Un après-midi en forêt [PV Roderich]

Anselm avait profité d'une de ses rares journées où il était seul et se sentait assez bien pour aller faire une longue ballade jusqu'à la forêt. Elle n'était pas spécialement près de chez lui et donc ça ne lui arrivait pas souvent de descendre jusque là, mais aujourd'hui était particulier dira-on.

Il avait pensé aller en ville, d'abord. Ca faisait un certain temps qu'il avait demandé si un soumis serait accepté à la maison, s'il ne serait pas de trop et donc s'il pouvait en accueillir un.
On ne lui avait pas donné de réponse précise, mais on ne lui avait pas formellement interdit non plus. Alors il comptait aller adopter un neko à l'animalerie. Cela dit, quelque chose l'avait retenu.
Il hésitait encore.
Il avait vraiment envie d'avoir de la compagnie, mais il se demandait si ça ne serait pas un peu dur, après tout le temps qu'il avait passé seul. Il ne voulait pas traumatiser la pauvre personne qui viendrait vivre avec lui.
Il avait donc abandonné l'idée de l'animalerie et était parti pour une simple balade.

C'est perdu dans ses pensées qu'il s'enfonça un peu plus loin que prévu dans la forêt. Il fronça les sourcils quand il revint à la réalité pour se rendre compte de sa situation.
Il soupira, et fut assez agacé par sa propre étourderie. Tiens, ce serait une bonne idée de se perdre, histoire qu'il s'épuise en forêt. Ca lui éviterait bien des tourments de mourir ici.

Il rit tout seul, face à son magnifique optimisme. Puis se mordit la lèvre en se rendant compte que rire ou parler tout seul, ça se ressemblait assez, et du coup, il se disait qu'il devenait cinglé.
Sûrement à force de rester seul ?

Bref. Il fut coupé dans son dialogue intérieur par un bruit dans les buissons. Mettant de côté sa passionnante vie intérieure, il s'approcha du dit buisson pour voir ce qui pouvait bien l'avoir fait bouger comme ça.

Ce qui bougeait comme ça c'était un soumis qui remuait pour tenter de se cacher, mais qui peinait un peu, sous forme humaine. Il en était arrivé à la conclusion qu'il faudrait peut être trouver un buisson plus touffu (ces buissons, alors!) ou prendre sa forme animale, parce que là franchement ça devenait catastrophique.

Mais il n'en eut pas le loisir.

Un truc, humain ou autre, qui avait ri tout seul tout à l'heure, (devait pas être tout net) s'était approché de sa minable cachette et avait écarté les branches et... Etait tombé sur un Roderich penaud qui avait pensé au ralenti et n'avait pas eu le temps de se changer. Voilà ce que c'était de piquer un roupillon en plein après-midi. C'est que la chasse aux mulots avait été bonne, et qu'une petite sieste digestive s'imposait.

Il regarda le type qui l'avait interrompu dans ses pensées. Et au lieu de se changer lentement en animal, il se concentra et POP! En un instant, à la place de l'humanoïde, un petit renard dodu regardait celui qui l'avait dérangé.

Cette odeur lui rappelait quelque chose. Ses premiers maîtres avaient beaucoup de relations dans le monde des dominants, et parmis eux des anges... Qui sentaient la même chose que celui là là, qui le regardait avec ses jolis yeux.

"KYU!" glapit-il sans conviction.

Invité

[HJ: je sais qu'on en a parlé hier, Roderich, mais je vais le mettre ici pour tout le monde. Les soumis qui ne sont pas vendus dans les boutiques doivent envoyer un mp au personnel de la boutique en question. Voilà, bon jeu!]

[fait]

Anselm s'était attendu à trouver une quelconque bestiole dans les buissons, mais pas ce genre là. Enfin, bestiole...c'était méchant pour le pauvre petit hybride...tout mignon..qui se trouvait devant lui.
Il n'aurait peut-être pas deviné qu'il s'agissait d'un hybride s'il ne l'avait pas vu se changer...est-ce qu'il pensait qu'il passerait inaperçu ?

L'ange rit face à la bouille du dodu roux qui lui faisait face. (et parce qu'il faut avouer que l'hybride rend la situation plutôt comique.) Est-ce que d'habitude les renards ne se sauvaient pas en courant ? L'hybride avait jappé plus pour la forme qu'autre chose, à son avis.

Comme il était là, qu'il savait que c'était un hybride, il se dit que ce ... serait sympa d'engager la conversation.

"Bonjour...pas un très bon endroit pour se cacher je crois..."

Il disait ça comme ça hein...que raconter à un renard de toute façon ?

[hj : désolée, c'est très court, je ferai mieux demain ;_;]

Roderich regarda l'humain lui parler sans trop comprendre.
Il comprit le "bonjour", politesse élémentaire qu'on lui avait appris dès son plus jeune âge, et "cacher" parce que c'était un des derniers mots de sa mère, de se cacher pour ne pas qu'il finisse envoyé dans la forêt... (il avait eu le temps de méditer sur le sens de ce mot depuis, s'il ne l'avait pas compris avant.
Mais alors le reste...

Il se serait bien enfui, et c'est même la première chose qu'il aurait fait en temps normal, mais là vous l'aurez compris, on était loin du temps normal. Il était loin de sa petite tribu, perdu, repu et donc un peu diminué niveau concentration. Et puis ce euh... Non il était pas humain, cet homme là, dégageait une expression de douceur assez... Déroutante et captivante. Pas au point de reprendre forme humaine non plus mais...

Que faire? Sa dernière expérience avec un maître ne lui avait pas franchement réussi, du coup il n'avait pas non plus envie de sortir de son buisson si rassurant. (oui les buissons c'est rassurant. Demandez donc à ces sorciers là.)
Il se contenta donc de hocher une patte désespérée vers le dominant, en lâchant un ultime glapissement.

"Kyuuu ;w;"

Sous forme animale il pouvait difficilement communiquer plus précisément. Quant à sa forme humaine, il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas formulé ne serait ce qu'un mot.

Anselm resta indécis quant à l'attitude à adopter face au renard. Il semblait que l'hybride essaie de communiquer, sinon il n'aurait pas bougé la patte ou glapit de cette façon. Désemparée, pensait-i.
L'ange n'était pas sûr de lui, mais puisque l'hybride ne se sauvait pas, est-ce que ce "kyu" voulait dire "me faîtes pas de mal" ou "je suis perdu" ?

"Je... ne comprends pas vraiment le langage des renards, désolé..." fit-il, navré par l'air que prenait le renard. Ces yeux et cette bouille...

"Est-ce que tu as un maître ?" demanda-t-il.

S'il avait un maître et qu'il était simplement perdu, ça expliquerait pourquoi il ne s'était pas sauvé en courant. Peut-être même que le maître en question n'était pas loin.
Anselm regarda autour de lui par réflexe, puis il se repencha vers la petite boule de poil rousse. Avec des gestes lents, il essaya de caresser la tête du renard. Il savait que c'était un hybride, mais il n'avait pas pu se retenir, et il espérait ne pas l'avoir vexé en faisant comme s'il était un animal...
Oui, évidemment, c'était effectivement un animal, dans un sens, mais est-ce qu'il prenait les caresses de la même manière ?

Ou peut-être qu'Anselm se posait trop de questions.

Un maître. Qu'est ce que c'était encore que ces foutaises?!
Bon c'était le seul mot qu'il avait retenu de tout le baratin du blondinet, et il lui semblait familier.
Maître.. N'était-ce pas ces gens qui disposaient des autres?
Des gens ~~[qu'on trouve stupide, ces gens qu'on trouve ridicule, ces gens qu'on, ces gens qu'on...]~~qui, comme le type qui l'avait mis dans un sac, avaient des gens avec eux un jour, en avaient marre le lendemain, et les foutaient dehors le jour d'après.
Roderich se mit à tourner en rond dans son buisson, anxieux, ses petites papattes frôlant le sol, les herbes folles et les branches molles (j'voulais dire mortes mais ça rime pas du coup).
(J'aurais pu dire fraises molles. Mais bon.)
Ce type là. Il l'avait abandonné. Depuis longtemps. Très logntemps! Mais ce souvenir était tellement vivace que... Ça aurait très bien pu n'être qu'il y a que quelque jours!
Il commençait à perdre les pédales, bien qu'il fut un renard et non un vélo ou un véhicule de déplacement sur l'eau muni desdits ustensiles. (j'suis tellement fatiguée xD)
Bon. Ça faisait longtemps. On pouvait considérer qu'il y avait prescription non? (le mot prescription échappait bien sûr au maigre vocabulaire de Roderich, mais le concept, lui, était bien ancré. Comme quand on considérait perdu un mulot trop décomposé, une pomme pourrie et véreuse, ou une poule derrière un grillage trop serré, on considérait comme perdu un accord tacite passé depuis longtemps.)
Il cessa enfin de remuer, et secoua la tête de droite à gauche.
Non, il n'avait pas de maître.
A moins qu'il ne faille faire de haut en bas, pour dire non? Il s'interrompit perplexe. Si seulement cet homme là glapissait, aussi!

[désolée j'suis trop HS]

Anselm haussa les sourcils pendant que la boule de poil tournait sur elle-même. Si ça voulait dire quelque chose dans le langage animal, il ne savait vraiment pas quoi.
Finalement, le renard a secoué la tête en réponse à la question.
Bien. Cela signifiait aussi qu'il n'avait pas eu d'hallucination et qu'il s'agissait bien d'un hybride. Il n'avait donc pas rêvé sa forme humaine.
Normalement.

Anselm se baissa et s'accroupit face au renard. Comme il n'avait pas réagit un peu plus tôt, il continua dans sa lancée et caressa la tête de la petite bestiole rousse.

"Tu as peur de quoi ? Pourquoi tu te changes pas en humain pour parler ? A moins que t'aies toujours vécu dans la forêt et que tu sois pas à l'aise...avec les gens comme moi."

Probablement qu'Anselm parlait dans le vent, que l'hybride ne voulait pas parler. Ne comprenait rien ? Quoi que, il avait répondu à sa question. Mais il fallait bien essayer de communiquer, et comme il ne se sauvais pas, anselm essayait.

Finalement il se releva, et haussa les épaules.

"Je vais peut-être te laisser...et continuer à marcher." fit-il en constatant qu'il n'avançait pas avec l'animal.

Il se retourna et s'apprêtait à partir.

Roderich qui ne binait qu'un mot sur deux commença à se sentir très seul.
Il avait compris humain, forêt... Il n'était pas humain! Par contre ils étaient dans la forêt. Là le type marquait un point.
Et il voulait s'en aller! Le laisser après l'avoir réveillé de sa sieste digestive!
Mais ces caresses sur sa tête, c'était tellement agréable! Il ne pouvait pas lui gratter la tête et partir comme ça sans un mot! ;__;
Encore qu'il avait parlé mais... C'était pas concluant.

Il attrapa le pantalon du jeune homme avec ses petites dents pointues, mais ça suffisait pas pour le retenir.
Un pas de l'homme le tira hors du buisson, dents en avant, et il finit cul par dessus tête, le museau dans les feuilles.
Ouille. Il glapit de douleur. Il se remit sur ses petites pattes dodues, et secoua la tête. Il s'était rendu ridicule mais fort heureusement il n'avait pas conscience de ce genre de considérations.

Il reprit forme humaine et attrapa la jambe du type (avec son pppppouce). Ouais, ça c'était déjà plus constructif.
Au moins il comprendrait le message.
Ne me laisse pas! ;w;

Quand le renard a fait sa cascade, Anselm a eu du mal à choisir s'il devait rire, s'inquiéter ou rester perplexe.
Mais les bêtes sont solides, elles font souvent des acrobaties de ce genre sans forcément se faire mal. Enfin, normalement.

Et au final l'ange a fini par laisser échapper un petit rire en voyant la frimousse de l'hybride qui le suppliait presque de...ne pas l'abandonner peut-être. Des yeux suppliants comme ceux-ci...

"Qu'est-ce que tu veux petite boule de poils ?"fit-il sans plus attendre de réponse à présent.

Faisons le point. Il s'agissait d'un hybride, il n'avait pas de maître, et il le retenait alors qu'il était en train de s'en aller, et il cherchait justement la compagnie d'un soumis. Qu'est-ce qui l'empêchait de ramener le renard à la maison ?
Au pire si le petit voulait s'en aller, il ne le retiendrait pas. Même si ça lui ferait de la peine de l'accueillir pour ensuite le voir repartir.

Anselm fixa de nouveau l'hybride et lui sourit d'une manière qui pourrait le rassurer.

"Est-ce que tu veux venir avec moi ?"demanda-t-il en détachant doucement le garçon de sa jambe et en le relevant. Il garda sa main dans la sienne, en espérant que le message soit clair.

[j'vois plus ton avatar sous opéra Oo]

Roderich fut soulagé. Parce que bon, y avait de quoi manger par ici, mais sa petite meute était loin et il était tout perdu, sans visage connu. Il n'aimait pas passer la nuit tout seul, il avait peur des prédateurs plus gros que lui.
Et en plus la nuit les insectes profitaient qu'il était tout seul pour lui monter dans les poils et le gratter, c'était désagréable au possible.
Alors quand Anselm lui prit la main, les yeux de l'hybride se mirent à briller de gratitude, et à pétiller d'excitation (un vrai coca-glaçons en plein soleil \o/), il se demandait où le jeune à plumes pourrait l'emmener.
Il ne voyait les plumes que maintenant (toute indication de conversation msn serait purement fortuite), elles avaient été cachés par les feuilles du buisson, et il se rendait pleinement compte à présent de ce à qui il avait affaire.

"KYU!" glapit-il avec un grand sourire.

"Où va?" demanda-t-il d'une voix rocailleuse, sa gorge lui faisait mal.

Il toussa un peu et porta sa patte à sa gorge. Il n'avait pas articulé des mots depuis un moment. Heureusement qu'on lui demandait pas une rédaction technique sur la théorie de la relativité parce qu'avec son vocabulaire, c'eut été vite plié.

[Moi non plus....pourtant je le vois avec Firefox]

Anselm tourna les yeux vers l'hybride, assez amusé. Kyu ? C'était un mot du dialecte renard ? Mais au moins maintenant il savait à peu près ce que ça voulait dire. Le grand sourire sur les lèvres de l'hybride était assez parlant.

Ouh là, ça faisait combien de temps que le petiot avait pas ouvert la bouche pour dire autre chose que kyu ? Et maintenant l'ange était sûr que l'hybride renard connaissait au moins quelques mots...cela dit il comprit vite aussi que le langage "humain" n'était pas trop sa spécialité. Il avait son explication, son pourquoi du comment il avait dû converser avec un renard plutôt qu'un jeune garçon. Du coup il était encore moins sûr d'être compris lorsqu'il parlait...

"On va aller chez moi" dit-il. Ce ne serait sans doute pas trop compliqué à comprendre. Il lui donnerait de quoi manger s'il le voulait et le laisserait choisir de rester ou s'en aller une fois là-bas. Il faudrait juste qu'il trouve un moyen de lui expliquer ou de lui faire comprendre.

"Mon nom est Anselm." fit-il en posant la main sur son coeur le temps de se présenter. "Et toi ?" demanda-t-il.
Sauvage ou pas, il ne connaissait pas son passé, donc il ne pouvait pas être sûr que le petit vait déjà été baptisé ou pas.
Ce serait drôle qu'il s'apelle kyu, tiens.

Bon. Roderich savait pas ou "chaimoua" c'était mais il avait confiance en ce type. Il n'était pas du genre méfiant malgré son expérience désastreuse avec un maître auparavant.
Anssailleme. Faudrait retenir, c'était compliqué comme nom. Comment ce type pouvait-il se souvenir de son propre nom à longueur de temps? Ça devait être usant, pensa celui qui avait un nom à coucher dehors avec un billet de logement dans la poche.

"Kyu!" glapit-il pour faire comprendre à son interlocuteur qu'il avait l'intention de lui parler.

"Roderich." dit il de sa voix éraillée.

Décidément, s'il arrivait toujours à glapir non stop, pour parler c'était encore galère. Mais ça reviendrait si son... Maître? Type, gars là, était patient.
Assis sur ses petites fesses, les jambes ramenées en arrière, il attendait un signe qui montrerait que le maître serait prêt à se mettre en mouvement, en le fixant droit dans les yeux avec un petit air interrogateur.

Et Anselm comprit la demande kyutante de l'hybride même si sur le coup il avait cru qu'il lui répondait que son nom était effectivement kyu.

Roderich. C'était un drôle de nom pour un hybride qui vivait en liberté dans la forêt. Anselm se posait beaucoup de questions sur le petit, mais les réponses ne pourraient pas venir tout de suite avec ce parlé. Apparemment il avait même du mal à récupérer sa voix. Alors s'il restait avec lui, ça leur prendrait certainement beaucoup de temps pour réhabituer le renard au dialogue. Voir l'instruire ?

Ce n'était pas tellement rassurant, mais de toute façon, qu'est-ce qu'Anselm avait à faire d'autre que consacrer du temps à un hybride...aussi mignon. Oui, il était plutôt adorable, même à cet instant, alors qu'il était en train de le regarder avec sa tête à peine penchée, montre qu'il était...curieux de ce qu'il devait faire.

Anselm sourit et lui fit un petit signe de main pour lui faire comprendre qu'il devait le suivre.

"Suis moi alors, Roderich" fit-il d'une voix douce.

Direction la maison...

Roderich écouta le type parler et dire euh...
Allez savoir quoi, mais le geste de la main était suffisemment clair. Il sauta sur la main qui avait fait le geste (réflexe, tu bouges, je gnape) mais choisit par un heureux éclair de génie de la prendre dans sa patte au lieu de dans sa gueule.
Par contre pour le suivre il faudrait se redresser pour marcher aussi vite que lui.
Et ça, ça ferait mal au dos.

Il opta donc pour sa forme animale, lachant la main de l'ange pour remettre les quatre par terre, et zou, un p'tit renard.
Il trottina vers Anselm et lui tourna dans les jambes en frottant sa queue contre ses mollets.
Oui il était prêt à partir.

On allait où? disaient ses yeux noirs et bruns.
Oui il avait une certaine difficulté à se concentrer.
Et à retenir les informations.
Il gratta quelques puces pour la forme, puis se campa sur ses petites pattes, prêt à partir.

Anselm sourit face à tant d'enthousiasme, que ce soit celui démontré sous la forme humaine de Roderich, ou sa forme animal.
Si seulement l'hybride voulait bien rester avec Anselm, ce dernier serait plus que ravis d'acueillir quelqu'un d'énergique comme lui. Et dans ce cas, ils auraient tout le temps nécessaire pour apprendre à se comprendre, à communiquer ensemble. Parce que pour le moment, leurs discussions étaient plutôt limitées et leur compréhension de l'autre assez aléatoire.

L'ange ne regarda pas longtemps le renard qui s'était campé sur ses pattes en l'attendant. Il arrêta de rêvasser et se mit en marche, persuadé à présent que l'hybride le suivrait.

Il ne dit rien pendant le trajet, puisque c'était inutile, mais baissait souvent le regard vers Roderich, et lui souriait lorsque celui-ci levait les yeux vers lui.

Heureusement, ils n'avaient pas à traverser de rue fréquentées, une fois en ville, pour se rendre à la demeure des Arouet. Ils n'eurent pas tant de route à faire pour arriver à destination, d'ailleurs.

Arrivés devant la grande maison victorienne, Anselm annonça à Roderich :

"Nous voilà chez moi. Bienvenue"

Et il poussa le portail, invitant l'hybride à entrer en premier.

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