ses lèvres à l'endroit précis où celles du maître s'étaient également posées. Elle ne remarqua l'humidité qui s'y était déposée, celle de la salive du maître. Elle ne remarqua rien quand le thé désormais tiède coula dans sa gorge, la dénouant progressivement. Elle oublia que la proximité du corps masculin avait asséchée sa bouche, et fut réchauffée de l'intérieur, son manteau s'occupant de couvrir sa peau et sa chair pour les protéger du froid caractéristique de ce bureau. Les doubles-rideaux s'écartèrent, et les rayons du soleil vinrent frapper la jeune femme avec force. Une journée radieuse s'annonçait. Elle sentait que son visage était inondé de lumière, baignée dans la clarté dorée de l'astre diurne. Il mordait sa peau laiteuse sans pitié, la perçait de flèches aux pointes acérées. Mais il était mille fois plus rassurant que la pénombre froide et triste qui s'étendait dans la pièce, quelques instants plus tôt. Le soleil, la chaleur, le feu, elle avait lu que c'était là les meilleurs moyens pour tuer un vampire à coup sûr. C'était pourtant absurde, et sans queue ni tête. La plupart d'entre eux avaient un rythme de vie identique à celui de la majorité de la population. D'autres, encore, maîtrisaient parfaitement le feu. C'était stupide. De simples fables, comme ces histoires d'eau bénite et de crucifix, de pieux qu'il fallait planter dans le cœur de ces créatures pour les tuer. Il étaient néanmoins sensibles à certains éléments, et comme toute race, ils avaient leurs faiblesses. On ne pouvait pas leur reprocher de se gorger de la vie d'êtres qui avaient une peau chaude, qui ne survivaient pas, mais qui vivaient réellement. Firiel comprenait la fascination de ces vampires pour ses semblables. Elle aurait aussi aimé ne faire qu'un avec son bien-aimé, de cette façon, apprendre tout de lui par son sang, et le sentir pulser dans ses veines. Il lui aurait éternellement appartenu… Oui, mais voilà, il ne lui appartenait pas, et s'il était beau de rêver, la chute était bien souvent dure. La voix de Tsukasa-sama sonna encore aux oreilles de l'esclave, comme la plus belle de symphonie, un accord parfait. Était-ce un jeu de devinettes ? Peut-être qu'en réalité, il savait tout à propos des vampires, mais qu'il désirait tester sa soumise. Elle le savait bien assez fourbe pour faire ce genre de choses. Mais elle n'allait pas se laisser prendre, et lui répondrait avec franchise, exprimant sa vision des choses. Si elle avait été un vampire, pourquoi aurait-elle vécu la nuit ?
Pour commencer, certains vampires ne supportent pas la lumière du soleil, récita-t-elle aussi sagement et docilement qu'une élève modèle. Ceux-là sont trop sensibles. Ensuite, parce qu'ils peuvent ainsi éviter tout contact humain. Les seules personnes qui transitent dans les rues, la nuit, sont les mécréants, les jeunes files perdues, des gens trop ivres pour savoir qu'ils vont mourir lorsque le regard croisera celui du vampire. On ne fait que peu de cas de ce genre de personnes. Qui se soucierait d'eux s'ils venaient à disparaître ? Leur discrétion est donc totale. Et je crois… Qu'un certain charme réside dans le fait de périr durant la nuit… Vous pensez peut-être qu'ils ne sont que de vulgaires animaux assoiffés de sang, mais ils sont mille fois plus sensibles que nous à la volupté et à la sensualité… Des courbes féminines plongées dans l'ombre, dont les contours ne sont dessinés que par la lumière de la lune, n'est-ce pas plus désirable qu'un corps exposé de but en blanc ? Vous, qui êtes un homme, pourrez certainement m'accorder que cela a plus de charme.
Elle taquinait le maître, bien évidemment, mais pensait tout à fait ce qu'elle disait. La tasse était désormais vide, elle tendit le bras pour la déposer sur la table basse. C'était si drôle d'aborder des sujets qui gênaient Tsukasa-sama. Elle savait que cela le toucherait, que s'il ne laissait rien paraître, il en allait tout autrement en son for intérieur. Ce n'était pas parce qu'elle était une femme qu'elle était insensible ou jalouse à la beauté des personnes du beau sexe. Elle tourna la tête vers lui, ses lèvres ornées d'un sourire narquois et mutin, toujours sous son manteau, toujours baignée par la lumière du soleil. Ses cheveux renvoyaient la lumière comme de longs pans circulaires et argentés. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Lun 24 Aoû - 0:38 | |
| Le soleil est bien gênant le matin, lorsqu’il surgit ainsi en nous noyant de sa lumière nous avons toujours le réflexe de fermer les yeux pour nous en cacher. Il n’avait pas agit de cette manière mais presque, il avait diminué sa vision en les fermant à moitié pour peu à peu s’habituer à la clarté de celui-ci. Trop de lumière à laquelle il n’a pas eut d’autre choix de s’adapter pour continuer à vivre au milieu de la civilisation, une chaleur qu’il a tellement désiré par le passé pour ne pas souffrir, une chaleur qui lui manquait terriblement. Le regard posé sur l’horizon, un pinceau qui dessine de ses poils à l’aide de sa palette de couleur des formes vertes, peignant le tracé de la cimes des arbres et sapin, harmonisant la toile avec un bleu azur ainsi que de la couleur pur qui n’est rien d’autre que celle de la neige, un paysage prend forme. Monotone est ce paysage pour lui, à la fois triste et mélancolique, à la fois apaisé et admiratif, tant de chose à la fois pour un seul être. Est-ce que ce sentiment d’apaisement n’est là que pour ce paysage qui s’offre à lui ? Non, il y a un autre élément qui l’apaise ainsi, cet élément n’est rien d’autre que la présence de sa déesse à ses côtés. Pourquoi lui parlait-il autant de ces êtres de la nuit alors qu’il y en a tellement d’autre ? Pourquoi faut-il impérativement qu’il lui parle des êtres qui partagent la même vie que lui, la même souffrance, la même peur. Peut-être qu’au fond des limbes de son cœur, au travers le labyrinthe de buisson de ronces il cherche son chemin, son point de repère, le signe qui lui permettrait d’en sortir. Quelqu’un lui tendra un jour la main pour l’aider ? Que pouvons-nous en savoir ? Malheureusement nous ne pouvons prédire le destin, nous pouvons simplement le lire et l’imaginer en sachant parfaitement que les sentiments de chaque âme représentent les rouages du temps qui doucement se mettent en place pour désigner un autre chemin. Mais tout cela n’est peut-être qu’une représentation illusoire de ce qu’il cherche à comprendre, il y a certainement une autre raison à ce sujet de discussion en particulier. Peut-être cherche-t-il à comprendre si elle le rejettera ou pas pour ce qu’il est vraiment et non pour ce qu’il cherche à montrer. Il à peur mais il le nie de toute ses forces, il n’a plus le droit d’avoir peur et encore moins pour une tel raison, qu’elle le rejette ou pas peu importe non ? Il aimerait tellement se dire que cela lui est complètement insignifiant mais ce n’est pas le cas bien au contraire. Il souhaiterait même du plus profond de son âme qu’elle ne le rejette pas, qu’elle l’accepte pour ce qu’il est et non parce qu’il n’est rien d’autre que le « Maître ». Serait-ce peut-être un peu trop demandé, serait-ce un désir un peu trop absurde pour que cela puisse arriver ? Tant de chose peut arriver et tout changer du jour au lendemain, mais malgré ce qui peut arriver, il y a une chose qui est sûr, c’est qu’au fond de lui il ne cessera jamais de penser à elle tout en restant lui-même, tout en restant le démon froid et qui refuse le contact trop proche. Perdu dans le fin fond de ce labyrinthe de ronce, des roses noirs prennent forme et un parfum succulent s’en dégage, on ne sait pas trop pourquoi mais il n’y a pas seulement les roses qui font leur apparition. En effet, lui qui est seul au beau milieu de ce parfum, le sol se mit à bouger et sous ses pieds ce qui semble être une petite pousse surgit du sol. Mais l’à n’est pas tout parce que soudainement cette jeune pousse ce mit à grandir à une vitesse féerique, des branches qui sortent de toute part, des feuilles qui se forment sous ses yeux et des bourgeon qui arrivent pour alors se transformer en des pêches, laissant alors leurs douces odeur se mêler à celles des ronces, régnant même sur celle-ci, ce qui l’étonne étrangement. Un signe que sa déesse lui envoie certainement, dans ce jardin obscur il ressentait que son humaine avait prit une gorgée de ce breuvage qu’il faut avouer, est d’un gout agréable, flattant les papilles et berce notre gorge. Il cherchait une réponse, elle lui en fournit une non pas déplacé mais bien taquine c’est vrai, elle se joue de lui on dirait bien. Une réponse à la fois sincère et vicieuse au point d’en venir à le chagriner quelque peut, elle se doute certainement qu’aborder un tel sujet avec lui n’est pas chose aisé. Elle marque néanmoins un point, personne ne se soucierait des êtres faibles tel que le genre de personne qu’elle venait d’évoquer, ce sont des êtres abandonner, des êtres qui on perdu l’espoir ou bien même qui le recherche encore. Aborder ainsi le sujet du charme nocturne ne lui déplait pas vraiment mais le gêne quelque peut…Les vampires sont plus sensible à la volupté et la sensualité….C’est bien vrai et pour une fois il ne peut le nier à son grand regret. Il est vrai que voir l’agréable silhouette de sa victime ce mouvoir sous les reflets de la lune apporte un certain charme et en particulier lorsqu’il s’agit des courbes féminines d’un corps désirable, c’est bien vrai que la lune donne bien plus de charme que le soleil, l’atmosphère mystique qu’elle dégage, le côté froid qui disparait lorsque les corps viennent en contact pour échanger leur chaleur et laisser une voie libre au vampire de ce nourrir du fluide encore plus chaud de sa victime pour le sentir vibrer au travers de ses veines, pour ne faire plus qu’un avec. Lui qui est un homme ne peut rester indifférent à ce charme bien particulier, mais ne serait-ce pas un peu de la provocation pour titiller son esprit ainsi que l’image qu’il se donne ? Elle aime jouer avec lui et il le ressent au travers de sa voix et de l’atmosphère qui se dégage autour d’elle.
C’est vrai, la lumière nocturne donne bien plus de charme à la scène qui s’éclair au rayon du soleil. La romance de la lune est bien plus sensible que celle du soleil, la lune est synonyme de l’union, du resserrement des liens sentimentaux…
Surement a-t-elle comprit ce qu’il souhaitait lui faire comprendre au travers ces quelques mots qui peuvent paraitre étrange pour certain, mais elle elle peut les comprendre parce qu’elle est plus sensible que d’autre. Il ne s’était pas retourné mais au contraire avancé un peu plus vers les vitre encore un peu froide pour délicatement se soulever et poser son fessier bien à plat sur le rebord, le dos bien calé contre le mur qui doucement se réchauffe sous sa peau au travers de sa fine couche de vêtement. Une jambe s’était aussi relever pour se plier et laisser le plat de sa chaussure venir en appuie sur le rebord, son genou amené contre son buste, ses bras enlacèrent avec presque timidité sa jambe, collant alors son torse à sa cuisse et mettant en appuie son menton sur son genou, le visage hasardeux sur le paysage.
Dis-moi…Est-ce que tu crois qu’un foyer les attend là où ils sont ? Est-ce que quelqu’un les attends pour les nourrirent et prendre soin d’eux ? Pense-tu qu’ils sont là à attendre dans l’ombre en attente qu’une victime se présente, attendant dans le froid…
Qu’avait-il soudainement ? La nostalgie du passé qui revient, le sentiment d’être seul à nouveau, d’être là sans vraiment l’être, d’exister sans vraiment que cela soit nécessaire. Une tristesse qui s’empare de lui ? Peut-être mais sa voix avait été à ce moment–là tremblante et pleine de douceur, frileuse presque à la sensibilité de son cœur qui se brisé à chaque mot prononcé | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Lun 24 Aoû - 3:35 | |
| Ahah ! laissa échapper Firiel aux mots du maître, victorieuse. Parlez-vous en connaissance de cause ?
Il avait avoué qu'un meurtre nocturne était charmant. Ce qu'elle aimait le taquiner. Ses mots, pourtant, ne lui avaient pas échappé. Elle savait mieux que personne que la lune était l'union même, que son étrange pouvoir résidait dans l'aura mystique qui l'entourait. Elle était froide, son front d'argent était lisse et ferme, quoique parsemé d'excroissances sur son épiderme d'albâtre, et lorsqu'elle pleurait, ses larmes n'étaient plus que des flocons gelés qui recouvraient les êtres et les âmes. Elle était glaciale, ses sanglots muets écorchaient la peau, mais cette douleur avait quelque chose d'apaisant et d'attirant. Elle était en réalité très chaleureuse, son regard était la bienveillance même, sous la rigueur de ses traits trop fins et figés. Elle savait réunir ou disjoindre, elle savait délivrer ou emprisonner les douleurs, elle savait aimer ou haïr, elle poussait à faire l'amour ou à faire la guerre. Son influence était inexplicable, mais si puissante qu'elle troublait même le maître. Qu'entendait-il par « resserrer les liens sentimentaux » ? Elle ne croyait pas en l'illusion qu'il s'efforçait de créer autour de lui. Il était émotif, sensible, délicat, intuitif. Comment pouvait-on se fourvoyer au point de le croire inébranlable ? Un cœur battait en lui. Il pouvait être sec, dur et blindé, mais comme toute chose, il avait un point faible. C'était une grave erreur que de le penser impassible, sévère, froid. Il ne l'était pas. En réalité, il était débordant d'un amour qu'il voulait offrir et recevoir. La jeune femme l'avait vite compris, mais il ne semblait pas être conscient de ce fait. Alors, elle se contentait de rester près de lui, car cela suffisait à son petit bonheur personnel, et le maître ne lui demandait pas de s'en aller. Le concept dont il lui parlait était connu de l'aveugle. Mais ce qu'elle ne parvenait pas à saisir, c'était ce qu'il sous-entendait par ces quelques derniers mots. Une pensée l'avait effleurée, mais elle était bien trop invraisemblable, selon Firiel. Il ne parlait pas de leur relation. Ils devaient se cantonner à leur rôle de maître et d'esclave, rien de plus. Mais tandis qu'elle essayait de se convaincre de cette absurdité, son cœur battait la chamade pour ce corps brûlant qui ne se trouvait qu'à quelques mètres. Elle ne désirait que lui, malgré les protestations de sa raison. Son âme ne désirait que la sienne. Elle refréna cette pulsion de toute sa force, bridant son amour et sa tendresse, elle tentait d'éteindre l'incendie vif et fougueux qui la consumait de l'intérieur, alimenté par ces flammes véhémentes léchant ses entrailles jusqu'aux lambeaux de son cœur, par le bourdonnement, à ses tempes, de cette lave qui lui faisait office de sang. Elle était déchirée. Et la voix éraillée de son bien-aimé ne fit que jeter de l'huile sur ce fameux feu. Il s'effondrait. Les notes habituellement mélodieuses de ses phrases se perdaient et se heurtaient, s'écorchant mutuellement. Il s'était perdu si vite… Firiel sentit toute sa compassion refaire surface. Elle n'aurait pas été elle-même si elle n'aimait pas à tort et à travers, si elle ne distribuait pas un peu d'elle-même à tout un chacun, si elle n'était pas capable de ces sacrifices pour les autres. Si elle n'était pas aussi torturée, également. Elle voulut bondir sur ses pieds. Une chaîne invisible la maintenait captive. Elle était paralysée à l'idée que son seul pilier en ce monde ne s'effondrât. Si Tsukasa-sama faiblissait, elle faiblissait avec lui, s'il se fortifiait, elle se fortifiait avec lui. Cependant, elle comptait toujours sur lui. Il ne fallait pas se comporter comme cela avec lui. Il méritait aussi qu'on le soutînt. Il méritait un peu de douceur, un peu de tendresse, il méritait tout cela, un peu d'amour. Et non pas cet amour muet, cette idolâtrie pure et simple, il méritait bien plus que les maigres preuves du culte qu'elle lui vouait. Ils avaient abordé un sujet qui l'avait touché, par sa faute, il fallait réparer ça. Elle déglutit, sentant son courage l'abandonner. Mais ce n'était pas le moment. Elle retint le fuyard, sentit une vague immerger son for intérieur, et très lentement, avec une lenteur presque torturante, elle écarta le manteau du démon, qui avait capturé son odeur. Elle tremblait. Peut-être qu'elle allait trop loin, qu'elle voyait trop de sous-entendus dans ces simples phrases. Mais tant qu'elle n'était pas rassurée, elle n'irait pas bien. Tout doucement, elle contourna le recamier. Elle crut que ses jambes ne la porteraient plus, et que d'un seconde à l'autre, elles allaient la lâcher. Ses lèvres s'entrouvrirent. Je t'aime ! Elle aurait tant voulu lui dire ces mots, lui dire tout ce qu'elle ressentait. Elle n'avait pas peur d'être repoussée. Mais cela l'aurait blessé. Il serait souillé par son amour impur. Néanmoins, il lui fallait lui montrer qu'elle n'était pas là pour rien. Pas là pour lui faire simplement dépenser un peu plus pour du thé à la pêche, pour la niche luxueuse et les croquettes cinq étoiles d'Ys. Elle s'approcha. Ses pas, aussi peu nombreux furent-ils, passèrent du très lent au très rapide en une fraction de seconde. Elle sentit le genou du maître s'enfoncer dans son ventre plat, elle eut l'estomac au bord des lèvres. Elle avait encore foncé sans réfléchir. Mais qu'importe. Elle attrapa nerveusement ses mains, le forçant à relâcher sa prise. Elle l'enlaça, aussi fort que possible, son corps collé au sien, épousant la sveltesse de sa chair. Ses doigts glissèrent dans la chevelure sombre et opaque, la privant de l'élastique qui la retenait prisonnière. Sans hésiter, elle apporta son visage près du sien, et sa bouche se posa sur sa tempe. Sur les coquillages de ses paupières closes, le bout de son petit nez adorable, sa joue rebondie et chaude, son menton volontaire, le lobe charnu de son oreille. Elle évitait si soigneusement ses lèvres qu'elle s'écartait parfois de plusieurs centimètres en les survolant, donnant sans doute l'impression de ne pas vouloir l'embrasser alors qu'au contraire, elle ne désirait que cela. Elle volait littéralement d'un coin à l'autre de son visage. Il se laissait faire, aussi docile et obéissant qu'un petit garçon entre les mains de sa mère. Cette orgie de baisers fut de courte durée, à son grand regret, mais elle ne pouvait pas lui faire davantage endurer cela, le monopoliser davantage. Enfin, elle lui permit de respirer, un sourire fendant son visage.
Ils ne font pas qu'attendre, maître, il y aura toujours quelqu'un pour leur tendre la main, au risque de se faire dévorer, il y aura toujours assez de compassion et de tendresse pour offrir quelques baisers, sans que ceux-là ne soient épineux. Notre nature fait que d'instinct, nous allons vers ceux qui ont besoin de nous, et il en sera encore ainsi pour longtemps, chuchota-t-elle très bas, juste assez bas pour qu'il l'entendît, ses yeux gris fixés à l'endroit présumé de ceux de son bien-aimé, la voix douce et peut-être un peu plus aiguë que celle qui sortait habituellement de la gorge désormais nouée de Firiel. Ils sont humains, je vous l'ai dit, Tsukasa-sama. Nous les attendons, car nous sommes ceux qui les nourrissent, et ceux qui leur offrent un foyer temporaire, dans la chaleur de notre sang. Nous sommes leurs hôtes et leurs invités à la fois.
Elle se tut. Ses mains n'étaient plus dans ses cheveux, mais sur les côtés de son cou, ses doigts noués dans sa nuque. Son regard ne lui posait qu'une seule et même question, perçant et dirigé droit sur le démon. « Que me cachez-vous ? », semblait dire la brume insondable de ses yeux éteints, aussi morts que la cendre dont ils avaient cette même couleur. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Lun 24 Aoû - 23:29 | |
| Triste est la vie lorsque l’ont est seul, mais est-il réellement seul ? Peut-être, du moins il croit l’être. Malgré les rayons qui filtré au travers de la vitre, leur chaleur douce et agréable qui le berce sur un petit nuage, il avait trouvé le moyen de sombrer dans la tristesse en une fraction de seconde. Evoquer les vampires, des souvenirs qui reviennent, rien de bien bon pour lui. Non il ne pleure pas parce que ce n’est pas son corps qui pleur mais tout simplement son âme si fragile. Il joue le fort, mais il ne l’est pas, s’il est froid c’est pour pas qu’on l’approche, malheureusement il faut croire qu’il y en a qui sont attiré par ce genre de comportement. Firiel en l’occurrence a l’air de ne pas y faire attention, pour elle ce n’est rien d’autre qu’une apparence fantôme. Certainement le fait qu’elle ne puisse voir ce qui s’offre à nous mais bien au delà, elle ne voit pas avec les yeux mais avec le cœur et l’esprit, c’est qui fait d’ailleurs toute sa force. Les rayons son chaud, dans son labyrinthe il revoit son pêché qui laisse son parfum prendre le dessus sur les roses bleu au rythme des douces brises. Mais on ne sait pourquoi il tremble légèrement, cela ne se voit pas et ne se ressent pas de l’extérieur, il a peur intérieurement d’être un jour rejeter ou bien même complètement abandonner. Si un jour elle rencontre quelqu’un avec qui elle passera une bonne partie de son temps, ses secret, ses confidence, son âme, il à peur que tout cela arrive parce qu’il sait parfaitement qu’avec le temps il sera peu à peu délaissé jusqu’à n’être plus qui grain de poussière dans la brume des ténèbres. Ici dans cette grande demeure Firiel est son point de repère, si elle n’est pas là alors il est perdu, ne reconnaît plus rien et ne sait pas du tout ce qu’il faut faire. Il serait capable de cesser de respiré rien que de s’imaginer que sa présence n’est plus à ses côtés, il a vraiment besoin d’elle plus que tout même si pour le moment il ne peut ce permettre de le lui avouer et ni ce l’avouer à lui-même d’ailleurs. Il était perdu, triste, il parlait avec son cœur et ses souvenirs et non librement avec légèreté comme avant, sa voix était troublante et troublé. La peur restera à jamais encré en lui même s’il fera tout pour l’éloigner un maximum, mais lorsque l’on est seul c’est bien difficile. Un foyer avait-il dit ? Est-ce que pour lui aussi il y a un foyer qui l’attend quelque par dans cet univers ? Cette demeure n’est pas son foyer, du moins ce n’est pas celui de son cœur. Il ne prêtait plus attention à ce qui l’entoure, il gardait simplement bien ouvert les oreilles de son âme pour entendre ce qu’elle avait à lui dire, mais hélas il n’entendit rien à par le frottement de l’air. La présence qu’il désire tant avoir à ses côtés, en lui, s’approche rapidement sans qu’il n’ai le temps de réagir, tellement perdu dans la nostalgie qui s’est emparé de son for. Son visage retourné vers la peinture verte et bleu, ses yeux perdus dans le fluide de la sphère de feu qui s’élève haut dans le ciel, il avait froid alors que les rayons lui transpercent la peau. Percé par l’obscurité qui peu à peu le fait sombrer, les larmes invisibles de son cœur commencent à s’écouler tandis que le rideau se ferme doucement devant ses yeux pour ainsi l’aider à plonger plus rapidement.
Alors qu’il ni s’y attendait absolument pas, une douce chaleur vint le bercer dans ses bras, les tremblements internes de son corps avaient cessé et le rideau s’était arrêté dans sa descente.. Dans les ténèbres il avait pu apercevoir une main s’offrir à lui, une main douce et chaleureuse qui lui vient en aide. Il ne sait pourquoi mais il tendait lui aussi la main pour pouvoir l’attraper, une sphère de lumière qui doucement rentre en contact avec la main inconnu mais n’y resta pas bien longtemps parce que c’est entièrement dans ses bras, contre sa poitrine, contre son cœur qu’il trouva sa place, au creux de ses bras, à l’abri de la peur qui le poursuit. Une vision étrange il est vrai, mais c’est ainsi qu’il ressent les choses au fond de lui, c’est ainsi qu’il se représente la venue de Firiel auprès de lui, le fait qu’elle l’ai prit contre elle dans ses bras pour le bercer de la chaleur de son corps, de la partager avec lui. Son visage n’est alors plus dans l’horizon mais bien dans le voile de soie qu’elle lui offre, caressé de son odeur il sent les larmes se retenir pour elle, s’il l’avait pu de lui-même, il aurait relevé la tête mais elle l’aida. Pourquoi fait-elle tout ça pour lui ? Pourquoi se salit-elle ainsi ? Poser ses lèvres sur sa peau, son visage, le couvrir de douceur et de tendresse, d’amour aussi certainement. Tant d’affection ne peut être pour lui et pourtant, pourtant c’est son visage que ses lèvres parcourent avec un tel amour. Il parvenait à maintenir le contrôle sur lui-même, gardant ses rougeurs à l’écart pour pas que ses joues ne brûle trop rapidement, que la lave en fusion de son cœur ne s’échappe pour envahir chaque cellules de son corps. Elle avait l’air de faire attention pour éviter d’effleurer ses lèvres comme ça avait faillit être le cas un peu plus tôt, le pauvre ne sait maintenant plus où se mettre, il en est perdu et confus, tant de tendresse pour lui ne peut être vrai. Sa voix aïgue vint à ses oreilles pour atteindre son cœur, son âme encore et toujours perdu dans le labyrinthe de rose bleu derrière la prison de glace. De la tendresse et de la compassion pour offrir des baisers, il n’a jamais agit ainsi envers qui que ce soit et donc il ne sait pas ce que l’ont peut ressentir quand c’est comme ça. Des baisers qui ne sont pas épineux ? Que sont-ils alors ? Des baisers tout simplement insignifiants, des baisers qui n’ont pas de parfum ? Question sans réponse, il ne sait pas ce qu’elle entend par là mais ce n’est pas très grave, son regard plein de ténèbres se figea dans la brume grise qu’est celui de la douce aveugle. Il pouvait sentir ses doigts dans sa nuque, la caressant du bout de ceux-ci, flattant les pointes de ses cheveux mais il ressent aussi l’intensité de son regard, le message qu’elle essaye de lui faire comprendre. Sa main libre revint à la surface pour alors venir se poser sur celles de son aimé, les caressant avec délicatesse pour ressentir leur chaleur, son regard toujours dans le sien et ses lèvres qui s’entrouvrirent pour alors laisser le son de sa voix s’échapper faiblement, une voix avec encore un peu de nostalgie.
Et toi ? Es-tu l’hôte de quelqu’un…est-ce que tu m’attends, es-tu le foyer dans lequel je dois me réfugier ?
Il aimerait tant que ce soit le cas, mais est-ce que dit ainsi est la bonne chose à faire ? Peut-être est-ce maintenant trop flagrant pour savoir qu’il est lui aussi comme les êtres de la nuit dont ils ont parlé, qu’il est un vampire. Il enfouit son visage au creux de son épaule, son nez refugier dans la vasque chaude, s’imprégnant de son odeur pour la garder à jamais en mémoire. Sa main était toujours par-dessus les siennes tandis que l’autre vint du bout des doigts lui caresser la joue avant de se glisser un peu derrière pour lui caresser les cheveux, se perdant dans ce voile de neige. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Mer 26 Aoû - 17:53 | |
| Les cheveux désormais libres du maître flottaient entre les longs doigts fins de Firiel. Ils étaient soyeux et lisses, coulant tranquillement comme de petits filets souples entre ses phalanges. Sa bouche parsemait de délicats baisers le visage de son bien-aimé, rapproché du sien, et il se laissait faire sans broncher. Une armée de petits papillons fébriles avaient envahi le ventre de la jeune femme. Elle sentit la main du maître sur les siennes, les caressant avec une douceur exquise malgré qu'il eût sombré dans une sorte de mélancolie passive. Comme s'il avait baissé sa garde. Il devait certainement faire confiance à son esclave pour lui permettre d'entrevoir une parcelle de son cœur et de ses pensées, elle était un peu flattée, mais surtout inquiète pour le démon. Elle demeurait immobile, son visage face au sien, le contact visuel s'était établi. Elle ne pouvait pas le voir, certes, mais son regard posé sur elle suffisait à la rendre heureuse. Il ne la repoussait pas et ne se débattait pas, bien qu'elle doutât de sa capacité à le fa ire, étant donné l'état dans lequel il se trouvait. Sa voix la fit frémir, tout autant que le sens de ses mots. Il lui demanda si elle était l'hôte de quelqu'un. Si elle était le sien, s'il devait se réfugier en elle. Le petit bout de chair, palpitant dans la poitrine de l'humaine, fit un bond. Elle voulut hurler et chuchoter en même temps, quelle serait la plus belle façon de lui faire comprendre qu'elle n'accueillerait que son âme dans les tréfonds de la sienne ? Tsukasa-sama était peut-être un vampire, mais il était si charmant, si délicat, en réalité, qu'elle ne fut pas effrayée par cette hypothèse. S'il désirait son sang, il n'avait qu'à tendre les crocs, elle ne se débattrait pas. Peut-être que cette attitude ne lui plaisait pas beaucoup, et qu'il préférait les proies qui ne se laissaient pas faire, mais elle l'aimait tellement qu'elle ne pouvait rien lui refuser. Si elle pouvait lui offrir quelque chose, elle le ferait, qu'importe les conséquences. Le plus important était de rendre le maître heureux, même s'il fallait lui donner du sang. Firiel n'oubliait jamais qu'il était celui qui l'avait tirée du Local à Humains, et qui lui donnait tout ce dont elle avait besoin, voire plus. Elle sentit son souffle chaud et humide se répartir sur la peau de son cou, imprégner les pores du creux marqué, elle sentit aussi les doigts presque efféminés du bellâtre qui glissaient entre ses boucles dont il effleurait les contours, arrachant de multiples frissons à l'esclave. Sa question était un peu spéciale, l'humaine avait été prise au dépourvu, même si elle savait déjà parfaitement ce qu'elle allait lui répondre. Son statut de soumise lui interdisait de refuser cette demande, c'était une raison de plus de l'accepter. Elle ferma les yeux. La proximité de leur corps la faisait rougir, mais très progressivement, son organisme supportait déjà mieux la présence de son bien-aimé sans pour autant être parfaitement familiarisée avec ce contact. Un contact enivrant et plein d'amour, qui retournait son estomac, nouait un peu sa gorge mais la rendait surtout heureuse. Elle le sentait si froid que ce petit être déchu lui inspirait une sorte de pitié, qu'elle ressentait réellement le besoin de l'aider et d'être près de lui. Alors, tout doucement, elle joignit un peu plus sa peau à la sienne, son sang pulsait tout près de celui du démon, son cœur battait contre sa poitrine. Pas un seul centimètre n'était épargné. Avec douceur, Firiel s'était rapprochée, jusqu'à ce que son corps épousât celui de Tsukasa-sama et tout doucement, elle l'avait repoussé jusqu'à le bloquer entre elle et le mur. Elle le sentait si faible qu'elle savait qu'il ne se débattrait pas, que s'il était vraiment un vampire, ce contact avec elle suffirait à éveiller suffisamment ses instincts pour lui donner envie de mordre, s'il avait soif. Chez elle, ce n'était pas cette simple envie de sang qui la tenaillait, mais un désir profond. Elle désirait ce corps qui bougeait un peu, sans doute gêné par le fait de sentir un autre si proche de lui, empli d'amour pour lui. Elle voulait réchauffer tout doucement la chair de son bien-aimé, et réchauffer son cœur. Elle dénoua ses mains, qu'elle avait passées sur sa nuque, et appuya un peu à l'arrière de sa tête, comme pour l'encourager à planter ses crocs, et ferma les yeux, s'abandonnant à la chaleur qui grimpait en elle, dûe à tout l'amour accumulé, à tous les contacts qu'ils avaient eu ces dernières minutes.
Je suis là, chuchota-t-elle en glissant ses lèvres près de l'oreille du maître, sur laquelle elle prit soin de déposer un baiser. Venez, continua-t-elle encore sur le même ton, je vous attends.
Elle passa sous autre bras sous l'une des aisselles du démon pour le serrer encore plus contre elle. Il sentirait ainsi les battements effrénés de son cœur qui ne s'arrêtait pas. Ses lèvres minces appelaient les siennes, elle était certaine qu'elles étaient très douces, sans jamais les avoir touchées. Et délicieuses. Elle pencha un peu la tête vers l'avant afin de nicher son visage près du cou nu de Tsukasa-sama. Son épaule aussi était nue, celle sous laquelle elle avait passé son bras, sur laquelle sa main commença à valser très doucement, comme une plume sur la peau ondoyante d'une rivière claire. Firiel était comme dans un état second, dans lequel elle n'avait plus l'impression d'avoir pied, ni d'être réellement présente. Ce qui se passait, à l'instant, cela ressemblait plutôt à un rêve divin et unique. La sensation de « bloquer » ce corps d'éphèbe contre le sien, de ne lui laisser aucun échappatoire, comme s'il lui appartenait entièrement, c'était pourtant si net, précis, palpable. C'était comme une ivresse, comme si elle était droguée, grâce au pouvoir de l'amour, comme une élévation subite. S'il buvait son sang, deviendrait-elle un vampire à son tour ? Il faisait peut-être partie de cette race, à vrai dire, sa phrase ne laissait pas vraiment la place au doute, mais s'il le fallait, l'humaine plongerait avec lui. Passer un peu d'éternité avec lui valait mieux que tout au monde. Quitte à perdre le peu de chaleur qui se terrait encore en elle. Elle désirait l'embrasser, mais plutôt que de lui offrir ses sentiments sur un plateau d'argent, elle déposa d'autres baisers sur sa peau. Cette fois-ci, elle s'attaqua à son cou, un peu à sa nuque, à l'arrière de son oreille. Il frissonnait, elle l'entendait et le sentait, le silence était total mais leurs corps hurlaient à l'unisson, leurs cœurs ne désiraient rejoindre que leur semblable, emprisonné chez l'autre. Ses lèvres, un peu humides, laissaient des très légères traces derrière elles, et la respiration de Firiel, légèrement écourtée par cette proximité, glissaient sur elles pour les refroidir et les picoter, comme de minuscules aiguilles glacées. Il était plus grand qu'elle, mais elle le voulait, voilà pourquoi elle l'empêchait de fuir, pourquoi elle se joignait à lui. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Jeu 27 Aoû - 2:20 | |
| Ce n’est plus de la nostalgie qu’il ressent maintenant mais tout autre chose, un sentiment qui fait vaciller son cœur d’un endroit à un autre, des battements presque irrégulier qui se font connaitre dans la cage qui n’est rien d’autre que celle de sa poitrine, son torse. Enfouis ainsi contre elle lui fait beaucoup de bien, l’apaisement de son âme qui pulse au travers de tout son corps gelé par le temps, le parfum de la peau qui s’offre à lui enivre tout son être intérieur. Il a peur du temps, des événements, il a peur de ne rien pouvoir contrôler, l’imprévu l’effraie, on pourrait croire à une âme torturé. Malgré toutes ses peurs il y a bien une chose qu’il aime par-dessus tout, c’est la déesse qui hante le manoir de son cœur, cette même déesse qui le garde dans ses bras et qui daigne partager avec lui sa chaleur qui est sienne. Au milieu de ce jardin bleu aux épines bien malsaine qui aiment se gorger de notre sang lorsqu’on les effleure, il y a toujours cette agréable senteur qui règne, sucré est apaisante, cette odeur n’est plus la seule qui à réussi à se faire un chemin au travers les ronces et les murs pour atteindre le vampire perdu. En effet, une odeur bien plus délicieuse et rayonnante était parvenu jusqu’ici, dire que c’est une odeur est toute fois une insulte parce qu’elle est bien plus qu’une simple odeur, elle est même bien plus enivrante qu’un parfum, c’est un sentiment bien trop chaleureux pour le vampire qui est venu ce mêler au délice sucré. Pour lui ce sentiment est inqualifiable, bien trop merveilleux et inimaginable pour qu’il lui soit destiné, il n’en a pas peur loin de là, d’ailleurs ce sentiment était parvenu à faire disparaitre toutes ses craintes en un seul instant. Il voyait c qui lui était offert de plusieurs manière, en une douce odeur qui se propage sur la totalité du domaine sombre dans lequel il est enfermé ou bien en une sphère de lumière qui ère jusqu’à atteindre un obstacle ou plus précisément un réceptacle qui acceptera de la garder auprès de lui. Il n’a plus qu’à tendre les bras pour la recevoir, mais est-il prés à le faire, en a-t-il seulement le droit ? Au diable ce qu’il a le droit et pas le droit de faire, les règles sont faite pour être bafouer un jour où l’autre, il se fout des représailles qui risque de lui retomber dessus, tout ce qui compte pour lui c’est de ressentir cette lumière se rependre dans tout son corps, la ressentir pulser dans ses veines et s’écouler telle de la lave dans son volcan pour tourner autour du noyau qui n’est rien d’autre que son cœur. Ce qu’il ressent et surtout ce qu’il souhaite le plus profond de son être c’est qu’elle soit son hôte, qu’elle soit son foyer. On lui avait dit un jour que là où quelqu’un pense nous là sera notre foyer. Pense-t-elle à lui ? Sur le moment peut-être mais le reste du temps ? Il doit arrêter de se poser temps de question sinon il peut être certain de ne jamais parvenir à franchir ce maudit labyrinthe qui continuera toujours de le garder dans son enceinte à chaque fois qu’il retombera. La proximité qu’il y avait entre leurs deux corps diminua doucement et lentement, s’empreignant de plus en plus de la vague de chaleur que lui apporte ce corps si frêle. Ses doigts n’avaient plus leurs place sur les mains de sa tendre aimé dans sa nuque, l’une d’elles s’étaient enfuis pour remonter le longs de ses cheveux afin d’y trouver la forme arrière de sa tête, mille sensation qui le fait frissonner de l’intérieur lors ce voyage délicieux. Elle avait l’air de l’incité à commettre un acte qu’il ne devrait pourtant pas faire, un acte qu’il auquel il ne doit absolument pas penser. Mais, comment résister face à une telle proposition, une chaire aussi tendre ainsi offert, le son de son sang qui s’écoule dans ses veines, les souvenirs de ce gout exquis qui le revient en au fond de la gorge, non il ne doit pas y penser, non il ne doit pas là mordre. Son corps était contre le sien, ses formes épousant les siennes avec harmonie, ce contact doux et chaleureux lui permettait de gouter aux battements du tendre cœur de son aimé, lui qui permet à son corps de s’alimenter en ce fluide que les vampires tel que lui désir tant. Lui qui pourtant avait son dos libre, maintenant il ne l’a plus, il est prit au piège entre le mur froid d’un côté qui s’attaque à chacune des parties de son dos tandis que de l’autre côté ile st assailli par le corps brûlant de sa déesse. Une douce brise qui se glisse à son oreille, de tendres mots qui le font frissonner, rien que le fait de lui dire qu’elle est là lui fait énormément plaisir, aidant même la lumière à pénétrer d’avantage dans le corps du démon. Le sang de son aimée n’est pas le seul à pulser ainsi jusqu’à en faire changer l’intensité de ses joues, le pauvre vampire en ressent les effets. Elle l’invitait maintenant à la rejoindre, de venir à elle parce qu’elle l’attend, là encore il ne peut refuser mais sa raison tente toujours de prendre le déçu sur ses envies, il ne doit pas se laisser avoir par cet instinct primitif qui n’est rien d’autre que celui de se nourrir. Chaque parcelle de son corps avaient droit au réconfort que son aimée lui offre, son corps qui se réchauffe peu à peu, son épaule qui a maintenant droit au caresse les plus délicieuses au monde, tout son être vibre de l’amour qu’elle lui offre. La lumière est parvenue à intégrer le corps démoniaque, l’envahissant d’une succulente vague d’émotion. Il faut bien l’avouer mais le désir est plus fort que tout, il a envie d’elle, il veut la gouter, la ressentir en lui, sentir tout son être au travers de sa peau. Ses gestes se font plus compréhensibles que les mots qu’il aimerait lui dire, ses lèvres vinrent sans le vouloir entrer en contact avec la douce épiderme chaude sous laquelle un fleuve pourpre s’écoule sans cesse, un fleuve dans lequel il aimerait étancher sa soif. Ses phalanges se perdent dans ses cheveux pour glisser le long avant de trouver son dos et y caresser du bout des doigts la forme de sa colonne vertébrale. Celle qui était dans sa nuque avait disparut puisque ses compagnes ne sont maintenant plus là, elle vint donc caresser l’avant-bras de son amour pour lentement remonter jusqu’à atteindre son épaule. Ressentir ainsi son sang bouillonner et affluer juste dessous ses lèvres réveil en lui un instinct qu’il avait préféré oublié, ses yeux clos s’ouvrirent pour alors laisser paraitre une étrange lueur rubis mélanger à sa couleur naturel qui n’est rien d’autre que celle des ténèbres. Sa langue avait envie de sortir des remparts de ses pétales mais en rencontrant ses dents elle revint à sa place, ses instinct son bien trop éveiller maintenant et elle s’en est rendu compte. Des stalactites long et pointu, froid et assoiffé venaient d’apparaitre alors qu’il faisait tout pour éviter cela, il ne désir qu’une seule chose maintenant, planter ses crocs dans cette chair offerte et ne faire plus qu’un avec elle en la sentant ce mouvoir en lui pour ce mêler à sa vie.
Sa mâchoire s’écarta légèrement pour montrer ses dents, les laisser s’exposer à la brise permanente qui règne dans la pièce. Il ne cessa pas une seule seconde de couvrir son corps de caresse interminable comme s’il était en manque cruel de contact alors qu’il a pour habitude de l’éviter. La pointe de ses crocs vinrent percer la peau fragile de son cou, mais il se résigna à la dernière minute grâce ou à cause de sa raison pour ne pas continuer la pénétration de ceux-ci. Il ne peut se permettre de lui faire subir un tel châtiment, se serait lui voler sa force vital, la voler elle et la garder à vie en lui…Peut-être que c’est ce qu’elle souhaite, il n’en sait rien mais il le ressent étrangement. Lui en tous cas il l’a veut, il a envie d’elle, que se soit sang tout comme le reste de son corps, il ne veut qu’elle. Et pourtant, il y a toujours ce sentiment sauvage qui le pousse à vouloir ce nourrir d’elle, ça raison le refuse mais son corps le souhaite, son cœur lui reste neutre, il ne veut qu’une chose c’est se mêler à elle pour ne faire plus qu’un. Ses deux son donc un peu éloigné de son cou mais une odeur particulière attaque maintenant son nez, de fines gouttes de sang qui s’échappent des malheureuses failles qu’il venait de créer avec de reprendre ses esprits. Tant de confusion qui s’empare de son esprit, une folie qui grandis en lui et on peut alors percevoir dans le labyrinthe une bête féroce qui hurle au appel de l’instinct sous le regard de la lune éternel. La folie qui s’empare de son être, la sauvagerie qui ne veut faire marche arrière, il eut certes un moment d’hésitation mais il vint tout de même planter ses crocs dans la chair… | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Ven 28 Aoû - 17:07 | |
| Tendrement blottie contre son bien-aimé, Firiel se sentit soudainement invincible. C'était bien le mot. Invincible, rien ne pouvait l'atteindre tant qu'elle demeurait aux côtés de cet être divin et exceptionnel qu'était le maître. Elle était à l'abri de tous les maux dans cette étreinte. Elle n'avait pas peur de crocs qu'il ne possédait peut-être pas. Elle ne craignait pas les coups qu'il pouvait lui porter. Elle l'aimait trop, son cœur était soumis et enchaîné à lui, et rien ne pourrait briser ce lien, pas même une simple morsure. Bien sûr, elle avait maintenant un très gros doute quant à la nature du démon, ses paroles l'avaient aiguillée en ce sens, il s'agissait d'un vampire. Mais tant qu'il n'avait pas plongé ses canines dans son cou, elle refuserait d'y croire. Elle tentait de se frayer un passage parmi les ronces et les épines de roses qui maintenaient prisonnier Tsukasa-sama. Ces carcans la blessaient, d'autant plus que le bellâtre s'était volontiers laissé prendre et attacher, ils n'étaient le fruit que de sa propre attitude. Le pêcher avait trouvé sa place, et avait su pousser, mais la jeune femme devait encore rejoindre le captif, et la tâche n'était pas aisée. Son cœur battait pour lui, c'était son moteur, ce qui lui permettait d'avancer sans s'arrêter. Qui tenait l'autre dans ses bras, le maître ou l'esclave ? Cette dernière l'avait bloqué contre le mur froid, collant par la suite son corps brûlant au sien. Elle imaginait parfaitement le contraste et l'écart de température qu'il y avait entre ce dos large et ce torse réconfortant, qui se soulevait au rythme d'une respiration régulière. De bien perfides vêtements les séparaient encore l'un de l'autre, empêchant leurs chairs bouillonnante de se rejoindre, au grand damn de l'humaine. Elle incitait ouvertement le maître, l'encourageait même à la mordre. Elle savait que cet acte leur apporterait autant de douleur que de plaisir, elle en avait la certitude, elle l'attendait avec tant d'impatience et de désir. C'était peut-être un peu masochiste, mais elle ne pouvait qu'accepter ce qui venait du démon, le bien et le mal. Elle recevait avec joie tout ce qu'il lui offrait, même s'il s'agissait de douleur. Elle savait qu'en lui chuchotant ces mots, elle ferait tomber ses dernières réticences, que cela le toucherait suffisamment et qu'il jugerait le moment opportun. Firiel se crispait au fil des secondes, dans l'expectative, comme la corde tendue d'un arc que l'on venait de bander. L'attente qui était la sienne la torturait terriblement. Allait-il mordre, ou non ? Quelques rares frissons parcouraient parfois son échine, avant de mourir au creux de sa croupe. Alors, avec une lenteur étudiée, il vint placer ses lèvres minces et divines sur l'épiderme de la jeune femme. Sa rougeur s'accentua. Ce contact, si petit fût-il, la comblait déjà. Les caresses qu'elle ordonnait sur l'épaule nue du bellâtre se perdirent, le ballet ne fut plus si bien orchestré, car la maîtresse de cérémonie était très agréablement troublée. Les yeux clos, elle s'abandonna complètement au bon soin de Tsukasa-sama, oubliant le reste, le reste qui n'avait aucune importance. Seul le démon comptait, lui et ses intentions. Ses doigts étaient toujours dans sa chevelure sombre et opaque, tandis que celle de Firiel, dessinée par une dizaine de boucles, s'inclinait doucement sur le côté pendant qu'elle penchait la tête afin d'offrir son cou mince à d'autres baisers. Les caresses qu'il semait sur sa colonne réchauffaient encore plus son sang déjà porté à ébullition, elles détendaient la viande. Quelques secondes plus tard, l'humaine prit conscience de ces très fines piqûres. Le maître n'avait pas mordu, seulement percé sa peau. Pourtant, la douleur faisait déjà son apparition, tandis que de petites gouttes d'hémoglobine perlaient aux centres des petits creux tout juste créés. Firiel, qui avait jusqu'ici poussé et guidé le maître, allant jusqu'à réveiller ses instincts les plus primitifs, était maintenant muette et immobile. La suite des évènements lui appartenait. Il pouvait mordre, ou ne pas mordre, elle ne se rebellerait pas. Elle avait caressé son épaule, embrassé son visage et son cou, elle l'avait couvert de tendresse et elle continuait d'ailleurs de le faire, son corps se frottant très doucement contre lui, presque imperceptible. Elle le désirait avec tant de force que s'il faisait marche arrière, elle serait bien évidemment déçue. Mais chut… Elle le sentait se rapprocher un peu plus, son odeur berçant toujours l'odorat fin de la soumise, son souffle vint ondoyer sur son épiderme soyeux et l'imprégner de son humidité. Elle ferma les yeux avec plus de force, comprenant que c'était l'instant fatidique. Il plongea ses crocs avec fermeté dans la chair servie en offrande. Dès qu'elle sentit les canines la pénétrer avec force, Firiel laissa échapper un gémissement. Étrangement, il ne retranscrivait pas la douleur, mais quelque chose d'autre. Un plaisir, l'extase de se sentir enfin désirée ! Sa voix suave mourut tout bas, mais sans chevroter, elle se mêla à son soupir. Enfin, enfin, elle ne fit qu'un avec le maître, et entrevit la mélancolie dans laquelle il baignait en permanence, tout ce qui le tourmentait. Elle se sentit affligée et triste en pensant à tout cela, à tout ce qu'il avait dû subir et supporter. Il avait refoulé ses instincts pour ne pas être rejeté, il s'était caché de son mieux, avait évité tout ce qui pourrait faire ressurgir sa véritable nature. Et elle avait été le tirer de là. Un peu écorchée, elle s'était faufilée entre les épines des rosiers, piétinant sans pitié ces suppôts du diable qui avaient harcelé et englouti Tsukasa-sama. Puis, elle avait été le cueillir entre ses bras, le laissant se réfugier en elle, lentement, s'était allongée sur l'herbe moelleuse, jeune et tendre qui avait poussé à leurs pieds, laissant le démon s'abreuver à la source. Il n'était plus lui-même, son côté sauvage avait repris le dessus. Sa compagne était dans un état second, ne se fiant qu'à ses sens. Dans la nuit où elle était en permanence plongée, la chaleur régnait, habituellement. Mais désormais, un vent glacé soufflait sur elle, il lacérait sa peau. La senteur du maître la retenait encore, ainsi que son corps qui embrassait le sien. Elle l'entendait aussi se gorger de son fluide vital. Peu à peu, elle prit conscience de la douleur lancinante qui transperçait son cou. Est-ce que le maître comptait la vider de son sang ?
Comme il serait doux de mourir entre vos mains…
Ce ne fut qu'un chuchotement, une simple divagation, mais pour elle, rien n'était plus beau que de périr grâce au maître. Lui faire don d'elle-même et de sa vie. Déjà, elle sentait que ses jambes ne la soutenaient plus, qu'elles tremblaient. Ses bras retombèrent le long de son corps, comme ceux d'une poupée de porcelaine, et elle entreprit de chatonner à voix basse, près de l'oreille du démon, tout ce qu'il lui inspirait. Elle était comme droguée à la sentence infligée.
Je n'ai pas de regrets, Et je n'ai qu'une envie Près de toi, là, tout près, Vivre toute ma vie, Que mon corps soit le tien, Que ma lèvre soit tienne, Que mon cœur soit le tien, Et que toute ma chair soit tienne…
Elle ne rougissait plus, sa voix plongea dans les graves. Elle avait modifié les paroles originales selon son bon désir… | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Ven 28 Aoû - 23:24 | |
| Sentir ainsi se déchirer ce doux voile charnel dont l’odeur exquise berce tout l’être du vampire, il s’extasie du festin qui s’offre à lui. Les caresses qu’il reçoit sont loin de l’empêcher de faire ce qu’il est entrain de faire bien au contraire, elles l’incitent à poursuivre et à le faire sans aucune hésitation, sans à avoir aucun regret. Tous ses sentiments qui font vaciller son cœur avait été jeté aux oubliettes pendant un bon moment, ne laissant alors place à l’instinct sauvage qui peu à peu gagne du terrain et le ronge de l’intérieur. Une ombre qui le rattrape un sentiment qui renait du plus lointain souvenir, du plus profond des puits, ignorant même la cage dans laquelle il avait été si soigneusement enfermé jusqu’à maintenant. La faute à qui s’il est maintenant revenu à la surface, prenant même le contrôle sur la raison du démon ? La faute à l’humaine peut-être, la faute à son aimée qui malheureusement détenait la clé de cette fameuse prison. Sa peau est douce, sa chair est tendre, c’est un véritable délice qui se propage dans tout son corps, une fois que le sang a perlait sur notre langue on ne peut plus faire marche arrière, il nous faut en recevoir beaucoup plus pour que celui-ci s’écoule le long de notre gorge. La folie avait pénétré l’enceinte du labyrinthe pour envelopper le vampire sous l’apparence d’un tas de ronce qui avaient commencé à lui grimper dessus pour l’enchainer. Les mains délicate et divine continuaient de caresser son épaule aussi nu que le cou qu’il tient entre ses lèvres, il a l’impression de retenir tout son corps avec les crocs blanc comme la neige qu’il venait de planter en terrain volcanique ? Surement est-ce le bon mot pour dire que la peau de son cou est chaude, brûlante même et que le fluide qui s’écoule dans les cavités veinules ne sont point là pour la refroidir, loin de là. Sans plus attendre la folie qui avait prit possession de son esprit lui dicta de débuter son festin dont il était entrain de s’extasier, pouvant alors sentir la source vital qui permet au cœur de son aimée de battre parfumer ses lèvres, les caresser. Il venait de forcer son sang de changer de chemin, ses crocs faisaient maintenant office de ponts dont son hémoglobine n’a pas d’autre choix que de l’emprunter. C’est comme s’il venait de briser un barrage et que les flots s’échappe avec abondance par les voies qui leurs ont été ouverte. Ses lèvres ont droit à un nouveau parfum tandis que sa langue a droit de gouter au délice qui doucement s’écoule entre ses lèvres, envahissant son palet avant de se frayer un chemin jusqu’à sa gorge pour enfin tomber dans le puits sans fond. Les épines déchire sa peau et ce gorge elles aussi de son sang, en ouvrant les yeux il peut voir une pluie sanglante tomber à flot, est-ce le sang qui s’écoule dans sa gorge et qui s’éparpille en de fines gouttelettes. Il ne faisait pas que s’abreuver, il se nourrissait complètement de la chaleur interne de ce frêle corps qui doucement devient de plus en plus faible à chaque petite gorgée, à chaque aspiration de son sang, un sang qui vient ce mêler à celui du démon. Remontant à la surface pour retrouver ses veines afin de rejoindre son cœur pour y entrer, devenant alors maintenant une partie intégrante de ce qui permet au démon de ce mouvoir, de s’adresser à elle et surtout de la caresser. Elle ne fait maintenant plus qu’un avec lui, vivant au travers lui, laissant même sa présence encré en lui pour l’éternité, elle est en lui et c’est ce qui fait tout le charme de cette nature trop sauvage au gout du vampire. Le corps de son aimée avait cessé ses caresses, ne devenant alors qu’une simple poupée entre ses doigts, une poupée dont il prend plaisir d’en extraire son fluide vital sans même pouvoir s’arrêter, sans même prendre la peine de respirer, c’est un plaisir qui ne doit s’interrompre même pas une seule seconde. Le sang chaud et vivant pulse maintenant en lui, caressant ses lèvres et les berçant, il se sentait revivre tandis qu’elle est entrain de s’affaiblir. « Mourir »…Ce mot qui fait temps trembler le corps démoniaque, si elle n’avait pas laissé ce mot sortir de ses lèvres, qu’en serait-il advenu d’elle ? Dans sa faim et son désir il n’allait pas s’arrêter, il n’allait pas rompre le chemin qui amène la vie de sa déesse à la sienne, il allait la lui prendre sans s’en rendre compte, sans même pouvoir s’en empêcher. Heureusement pour lui que la voix de son aimée le ramena à la raison, l’obligeant à cesser son repas mais en gardant encore ses crocs dans sa tendre chair, il n’aspirait plus son sang mais il le ressentait encore pulser sous la pointe de ses crocs. Son regard était maintenant perdu voir même troublé, en particulier à l’écoute de sa voix qui caresse son oreille et fait fondre son cœur. Il est terriblement touché par ses paroles, lui dire qu’elle est sienne, qu’elle lui appartient, il aimerait lui en dire autant mais hélas les mots ne veulent pas sortir, seul ses crocs se retirèrent de sa chair en laissant tout de même ses lèvres vagabonder sur les marques qu’il lui avait laissé, aspirant sa vie qui continue encore de s’écouler.
Aucun regret ne doit paraitre même s’il en ressent un, celui d’avoir faillit retirer la vie de son aimée au risque de ne plus pouvoir la serrer contre lui, la caresser et l’embrasser. Il ne dit point un mot mais il écarta ses lèvres après avoir glissé ses doigts dans ses cheveux afin d’y défaire le ruban qui y trôné pour doucement le faire passer autour du cou de sa déesse pour empêcher le reste de sa vie s’échapper. Il restait un moment son visage enfouis dans le creux de son épaule afin de garder l’odeur de son sang à ses côtés, toujours dans son dos sa main remonta pour venir caresser son visage, accueillir sa joue dans sa paume. Ses lèvres glissèrent sur son épaule, la papillonnant de multiples baisers avant de revenir dans son cou pour l’escalader afin d’assaillir son menton. Il évita avec soin ses lèvres, embrassant sa joue, son nez et son front, une main se glisse derrière sa tête pour la pousser légèrement, l’attirant donc contre lui et l’obligeant à enfouir son visage dans son cou, réclamant qu’elle lui en fasse de même pour se faire pardonner mais surtout pour vivre lui aussi au travers elle, il ne veut qu’une chose, s’unir à elle.
Vas-y…Je suis à toi, mon cou t’est offert.
Bien en entendu il n’en oublie pas qu’elle n’est pas comme lui, qu’elle n’est pas une vampire et qu’il lui sera donc difficile de recueillir son sang. | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Sam 29 Aoû - 1:44 | |
| Firiel avait entendu dire que la soif d'un vampire ne pouvait être étanchée qu'avec le sang de son amour, et uniquement avec ce sang, celui de la personne qu'il aimait. Elle se demanda si le sien allait satisfaire le maître. Il semblait assoiffé, ne cessant de boire cet alcool qu'il devait trouver délicieux et parfaitement à son goût, puisqu'il ne cessa pas une seule seconde de l'aspirer. Elle, entre ses doigts, était heureuse de transmettre la chaleur de son corps à celui qu'elle aimait. Ils échangeaient progressivement cela, elle lui offrait ce liquide bouillant, mais en retour, elle sentait le froid l'envahir, commencer à paralyser ses membres. Bientôt, elle ne fut plus capable de garder ses bras autour de lui, et de continuer à disperser ses caresses sur son épaule nue. Une pensée la hantait, elle l'envisageait de plus en plus sérieusement, au fil du temps qui passait, au fil des minutes qui s'égrenaient lentement, aussi longues que des heures. Il allait la tuer. Il la viderait entièrement de son sang pour se nourrir, elle n'aura été qu'une oie qu'il avait engraissée jusqu'à ce qu'elle vienne s'offrir à lui. Un faible et pitoyable sourire étira encore ses lèvres. Cette idée avait quelque chose de drôle et d'étrange. L'humaine devait vraiment ressembler à une volaille tout juste bonne à servir d'encas sur pattes. Pourtant, cela ne lui déplaisait pas. Certes, c'était un peu triste, mais elle devait se rappeler qu'il avait daigné poser les yeux sur elle, et la choisir parmi les autres. Il n'avait rien fait au hasard. Elle lui avait dit que mourir entre ses mains serait bien doux, et elle n'avait pas menti : il n'y avait pas de plus belle fin que celle-ci à ses yeux. Elle était tout simplement heureuse de le servir, et d'être sienne, même si cela entraînait sa mort. Alors, les mots qu'elle avait toujours voulu lui souffler franchirent d'eux-mêmes ses lèvres, jusqu'à caresser l'ouïe sensible du démon. Rien ne perçait dans sa voix, hormis la faiblesse dans laquelle elle baignait après qu'il lui eût retiré autant de forces, hormis l'amour qu'elle lui portait. Pas même une once de larmes, aucune tristesse apparente. Elle ne remarqua qu'à cet instant qu'il n'aspirait plus son sang. Elle se demanda d'abord pourquoi, avant même d'en être heureuse et de songer qu'elle continuerait à vivre. Elle chercha la raison de cet arrêt subit, et tenta bien vite de replacer les crocs du vampire dans les creux qu'ils avaient crées, mais elle constata, stupéfaite, que son corps ne lui obéissait plus. Elle regretta amèrement d'être aussi chétive, et maudit cet héritage familial, malgré les baisers semés sur son cou, en guise de lot de consolation. Mais elle pourrait continuer à enlacer Tsukasa-sama, elle continuerait à lui faire ces câlins dont elle avait le secret, à poser ses lèvres sur chaque parcelle de sa peau. Les ravins de son cou ne vomissaient plus la lave en fusion, mais quelques gouttelettes avaient réussi à s'échapper. L'une d'elles passa sur la chair de son épaule et coula dans son dos, toujours brûlante, tandis qu'une autre coulait entre les seins de l'aveugle. Ce qui l'inquiétait davantage, c'était le mutisme du maître. Elle n'osait pas briser le silence qui s'était imposé de lui-même, mais il était si pesant qu'une vague de malaise s'empara de l'organisme déjà trop sollicité de la jeune femme. Il se mouvait lentement, comme s'il craignait de briser la taille de guêpe qui reposait dans sa large paume. Quelque chose s'enroula autour du cou meurtri, couvrant l'endroit où le démon avait planté ses crocs. Il l'y noua, comme un collier, et elle fut certaine de garder cette relique, de la nettoyer et de la lui rendre plus tard, même si bien sûr, elle brûlait de la posséder. Mais elle n'en avait pas le droit. Le nez droit du maître revint se nicher dans le creux de son cou, il en humait le parfum subtil et féminin, presque adulte, le souffle vampirique galopant sur sa peau, jusque dans sa nuque. Firiel tenait toujours sur ses pieds, à son grand étonnement, même lorsqu'il commença à baiser son épaule, son cou, en évitant soigneusement les blessures, jusqu'à son menton, puis doucement, il papillonna sur son visage, ses lèvres aussi délicates que les pattes de l'animal. Elle demeura immobile, recevant ces marques d'affection comme elle recevait une pluie salvatrice, comme les rayons du soleil qui les frappaient l'un et l'autre. S'il l'avait mordue dans la nuit, aurait-il trouvé plus de charme à son physique ?
À moi… ? articula-t-elle enfin, sa voix toujours suave mais un peu éraillée, vibrante d'émotion. Vous m'appartenez ?
Son visage, relevé vers vers le sien, fut poussé vers le cou aussi nu du maître. Elle avait la vague impression qu'après s'être désaltéré, sa peau était plus chaude, son être contenait encore la lumière qu'elle lui avait transmise. Son cou était offert, oui, mais elle ne pouvait pas mordre, ses crocs étant certes pointus, mais pas autant que ceux du démon, ni suffisamment acérés pour transpercer une couche de peau. Tout ce qu'elle parviendrait à faire, en le mordant, serait de le blesser sans précision, très vaguement, mais avec force et brutalité, d'une façon barbare. Elle le désirait pourtant tellement, le savoir en elle serait une autre occasion de se laisser gagner par l'extase. Elle l'aimait, elle se doutait qu'il l'aimait aussi, malgré que cela fût difficile à croire. Elle n'écarta que très légèrement sa mâchoire pendante, comme un chien atteint de rage, et sa langue vint glisser sur son épiderme. Comment pouvait-il être aussi savoureux ? Il était exquis, Tsukasa-sama était délicieux… À grand renfort de salive, elle s'imprégna encore de ce goût divin, que même les cieux lui envieraient. Et dire qu'il était sien… Elle murmura un « Tsukasa-sama » faible, elle sentait que les ténèbres et l'inconscience l'appelaient. Elles la désiraient auprès d'elles. Mais elle n'irait pas tant qu'elle ne serait pas ivre, tant qu'elle n'aurait pas lapé tout son soûl. Ses genoux furent soudainement pris de faiblesses telles qu'elle dût se cramponner subitement aux épaules du maître. Elle ne pouvait pas lui demander de la porter, ce serait insulter ses bras et son étreinte. Bien qu'il la maintînt encore sur pieds grâce à cela. Il l'enlaçait toujours, mais ce n'était pas suffisant, il avait bu une trop importante quantité de sang, elle avait besoin de repos, elle le devinait. Mais elle ne s'octroierait pas ce repos tant qu'il ne serait pas véritablement en elle. Ses bras passèrent tous deux autour du cou du démon, s'appuyant de tout leur pauvre poids sur lui afin d'être soutenue. Il pouvait poser ses mains à n'importe quel endroit, tant qu'elle ne s'effondrait pas. Elle était de toute façon incapable d'émettre la moindre protestation, dans son état actuel. Son cœur battait la chamade contre celui de son bien-aimé, martelant les tempes de la jeune femme. Cet état de faiblesse était délectable, elle s'y plaisait énormément, malgré les apparences, car c'était celui qu'elle aimait qui était responsable de cela. Elle accepterait tout de sa part, même la mort et d'autres blessures, plus graves encore que celle-ci. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Sam 29 Aoû - 4:30 | |
| Il l’aime de tout son cœur c’est bien vrai, il ne pourra jamais le nier malgré ses tentatives, tôt ou tard il y aura toujours un petit détail qui le forcera à se montrer gentil au point d’en venir à chercher son contact pour l’avoir auprès de lui, contre lui. Elle était parvenue à lui faire dévoiler sa véritable nature, celle qui le renferme tant dans l’obscurité, cette nature dont l’instinct était gardé enfermé dans une cage. Il ne comprend pas trop pourquoi mais il a la sensation de brûler de l’intérieur, c’est comme s’il allait exploser et que son sang allait jaillir comme de la lave qui s’échappe de son volcan. Pourquoi est-ce que son cœur bat-il aussi rapidement maintenant ? Est-ce parce que Firiel vit en lui, que son sang est mêlé au sien en ne devenant même plus qu’un avec ? Il arrive toujours à garder un certain contrôle sur lui-même. Bien que le simple fait de penser qu’il ne fait plus qu’un avec elle le fait rougir, mais il parvient assez rapidement à le cacher même si c’est un peu difficile, il l’aime tellement que ce n’est pas simplement sa pensée qui le fait rougir mais sa présence qui le ravit plus que tout. Il le lui a bien dit, il lui appartient, certes c’est difficile à imaginer et surtout de l’accepter pour elle mais c’est bien le cas. Il s’est nourrit d’elle et donc il lui appartient le temps qu’elle retrouve son état habituel, qu’elle retrouve un peu de force et que sa faiblesse du moment disparaisse. C’est en quelque sorte sa façon à lui de se faire pardonner mais aussi de la remercier pour tout ce qu’elle fait pour lui, pour lui avoir permit de se nourrir de sa vie même si c’est vrai que c’est elle qui l’a forcé à le faire. Le fait qu’il lui ai dit ce genre de parole a l’air de la gêner un peu, elle s’interroge même mais pourtant elle n’a pas à le faire, il n’existe qu’une seule et unique réponse à ses question. Cette réponse est bien entendu celle que va lui donner le vampire sans dire un seul mot, comme si la folie démoniaque qui continue de le hanter avait tissé un fil invisible entre ses lèvres. Son visage proche du sien, il amena sa joue contre la sienne pour laisser échapper un léger soupire au creux de son oreille pour enchainer avec un hochement de haut en bas pour lui donner sa réponse. Il parlait de regret un peu plus tôt, maintenant il en a un qui commence à lui venir, il regrette de lui avoir prit autant de sang, maintenant son pauvre corps en subit les effets au point de ne plus la maintenir en place. Son corps n’a plus trop l’air d’être en état de la soutenir plus longtemps et cela se voit et ce perçoit. Son équilibre lui avait fait défaut mais elle venait de prendre appuie sur moi pour ne pas tomber, je suis content parce qu’au fond de moi je me dis que je suis la cale qui lui permet de rester debout, celle qui lui permet de continuer à allez de l’avant. Ses bras étaient passés autour de son cou, il se sentait bercer dans une bulle d’un sentiment dont il n’aura jamais pensé connaitre un jour, celui de l’amour. Son souffle dans son cou le fait légèrement frissonner, mais l’effet produit est bien moins important que celui-ci qu’il vint de ressentir lorsque sa langue entra en contact avec son épiderme. S’il ne se retenait pas, il aurait laissé un gémissement s’échapper mais il n’en fit rien, fort heureusement pour lui d’ailleurs. Ce sentiment qui enflamme peu à peu tout son être, qu’en est-il ? Est-ce ce qu’on appel le « plaisir » ? Si c’est le cas alors le vampire est empli de plaisir depuis déjà un bon moment, depuis la première goutte de sang qui était rentré en contact avec ses lèvres. Mais il est vrai que ce n’est pas exactement le même plaisir qu’il ressent, il y a une différence entre le gout du sang et le gout de la langue de son aimée sur sa peau, un plaisir à la fois différent mais semblable au point de le faire frissonner. Il eut un mouvement de balancement en arrière de la tête pour lui offrir d’avantage son cou, s’abandonnant totalement elle, il lui appartient, il le pense et il le croit fortement, il est à elle. Ses mais vagabondent sont maintenant toutes les deux sur sa taille, la soutenant un peu pour l’aider à tenir debout et donc à ne plus tomber. Il avait bien remarqué que quelque gouttes de sang s’étaient échappés pour s’écouler le long de son corps à diverse endroit dont l’une d’entre elles est assez vicieuse…Il était bien tenté d’aller recueillir cette petite qui s’est éloigné de son chemin mais il n’en fit rien, il ne peut se permettre pour le moment de venir en contact avec cette zone là et en particulier avec ses lèvres ou sa langue. Néanmoins il continuait de lui caresser la taille avec la plus grande attention qu’il soit comme si elle était une poupée de porcelaine, une poupée à laquelle il tient énormément. Il souhaite du plus profond de son cœur qu’elle le marque ou du moins qu’elle laisse sur lui un quelconque symbole qui dévoilerait son appartenance. Elle est si fragile et faible, son dos toujours coller au mur, la journée ne fait que débuter et pourtant il a la sensation qu’elle ne pourra en profiter pleinement, du moins pas avant un bon moment. On peut dire que maintenance sa matinée est fichu à cause de lui, elle pourra en profiter en tous cas pour poursuivre sa lecture qu’il a interrompu.
Une main se dégage de sa taille pour doucement effleurer sa peau du bout des doigts, escaladant son corps, glissant sur son ventre pour par la suite détourner sur le côté afin d’y éviter une courbe avec délicatesse. Passant donc sous son bras, elle se fit un chemin le long de sa colonne vertébrale pour se refugier derrière le rideau, remontant par sa nuque pour glisser ses doigts dans ses cheveux juste derrière sa tête, l’attirant un peu plus contre lui pour en quelque sorte lui réclamer un peu d’attention au niveau de son cou. Si elle est trop affaibli, alors lui la gardera contre lui le temps qu’elle retrouve ses forces, elle restera ici dans ce bureau, dans cette pièce où le vampire passe une bonne partie de son temps, une pièce qui garde son odeur malgré celle du thé. Il la gardait contre lui, faisant même en sorte que son corps soit de plus en plus collé au sien, que son cœurs soit relié au sien. Il aurait voulu tant lui dire quelque mot doux, mais il est ainsi, il ne parviendra jamais à y arriver sauf avec le temps. Toutefois, ses lèvres s’entrouvrirent pour laisser un son s’en échapper, il était parvenu à reprendre le contrôle sur sa voix.
Soyons unis | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Ven 4 Sep - 20:54 | |
| Dans son état actuel, Firiel ne pouvait pas bouger. Cette incapacité, loin de la gêner, la ravissait, parce qu'elle était dans les bras du maître, elle était contre lui, en lui. C'était lui qui l'avait mise dans cet état, c'était par sa faute qu'elle tenait à peine sur ses jambes, il avait prélevé trop de sang, et la morsure avait été assez douloureuse et divine pour drainer les forces vitales de la jeune femme. Quelle douce culpabilité. Et en plus de cela, il lui appartenait. Qu'avait-il sous-entendu par « vas-y » ? Désirait-il aussi être presque vidé de son sang ? Mais l'humaine n'était pas née en tant que suceuse de sang, elle ne savait pas où commencer, ni comment percer une peau. Cela ressemblait à un gros fruit, dont il fallait transpercer la coque pour accéder à la pulpe savoureuse et au jus nourrissant. Mais Tsukasa-sama n'était pas encore mûr, et en attendant de le sentir un peu moins vert, elle donna de petits coups de langue répétitifs sur son cou nu, auquel elle se cramponnait. Les caresses de ses doigts et de ses paumes, sur sa taille, avaient quelque chose de voluptueux. Elle frémissait quand il touchait une minuscule zone très précise parmi tant d'autres. Sa tête brune se renversa vers l'arrière, et l'étendue vibrante de chair qu'était sa gorge apparut devant les lèvres de la jeune femme. Il était impossible de résister à cet appel des sens. Comme un prédateur face à une proie de choix, elle fondit sur sa cible dont elle conserva le goût exquis et suave. Elle ne s'étendit pas énormément, en réalité, se contentant de quelques petits centimètres. N'était-ce pas un péché de s'offrir comme cela à un vampire ? Mais puisqu'il s'agissait du maître, elle était excusée. Son sang n'était qu'une infime partie de ce qu'elle était prête à lui donner. Il avait droit à tout, absolument tout ce qu'elle avait, tout ce qu'elle était. Même si l'on venait à considérer cela comme tabou ou mauvais. Ils étaient les seuls concernés par ce qu'ils venaient de faire. Personne n'avait besoin de savoir. Elle garda les yeux clos, et son souffle se raccourcit peu à peu, devenant aussi de plus en plus humide. Elle frissonnait, elle avait si froid… Il la serra contre lui, et la chaleur qu'elle lui avait donnée pulsa à travers la peau tendre de son bien-aimé, jusqu'à atteindre la sienne. Il était exempt de toute violence, d'une douceur exemplaire. Elle se sentait protégée dans cette petite bulle, confinée dans ce cocon d'amour qu'il avait préparé et qui n'était destiné qu'à elle. Il lui avait demandé de lire quelques paragraphes sur les vampires, mais pourquoi, alors qu'il en était un ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Il l'attirait inéluctablement contre lui, et son corps appelait le sien, c'était indéniable. Tout en Firiel se mouvait et bouillonnait, jusqu'à son cœur qui battait si fort que ça lui faisait mal. Il lui appartenait, cette idole était sienne, elle s'offrait aux lèvres et aux sentiments ravageurs de l'aveugle. Cette dernière frissonna un peu lorsqu'il glissa ses doigts dans ses cheveux bouclés, étrange sensation. Il avait serpenté jusque là avec délicatesse, ondulant souplement entre ses courbes féminines. « Soyons unis ». Cette idée la jeta dans un tourbillon d'amour. Elle ne pouvait pas le mordre, mais elle avait bien d'autres choses à portée. S'il l'avait marquée, alors elle ferait pareil, parce qu'il le lui demandait. Le maître était si tendre qu'elle ne pouvait rien lui refuser. Alors, tout doucement, sa langue, qui depuis plusieurs minutes s'affairait à se gorger de la saveur exquise de cette peau satinée, rentra entre ses lèvres. Ces dernières s'appliquèrent précisément au creux innocent du cou. Elle les entrouvrit légèrement, ce fut comme un baiser humide qui dura de longues secondes, de très longues secondes. Elle commença à aspirer très doucement, d'abord, puis s'enhardit jusqu'à sentir la chair tendue à l'extrême. Elle ne savait pas si c'était douloureux, mais la sensation qu'elle éprouvait, elle, était délectable, il finirait peut-être par être englouti par la pression et par se confondre en elle. Un suçon. Elle espérait qu'il ne prendrait pas mal cette marque d'appartenance qui sous-entendait bien des choses. Le fait de connaître ses sentiments et de l'avoir poussée à le souiller comme cela avait eu l'effet escompté, elle avait craqué. Il pouvait tout lui demander, elle s'éxecuterait, encore plus lorsqu'il s'agissait d'obéir à de tels ordres, qui leur faisaient plaisir à l'un et à l'autre. Une poudre enivrante de sensualité commença à couvrir sa peau argentée, elle atteignait aussi le démon auquel l'humaine cédait sans même combattre. Elle ne pensait qu'à une chose, ses lèvres. Ses lèvres, ses mains qui profitaient de ce corps brisé, son cœur qui battait contre le sien à une vitesse phénoménale, pourtant parfaitement calé sur le rythme de son compagnon, sa respiration aussi courte que la sienne, la fusion qui les appelait. Elle dut se faire violence pour relâcher la peau du maître, qui claqua délicieusement. Il n'était qu'à elle. Et personne n'avait le droit d'apposer un autre signe que le sien sur lui. Elle sentit quelques mots d'amour remonter le long de sa gorge, et les repoussa aussitôt. Non, non, pas tout de suite. Elle le plaquait littéralement contre le mur, il devait se sentir écrasé contre elle, contre le désir enflammé de son esclave. Il était démon, mais qu'importe. À ses yeux, il était un un démon, puis le maître, puis, au sommet de tout cela, il était l'homme qu'elle aimait plus que tout, celui qui la retenait encore ici. Ses yeux gris s'ouvrirent, ses cils battirent contre les mèches parfumées et soyeuses des cheveux masculins. Elle souffla à son oreille, profitant de chatouiller délicatement sa tempe :
Êtes-vous repu et satisfait, maître ?
La faiblesse s'accentua, et cette fois-ci, ce furent les pieds de Firiel qui ne la soutirent plus. Son bien-aimé l'empêchait de s'effondrer au sol, mais d'une façon ou d'une autre, elle glissa de l'étau formé par ses paumes pour plier les genoux et finir presque sur le tapis de chanvre. Presque. Quelque chose la retint de justesse. Elle maudit la santé fragile qui caractérisait sa lignée, et formula de bien pitoyables excuses au maître, à peine murmurées, avant de sentir le noir l'envelopper et la broyer. Elle avait atteint sa limite et perdit connaissance. | |
| | | Tsukasa Hishima Mafieux
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Sam 5 Sep - 3:02 | |
| Un sentiment vraiment incroyable, inimaginable même, en particulier pour le démon qui jamais n’aurait imaginer pouvoir ressentir quelque chose d’aussi fort, d’aussi chaud mais aussi effrayant. Il en a peur de ce qu’il ressent, tout ce qui l’entouré dans son univers disparait peu à peu au rythme de cette vague d’amour qui l’envahit totalement. Le pauvre en est abasourdit par tout ce qui lui arrive alors que jusqu’à maintenant il avait tout fait pour éviter que son monde intérieur soit modifié par des sentiments aussi…insignifiant ? Oui c’est bien à ce genre de mot qu’il pensait au début, mais maintenant et avec le temps ce n’est plus le cas. Avant pour lui l’amour était un mot qui n’avait aucune signification, ce n’était rien d’autre qu’un sentiment qui lie deux personnes vers un monde où ils ne pourront pas faire marche arrière. Dans ce genre de bonheur on ne trouve que le malheur, ce n’est qu’un voile doux qui cache l’entrée d’une grotte sombre et glacial, certainement le chemin qui nous mène à la porte des enfers. Mais une question torture maintenant l’esprit démoniaque, est-ce que l’enfers et si terrible que ce que l’on en dit ? Est-ce vraiment terrifiant d’y vivre un amour éternel ? Les flammes de l’enfer ne sont pas que diabolique et cruelles, elles apportent en soit le courage de les affronter, nous inculquant de ne jamais reculer et d’aller toujours de l’avant. On ne peut rien dire sur ce qu’il à vécu sur le passé, comme dit, on ne doit pas reculer mais aller de l’avant et c’est bien ce qu’il est entrain de faire, se donnant complètement au seul être qui fait battre ainsi ce qui lui sers de cœur. Il l’avait marqué et lui demandé donc de lui en faire de même afin de lui appartenir vraiment comme il aime bien ce le dire. Au plus profond de lui se cache cette sensation, ce petit plaisir qui lui dicte d’appartenir à cette personne, à l’être chère de son tendre cœur encore gelé dans sa prison de glace. Un labyrinthe c’est bien, épineux certes et glacial mais qui toute fois a retrouvé une certaine prospérité grâce à l’odeur de pèche et à la lumière qui le consume de l’intérieur, il n’en reste pas moins un labyrinthe qui lui faudra tout de même franchir en trouvant la sorti qui le mènera au mur du château. Un univers bien déformé nous pouvons bien l’avouer, mais cet univers est tiré de la noirceur encré dans son cœur, un univers qui prend forme avec les souvenirs et le temps. Le temps change tout comme son univers, de jour en jour et de seconde en seconde, des obstacles disparait pour laisser place d’autres, une atmosphère qui se transforme, chaque secondes qui passe au côté de l’aveugle change l’univers du vampire. Ce n’est que le matin et pourtant, elle a l’air de plus en plus fatigué par sa faute, il lui a prélevé beaucoup trop de sang et il s’en veut terriblement même s’il le cache pour ne pas lui faire de la peine. Un picotement ou bien un frisson, peut-être même de la lave en fusion, sa peau le tire et le chatouille, la langue de l’humaine le caresse avec une tel délicatesse qu’il a du mal à rester indifférent. C’est un véritable délice de pouvoir la sentir ainsi contre lui, sa langue sur sa peau même si elle n’y reste pas bien longtemps pour laisser sa place à ses lèvres. Elle ne mord pas sa peau et donc elle ne se nourrit pas de la même saveur que lui mais elle savoure tout autant, du moins c’est ce qu’il pense et ce qu’il ressent. Peut-être que ses dents ne s’imposa pas sur son épiderme mais ses lèvres capturent sa chair, l’aspirant même au point d’en tirer un véritable plaisir chez le vampire. Est-ce que l’on ressent lorsque notre fluide vital se fait aspirer ? Avait-elle ressentit la même chose que lui ? A une différence prés, ce n’est pas son sang qu’elle aspire mais uniquement sa peau, la chatouillant un long moment avant de la relâcher. Il en est sur même s’il ne le voit pas, elle lui a laissé une marque, la marque de son appartenance, un symbole qui le lie à elle. Il ne dit rien mais un long soupir se fit entendre, ses doigts s’étaient emmêler dans les cheveux gris de son aimée pour lentement s’en retiré lorsque celle-ci força dos à être encore plus en contact avec le mur. Un souffle qui lui fait hausser les épaules, une voix qui le rappel à la réalité, il venait d’être retiré de l’extase qui l’envahissait. Repu ? Oui c’est le cas, enfin il a encore faim mais pas du même plât, ce n’est pas son sang qu’il désir cette fois mais elle toute entière, il la veut, il ne veut qu’elle. Comment ne peut-il être satisfait de ce qu’elle venait de lui offrir ? Son sang coule dans ses veines, sa vie s’écoule en lui, elle lui permet d’avoir une place à la lumière auprès d’elle et non plus dans les ténèbres comme il en a si bien l’habitude.
Il aurait voulu lui répondre mais hélas il n’en eu t pas le temps, son corps manque de force par sa faute, glissant le long de son corps, laissant filer ses cheveux entre ses doigts pour alors presque terminer au sol devant le vampire. D’un coup les murs du labyrinthe s’effondrent, les roses bleu fanes et tombent en poussière pour se laisser glisser dans le vent. Le vampire eut pour réflexe de la retenir par la main, tandis que l’autre se pose sur sa tête pour doucement descendre le long de sa joue en se laissant tomber au sol avec elle pour la rejoindre. Ses yeux maintenant clos, sa respiration lente et apaisante, elle est fatigué alors que ce n’est que le matin, il reste encore une bonne partie de la journée à passer avant de rejoindre la lune pour s’endormir dans ses bras, Firiel n’a pas voulu attendre jusque là on dirait bien. Son dos n’est maintenant plus contre le mur mais libre, accroupi devant elle et ses yeux qui ne veulent pas la quitter une seule seconde, ses doigts toujours le long de sa joue, il la tira lentement vers lui pour la prendre dans ses bras et l’embrasser sur le front. Si elle est fatigué alors il restera auprès d’elle jusqu’à ce qu’elle se relève, si la dernière image qu’elle ai vu c’est lui alors il aimerait être la première image qu’elle voit à son réveil. Une main qui passe alors dans son dos, une autre sous ses jambes, il se releva avec elle dans ses bras pour alors se diriger vers le Récamier pour l’allonger. Elle ne sera pas la seul dessus, il s’installa aussi en déposant simplement ses fesses, plaçant la tête de son aimée sur ses cuisses pour alors lui servir de coussin en espérant que se soit agréable pour elle.
Repose toi bien….mon aimée... | |
| | | Firiel Hanabashi Humaine
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| Sujet: Re: Intrusion dangereuse? [PV Tsukasa-sama, troisième édition] [CLOS] Sam 5 Sep - 22:43 | |
| Firiel apprit bien vite que le noir dans lequel on l'avait plongée à ses dix-sept ans n'était pas effrayant ou malveillant. Il était certes désagréable, mais il s'apprivoisait, tandis que celui dans lequel elle venait de sombrer l'écorchait. Ses griffes sales et acérées pénétraient sa chair sans peine, elles la réduisaient à l'état de pantin sanguinolent et brisé. Sa peau était de la bouillie, ses muscles n'existaient même plus. Cette vision fut près de lui tirer un cri d'horreur, mais elle n'était plus qu'un esprit enfermé dans un corps qu'elle ne possédait même plus. Incontrôlable. Elle tremblait de froid, non pas lorsqu'il la prit dans ses bras, ni lorsqu'il la souleva puis posa sa tête sur ses cuisses, non. L'être en elle, son « moi » profond, frissonnait et était réellement gelé, capturé sous une fine couche de givre. Le baiser qu'il déposa sur son front fit fondre un peu de cette barrière, mais elle en demeura prisonnière. Physiquement, Firiel était faible, mais sa respiration était toujours lente, régulière et profonde. Elle n'agonisait pas. Son visage lisse n'affichait pas la confusion qui régnait en elle, parfaitement serein, comme bercé par les bras de Morphée. Ses longs bras nus et filiformes pendaient dans le vide durant le trajet jusqu'au recamier, tout comme sa longue chevelure et ses mollets galbés se balançant doucement au gré de la démarche démoniaque qui les secouait légèrement comme une brise. Elle était abandonnée aux bons soins de Tsukasa-sama, et, son organisme répondait inconsciemment au sien, il se trouvait bien près de lui, à l'abri, ses cellules savaient que cet être ne leur ferait pas de mal. Allongée sur le molletonné du meuble, elle ressemblait à une sainte auréolée d'une divine extase, offerte au dieu qu'elle vénérait, zélée et dévouée à son idole. Ses cheveux d'argent, parés de reflets chatoyants et de subtiles nuances perlées, s'étendaient sur les cuisses qui la soutenaient, spirales définies s'étalant avec souplesse. Quel doux rêve, quel délice d'entendre cette voix lui chuchoter ces mots, chatouiller son cœur comme avec le frémissement d'une aile battante d'oiseau contre lui… La douce colombe aveugle s'était laissée prendre dans les filets meurtriers d'un chasseur séduisant, trop séduisant… Elle quitta momentanément la pénombre pour s'envoler vers d'autres horizons bien plus doux et lumineux, voire cotonneux, et s'emmitoufla de l'affection qu'ils se portaient mutuellement, elle et Tsukasa-sama. Il avait bu son sang, elle en était heureuse, et désirait étirer ses lèvres en un grand sourire ravi afin qu'il pût constater lui-même son dévouement complet et sa totale soumission. Elle vit, un instant, le monde se teinter de rose, avec de petits oiseaux gazouillant en arrière-fond sonore, de petites fleurs à ses pieds, une herbe folle et verte s'étendre autour d'elle… Ou presque. Ce n'était pas aussi féerique, mais l'émotion restait très forte. Cependant, quelques nuages d'ébène commençaient à grignoter progressivement sa couverture toute douce, elle le vit s'approcher d'elle, jusqu'à la dévorer. Deux affreuses mains pourvues de sabots, au lieu d'ongles, passaient un collier autour de son cou mince. Elles serraient la lanière jusqu'à voir apparaître une bande rouge, dûe à l'irritation. Puis, les minuscules lames incrustées dans le cuir de la parure s'enfonçaient dans la chair à une lenteur torturante. Firiel ne pouvait plus bouger, au risque d'accentuer la douleur. Elle gémissait tandis qu'on se saisissait de son poignet, et qu'un couteau de télékinésie appuyait, avec sa pointe, sur son omoplate. Le poignet fut serré, jusqu'à émettre un craquement sourd et bref. Un hurlement de douleur s'échappa de ses lèvres, tandis qu'elle apercevaient celles de son bourreau, souriant. Le lendemain, il demanderait à un ami de soigner sa victime, car il serait dommage de ne plus pouvoir se servir d'un jouet aussi intéressant et docile, n'est-ce pas ? La pression, sur son omoplate, s'estompa jusqu'à devenir inexistante. Elle allait enfin soupirer de soulagement, mais une grande lacération, en biais, lui arracha un nouveau cri, toujours perçant. Un jet grenat jaillit de l'entaille pendant une fraction de seconde, projetant quelques taches sur la pierre brute et froide du mur gris. De longues gouttes succédèrent à ce geyser, elles parcoururent l'échine féminine dans sa totalité, serpentant sur les courbes voluptueuses qui avaient poussé sur ce corps mince. Les hurlements se mutèrent en de pitoyables supplications tandis que le couteau piquait, coupait, tranchait toujours son dos, lui laissant d'indélébiles marques. Un fil télékinétique s'insinua sous chaque paupière et se glissa entre la chair rose vif et le globe oculaire qu'il chatouilla jusqu'à faire mal. L'humaine tenta vainement de fermer les yeux, se lamentant avec désespoir et sans aucune dignité. Elle ne parvenait pas à être encore digne, non, pas face à autant de mal. Puis, soudainement, les fils se retirèrent, et passèrent pour recoudre les plaies sanguinolentes de son dos. Firiel avait seize ans. Elle n'était pas encore aveugle. « Toujours aussi obstinée, mais je te ferai passer l'envie de me refuser ça, et le plaisir sera partagé, mon enfant, partagé et inévitable. Je ferai une percée de tes entrailles, jusqu'à ton petit cœur… » Une main se posa sur son sein gauche et le palpa doucement, tandis que le museau répugnant s'approchait du visage rouge et noyé sous les larmes de l'humaine. « Je passerais entre tes cuisses, ne t'en déplaise, et tu finiras bien par m'aimer, de gré ou de force, et tu ne m'échapperas jamais, insignifiante que tu es. Tu es mon jouet, et j'attends de toi tout ce que cela sous-entend. Tu m'appartiens. » Puis, il avait retiré le collier, laissant l'humaine nue et abattue au centre de sa cellule, sans même une paillasse pour passer la nuit. Comme un chien abandonné, elle se roula en boule dans un coin, tandis qu'elle ravalait difficilement ses larmes pour mieux observer la lune qu'elle entr'apercevait par la meurtrière. Le silence était total. Elle ferma les yeux, ceux qu'elle perdrait plusieurs mois plus tard. Qu'elle perdrait tout… Plusieurs heures s'étaient écoulées depuis la perte de conscience de Firiel. Elle ne réagissait toujours pas, immobile et muette, mais son esprit torturé ne pouvait pas se libérer de l'étau des souvenirs. Pas pour l'instant, mais l'espoir persistait, cet espoir que lui avait donné Tsukasa-sama. Non, non ! Elle n'était plus à Léonard ! Plus jamais ! Le seul auquel elle appartenait, le seul qui avait le droit d'accéder au moindres recoins de son être charnel, c'était lui. Lui. Personne d'autre. Tsukasa-sama. Toujours emprisonnée dans ces ronces, elle chuchota ce prénom. Elle chuchota, murmura, puis parla enfin, et finit par le hurler. Elle criait, si fort qu'elle avait mal aux tympans, qu'il lui semblaient qu'ils allaient éclater ou se mettre à saigner d'un instant à l'autre. Une vive lumière apparut devant elle et enveloppa son épiderme totalement nu, tout en l'arrachant aux plantes geôlières. Elle fut soignée par cette douce chaleur qui la couvrait, tel le manteau qui se trouvait à cet instant sous elle, et fut propulsée dans le même monde que son bien-aimé. Toujours muette, calme et sereine d'apparence du moins, il lui fallut de longues secondes avant de reprendre pied. Elle perçut d'abord la chaleur d'un corps près d'elle. Puis, elle entendit le bruit d'une respiration régulière et apaisée. Le souffle du démon venait caresser son visage. Ses yeux clos papillonnèrent, très doucement, afin de signifier son éveil. Le pendule de la maisonnée sonna la fin d'après-midi, dix-sept heures. Déjà ? Elle avait trop dormi, le maître allait la punir… Le maître, la punir ? Léonard ? Oh, oui, Léonard l'aurait fait. Mais aujourd'hui, elle était installée sur les cuisses de Tsukasa. Et ce démon-là n'avait rien de semblable avec son prédécesseur, aucune comparaison n'était possible. Comment avait-elle pu songer à une punition alors qu'il s'agissait de son bien-aimé ? Ses yeux s'embuèrent dans l'instant, mais son expression était toujours figée, légèrement surprise, un peu perdue, ses lèvres entrouvertes. Elle ne dit rien, tenta de soulever une main et y parvint à sa grande surprise, avec quelques efforts. Elle récupérait vite. C'était un point positif. Ses doigts cherchèrent ceux du bellâtre, et dès qu'ils les trouvèrent, ils s'en saisirent avec une force inouïe, presque pas envisageable étant donné l'état actuel de l'humaine. Elle avait peur. Peur de tout et de rien, elle était effrayée, et elle savait que c'était palpable, qu'il comprendrait toute sa terreur. Elle ne voulait plus jamais retomber dans le noir, jamais. Ce qu'elle voulait, c'était la lumière qu'il avait. Un léger tremblement nerveux s'empara de ses membres et de son corps.
M-maître… | |
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