Première journée avec sa soumise [Flore]

Dès qu'ils furent sortis dans la rue la jeune fille comprit qu'il ne lui fallait pas attendre de bons moments avec l'être qui l'emmenait. C'est tout juste si elle ne regrettait pas déjà sa cage. Il la tenait fermement par le bras, lui faisant presque mal en serrant fort son bras. Elle aurait eu envie de se dégager, de l'envoyer au diable mais ces pensées de révolte qui l'assaillirent plusieurs fois ne la méneraient nulle part. De cela elle était consciente. Elle devrait attendre le moment opportun et ce moment finirait par arriver. Il marchait rapidement et Flore devait suivre. Ils quittèrent le centre ville pour s'enfoncer dans un quartier qui lui donna froid dans le dos. Comment pouvait-on vivre en de tels lieux? Et où l'emmenait-il? Ils arrivèrent devant une grande bâtisse triste à mourir avec une grille sinistre. C'était bien leur destination. elle en eut confirmation quand ils franchirent la grille que Garakan referma précautionneusement derrière eux. Ils passèrent dans un jardin encore plus sinistre que la grille. Tout respirait la mort en ces lieux. Il la tira derrière lui, ouvrant la porte pour entrer et la refermant sans même se soucier de la fermer à double tour. Etait-ce une occasion pour s'échapper un peu plus tard? l'occasion dont elle s'était dit qu'elle finirait par survenir. Mais il était trop malin et que ferait-elle devant la lourde grille? Les murs étaient bien trop hauts pour les escalader!

Ils passèrent dans un long corridor pour arriver dans un salon. Flore se sentit poussée sans ménagement sur un sofa qui était au milieu de la pièce. Elle le vit prendre quelque chose sur la table située à portée de main puis, avant qu'elle eut même le temps de comprendre, un collier se refermait sur son cou. C'était un collier noir et métallique dont il lui expliqua qu'il lui enverrait des décharges électriques si elle essayait de quitter la maison ou si elle essayait de montrer la moindre velléité de fuite. Le même traitement lui était promis en cas de désobéissance à son maître. la jeune fille le regarda, incrédule, les yeux effrayés par tant d'inhumanité et de brutalité. Ce n'était certes pas, ou pas encore, de la brutalité physique mais une brutalité morale qui la laissa anéantie. Ce type était un malade et il semblait se réjouir à l'idée de ce qu'il réservait à son esclave. Il lui promettait privation de nourriture, sévices et décharges électriques. Et malheureusement, elle devinait dans son regard que ce n'était pas paroles en l'air.

La stupéfaction devait se lire sur le visage de la jeune fille. Mais elle n'était pas au bout de ses surprises. garakan lui demanda ce qu'elle savait faire. Il voulait savoir à quoi elle allait lui servir. Mais que pouvait-elle donc faire, jeune fille de 16 printemps, pour cet être sans scrupules dans une demeure vaste et sinistre. Elle le regarda, désespérée, sentant la panique et l'abattement la gagner. Elle qui était une enfant choyée chez ses parents, ayant plutôt l'habitude de se faire servir, ne lui serait pas d'une grande utilité pour tenir la maison.

"Mais ... je ne suis qu'une lycéenne de 16 ans ... je pourrais peut-être faire votre ménage ... bien que chez moi je ne la faisais pas vraiment... j'ai rarement fait la cuisine ... je pourrais repasser votre linge ... faire votre lit ... nettoyer vos chaussures. Je vous promets de faire de mon mieux pour accomplir les taches que vous me demanderez."

Elle bafouillait un peu, tellement l'angoisse la tenaillait. Qu'avait-il donc en tête. Il fallait surtout ne pas le contrarier.

Elle avait répondu ce qui lui était passé par la tête mais elle savait bien que cela ne pouvait satisfaire cet être redoutable entre les mains duquel elle était tombé, qui lui paraissait de plus en démoniaque. Et le ricanement qu'il laissa échapper le lui confirma et la glaça d'effroi. D'autant plus qu'il la regarda droit dans les yeux avec un petit sourire pervers et cruel dans un silence de mort. Flore baissa les yeux n'osant soutenir ce regard derrière lequel elle devinait des pensées qui ne présageaient rine de bon pour elle. Toujours assise sur le sofa, elle chercha à se reculer mais son dos buta contre le dossier. Et il n'y avait nulle échappatoire pour elle. La jeune fille entendit son nouveau maître qui lui brossa un tableau inquiétant. Il insista lourdement, très lourdement sur sa jeunesse.

Citation :

Une humaine de 16 ans peut servir à beaucoup de choses

Il venait d'utiliser le mot servir ... comme on peut parler d'un objet, d'un instrument... Voilà à quoi il la réduisait! Elle eut envie de se révolter, de lui dire qu'elle n'était pas une chose, un objet dont l'on se sert et que l'on jette ensuite. Elle était une jeune fille qui avait une intelligence, qui parlait, qui comprenait ce qu'elle faisait et ce qu'on lui faisait, qui avait des sentiments, qui aimait ou qui détestait... Il n'allait pas la réduire à être un objet sans âme. Et toujours cette question de l'âge qui revenait.

Citation :

ne comprends-tu pas que je t'ai justement choisit pour ton âge?

C'était donc quelque chose de délibéré. Il ne l'avait pas choisie au hasard. Il avait un plan en tête. Mais que pouvait-il connaître aux jeunes?

Citation :

plus tu es jeune, plus j'ai de temps pour te dresser

Après avoir utilisé des mots qui la réduisaient à l'état d'objet, voilà que maintenant il parlait d'elle comme d'un animal. Serait-elle un animal savant exécutant les tours qu'il lui apprendrait? Mais quel genre de tour avait-il en tête, cette idée tournait dans sa tête et l'inquiétait au plus haut point. Flore se sentait de plus en plus mal à l'aise. Mais elle se sentait aussi de plus en plus impuissante. Il était dominateur et impitoyable. Comment arriverait-elle à trouver cette occasion qui lui permettrait de s'échapper. Il était trop malin pour cela.

Elle se leva quand il lui montra qu'il voulait la voir debout. Elle le fit sans hésiter, ne voulant pas l'affronter à cet instant. Et, chose surprenante, il se montra presque attentionné, l'aidant à se lever. Il l'incita à s'éloigner du sofa. Flore le regarda alors tourner autour d'elle comme autour de sa proie. Il lui donnait le tournis. Et la jeune fille était comme paralysée, hypnotisée. Elle avait la sensation que les yeux de Garakan la mettaient à nu. Il la regardait sous toutes les facettes et semblait apprécier le spectacle qui s'offrait à lui, avec toujours ce petit sourire au coin des lèvres. Quand il passa son bras autour de sa taille et quand, approchant sa bouche des oreilles de la jeune fille, ses lèvres effleurèrent sa peau, Flore en fut effrayée. Son sang se glaça et elle eut la chair de poule. Et ce qu'il lui murmura à l'oreille ne la rassura pas. La menace était à peine voilée. Il savait quoi en faire si elle n'accomplissait pas correctement les taches qu'il lui imposerait. Elle commençait à imaginer le sort qu'il lui réserverait alors.

La jeune fille était encore sous le choc de ce qu'elle venait d'entendre, de voir, de sentir quand Garakan lui demanda de monter pour qu'il lui montre sa couche. Quelle mauvaise surprise l'attendait encore là-haut? Il la laissa passer devant et, ne prenant visiblement aucun risque, lui bloqua l'accès de la porte. Flore commença à monter les marches. Elle imagina avec horreur que, quelques marches plus bas, l'individu ignoble qui était son maître regarderait avec délectation les jambes et les cuisses à la peau douce et claire. Elle monta les marches d'un pas lourd et mécanique.

Elle aurait voulu pouvoir se cacher ou pouvoir se transporter à des kilomètres de là, loin de cet endroit, loin de cet individu qui la retenait captive. Elle aurait voulu arracher ce collier qui lui semblait serrer le cou et l'étouffer. Mais tout ceci n'était que rêve et le cauchemar n'était pas près de se terminer. On entendait craquer les marches au passage de l'un et de l'autre. La jeune fille sentait cette présence derrière elle, peut-être deux ou trois marches en-dessous d'elle et l'idée qu'il était en train de la regarder monter et de se délecter de ce spectacle la rendait malade.

Flore achevait de grimper les marches de l'escalier qui menait au premier étage. Arrivée à l'étage il lui demanda de s'arrêter puis de se diriger vers la pièce située sur la gauche. C'était d'ailleurs l'unique porte accessible et il lui bloquait les accès à l'escalier, tant pour descendre que pour monter. La jeune fille n'avait donc guère le choix. Elle s'exécuta et, après qu'il eut ouvert la porte elle pénétra dans la pièce. Inquiète au moment d'entrer, la jeune prisonnière fut surprise de ce qu'elle vit. Ce n'était pas une prison ou pas trop. L'ambiance générale qui se dégageait de la chambre était plutôt paisible. Car c'était bien une chambre et, s'il l'amenait ici c'était sans doute parce qu'il s'agissait de la chambre qu'il lui réservait. Il y avait certes des barreaux à la fenêtre ce qui excluait toute possibilité de s'enfuir par là. Impossible de passer entre les barreaux!... La fenêtre laissait passer suffisamment de lumière pour que la pièce paraisse presque claire. Le mobilier était simple mais agréable et bien disposé, composé essentiellement d'un grand lit et d'une armoire entrouverte qui devait accueillir des vêtements avec un côté penderie et un côté étagères. Une simple chaise et une petite table complétaient le mobilier. Le lit paraissait bien grand pour elle mais il paraissait confortable, recouvert d'une couette assez colorée.

Il lui demanda de s'asseoir sur le lit ce qu'elle fit aussitôt, impressionnée par l'autorité de Garakan. Après l'avoir observée il s'adressa à elle, toujours aussi intimidant, pour lui donner les consignes. Il confirma d'abord à la jeune fille qu'il y avait dans l'armoire des vêtements qu'elle devrait mettre selon ses directives. Elle pourrait choisir au magasin quelques autres tenues qu'il lui offrirait. Il passa ensuite aux règles à respecter impérativement sous peine de sanction. Et la menace était claire! Elle devait d'abord obéir à ses ordres et n'aurait aucun droit au refus. Mais qu'allait-il donc exiger d'elle? L'inquiétude s'empara d'elle car, à l'instant où il lui parlait, Garakan lui aprut encore plus vicieux, brutal et pervers qu'il ne lui était jamais apparu depuis qu'elle l'avait vu pour la première fois, alors qu'elle était encore dans sa cage. Elle était sa chose, lui déclara-t-il, et il entendait être le seul à avoir tout droit sur elle. Flore aurait voulu se boucher les oreilles pour ne pas en entendre plus. La troisième règle était de ne pas entrer dans son bureau. La jeune fille trouva la dernière règle moins inquiétante mais cela éveilla cependant sa curiosité!

Et pour terminer il lui annonça qu'elle ne risquait rien si elle respectait ses règles... rien, à part qu'il s'amuse avec elle. Cela faisait plusieurs fois qu'il parlait de s'amuser. qu'entendait-il par là? Un frisson la parcourut. Elle détourna la tête en fermant les yeux, comme pour faire celle qui ne voulait pas entendre.... et elle resta muette.

Elle avait détourné la tête presque instinctivement tant la situation lui faisait horreur ou plutôt la laissait entre l'inquiétude, l'incompréhension et l'horreur. Flore ne mesurait pas la totalité de la situation où elle se trouvait. Elle découvrait un univers et des êtres qu'elle n'avait jamais eu l'habitude de cotoyer. Habituée à une vie douce et tranquille, choyée dans sa famille, elle n'imaginait certes pas que le monde fut aussi noire. Garakan alternait des paroles dures et sans pitié avec des attitudes plus sensibles, plus humaines serait-elle tentée de dire bien que la qualificatif humain lui paraisse déplacé dans son cas. Il devait attendre une réponse de sa part, des paroles qui lui montreraient qu'elle avait compris et qu'elle acceptait ses règles. Au lieu de cela elle avait détourné la tête sans lui répondre, se murant dans un silence lourd. Elle eut peur de sa réaction. Le collier lui parut soudain plus lourd, plus insupportable.

Le silence régna quelques instants dans la pièce. La jeune fille s'attendait au pire. Au lieu il lui prit doucement le menton dans la main et, relevant sa tête, s'adressa à Flore avec calme et un soupçon de tendresse. Elle se demanda quelle était la véritable nature de Garakan et quels étaient les sentiments qu'il éprouvait à ce moment. Il venait de lui demander si elle avait bien compris ce qu'il lui imposait comme règles, insistant sur le fait que ce serait tellement mieux pour eux deux si elle comprenait vite. Elle resta interloquée par ce comportement, le regardant avec des yeux qui durent lui paraitre plein de surprise. Elle était déstabilisée, ne sachant quel facette du personnage qui se proclamait son maître elle devait retenir. Peut-être cherchait-il tout simplement à la troubler. Dans ce cas il avait gagné son pari.

"bien sûr que j'ai compris les règles... vos règles. Elles sont simples. Mais je ne comprends pas ce que vous attendez de moi et pourquoi vous tenez tant à ces règles. Obéir à tous vos ordres? Puis-je faire autrement. Tant que vous ne me demanderez pas des choses impossibles!... Etre votre chose... je ne suis pas une chose. Mais les seules personnes dont je voudrais etre proche ce sont les membres de ma famille. Quant à votre bureau j'ai compris que c'est un endroit secret pour vous et vos secrets ne m'intéressent pas..."

Elle lui avait dit cela calmement. Il y avait des choses qu'elle ne comprenait pas dans ses demandes mais ce n'était pas la peine de le mettre sur ses gardes. Elle avait eu sa curiosité piquée quand il lui avait interdit l'accès au bureau mais ce n'était pas sa priorité du moment. Flore se détendit un peu en constatant à quel point Garakan pouvait s'éloigner du monstre froid qu'il lui avait montré au début. Elle esquissa même un petit sourire qui la rendait encore plus charmante et fraîche. Il lui tardait malgré tout de connaître les premiers ordres qu'il lui donnerait. Cela indiquerait sans doute à la jeune fille si elle avait quelque chance de s'habituer à sa nouvelle vie. Elle porta la main à son cou et entra en contact avec ce collier qui était toujours là et lui rappela qu'elle était prisonnière ou esclave...

La jeune fille continuait d'observer Garakan sans se montrer trop insistante, de peur de le mettre en colère. Il gardait ce calme qui étonnait Flore. Et elle avait tant de mal à discerner chez lui les véritables sentiments, d'autant moins qu'elle n'avait pas été habituée à analyser ainsi les comportements. Mais elle apprenait vite car c'était finalement comme une sorte d'instinct de survie chez elle depuis qu'elle s'était retrouvée en cage puis emmenée chez ce maître dont elle se serait bien passée! Elle remarqua un léger voile dans le regard de Garakan. Etait-ce un des propos qu'elle venait de tenir? Avait-elle réveillé chez lui quelque ancien et malheureux souvenir? Elle ne voyait pas en quoi il pouvait y avoir quelque chose de commun entre la vie actuelle ou passée de cet individu et sa situation de jeune esclave dont les liens avec sa famille avaient été brisés. Elle en saurait peut-être plus au détour de conversations ou de bribes de paroles dans l'avenir.

Il venait de lui déclarer qu'il était navré qu'elle ne puisse plus voir les siens mais qu'elle était en sécurité avec lui, qu'elle échapperait aux dangers de la rue. Il prononça les mots de viol et de torture qui glacèrent d'effroi la jeune fille. Il se montrait plein de sollicitude envers elle et Flore en aurait presque oublié qu'elle était prisonnière ici, qu'elle n'avait pas demandé à ce qu'on l'éloigne des siens. La jeune fille en aurait presque remercié Garakan de prendre soin d'elle. Il lui semblait tellement compréhensif et tellement désireux de veiller sur elle. Encore plus troublée par ses propos, elle ne savait plus quelle attitude adopter. Quand il posa la main sur le collier qui enserrait le cou de la jeune prisonnière il ne montrait ni haine ni joie ni tristesse. Un masque semblait tomber sur son visage. Pourtant il reprit un air plus chaleureux quand il prit la main de Flore dans la sienne pour lui dire que c'était pour son bien qu'elle porterait ce collier, déstabilisant un peu plus son interlocutrice.

Il la surprit encore alors qu'elle s'attendait à ce qu'il commence à lui donner quelque ordre à exécuter, ces ordres dont il lui avait dit qu'elle devrait y obéir à la lettre sous peine de sanction. Loin de cela il lui proposa d'aller dans un magasin dont elle ne comprit pas le nom pour aller acheter des vêtements. Toujours ces petites attentions alors que le regard de Garakan continuait à ne guère refléter de sentiments. Puis ils iraient à la galerie marchande pour trouver quelques objets qui personnaliseraient la chambre. Elle le regarda et, sans même se rendre compte du décalage entre ses paroles et sa situation d'esclave, elle le remercia.

"Merci de prendre soin de moi ... j'aurais pu en effet beaucoup plus mal tomber. Je ne voudrais pas que vous dépensiez trop d'argent pour moi. Je suis sure que les vêtements que vous avez préparés dans l'armoire son tout à fait bien pour moi."

Flore en avait oublié, pour un temps au moins, l'envie de s'enfuir loin d'ici.

Qu'est-ce qu'il se passait donc dans la tête du démon? Voila une excellente question car, après tout, personne ne pouvait vraiment le savoir. L'ignorance, l'innocence de cette jeune humaine semblait atteindre le maître ténébreux; après tout, il n'était pas vraiment habitué à cela! Pour lui il n'y avait que maître et soumis mais; parfois, il y a des jugements sur les cotés qui n'atteignait jamais Garakan puisque lui-même n'avait pas de soumis! Cela étant, la jeune fille elle-même devait être légèrement troublée... Au local à humain, elle avait vu un être froid sadique et sans la moindre pitié et, maintenant, il semblait bien loin de ce qu'il avait montré jusque là. Il l'aida à se lever et lui proposa d'aller faire les boutiques : Magasin de vêtements et ensuite décoration pour sa chambre... Que de gentilles intentions en somme. Cela étant, la jeune fille répondit et surpris encore un peu plus celui qui se disait son maître. Elle le remercia, confirmant qu'elle aurait pue tombée encore plus mal... A cela, elle ajouta qu'elle ne voulait pas qu'il dépense trop d'argent pour elle ainsi qu'elle était certaine que les vêtements que le démon avait déjà prit seraient très biens pour elle... Le démon soupira légèrement; ce n'était pas vraiment ce que lui-même croyait... En effet; loin d'être des vêtements traditionnels; il avait prit des habits sans trop savoir la taille de sa future soumise et il s'agissait donc de vêtements qui pouvait être plus "excitant" que "habillant"... Il valait donc vraiment mieux qu'ils aillent au magasin pour lui prendre d’autres habits. Ajoutons de plus qu'il ne connaissait pas les goûts de la jeune fille et que, dès lors, il n'avait pas prit les vêtements dit "pour maître" qui sont donc un peu plus habillés.

"Je vais peut-être t'apprendre quelque chose car il semble que tu ne sois pas au courant alors voila : Je suis un démon; je suis venu au monde dans les profondeurs de l'enfer et cela n'est pas une manière de parler. Je n'ai pas l'habitude des habits que les humains peuvent porter et, dès lors, j'ai choisit les tenues se trouvant dans cette armoires dans le rayon soumis... Il y a donc des sous-vêtements excitants, une tenue légèrement gothique composé d'une mini-jupe noire et d'un bustier noir; une tenue d'infirmière et ce genre d'autre habit... Je doute fortement que ce soit le genre d'habit que tu serais désireuse de mettre. Et, ne craint rien pour l'argent; il est normal que je paye cher pour toi! Je ne t'ai pas sortit de cage pour te faire vivre dans la misère! De plus, j'ai bien assez d'argent pour te payer quelques choses."

Il sourit légèrement bien que son visage ne laisse toujours percevoir aucunes émotions; il se dirigea alors vers la porte et tendit la main vers la jeune fille pour l'inviter à le suivre... Pas de cruauté ni de brutalité dans son geste; toujours ce calme qui semblait viser à mettre la jeune fille en confiance... Il avait finalement comprit que le meilleur moyen d'obtenir d'elle une certaine "obéissance" c'était de ne pas la brutaliser... Après tout, il est toujours plus simple de se faire obéir en mettant les gens en confiance plutôt qu'en s'attirant leur crainte. Dès qu'elle l'eut rejoins, le démon descendit les marches de son escalier et se dirigea vers la porte d'entrée avec la jeune humaine afin de prendre la direction du magasin de vêtements de la ville.

[Navré petit post mais c'est pour enchaîner. Post encore une fois et ensuite on ferra au Pennywise Shop]

Flore avait parlé de façon très spontanée, ne sachant pas trop quelle contenance adopter dans une situation qui était tellement nouvelle et surtout de plus en plus surprenante. Elle constata que Garakan était à son tour surpris de son comportement et de ses propos. Peut-être s'attendait-il à ce qu'elle se révolte, à ce qu'elle cherche à s'enfuir. Mais la jeune fille avait d'une part compris que cela ne servirait à rien et d'autre part ne ressentait plus ce besoin de fuir son destin comme elle l'avait éprouvé en entrant dans la maison. Une étrange relation était en train de naître entre eux deux dont on ne pouvait dire vers quoi elle évoluerait.

Le maître se mit à expliquer à Flore ce qu'il était réellement, "un démon, venu au monde dans les profondeurs de l'enfer". La jeune fille se demandait s'il avait vraiment toute sa raison. Les démons existaient-ils ? et pouvaient-ils prendre ainsi forme humaine? cela lui paraissait inconcevable. Il voulait certainement l'impressionner pour mieux la dissuader de chercher à lui résister ou à s'enfuir. Mais elle n'avait plus envie de s'enfuir, pour l'instant du moins. Une force irrésistible annihilait en elle toute velléité. Elle continuait à s'interroger sur la véritable nature de Garakan. Tout cela ne pouvait être du cinéma.

Il lui donna ensuite les raisons qui le poussait à vouloir aller avec elle acheter des vêtements. selon lui ceux qu'il avait préparé dans la chambre ne correspondrait pas à son style. Il lui parla de sous-vêtements excitants, de mini-jupe noire, d'un bustier noir, de tenue d'infirmière... Elle aimait bien porter des mini-jupes mais portait rarement du noir. Et pourtant l'idée ne lui parut pas si saugrenue. Elle ne détesterait pas essayer de tels habits. cela la changerait des tenues classiques, trop classiques qu'elle portait. Elle se regarda avec sa petite jupe courte et plissée d'écolière. Elle se dit que s'il avait préparé de tels vêtements c'est qu'il aimerait les lui voir porter. Elle réalisa à cet instant qu'elle était en train de se laisser subjuguer par le comportement charmeur de Garakan. Elle ne devait pas se laisser aller ainsi et Flore décida de réagir.

"Mais vous êtes complètement malade d'avoir préparer des vêtements qui ne sont pas faits pour une jeune fille comme moi. Vous dites que j'aurais pu tomber sur un maître vicieux et que la rue est pleine de dangers... mais vous ne valez pas mieux qu'eux, sous vos apparences enjoleuses. Vous essayez d'endormir ma méfiance. Mais je n'y crois pas."

Le ton qu'elle employait avait progressivement monté au fur et à mesure qu'elle parlait. Elle ne voulait surtout pas qu'il croit que son charme et sa douceur avait opéré sur elle. Flore esquissa même un mouvement vers la porte de la chambre après s'être relevée. Garakan était certes maître des opérations mais il ne devait pas se faire d'illusions. Elle avait peut-être été excessive mais son instinct lui disait que si elle continuait à se laisser endormir elle le regretterait. Et puis elle forcerait ainsi à dévoiler son véritable caractère qui restait une énigme totale pour la jeune fille.

Les événements qui s'étaient déroulés dans la boutique avaient fait perdre à la jeune fille tous ses repères. Elle se sentait comme sur un petit nuage et n'avait pas vraiment réalisé la portée de ses propos. Ce n'est qu'une fois dans la voiture que Flore comprit qu'elle avait ouvert la porte à tous les désirs de Garakan. et il ne s'était pas fait prier. La jeune fille ne vit pas le temps passer durant le trajet en voiture et ils se retrouvèrent devant la maison dont il lui avait ouvert les portes quelques heures auparavant. A peine desciendus du véhicule, il voulut gouter à ses lèvres de nouveau et elle ne lui refusa pas. Elle ressentit même quelques frissons qui la surprirent. Elle ne put détacher son regard du sien, un regard brulant, électrique qui laissait paraitre un désir torride.

Elle frissonna un peu plus quand il fit glisser sa robe à terre, tout en lui léchant et lui mordillant le cou. La jeune fille se laissa emporter dans les escaliers et se retrouva dans la chambre. Elle n'eut qu'à peine le temps de réaliser qu'il la soulevait de terre tel un fétu de paille. Elle se retrouva allongée sur le lit. Elle sentait son souffle sur sa poitrine ainsi que le trose nu de Garakan plaqué contre ses seins qui se soulevaient dans un frémissement de plus en plus marqué. Les lèvres du démon tentatuer se déplaçaient rapidement effleurant chaque petite parcelle de sa peau si sensible qu'elle sursautait ou plutôt frémissait.

Les lèvres venaient de se poser sur la culotte et Flore retint son souffle, imaginant sans peine ce qu'il avait en tête. Quand il dégraffa son soutien gorges, libérant la poitrine, les seins jeunes et fermes, elle se sentit comme subjuguée par Garakan. Quand il lui demanda si elle était prête, la jeune fille eut une légère ondulation du bassin, se frottant contre les lèvres sensuelles. Elle écarta les cuisses et, avec sa main droite fit glisser la culotte en léger voile, dévoilant complètement son intimité. Flore sentit alors les lèvres brulantes contre sa fente déjà largement humide. Elle ne pouvait pronocer un mot mais ses gestes étaient sans équivoque.